1
le génie d’abstraction qui a produit la géométrie
grecque
. D’autres attribuent cette supériorité au machinisme, et la déplorent
2
écusent lorsqu’il s’agit de conclure. Un écrivain
grec
, M. Embiricos, a trouvé la formule qui définit ce que les autres ente
3
uivante : Mardi dernier a été célébré en l’église
grecque
de la rue Georges Bizet le mariage de M. Paul Morand avec la princess
4
s ouvertes, et pendant des heures récite des odes
grecques
au murmure de l’eau ; la Princesse de Homburg lui a fait cadeau d’un
5
pour mieux communier avec la divine Nature. Mythe
grec
, mais devenu, par excellence, germanique ; mythe païen, mais il est b
6
coïncide avec celle du pays de Vaud : non pas la
grecque
, qui est scolaire — pour eux — mais la biblique, qui est vivante. Ain
7
s ouvertes, et pendant des heures récite des odes
grecques
au murmure de l’eau ; la princesse de Homburg lui a fait cadeau d’un
8
s ouvertes, et pendant des heures récite des odes
grecques
au murmure de l’eau ; la princesse de Homburg lui a fait cadeau d’un
9
s autres, comme les Français, les Hollandais, les
Grecs
, les Russes. Mais les Allemands aussi, finalement, ont souffert, se s
10
ant », ce païen calviniste, bien moins romain que
grec
— hélas d’un hellénisme style Empire — voilà peut-être le seul auteur
11
iques » que nous quand ils renvoient aux calendes
grecques
les tâches « spirituelles » et la construction théorique, oublient le
12
comme il se débat avec son latin de cuisine, son
grec
allégorique et son allemand mal accordé pour fabriquer ce petit nègre
13
u’il s’agit de celle du pays de Vaud : non pas la
grecque
, qui est scolaire — pour eux — mais la biblique, qui est vivante.) Ai
14
« aussi direct que possible ». Goethe sait mal le
grec
, et connaît les statues par l’estampe. Il lui faut les intermédiaires
15
purement polémique, dirigé contre la religion des
Grecs
, et justifié par la seule connaissance qu’on a du premier sens. 46.
16
et organisatrice. Et non pas cette raison que les
Grecs
savaient mystérieuse, mais au contraire une raison ennemie de tout ce
17
ra grande dans la mesure où elle sera biblique ou
grecque
, sublime dans la mesure où la synthèse des deux traditions sera domin
18
ellement rythmé l’action, et vérifié l’étymologie
grecque
de poésie, qui est agir. Point d’arts figuratifs ou imaginatifs. La l
19
. Ce sera penser à partir de la fin. L’étymologie
grecque
du mot idée, c’est le verbe voir. Toute idée prend sa source et son é
20
ie. Les Juifs ont eu la Loi et la prophétie ; les
Grecs
, l’homme dans la cité ; les Romains, l’ordre imposé par l’Empire ; le
21
et organisatrice. Et non pas cette raison que les
Grecs
savaient mystérieuse, mais au contraire une raison ennemie de tout ce
22
ra grande dans la mesure où elle sera biblique ou
grecque
, sublime dans la mesure où la synthèse des deux traditions sera domin
23
ellement rythmé l’action, et vérifié l’étymologie
grecque
de poésie, qui est agir. Point d’arts figuratifs ou imaginatifs. La l
24
Ce sera penser à partir de la fin. L’étymologie
grecque
du mot idée, c’est le verbe voir. Toute idée prend sa source et son é
25
ie. Les Juifs ont eu la Loi et la prophétie ; les
Grecs
, l’homme dans la cité ; les Romains, l’ordre imposé par l’Empire ; le
26
tre chaque épisode reparaissent les mêmes éphèbes
grecs
, porteurs de torches qu’ils se passent avec des gestes lents, halluci
27
tre chaque épisode reparaissent les mêmes éphèbes
grecs
, porteurs de torches qu’ils se passent avec des gestes lents, halluci
28
ra grande dans la mesure où elle sera biblique ou
grecque
, sublime dans la mesure où la synthèse des deux traditions sera domin
29
éellement rythmé l’action et vérifié l’étymologie
grecque
de poésie, qui est agir. Point d’arts figuratifs ou imaginatifs. La l
30
si fondamentaux pour l’Occident que la raison des
Grecs
et l’ordre des Romains. Il m’appartient seulement de préciser en quel
31
nt que l’Église romaine est infaillible. L’Église
grecque
lui en sut très mauvais gré et lui en fit de vifs reproches à ses der
32
e important dans l’action, comme dans la tragédie
grecque
. C’est un travail tout nouveau pour moi, et très amusant. Avant de qu
33
ées », dit saint Paul, « il n’y a plus ni Juif ni
Grec
, et tu es mon frère en la cité nouvelle si tu partages mon espérance.
