1
foi agissante. c. « Conférence Guisan », Suisse
libérale
, Neuchâtel, n° 26, 2 février 1926, p. 2.
2
évolution. d. « Conférences d’Aubonne », Suisse
libérale
, Neuchâtel, n° 78, 7 avril 1926, p. 2. Signé : Stud. litt.
3
liste qui a été établi par coup de force, que les
libéraux
ont admis, conformément à leurs maximes, et toléré malgré leur mauvai
4
. Tourmentés par les scrupules de leur conscience
libérale
, ils fuient la rigueur jusque dans leurs raisonnements. Pour moi qui
5
iste, qui a été établi par coup de force, que les
libéraux
ont admis, conformément à leurs maximes, et toléré malgré leur mauvai
6
. Tourmentés par les scrupules de leur conscience
libérale
, ils fuient la rigueur jusque dans leurs raisonnements. Pour moi qui
7
ent l’art. Il y avait une fois un journaliste, un
libéral
et un jeanfoutre qui regardaient travailler un maçon. Le maçon creusa
8
uait qu’on eut dû commencer par l’échafaudage. Le
libéral
déplorait que l’on défonçât le sol. Le jeanfoutre trouvait qu’il y a
9
it, aux yeux de nos contemporains, à un moralisme
libéral
. Nous savons ce qu’une telle vue a d’injuste, c’est-à-dire d’incomple
10
ilton. Mais le moralisme détendu que la théologie
libérale
prétendit conserver, fut bientôt réduit au rôle d’une censure tatillo
11
conception pourrait choquer certains protestants
libéraux
par exemple. Mais c’est précisément dans la facilité d’interprétation
12
oluble, nous n’avons plus le droit d’y prêter une
libérale
complaisance. Laisse donc tous ces noms dont se meublent les notes de
13
nête homme, fermement attaché aux vieux principes
libéraux
, ennemi de toute violence, et qui ne ferait pas de mal à une mouche.
14
es. Pourquoi prétendez-vous « défendre » un idéal
libéral
pour lequel vous refuseriez de recevoir le moindre petit coup de matr
15
. « … aux vieux principes… ». Les vieux principes
libéraux
contre-révolutionnaires ont le même âge que les canapés Louis-Philipp
16
és Louis-Philippe. C’est trop ou trop peu. 4. « …
libéraux
, … ». Le libéralisme de la bourgeoisie est un mensonge. Car, dans la
17
condamnation d’une conception du monde à la fois
libérale
et inconsciemment matérialiste qui permet et favorise tout ce dont il
18
nnelle plus réellement que ne le fait l’éducation
libérale
et bourgeoise. Ici le risque et la violence physiques jouent dans la
19
nnelle plus réellement que ne le fait l’éducation
libérale
et bourgeoise. Ici le risque et la violence physique jouent dans la v
20
comme « le temps vuide ». Cette nomination qu’un
libéral
voudra bien reconnaître insuffisante, nous a valu le siècle d’égareme
21
ituel de L’Ordre nouveau et l’esprit bourgeois ou
libéral
. Aucune confusion non plus, entre le spirituel chrétien et notre pers
22
l’on confond « l’esprit » avec l’intellectualité
libérale
, ou l’intelligentsia, ou la religiosité bourgeoise, qui toutes trois
23
s tout cela, les belles synthèses de la théologie
libérale
? L’arrière-plan de bourgeoisie et d’optimisme culturel sur lequel, t
24
ques auxquelles donne naissance l’individualisme
libéral
. L’individu libéral, tel que l’ont créé les théoriciens du suffrage u
25
ne naissance l’individualisme libéral. L’individu
libéral
, tel que l’ont créé les théoriciens du suffrage universel, tout le mo
26
a de rappeler, d’autre part, que l’individualisme
libéral
est responsable de l’essor anarchique d’une économie devenue inhumain
27
un retournement pur et simple de l’individualisme
libéral
, procédant par ailleurs de conceptions positives et pseudo-scientifiq
28
t déjà contenues dans la définition de l’individu
libéral
. Il nous est possible maintenant de désigner d’un seul mot l’objectif
29
rsonne (janvier 1934)f L’individu, tel que les
libéraux
— en politique — et les idéalistes — en philosophie — nous l’ont légu
30
stion sociale. On se souvient peut-être aussi des
libéraux
spiritualistes qui aimaient à dire : « La solution des grands problèm
31
est-il autre chose qu’une moyenne entre le je des
libéraux
et le ils des collectivistes ? N’est-il pas, lui aussi, inactuel et a
32
omber. En cela, ils sont peut-être supérieurs aux
libéraux
et aux dilettantes qui tombent, eux aussi, mais continuent d’évoquer
33
me, ne mérite pas qu’on le pleure. L’individu des
libéraux
, c’était, par excellence, un homme sans destin, un homme sans vocatio
34
iomphe des masses. C’est parce que l’individu des
libéraux
était sans destin, qu’il a cru au destin des autres ; c’est parce qu’
35
ec le Christ vivant », répétaient les théologiens
libéraux
. La question était ainsi nettement posée : pour devenir chrétien, il
36
refusait pourtant la distinction rationaliste et
libérale
entre la pensée pure et l’acte qui l’atteste. Il professait que « l’é
37
