1
l’espoir d’une terre unie, comme contrainte à se
fédérer
par la menace de la guerre atomique. On m’assure que le monde n’est p
2
riel général et fondement économique d’une Europe
fédérée
. Mais dès le début, l’initiative individuelle extrêmement vigoureuse
3
l’expérience témoin, l’annonciatrice d’une Europe
fédérée
dont elle prouve la réalité en assemblant dans un État nos trois plus
4
un empire géant pour n’avoir pas été capables de
fédérer
nos communes. » Voilà l’épigraphe de l’ouvrage, qui par ailleurs comp
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e qu’ils n’ont pas su, comme nous les Suisses, se
fédérer
progressivement au lieu de s’unifier brutalement. Oui, cette guerre n
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les petits États qui éprouvaient le besoin de se
fédérer
contre l’Empire et contre Rome, et cela se vérifie souvent au xvie s
7
r ce genre de mission. On parle un peu partout de
fédérer
l’Europe. Cela ne se fera pas en un jour, ni même pendant les quelque
8
e nos vies, en sorte que cette réduction d’Europe
fédérée
qu’est la Suisse soit au moins de l’ouvrage bien fait, digne d’être e
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es petits États qui éprouveraient le besoin de se
fédérer
contre l’Empire et contre Rome, et cela se vérifie souvent au xvie s
10
ssés pour l’accomplir. On parle un peu partout de
fédérer
l’Europe. Cela ne se fera pas en un jour, ni même pendant les quelque
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l’expérience témoin, l’annonciatrice d’une Europe
fédérée
dont elle prouve la réalité en assemblant dans un État ces trois gran
12
e nos vies, en sorte que cette réduction d’Europe
fédérée
, qu’est la Suisse, soit au moins de l’ouvrage bien faite, digne d’êtr
13
de lignes, clair et satisfaisant pour la logique.
Fédérer
, c’est tout simplement arranger ensemble des réalités concrètes. Pour
14
le fouetter. Brusquement, la question se pose de
fédérer
l’Europe dès la paix rétablie. Mais parce qu’elle se pose brusquement
15
ginent, hors de Suisse, que l’Europe ne peut être
fédérée
que par l’action d’une grande puissance. Ce fut l’idée de Napoléon. C
16
s’ils la font, c’est parce qu’ils n’ont pas su se
fédérer
progressivement. La guerre actuelle, quels qu’en soient les fauteurs,
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es petits États qui éprouveraient le besoin de se
fédérer
contre l’Empire et contre Rome, et cela se vérifie souvent au xvie s
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comme total (ou totalitaire) doit bien suffire à
fédérer
nos vérités partielles en une force vivante. Allons-y viribus unitis
19
notre tâche — que Goethe eût approuvée — reste de
fédérer
des différences authentiques, et non pas d’uniformiser des médiocrité
20
sauter le tout, soit en nous forçant d’ici peu à
fédérer
les hommes au-delà des nations. Vous cherchiez l’Autre contre qui s’u
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apitaliste et nationaliste, et qui refusait de se
fédérer
. Hitler abat les barrières, le passé. C’est toute sa force, et sa vic
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s’ils la font, c’est parce qu’ils n’ont pas su se
fédérer
progressivement, au lieu de s’unifier brutalement. Oui, cette guerre
23
l’espoir d’une terre unie, comme contrainte à se
fédérer
par la menace de la guerre atomique. On m’assure que le monde n’est p
24
sauter le tout, soit en nous forçant d’ici peu à
fédérer
les hommes au-delà des nations. Vous cherchiez l’Autre contre qui s’u
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sauter le tout, soit en nous forçant d’ici peu à
fédérer
les hommes au-delà des nations. Vous cherchiez l’Autre contre qui s’u
26
s’ils la font, c’est parce qu’ils n’ont pas su se
fédérer
progressivement, au lieu de s’unifier brutalement. Oui, cette guerre
27
es (communes), des foyers locaux (régions) et les
fédérer
progressivement en réseaux organiques et multiples. La solution est
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l’espoir d’une terre unie, comme contrainte à se
fédérer
par la menace de la guerre atomique. On m’assure que le monde n’est p