34
on à partir de laquelle il n’y a plus ni Juifs ni
Grecs
aux yeux de l’esprit. Elle ne demande pas : que crois-tu ? qu’espères
35
’un seul personnage important. Revenir au théâtre
grec
, avec son chœur mobile prenant part à l’action. C’était évidemment la
36
de Tristan et d’Iseut. On sait assez que pour les
Grecs
et les Romains, l’amour est une maladie (Ménandre) dans la mesure où
37
étails les plus vieux mythes celtiques à ceux des
Grecs
— la quête du Graal à celle de la Toison d’or — et les doctrines de P
38
la survie des âmes, les Celtes s’apparentent aux
Grecs
. Mais toute doctrine de l’immortalité suppose une préoccupation tragi
39
l’Ahura-Mazda (ou Ormuzd) des Iraniens, l’Apollon
grec
, l’Abellion celtibère. Dieux sombres : le Dyaus Pitar sanskrit, l’Ahr
40
n de l’Amour (c’est la Sophia chez les gnostiques
grecs
; Maria chez les cathares.) L’Église d’Amour, la Santa Gleyzia des ca
41
ien de Troyes, et quelques éléments de mythologie
grecque
. On a longtemps polémiqué sur l’autonomie relative des deux littératu
42
n’est nullement l’Agapè chrétienne : c’est l’éros
grec
, qui est jouissance, et jouissance d’une naturelle et surnaturelle Be
43
pourtant un Hindou, un Chinois s’en étonnent. Un
Grec
ressuscité ne s’en étonnerait pas moins. D’où nous viennent donc ce g
44
s modernes sont presque retournés à la simplicité
grecque
, le tournoi de la fin du Moyen Âge, avec ses riches ornements et sa m
45
pose une théorie analogue à propos de la tragédie
grecque
, considérée comme l’Auseinandersetzung (la discussion, la querelle, l
46
ration des droits de l’homme. C’est une invention
grecque
, et sa naissance signale la naissance même de l’hellénisme. L’individ
47
nd indistinct des peuplades indo-germaniques, les
Grecs
sont les premiers à se détacher, à prendre figure, donc à s’individua
48
des origines communes. « Il n’y a plus ni Juif ni
Grec
», écrit saint Paul. Elles ne tiennent compte ni de la race, ni des t
49
par l’Église chrétienne. Ce n’est pas l’individu
grec
, puisqu’il se soucie davantage de servir que de se distinguer. Et ce
50
Fils et le Saint-Esprit, les docteurs de l’Église
grecque
avaient adopté le terme romain de persona. C’est ce même terme qui va
51
que cet individualisme est un retour du paganisme
grec
. Mais il est non moins évident qu’il représente une réaction inévitab
52
tte conséquence-là. Lorsque la religion orthodoxe
grecque
, par exemple, disparaît en tant qu’Église vivante, il reste dans le p
53
e, à partir de laquelle il n’y a plus ni Juifs ni
Grecs
. Elle ne demande pas : que crois-tu ? qu’espères-tu ? mais elle deman
54
de Tristan et d’Iseut. On sait assez que pour les
Grecs
et les Romains, l’amour est une maladie (Ménandre) dans la mesure où
55
étails les plus vieux mythes celtiques à ceux des
Grecs
— la quête du Graal à celle de la Toison d’or — et les doctrines de P
56
la survie des âmes, les Celtes s’apparentent aux
Grecs
