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r un coureur : « À peine a-t-il touché la piste d’
herbe
, c’est une allégresse héroïque qu’infuse à son corps la douce matière
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mpas. « Le voilà qui s’avance, foulant les hautes
herbes
du ciel. » Le gaucho a dompté Pégase et caracole dans les étoiles. J’
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Nocturnes aux caresses coupantes comme certaines
herbes
. Capitale de la douleurak, ce sont de belles syllabes sereines, et da
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r des phrases, tout en allant comme en rêve sur l’
herbe
où s’étouffait tout bruit. « Ô crépuscule adolescent, disais-je, chas
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s devant moi, une biche dresse la tête au ras des
herbes
, se lève, saute sur place, — n’est plus là. — J’ai poursuivi longtemp
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e tenace comme toutes ces odeurs de la terre, des
herbes
et des bêtes. Parfois souffle le vent marin ; et des cigognes filent
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ière des forêts, les jambes nues sous la pluie. L’
herbe
était pleine de sales limaces et de petits escargots, et les frambois
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n », je pensais en dessous que j’aimais mieux les
herbes
mouillées. Lord Artur. — On dit souvent des femmes qu’elles sont nat
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e tenace comme toutes ces odeurs de la terre, des
herbes
et des bêtes. Parfois souffle le vent marin ; et des cigognes filent
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r des phrases, tout en allant comme en rêve sur l’
herbe
où s’étouffait tout bruit. « Ô crépuscule adolescent, disais-je, chas
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s devant moi, une biche dresse la tête au ras des
herbes
, se lève, saute sur place, — n’est plus là. —J’ai poursuivi longtemps
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is mon pas : au bout de mon pied, dans un creux d’
herbe
, un petit lièvre frémissait, immobile et terrorisé. Nous nous sommes
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enragés. Fatigués de leur innocence, voyant que l’
herbe
se faisait rare sous leurs pieds et qu’ils n’avaient plus de berger,
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it à conquérir : c’était là proprement « couper l’
herbe
sous les pieds » à la guerre. Mais le geste du capitaliste, qui eût é
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Pendant son absence, ses moissons sont abîmées, l’
herbe
folle envahit ses champs, le bétail, faute de soins, dépérit. À son r
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vre, sec et lumineux. Toutes les nuances du gris,
herbes
, pierres, oliviers, et quelques touches de vert humide au fond des va
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r sa jeune nudité. Pas une vapeur ne s’élève de l’
herbe
pauvre des terrasses, ni de ces arbres moirés et allègres. Tout est v
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vre, sec et lumineux. Toutes les nuances du gris,
herbes
, pierres, oliviers, et quelques touches de vert humide au fond des va
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r sa jeune nudité. Pas une vapeur ne s’élève de l’
herbe
pauvre des terrasses, ni de ces arbres moirés et allègres. Tout est v
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enragés. Fatigués de leur innocence, voyant que l’
herbe
se faisait rare sous leurs pieds et qu’ils n’avaient plus de berger,
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erd dans la hauteur. Nous nous sommes assis sur l’
herbe
, à côté des porte-drapeaux de la Vieille garde du Parti, quatre civil
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re, sans préjugés ni fausse pudeur. Couché dans l’
herbe
grasse, écrasé par son sac, l’homme observe l’avant-terrain par-desso
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assé, sans avenir. Tout le présent limité par ces
herbes
où circulent des bestioles maladroites. Le drap du pantalon colle au
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a nuit pleuvait dans les futaies épaisses, et les
herbes
sauvages fouettaient les jambes nues. Au fond du parc, près de la por
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i vu, aux frontières de la Suisse, l’invasion des
herbes
sauvages venant des terres abandonnées du Nord, et que nos paysans s’
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enragés. Fatigués de leur innocence, voyant que l’
herbe
se faisait rare sous leurs pieds et qu’ils n’avaient plus de berger,
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i vu, aux frontières de la Suisse, l’invasion des
herbes
sauvages venant des terres abandonnées du Nord et que nos paysans s’e
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atues de faunes et de chiens gisent le nez dans l’
herbe
, près d’un socle brisé. Le pré s’élève et s’ouvre sur la cour sablée
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ux, aux esplanades, aux terrains vagues envahis d’
herbes
. Les arbres cachent les façades, moutonnent à la hauteur des toits, e
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atues de faunes et de chiens gisent le nez dans l’
herbe
, près d’un socle brisé. Le pré s’élève et s’ouvre sur la cour sablée
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re, sans préjugés ni fausse pudeur. Couché dans l’
herbe
grasse, écrasé par son sac, l’homme observe l’avant-terrain par-desso
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assé, sans avenir. Tout le présent limité par ces
herbes
où circulent des bestioles maladroites. Le drap du pantalon colle au
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i vu, aux frontières de la Suisse, l’invasion des
herbes
sauvages venant des terres abandonnées du Nord et que nos paysans s’e
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ux, aux esplanades, aux terrains vagues envahis d’
herbes
. Les arbres cachent les façades, moutonnent à la hauteur des toits, e
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par-dessus le dos gris d’un cheval qui broutait l’
herbe
d’un marais. Buenos Aires, début de septembre 1941 Un seul grat
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umets déchiquetés par le vent tiède. Couché sur l’
herbe
je sens vivre une terre étrange, plus jeune et plus ancienne qu’aucun
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atues de faunes et de chiens gisent le nez dans l’