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notre fédéralisme ne peut venir que d’une Europe
fédérée
. n. « Conversation à bâtons rompus avec M. Denis de Rougemont », Tr
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plus, il a fallu des siècles aux Suisses pour se
fédérer
, et nous avons besoin de solutions rapides. » À la deuxième objection
31
s cantons contre la centralisation. Pour les uns,
fédérer
veut dire simplement : s’unir. Pour les autres, être fédéraliste veut
32
le fouetter. Brusquement, la question se pose de
fédérer
l’Europe dès la paix rétablie. Mais parce qu’elle se pose brusquement
33
toute vie organique. Rappelons-nous toujours que
fédérer
, ce n’est pas mettre en ordre d’après un plan géométrique à partir d’
34
an géométrique à partir d’un centre ou d’un axe ;
fédérer
, c’est tout simplement arranger ensemble, composer tant bien que mal
35
s, et qui les brimerait tous. Si l’Europe doit se
fédérer
, c’est pour que chacun de ses membres bénéficie de l’aide de tous les
36
et de personnes qui prendront l’initiative de se
fédérer
en dehors des gouvernements nationaux. Et ce sont ces groupes et ces
38
les négations et de demi-mesures — c’est l’Europe
fédérée
devant les deux empires. C’est l’Europe rejoignant le xixe siècle, p
39
ontreux à la fin du mois d’août. q. « Une Europe
fédérée
», Une Semaine dans le monde, n° 84, 20 décembre 1947, p. 1-2.
40
vante n’est pas un bloc. Un seul remède : nous
fédérer
Que devient alors ce choix que certains nous proposent ou que d’au
41
éfendre l’Europe, c’est de la faire, donc de nous
fédérer
. Malgré les Russes et avec l’appui probable des démocrates américains
42
é politique et en un vaste espace économique ; la
fédérer
dans sa diversité, en vue de maintenir et d’illustrer une certaine no
43
et de personnes qui prendront l’initiative de se
fédérer
en dehors des gouvernements nationaux. Et ce sont ces groupes et ces
44
crise européenne : c’est la méthode fédéraliste.
Fédérer
, en effet, ce n’est pas unifier, mais lier par un pacte juré des élém
45
rsités qui sont la condition de la vie organique.
Fédérer
, ce n’est pas mettre en ordre d’après un plan géométrique, à partir d
46
éfendre l’Europe, c’est de la faire, donc de nous
fédérer
. 1. Voir L’Esprit européen, Neuchâtel, La Baconnière, 1947, p. 205
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plus, il a fallu des siècles aux Suisses pour se
fédérer
, et nous avons besoin de solutions rapides. » À la deuxième objection
48
s cantons contre la centralisation. Pour les uns,
fédérer
veut dire simplement : s’unir. Pour les autres, être fédéraliste veut
49
le fouetter. Brusquement, la question se pose de
fédérer
l’Europe dès la paix rétablie. Mais parce qu’elle se pose brusquement
50
toute vie organique. Rappelons-nous toujours que
fédérer
, ce n’est pas mettre en ordre d’après un plan géométrique à partir d’
51
an géométrique à partir d’un centre ou d’un axe ;
fédérer
, c’est tout simplement arranger ensemble, composer tant bien que mal
52
s, et qui les brimerait tous. Si l’Europe doit se
fédérer
, c’est pour que chacun de ses membres bénéficie de l’aide de tous les
53
et de personnes qui prendront l’initiative de se
fédérer
en dehors des gouvernements nationaux. Et ce sont ces groupes et ces
54
sables, par le seul fait que nous sommes ici pour
fédérer
tous les fédéralistes, dans la conviction sobre et ferme que, cette f
55
nt nous déclarons marcher : une Europe solidement
fédérée
, au service de la liberté et des droits de l’homme universels. Sur ce
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politique et en un vaste espace économique ; — la
fédérer
dans sa diversité, en vue de maintenir et d’illustrer une certaine no
57
tionaliste, refuserait à sa nation le droit de se
fédérer
, c’est-à-dire de sauver son autonomie réelle au prix de l’abandon d’u
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oint capital), mais aussi l’insertion de l’Europe
fédérée
dans une fédération mondiale, l’urgence de « réaliser une synthèse en
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crise européenne : c’est la méthode fédéraliste.