. Mais toute doctrine de l’immortalité suppose une préoccupation tragi
57
l’Ahura-Mazda (ou Ormuzd) des Iraniens, l’Apollon
grec
, l’Abellion celtibère. Dieux sombres : le Dyaus Pitar hindou, l’Ahrri
58
homme. C’est ici la grande hérésie docétiste (du
grec
dokesis, apparence) qui, de Marcion jusqu’à nos jours, traduit notre
59
au-dessus des cieux, » et dont « Noys » — le Noûs
grec
— est l’émanation intellectuelle et féminine ? Et d’où viendrait, sin
60
ien de Troyes, et quelques éléments de mythologie
grecque
. On a longtemps polémisé sur l’autonomie relative des deux littératur
61
à la rhétorique courtoise. 36. Cathare vient du
grec
catharoi, purs. 37. Liber de duobus principiis, publié par A. Donda
62
n’est nullement l’Agapè chrétienne : c’est l’Éros
grec
, qui est jouissance, et jouissance d’une naturelle et surnaturelle Be
63
pourtant un Hindou, un Chinois, s’en étonnent. Un
Grec
ressuscité ne s’en étonnerait pas moins. D’où nous viennent donc ce g
64
s modernes sont presque retournés à la simplicité
grecque
, le tournoi de la fin du Moyen Âge, avec ses riches ornements et sa m
65
pose une théorie analogue à propos de la tragédie
grecque
, considérée comme l’Auseinandersetzung (la discussion, la querelle, l
66
es. Plusieurs théologiens de tradition romaine ou
grecque
m’ont amicalement reproché de contraster l’Éros et l’Agapè d’une mani
67
de Tristan et d’Iseut. On sait assez que pour les
Grecs
et les Romains, l’amour est une maladie (Ménandre) dans la mesure où
68
étails les plus vieux mythes celtiques à ceux des
Grecs
— la quête du Graal à celle de la Toison d’or — et les doctrines de P
69
mpire romain, — moins les péninsules italienne et
grecque
. Or les Celtes n’étaient pas une nation. Ils n’avaient pas d’autre «
70
la survie des âmes, les Celtes s’apparentent aux
Grecs
. Mais toute doctrine de l’immortalité suppose une préoccupation tragi
71
l’Ahura-Mazda (ou Ormuzd) des Iraniens, l’Apollon
grec
, l’Abellion celtibère. Dieux sombres : le Dyaus Pitar hindou, l’Ahrim
72
homme. C’est ici la grande hérésie docétiste (du
grec
dokesis, apparence) qui, de Marcion jusqu’à nos jours, traduit notre
73
au-dessus des cieux », et dont « Noys » — de Noûs
grec
— est l’émanation intellectuelle et féminine ? Et d’où viendrait, sin
74
ien de Troyes, et quelques éléments de mythologie
grecque
. On a longtemps polémisé sur l’autonomie relative des deux littératur
75
à la rhétorique courtoise. 29. Cathare vient du
grec
catharoi, purs. 30. Liber de duobus principiis, publié par A. Donda
76
n’est nullement l’Agapè chrétienne ; c’est l’Éros
grec
, qui est jouissance, et jouissance d’une naturelle et surnaturelle Be
77
pourtant un Hindou, un Chinois s’en étonnent. Un
Grec
ressuscité ne s’en étonnerait pas moins. D’où nous viennent donc ce g
78
s modernes sont presque retournés à la simplicité
grecque
, le tournoi de la fin du Moyen Âge, avec ses riches ornements et sa m
79