e l’homme. Et de quel homme ? De cet individu des
libéraux
rationalistes, de cet être isolé dans sa prétendue « vie privée », de
39
nt plus « bestial » en ses débuts que la doctrine
libérale
qu’il renverse était plus « angélique » dans ses prétentions. 17. Et
40
nalités ? L’aventure du romantisme et l’équivoque
libérale
ayant rapidement achevé de disqualifier l’esprit pur, il ne reste à n
41
l’impuissance des vieilles formules marxistes ou
libérales
, et la nécessité d’une construction nouvelle ; elle travaille donc po
42
son risque et son pouvoir de création (démocratie
libérale
). Le droit de la personne à primer sur l’ensemble demeure indéfendabl
43
a pensée reste « libre », comme l’entendaient les
libéraux
— mais c’est la liberté du rêveur impuissant, la même, exactement, qu
44
ps irresponsables l’un de l’autre. La bourgeoisie
libérale
ne sait plus honorer l’esprit qui fit sa force. Elle cherche à compen
45
omber. En cela, ils sont peut-être supérieurs aux
libéraux
et aux dilettantes qui tombent, eux aussi, mais continuent d’évoquer
46
me, ne mérite pas qu’on le pleure. L’individu des
libéraux
, c’était, par excellence, un homme sans destin, un homme sans vocatio
47
iomphe des masses. C’est parce que l’individu des
libéraux
était sans destin, qu’il a cru au destin des autres ; c’est parce qu’
48
l’individu. Dans ces conditions, l’individualisme
libéral
n’est pas justifié, et les individualistes à la mode du xixe siècle
49
t à une espèce d’abdication logique des doctrines
libérales
. Laissons aux communistes le soin de s’en réjouir. Si maintenant nous
50
e ce système à ceux qu’on a fondés sur l’individu
libéral
, c’est le fédéralisme. L’individu étant conçu par les juristes à part
51
voque fondamentale. C’est le cas de la démocratie
libérale
; elle est fondée sur une notion de l’individu qui défie l’expérience
52
ature de la société moderne. Aux grands bourgeois
libéraux
, philanthropes et déjà démocrates, qui croyaient sincèrement constitu
53
Tant que le marxisme s’opposait à une bourgeoisie
libérale
dite « spiritualiste » qui ne se savait pas liée au capitalisme, les
54
es marxistes croient (comme certain christianisme
libéral
et comme tous les moralismes) que l’« esprit » et la « liberté » sont
55
nt plus « bestial » en ses débuts que la doctrine
libérale
qu’il renverse était plus « angélique » dans ses prétentions. 25. Re
56
comme « le temps vuide ». Cette nomination qu’un
libéral
voudra bien reconnaître insuffisante, nous a valu le siècle d’égareme
57
uction dégagée des lois fatales de la concurrence
libérale
et de la concentration capitaliste : le service civil de travail dépe
58
a pensée reste « libre », comme l’entendaient les
libéraux
— mais c’est la liberté du rêveur impuissant, la même, exactement, qu
59
ps irresponsables l’un de l’autre. La bourgeoisie
libérale
ne sait plus honorer l’esprit qui fit sa force. Elle cherche à compen
60
omber. En cela, ils sont peut-être supérieurs aux
libéraux
et aux dilettantes qui tombent, eux aussi, mais continuent d’évoquer
61
me, ne mérite pas qu’on le pleure. L’individu des
libéraux
, c’était, par excellence, un homme sans destin, un homme sans vocatio
62
iomphe des masses. C’est parce que l’individu des
libéraux
était sans destin, qu’il a cru au destin des autres ; c’est parce qu’
63
l’individu. Dans ces conditions, l’individualisme
libéral
n’est pas justifié, et les individualistes à la mode du xixe siècle
64
t à une espèce d’abdication logique des doctrines
libérales
. Laissons aux communistes le soin de s’en réjouir. Si maintenant nous
65
e ce système à ceux qu’on a fondés sur l’individu
libéral
, c’est le fédéralisme. L’individu étant conçu par les juristes à part
66
voque fondamentale. C’est le cas de la démocratie
libérale
; elle est fondée sur une notion de l’individu qui défie l’expérience
67
ature de la société moderne. Aux grands bourgeois
libéraux
, philanthropes et déjà démocrates, qui croyaient sincèrement constitu
68
Tant que le marxisme s’opposait à une bourgeoisie
libérale
dite « spiritualiste » qui ne se savait pas liée au capitalisme, les
69
es marxistes croient (comme certain christianisme
libéral
et comme tous les moralismes) que l’« esprit » et la « liberté » sont
70
nt plus « bestial » en ses débuts que la doctrine
libérale
qu’il renverse était plus « angélique » dans ses prétentions. 20. Re
71
comme « le temps vuide ». Cette nomination qu’un
libéral
voudra bien reconnaître insuffisante, nous a valu le siècle d’égareme
72
uction dégagée des lois fatales de la concurrence
libérale
et de la concentration capitaliste : le service civil de travail dépe
73
de surmonter enfin ce vice qu’est la distinction
libérale
entre la pensée et l’action. Au lieu de préciser, par exemple, le sen