Fédérer
, en effet, ce n’est pas unifier, mais lier par un pacte juré des élém
60
trouve posés en travers de sa route vers l’Europe
fédérée
et vers la paix — à la destruction du Léviathan moderne décrit par Th
61
y a enfin une troisième vision, celle de l’Europe
fédérée
. Elle est moins vaste, en vérité, que celle du jeune Américain, mais
62
alité de la vie ou de la mort d’une civilisation.
Fédérer
nos petits peuples in extremis est notre seule chance de salut. On se
63
a fait déjà, et ce qu’on peut faire à temps pour
fédérer
l’Europe. Origines du mouvement fédéraliste Il y eut Sully, qu’
64
er. La première tâche qui s’imposait, c’était de
fédérer
tous ces fédéralistes dispersés. Dès 1946, ce fut chose faite : l’Uni
65
urgente, mais qui pouvait paraître surhumaine, de
fédérer
l’Europe, c’est-à-dire de mettre sur pied, contre vents et marées, de
66
ontinent. Monsieur de Rougemont, pourquoi faut-il
fédérer
l’Europe ? Parce qu’il n’y a pas d’autre moyen imaginable d’empêcher
67
e moyen imaginable d’empêcher la guerre atomique.
Fédérer
nos pays, c’est, en effet, créer la seule puissance capable d’exiger
68
es esprits s’accordent : il faut sans plus tarder
fédérer
ses nations, unir leurs forces dispersées, leur rendre un grand march
69
nos peuples à s’unir, afin qu’ensuite une Europe
fédérée
vienne en aide à chacune de nos cultures : telle sera la double ambit
70
r, si nous n’arrivons pas, d’ici deux ans, à nous
fédérer
librement. Il ne dépend que de nous d’y réussir. Les jeux ne sont don
71
es esprits s’accordent : il faut sans plus tarder
fédérer
nos nations, unir leurs forces dispersées, leur rendre un grand march
72
semblant de la faire. Faire l’Europe signifie la
fédérer
, ou bien ne signifie pas grand-chose. Comment fédérer des nations qui
73
rer, ou bien ne signifie pas grand-chose. Comment
fédérer
des nations qui se croient encore souveraines ? Voyons l’Histoire. Le
74
ssieurs les députés, neuf mois avaient suffi pour
fédérer
vingt-cinq États souverains… Pensez-vous que l’Histoire vous en laiss
75
« Que voulez-vous faire ? » Si vous ne voulez pas
fédérer
l’Europe, vous ne voulez rien qui l’intéresse. Si vous ne faites rien
76
s si vous manquez à une mission précise, celle de
fédérer
nos faiblesses pour en faire la force du siècle. Messieurs les député
77
es États des US ou les cantons de la Suisse de se
fédérer
. La souveraineté nationale absolue n’est donc plus qu’un prétexte au
78
qu’on les interroge. Il n’en fallut pas plus pour
fédérer
la Suisse. Mais l’opinion veut qu’on l’entraîne. « On suit ceux qui m
79
semblant de la faire. Faire l’Europe signifie la
fédérer
, ou bien ne signifie pas grand-chose. Comment fédérer des nations qui
80
rer, ou bien ne signifie pas grand-chose. Comment
fédérer
des nations qui se croient encore souveraines ? Voyons l’Histoire. Le
81
f mois. En voici le récit exact. Neuf mois pour
fédérer
vingt-cinq États souverains Au début de 1848, la Confédération n’é
82
ssieurs les députés, neuf mois avaient suffi pour
fédérer
25 États souverains. Pensez-vous que l’Histoire vous en laisse un peu
83
qu’on les interroge. Il n’en fallut pas plus pour
fédérer
la Suisse. Mais l’opinion veut qu’on l’entraîne. « On suit ceux qui m
84
justifier, aux yeux de l’Europe qui essaie de se
fédérer
, cette raison de nous tenir à l’écart ou de bénéficier d’un traitemen
85
semblant de la faire. Faire l’Europe signifie la
fédérer
, ou bien ne signifie pas grand-chose. Comment fédérer des nations qui
86
rer, ou bien ne signifie pas grand-chose. Comment
fédérer
des nations qui se croient encore souveraines ? Voyons l’Histoire. Le
87
ssieurs les députés, neuf mois avaient suffi pour
fédérer
25 États souverains. Pensez‑vous que l’Histoire vous en laisse beauco
88
e : que voulez-vous faire ? Si vous ne voulez pas
fédérer
l’Europe, vous ne voulez rien qui l’intéresse. Si vous ne faites rien