pose une théorie analogue à propos de la tragédie
grecque
, considérée comme l’Auseinandersetzung (la discussion, l’affrontement
80
les activités d’une société donnée. Dans la cité
grecque
, par exemple, tout était rapporté à la mesure de l’individu raisonnab
81
ration des droits de l’homme. C’est une invention
grecque
, et sa naissance signale la naissance même de l’hellénisme. L’individ
82
nd indistinct des peuplades indo-germaniques, les
Grecs
sont les premiers à se détacher, à prendre figure, donc à s’individua
83
des origines communes. « Il n’y a plus ni Juif ni
Grec
», écrit saint Paul. Elles ne tiennent compte ni de la race, ni des t
84
par l’Église chrétienne. Ce n’est pas l’individu
grec
, puisqu’il se soucie davantage de servir que de se distinguer. Et ce
85
Fils et le Saint-Esprit, les docteurs de l’Église
grecque
avaient adopté le terme romain de persona. C’est ce même terme qui va
86
que cet individualisme est un retour du paganisme
grec
. Mais il est non moins évident qu’il représente une réaction inévitab
87
tte conséquence-là. Lorsque la religion orthodoxe
grecque
, par exemple, disparaît en tant qu’Église vivante, il reste dans le p
88
e, à partir de laquelle il n’y a plus ni Juifs ni
Grecs
. Elle ne demande pas : que crois-tu ? qu’espères-tu ? mais elle deman
89
les activités d’une société donnée. Dans la cité
grecque
, par exemple, tout était rapporté à la mesure de l’individu raisonnab
90
ration des droits de l’homme. C’est une invention
grecque
, et sa naissance signale la naissance même de l’hellénisme. L’individ
91
nd indistinct des peuplades indo-germaniques, les
Grecs
sont les premiers à se détacher, à prendre figure, donc à s’individua
92
des origines communes. « Il n’y a plus ni Juif ni
Grec
», écrit saint Paul. Elles ne tiennent compte ni de la race, ni des t
93
par l’Église chrétienne. Ce n’est pas l’individu
grec
, puisqu’il se soucie davantage de servir que de se distinguer. Et ce
94
Fils et le Saint-Esprit, les docteurs de l’Église
grecque
avaient adopté le terme romain de persona. C’est ce même terme qui va
95
que cet individualisme est un retour du paganisme
grec
. Mais il est non moins évident qu’il représente une réaction inévitab
96
tte conséquence-là. Lorsque la religion orthodoxe
grecque
, par exemple, disparaît en temps qu’Église vivante, il reste dans le
97
e, à partir de laquelle il n’y a plus ni Juifs ni
Grecs
. Elle ne demande pas : que crois-tu ? qu’espères-tu ? mais elle deman
98
don, à partir desquels « il n’y a plus ni juif ni
grec
». Elle ne demande pas « Que crois-tu ? Qu’espères-tu ? », mais elle
99
tions protestantes, les anglicans, les orthodoxes
grecs
et russes, et les vieilles Églises du Proche-Orient, c’est-à-dire tou
100
s divines, des messagers, — comme le dit leur nom
grec
: angellos ; des serviteurs à la fulgurante volée, dont la vitesse es
101
3, 1.5. 2. Genèse, 3. 6. 3. Diable, diabolos en
grec
, signifie : le calomniateur.