herbe
, près d’un socle brisé. Le pré s’élève et s’ouvre sur la cour sablée
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e tenace comme toutes ces odeurs de la terre, des
herbes
et des bêtes. Parfois souffle le vent marin ; et des cigognes filent
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r des phrases, tout en allant comme en rêve sur l’
herbe
où s’étouffait tout bruit. « Ô crépuscule adolescent, disais-je, chas
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s devant moi, une biche dresse la tête au ras des
herbes
, se lève, saute sur place, — n’est plus là. — J’ai poursuivi longtemp
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vre, sec et lumineux. Toutes les nuances du gris,
herbes
, pierres, oliviers, et quelques touches de vert humide au fond des va
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r sa jeune nudité. Pas une vapeur ne s’élève de l’
herbe
pauvre des terrasses, ni de ces arbres moirés et allègres. Tout est v
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erd dans la hauteur. Nous nous sommes assis sur l’
herbe
, à côté des porte-drapeaux de la vieille garde du Parti, quatre civil
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enragés. Fatigués de leur innocence, voyant que l’
herbe
se faisait rare sous leurs pieds et qu’ils n’avaient plus de berger,
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re, sans préjugés ni fausse pudeur. Couché dans l’
herbe
grasse, écrasé par son sac, l’homme observe l’avant-terrain par-desso
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assé, sans avenir. Tout le présent limité par ces
herbes
où circulent des bestioles maladroites. Le drap du pantalon colle au
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i vu, aux frontières de la Suisse, l’invasion des
herbes
sauvages venant des terres abandonnées du Nord et que nos paysans s’e
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ux, aux esplanades, aux terrains vagues envahis d’
herbes
. Les arbres cachent les façades, moutonnent à la hauteur des toits, e
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par-dessus le dos gris d’un cheval qui broutait l’
herbe
d’un marais, près d’un cimetière, tandis qu’une amie me disait : « La
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et venteuse où rien ne pousse naturellement que l’
herbe
grise. La maison de maître se découvre enfin, isolée dans ces immensi
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umets déchiquetés par le vent tiède. Couché sur l’
herbe
, je sens vivre une terre étrange, plus jeune et plus ancienne qu’aucu
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atues de faunes et de chiens gisent le nez dans l’
herbe
, près d’un socle brisé. Le pré s’élève et s’ouvre sur la cour sablée
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ière des forêts, les jambes nues sous la pluie. L’
herbe
était pleine de limaces et de petits escargots, et les framboises hum
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n », je pensais en dessous que j’aimais mieux les
herbes
mouillées. Lord Artur. On dit souvent des femmes qu’elles sont natur
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is mon pas : au bout de mon pied, dans un creux d’
herbe
, un petit lièvre frémissait, immobile et terrorisé. Nous nous sommes
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trouvé le procédé pour détruire les racines d’une
herbe
nommée kans, fléau de riches vallées à blé de l’Inde centrale. Avec l
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nventa le procédé pour détruire les racines d’une
herbe
nommée kans, fléau des riches vallées à blé de l’Inde centrale. Avec
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art ; celle des Mongols qui ne laisse rien qu’une
herbe
rase. Mais les civilisations anciennes de l’Égypte et du Proche-Orien
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etit monde complexe et fortuit, terre et pierres,
herbe
humide, ciel clair entre les branches, aubépines, profondeur des bois
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rps et à la sensation. (« Toute chair est comme l’
herbe
. » Amour de la chair pour ce qui la transcende et l’anime, car la pou
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rps et à la sensation. (« Toute chair est comme l’
herbe
. » Amour de la chair pour ce qui la transcende et l’anime, car la pou
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etit monde complexe et fortuit, terre et pierres,
herbe
humide, ciel clair entre les branches, aubépines, profondeur des bois
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ves, à deux-mille mètres, parmi les pâturages à l’
herbe
rase, plantes grasses, petites fleurs intenses. Une place de bourg au
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a courte halte sur le talus, le nez plongé dans l’
herbe
fraîche. Plusieurs en profitaient pour rajuster minutieusement une co
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male ! Nous gravissions maintenant les flancs à l’
herbe
rase d’une montagne en forme de lion couché. Je me souviens de l’élas
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in. Et, au milieu, dans un cirque de prairies à l’
herbe
grasse, environné de hautes pentes dénudées que couronne parfois la t
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autes fenêtres sans vitraux, on voit des pentes d’
herbe
rase, des pans de forêts, des rochers sur le ciel. Ces noms mêmes et
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eaux vives à 2000 mètres, parmi les pâturages à l’
herbe
rase, plantes grasses, petites fleurs intenses. Une place de bourg au
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Terre, de la surface terrestre, des arbres, de l’
herbe
… Ce sont des réactions subjectives que nous exprimons. Mais on peut i
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Iseut : Il ne m’aime pas, ne je lui. Fors par un
herbe
dont je bui Et il en but : ce fu péchiez. Le procédé de Béroul, qui
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modernes entre la croissance vivante, celle de l’
herbe
, des arbres, des bêtes et de l’homme, et l’accroissement quantitatif
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is désirable et redouté. Ne pas manger son blé en
herbe
, voilà la formule primitive, le fondement symbolique et le principe p
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enragés. Fatigués de leur innocence, voyant que l’
herbe
se faisait rare sous leurs pieds et qu’ils n’avaient plus de berger,