89
s si vous manquez à une mission précise, celle de
fédérer
nos faiblesses pour en faire la force du siècle. Messieurs les député
90
es États des US ou les cantons de la Suisse de se
fédérer
. La souveraineté nationale absolue n’est donc plus qu’un prétexte au
91
qu’on les interroge. Il n’en fallut pas plus pour
fédérer
la Suisse. Mais l’opinion veut qu’on l’entraîne. « On suit ceux qui m
92
sauver ces différences qu’il faut maintenant nous
fédérer
. Si nous voulons rester Français, Vaudois, Écossais ou Saxons, si nou
93
; c’est d’appeler toutes nos forces éparses à se
fédérer
solidement, non point à s’unifier mais à se fédérer dans leurs différ
94
dérer solidement, non point à s’unifier mais à se
fédérer
dans leurs différences essentielles. Si demain notre fédération s’éta
95
; c’est d’appeler toutes nos forces éparses à se
fédérer
solidement, non point à s’unifier mais à se fédérer dans leurs différ
96
dérer solidement, non point à s’unifier mais à se
fédérer
dans leurs différences essentielles. Si vous demandez : quelles sont
97
aut en même temps des mesures plus rapides : nous
fédérer
et assurer notre défense. Or voici le cercle vicieux : ce qui retient
98
; c’est d’appeler toutes nos forces éparses à se
fédérer
solidement, non point à s’unifier mais à se fédérer dans leurs différ
99
dérer solidement, non point à s’unifier mais à se
fédérer
dans leurs différences essentielles. Si demain notre fédération s’éta
100
saire Sauver l’Europe signifie pratiquement la
fédérer
, ou bien ne signifie pas grand-chose de raisonnable et de concret. Ce
101
paresse des esprits et des cœurs. Pour aboutir à
fédérer
nos peuples, il faut donc agir tout d’abord sur les esprits et sur le
102
n’avons aucun pouvoir — que nous voulons agir et
fédérer
, par les moyens les plus directs, sans attendre l’avis des pouvoirs o
103
culture, institution qui a pour but principal de
fédérer
nos forces culturelles afin de réveiller la conscience de l’Europe co
104
n de budgets locaux, non nationaux), ensuite à se
fédérer
effectivement pour multiplier leurs échanges : c’est poser la nécessi
105
ayonnement normal et sensible des foyers de base.
Fédérer
dans le champ d’une région, d’une unité de civilisation, les activité
106
rement totalitaire est le pire ennemi de l’Europe
fédérée
, dont la richesse et la créativité naissent de la diversité. Mais si
107
vraies richesses, et la meilleure raison de nous
fédérer
, c’est que seule l’union fédérale peut les sauver et les garantir dan
108
peuples seront conscients du pourquoi de l’Europe
fédérée
, quand ils seront convaincus de ses fins pacifiques, le comment suivr
109
té de ses habitants. Le vrai danger qui doit nous
fédérer
ne vient pas des Russes, mais de nos divisions. L’offensive de paix s
110
jet, carrément, ouvre à l’Europe une chance de se
fédérer
demain, il convient de l’accepter, même incomplet. Tous ceux qui ont
111
les dépositaires du prototype réduit de l’Europe
fédérée
. Mais sous quelle forme peuvent-ils s’y associer ? Ici, la position d
112
es et son indépendance que si l’Europe vient à se
fédérer
, comme surent le faire il y a cent ans les cantons suisses. Encore fa
113
ouveraineté nationale (mai 1954)r 1. Peut-on
fédérer
des États souverains ? Parmi les fédérations réussies, l’on peut c
114
icles semblables par les Constituants de l’Europe
fédérée
. On n’en voit pas qu’il soit aisé d’avouer et de défendre sérieusemen
115
grandes les perspectives prochaines d’une Europe
fédérée
, gage de paix pour le monde et de prospérité pour tout un continent —
116
spoirs européens (décembre 1954-janvier 1955)t
Fédérer
l’Europe semble une utopie pour ceux qui n’ont pas vu que c’est une n
117
ent seuls. Ils ont trouvé le lieu où l’on peut se
fédérer
sans renoncer à sa vocation. Ce n’est pas un ersatz d’église, ce n’es