102
e, à partir de laquelle il n’y a plus ni Juifs ni
Grecs
. Elle ne demande pas : que crois-tu ? qu’espères-tu ? mais elle deman
103
ans une entité collective : Satan, ou diabolos en
grec
, l’Accusateur, l’ennemi du genre humain, qu’on assimile aussi au serp
104
s divines, des messagers, — comme le dit leur nom
grec
, agellos ; des serviteurs à la fulgurante volée, dont la vitesse est
105
e, à partir de laquelle il n’y a plus ni Juifs ni
Grecs
. Elle ne demande pas : que crois-tu ? qu’espères-tu ? mais elle deman
106
ans une entité collective : Satan, ou diabolos en
grec
, l’Accusateur, l’ennemi du genre humain, qu’on assimile aussi au serp
107
s divines, des messagers, — comme le dit leur nom
grec
, agellos ; des serviteurs à la fulgurante volée, dont la vitesse est
108
, à partir de laquelle il n’y a plus ni Juifs, ni
Grecs
. Elle ne demande pas : que crois-tu ? qu’espères-tu ? mais elle deman
109
sable, cette identité scandaleuse. Folie pour les
Grecs
, dit saint Paul, et scandale pour les israélites. Un jour Jésus deman
110
u’il s’agit de celle du pays de Vaud : non pas la
grecque
, qui est scolaire — pour eux — mais la biblique, qui est vivante.) Ai
111
« aussi direct que possible ». Goethe sait mal le
grec
, et connaît les statues par l’estampe. Il lui faut les intermédiaires
112
acle nouveau ne tarda pas à le consacrer chez les
Grecs
: quiconque parviendrait à le dénouer régnerait sur toute l’Asie. ⁂
113
ubliés à Paris. Ce sont des essais sur les mythes
grecs
: Doctrine fabuleuse ; un recueil d’articles intitulé Vues sur l’A
114
e trompette. » Or, savez-vous ce que dit le texte
grec
, là où le français traduit « en un instant » ? Il dit en atomo — dans
115
s de Finlande et de Suède, les orthodoxes serbes,
grecs
, ukrainiens et russes, les vieux-catholiques, les réformés hongrois,
116
gistre de l’humour profond, reproduit notre fable
grecque
, mais la conduit à une heureuse fin. L’oncle van der Kabel vient de m
117
bles de faire image. L’individu est une invention
grecque
, et sa naissance signale la naissance même de l’hellénisme. C’est l’h
118
divers groupes qui fondent les premières thiases
grecques
, communautés comparables à la cité moderne, et basées non plus sur le
119
es origines communes : « Il n’y a plus ni Juif ni
Grec
. » Elles ne se fondent pas sur la classe ou la race, ni sur quelque a
120
Cet homme d’un type nouveau n’est pas l’individu
grec
, puisqu’il se soucie davantage de servir que de se distinguer. Il n’e
121
es relations constituant la Trinité, les docteurs
grecs
avaient adopté le terme latin de persona (rôle social). C’est ce même
122
ches, ornée de colonnes et d’un fronton de temple
grec
. Je compte beaucoup de barbes longues et bouclées. La rue est sale. S
123
ches, ornée de colonnes et d’un fronton de temple
grec
. Je compte beaucoup de barbes longues et bouclées. La rue est sale. S
124
s autres, comme les Français, les Hollandais, les
Grecs
, les Russes. Mais les Allemands aussi, finalement, ont souffert, se s
125
re trompette. » Or savez-vous ce que dit le texte
grec
, là où le français traduit « en un instant » ? Il dit en atomo, — dan
126
re trompette. » Or savez-vous ce que dit le texte
grec
, là où le français traduit « en un instant » ? Il dit en atomo — dans
127
s ouvertes, et pendant des heures récite des odes
grecques
au murmure de l’eau ; la princesse de Homburg lui a fait cadeau d’un
128
tre chaque épisode reparaissent les mêmes éphèbes
grecs
, porteurs de torches qu’ils se passent avec des gestes lents, halluci
129
ssées », dit saint Paul, il n’y a plus ni Juif ni
Grec
, et tu es mon frère en la cité nouvelle si tu partages mon espérance.
130
on à partir de laquelle il n’y a plus ni Juifs ni
Grecs
aux yeux de l’esprit. Elle ne demande pas : que crois-tu ? qu’espères
131
ches, ornée de colonnes et d’un fronton de temple
grec
. Je compte beaucoup de barbes longues et bouclées. La rue est sale. S
132
s autres, comme les Français, les Hollandais, les
Grecs
, les Russes. Mais les Allemands aussi, finalement, ont souffert, se s
133
Germains, Slaves et Anglo-Saxons, Scandinaves et
Grecs
, se verraient soumis aux mêmes lois et coutumes, qui ne pourrait sati
134
acle nouveau ne tarda pas à le consacrer chez les
Grecs
: quiconque parviendrait à le dénouer, régnerait sur toute l’Asie. Ca
135
gistre de l’humour profond, reproduit notre fable
grecque
, mais la conduit à une heureuse fin. L’oncle van der Kabel vient de m
136
açonnée par le judéo-christianisme, par la notion
grecque
d’individu, par le droit romain, par le culte de la vérité objective,
137
s de Finlande et de Suède, les orthodoxes serbes,
grecs
, ukrainiens et russes, les vieux-catholiques, les réformés hongrois,
138
açonnée par le judéo-christianisme, par la notion
grecque
d’individu, par le droit romain, par le culte de la vérité objective,
139
Germains, Slaves et Anglo-Saxons, Scandinaves et
Grecs
, se verraient soumis aux mêmes lois et coutumes, qui ne pourrait sati
140
ement paulinienne, mais combinée avec des notions
grecques
et romaines de mesure individuelle et d’organisation collective. Ces
141
me des Français, des Allemands, des Danois ou des
Grecs
, c’est-à-dire comme s’ils n’étaient que quarante millions, soixante m
142
e rassure un Français, un Allemand, un Danois, un
Grec
, et pour qu’ils en tirent quelque orgueil, encore faut-il qu’ils aien
143
exemple extrême, qui meurt pour la libération des
Grecs
, mais n’eût rien fait contre les droits des lords ou des capitalistes
144
, et si l’on remonte au temps de la prépondérance
grecque
, puis à l’Empire de Rome, on constate qu’elle avait déjà deux-mille a
145
efonte de l’Europe ». C’est par la civilisation «
grecque
et chrétienne — et Rome n’a fait qu’amplifier et parfois corrompre ce
146
. Ces options tracent les résultantes des apports
grecs
, romains, juifs et chrétiens, bi- et multilatéralement antagonistes.
147
ère des individus que l’État fait son ciment. Les
Grecs
ont inventé l’individu mais le christianisme lui a ajouté la vocation
148
e centrale et les citoyens de Genève qu’entre les
Grecs
et les Hollandais, les Tchèques et les Portugais. Mais le Zougois et
149
olitiques est typique de l’Européen, héritier des
Grecs
, des Romains, de l’Église catholique, et des clubs jacobins. Cette cr
150
econd argument est dû à M. Cotsaridas, publiciste
grec
: « Dans les domaines militaire, économique et politique, les organis
151
econd argument est dû à M. Cotsaridas, publiciste
grec
: Dans les domaines militaire, économique et politique, les organisat
152
une image vivante de ces assises du christianisme
grec
: les grands conciles. Qu’on se figure bien moins de savantes réunion
153
et de la Gnose en pleine effervescence, les Pères
grecs
et latins ne disposaient en fait que de notions et de mots inadéquats
154
l’Incarnation, précisée à l’extrême par les Pères
grecs
, et maintenue par des soins jaloux au plus haut point du paradoxe, a
155
iraient pas encore pour permettre la science. Les
Grecs
croyaient à l’ordonnance cosmique, mais ils n’en retenaient pour vrai
156
la différence fondamentale qui sépare la science
grecque
de notre science moderne, laquelle ne pouvait naître, selon lui, que
157
la pensée nietzschéenne Karl Jaspers23 : Si les
Grecs
, qui fondèrent la science, ont pourtant ignoré la science universelle
158
… Devant l’immensité de l’expérience possible, le
Grec
s’en tient à des images cosmiques fermées, à la beauté du cosmos tel
159
aussi, et même Descartes cèdent à cette impulsion
grecque
qui veut à tout prix établir une forme close, paralysant ainsi la sci