118
ne peut être distinct de celui d’une Europe soit
fédérée
par la libre invention, soit unifiée par une force étrangère. Je ne v
119
s été réveillée et informée, les efforts visant à
fédérer
nos pays dans un ensemble enfin viable à l’échelle mondiale (qui est
120
artie de l’Europe. Adenauer proclame que l’Europe
fédérée
a cessé d’être une utopie, et qu’il s’agit maintenant d’élire une ass
121
rons jamais indépendants si nous refusons de nous
fédérer
. Ici, deux grandes questions se posent : 1° L’union faite, cette neut
122
cernablement ni s’en tenir à l’unisson. En un mot
fédérer
, au lieu de centraliser dans la monotonie abstraite, ou au contraire
123
is à peu près à ceci : a) Une Europe intégrale et
fédérée
, proclamant sa neutralité en cas de conflit américano-russe, serait u
124
s de faire voir à ces nationalistes qu’une Europe
fédérée
serait seule en mesure de sauver le concret de nos vies nationales, e
125
Haye, à Genève ou à Rome, dans le seul dessein de
fédérer
l’Europe, si nous y parvenons, ce ne sera qu’en surmontant les irrita
126
nces personnelles. Les vraies chances de l’Europe
fédérée
, c’est donc dans les esprits et les cœurs de nos nouvelles génération
127
nt un instant ce qu’on peut faire de sérieux sans
fédérer
d’abord les efforts nécessaires pour la fédération. ai. « Sur l’E
128
enture occidentale. Ils savent bien qu’une Europe
fédérée
, reprenant sa place dans l’histoire, ne sera pas la suprême solution
129
la conscience ou de la morale, comme désarmer, se
fédérer
, régler les mœurs, modifier le régime politique. C’est la formule féd
130
entre de telles autonomies régionales et l’Europe
fédérée
(en particulier le Marché commun). Exécution. L’action a été lancée
131
e statut politique ou la Constitution de l’Europe
fédérée
. On pourrait donc penser que tous sont d’accord. Il n’en est rien. Ca
132
e désunion qui les groupe aujourd’hui. Une Europe
fédérée
, capable de mener une politique commune au plan mondial, pourrait seu
133
uble sens du mot — que s’ils ne parviennent pas à
fédérer
leurs forces pour exiger ensemble et sans plus de délais l’élection d
134
nt aux chiffres, et que les militants de l’Europe
fédérée
croient aux bienfaits automatiques de l’union, sans avoir toujours ca
136
unique solution : la création rapide d’une Europe
fédérée
, sans barrières intérieures, seule capable de tenir son rang ou de le
137
ns ce domaine. Il nous reste une seule solution :
fédérer
nos faiblesses pour en faire une grande force. Et c’est ce que tenten
138
u défaite, nation par nation, faute d’avoir su se
fédérer
en temps utile, qu’y perdrait le monde ? Et je donne dès maintenant m
139
re viendra de la Russie. …Comment ferez-vous pour
fédérer
des Slaves, ou religieux ou mystiques révolutionnaires ; des Scandina
140
ntenant nous voulons faire l’Europe, c’est-à-dire
fédérer
nos peuples et les doter d’institutions communes, il est bien clair q
141
chefs de tous les mouvements pour l’Europe unie,
fédérée
ou confédérée. Ce ne fut pas un congrès comme les autres, puisqu’il e
142
ême passion. Elle choisit la santé : elle veut se
fédérer
. Et bien sûr, tout n’est pas encore gagné. Mais en demandant son acce
143
II, voire d’illustres protagonistes d’une Europe
fédérée
, comme Leibniz et Rousseau, qui redoutaient que le Projet ne desservî
144
moins « philosophique » d’un partisan de l’Europe
fédérée
… par l’Instruction : Melchior-Gaspar de Jovellanos (1744-1811), homme
145
ependant que les cantons suisses décidaient de se
fédérer
, qu’un Parlement fédéral allemand se réunissait à Francfort, et que M
146
sance, le passé, Renan oppose l’idée d’une nation
fédérée
par le « consentement actuel » des populations et par leur « volonté
147
… La belle affaire ! Mais comment ferez-vous pour
fédérer
des Slaves, ou religieux ou mystiques révolutionnaires ; des Scandina