160
et dans l’espace — comme l’ont cru les atomistes
grecs
, puis Nicolas de Cuse et Giordano Bruno, et comme l’affirment aujourd
161
ncile de Nicée porte en effet sur les deux termes
grecs
homoousios (de même substance) défendu par Athanase, et homoiousios (
162
s. Elles éclatent au milieu du iie siècle, entre
Grecs
philosophes et juifs fanatiquement monothéistes, puis se poursuivent
163
tiquement monothéistes, puis se poursuivent entre
Grecs
et Latins d’une part, gnostiques, montanistes, ariens, donatistes, sa
164
archands scandinaves, étaient appelés Rôs par les
Grecs
, d’où Russes. 14. Vladimir Weidlé, La Russie absente et présente, Ga
165
econd argument est dû à M. Cotsaridas, publiciste
grec
: « Dans les domaines militaires, économiques et politiques, les orga
166
que. Car si le soleil se lève à l’Orient pour les
Grecs
, il en va de même pour les Hindous, et ceux-ci ne figurent pas pour a
167
rmée, pour l’équipement de la campagne contre les
Grecs
, demande au roi cette faveur : exempter de la guerre un de ses cinq f
168
ieu défileront les armées qui marchent contre les
Grecs
, et dans ces armées se trouveront les quatre frères et le père du cou
169
du coupé en deux. Ce qui manque ici, c’est l’idée
grecque
de mesure et, en liaison avec elle, l’idée de liberté. Seule l’idée d
170
las, des considérations sur la tolérance chez les
Grecs
, les Hébreux, les Romains et les premiers chrétiens, des digressions
171
par une révolte vaine, pure démence à ses yeux de
Grec
ou d’Oriental, mais par le rêve immense des religions, transformant l
172
de tous les doutes possibles, les Français et les
Grecs
, les Anglais et les Suisses, les Suédois et les Castillans sont vus c
173
Français, Insulaires et Continentaux, Suédois et
Grecs
(pour ne parler que de géographie, d’histoire récente et de modes de
174
oyants que soient les contrastes entre Suédois et
Grecs
, par exemple, il n’en reste pas moins qu’un Suédois lisant Kazantzaki
175
ste pas moins qu’un Suédois lisant Kazantzaki, un
Grec
lisant Selma Lagerlöf, un Français et un Allemand lisant ces deux aut
176
borées aux origines mêmes de l’Europe ; la notion
grecque
d’individu et la notion chrétienne de personne. La première remonte a
177
C’est de la conjonction séculaire de ces valeurs
grecques
et chrétiennes que procède l’idée de liberté dans ses différentes acc
178
que. Car si le soleil se lève à l’Orient pour les
Grecs
, il en va de même pour les Hindous, et ceux-ci ne figurent pas pour a
179
rmée, pour l’équipement de la campagne contre les
Grecs
, demande au roi cette faveur : exempter de la guerre un de ses cinq f
180
ieu défileront les armées qui marchent contre les
Grecs
, et dans ces armées se trouveront les quatre frères et le père du cou
181
du coupé en deux. Ce qui manque ici, c’est l’idée
grecque
de mesure et, en liaison avec elle, l’idée de liberté. Seule l’idée d
182
me. La foi chrétienne va donc, elle aussi, parler
grec
. Mais son discours assemble un peuple et suscite une communauté. Cell
183
ine de grâce et de vérité. » Ce scandale pour les
Grecs
, cette folie pour les Juifs, ce désordre aux yeux des Romains, cet av
184
ignoré de l’Antiquité comme de l’Orient. Car les
Grecs
n’ont connu que la Chance et ses coups ; et l’Orient, que l’ascèse in
185
curieux, mais non contradictoire, au fond, que le
Grec
rationaliste ait cru dans le Hasard, tandis que l’Hindou mystique, pa
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sacré ; si la seconde dimension, inventée par les
Grecs
, est celle qui fonde en soi l’individu et son mode de relations, la c
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prochain. Cet homme, mieux libéré que l’individu
grec
, mieux engagé que le citoyen romain, mais libéré par la foi même qui
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déjà fortement structuré à la fois par la pensée
grecque
, les traditions religieuses du Proche-Orient, et l’ordre impérial des
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idée de personne qui permet la synthèse de l’idée
grecque
d’individu et de l’idée romaine de citoyen, et maintient au travers d
190
une image vivante de ces assises du christianisme
grec
: les grands conciles. Qu’on se figure bien moins de savantes réunion
191
et de la Gnose en pleine effervescence, les Pères
grecs
et latins ne disposaient en fait que de notions et de mots inadéquats
192
sociétés non moins que de doctrines. Dialectique
grecque
et juridisme romain, catalysés par l’exigence chrétienne, ont produit
193
te dès l’époque des conciles œcuméniques. Apport
grec
. — L’homme se détache du corps magique en lequel se mêlaient sans fin
194
Si la dissociation menaçait en permanence la cité
grecque
, c’est la sclérose collectiviste qui va causer la chute de Rome. C’es
195
té morale qui était celle de l’individu selon les
Grecs
, et l’honneur de servir, qui était celui du citoyen romain. Il devien
196
celui de l’abandon au sacré collectif — maladie «
grecque
» et maladie « romaine » de la personne. La spire Si dans la Pe
197
e foi capable d’assumer le meilleur de l’héritage
grec
, et de le sauver de la dissociation bien mieux que n’avait su le fair
198
x pythagoriciens ? Faut-il imaginer que la pensée
grecque
, hantée par cette forme antinomique de l’entendement, l’aurait transm
199
ncile de Nicée porte en effet sur les deux termes
grecs
homoousios (de même substance) défendu par Athanase, et homoiousios (
200
s. Elles éclatent au milieu du iie siècle, entre
Grecs
philosophes et juifs fanatiquement monothéistes, puis se poursuivent
201
tiquement monothéistes, puis se poursuivent entre
Grecs
et Latins d’une part, gnostiques, montanistes, ariens, donatistes, sa
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par une révolte vaine, pure démence à ses yeux de
Grec
ou d’Oriental, mais par le rêve immense des religions, transformant l
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sent plus séduisantes. Curieux et téméraires, les
Grecs
nous ont légué le mythe des Argonautes et l’Odyssée. Dans la quête de
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passion colonisatrice a pu soutenir la passion «
grecque
» ou « judaïque » d’une quête pour l’amour de la Quête. Les raisons h
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l’Incarnation, précisée à l’extrême par les Pères
grecs
, et maintenue par des soins jaloux au plus haut point du paradoxe, a
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iraient pas encore pour permettre la science. Les
Grecs
croyaient à l’ordonnance cosmique, mais ils n’en retenaient pour vrai
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la différence fondamentale qui sépare la science
grecque
de notre science moderne, laquelle ne pouvait naître, selon lui, que
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la pensée nietzschéenne Karl Jaspers59 : Si les
Grecs
, qui fondèrent la science, ont pourtant ignoré la science universelle
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… Devant l’immensité de l’expérience possible, le
Grec
s’en tient à des images cosmiques fermées, à la beauté du cosmos tel
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aussi, et même Descartes cèdent à cette impulsion
grecque
qui veut à tout prix établir une forme close, paralysant ainsi la sci
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et dans l’espace — comme l’ont cru les atomistes
grecs
, puis Nicolas de Cuse et Giordano Bruno, et comme l’affirment aujourd
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rtées, que la preuve décisive de leur succès. Les
Grecs
et les Romains ne disposaient pas d’une marge de supériorité incontes
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eille culture populaire et de souvenirs antiques (
grecs
et romains), mais qui était en voie de dépeuplement, voir si l’on peu