74
a liberté réelle n’a pas de pires ennemis que les
libéraux
; sinon en intention, du moins en fait. Les penseurs les plus violemm
75
pas pour si peu une main vivante et agissante. Un
libéral
qui se soumet aux directives d’un parti ne devient pas pour si peu un
76
qui, par sa nature et son mouvement originel, est
libérale
, irresponsable, ne devient pas libératrice et responsable du seul fai
77
le fascisme et le stalinisme. Et c’est la pensée
libérale
. Voyez donc comme nos libéraux se mettent d’eux-mêmes en rangs et mar
78
Et c’est la pensée libérale. Voyez donc comme nos
libéraux
se mettent d’eux-mêmes en rangs et marquent le pas dès qu’une menace
79
se contre les libertés françaises ! Le réflexe du
libéral
devant le péril, c’est de faire un fascisme. Fût-ce même pour se défe
80
t exprimé en toute clarté qu’ils étaient de vrais
libéraux
, irresponsables nés83, égarés pour un temps dans les voies de « l’eng
81
s poètes — qu’il opposait à celle des philosophes
libéraux
— fût partiale, pleine de partis pris, et même politique ! 83. Je fa
82
i empêche, en particulier, une certaine théologie
libérale
de reconnaître que le Dieu de la Bible — ancien et nouveau Testament
83
asse où nous conduisent non seulement la pensée «
libérale
», mais aussi, je le répète, notre nature humaine irrépressible, dès
84
si c’est un « barthien », au sens que certains «
libéraux
» prêtent à ce terme malheureux. Assurément, il doit avoir lu Barth m
85
intellectuelle et à l’encombrement des carrières
libérales
. L’agriculture manque de bras, — dit-on… J’espère avoir une solution
86
i enfin les « libertins », ceux que nous appelons
libéraux
qui « gazouillent » à tort et à travers et se répandent en orgueilleu
87
re apparence. L’erreur courante, qui est celle du
libéral
rationaliste, c’est de croire que la proposition « l’Angleterre est l
88
ationalisme ou au psychologisme ou à l’historisme
libéral
, qui ont trouvé, eux aussi, des critères tout à fait intéressants pou
89
éfinit d’emblée la situation typique du penseur «
libéral
». (Calvin disait : « libertin spirituel ».) Il s’agit de confondre l
90
oblème du Bien, c’est qu’au moyen d’une méthode «
libérale
» et partant d’un point de vue « libéral » — encore que l’auteur s’en
91
thode « libérale » et partant d’un point de vue «
libéral
» — encore que l’auteur s’en défende, l’adjectif ayant pris peu à peu
92
avons dit souvent sur quelle notion bourgeoise et
libérale
de l’esprit se fonde une pareille indulgence.) L’important, à leurs y
93
b) Vous souffrez vous aussi, dans vos démocraties
libérales
et parlementaires, des maux qui étaient devenus aigus chez nous : lut
94
deux traits définissent l’atmosphère des nations
libérales
d’aujourd’hui. Elles ne savent trop que faire de cette liberté dont e
95
conformisme brutal », tout cela qui épouvante les
libéraux
n’est en fait que l’ensemble des conditions pratiquement nécessaires
96
t par de faciles railleries à l’adresse des États
libéraux
. 2. Situation qui nous est faite. Au terme du libéralisme, à l’orig
97
ssité cosmique qu’il exprime. Les criticailleries
libérales
à l’adresse des grandes dictatures ne sont dangereuses que pour ceux
98
t pas un danger interne pour les vieilles nations
libérales
, elles constituent cependant une menace extérieure matériellement con
99
otre seule chance de salut, à nous autres nations
libérales
, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance est dans l
100
iaux est là. L’avenir dira si la révolution des «
libéraux
» peut influencer, à force égale, les révolutions religieuses qui dre
101
apitalistes, par les intellectuels anarchistes ou
libéraux
, par la presse d’opposition, par Staline qui fait taire cette presse
102
uront beau jeu : ils traiteront Gide de bourgeois
libéral
, de monsieur susceptible et réactionnaire. Si l’on accepte vraiment l
103
apitalistes, par les intellectuels anarchistes ou
libéraux
, par la presse d’opposition, par Staline qui fait taire cette presse
104
parfois plus raisonnable que le laisser-aller des
libéraux
, mais si grossier que l’on voit mal l’usage qu’en pourraient faire le
105
b) Vous souffrez vous aussi, dans vos démocraties
libérales
et parlementaires, des maux qui étaient devenus aigus chez nous : lut
106
gradée, mystérieuse, pleine d’appels. (L’anarchie
libérale
avait du moins cet avantage qu’elle était bien visible, et qu’on avai
107
deux traits définissent l’atmosphère des nations
libérales
d’aujourd’hui. Elles ne savent trop que faire de cette liberté dont e
108
onformisme brutal », tout cela, qui épouvante les
libéraux
, n’est en fait que l’ensemble des conditions pratiquement nécessaires
109
e par de faciles railleries à l’adresse des États
libéraux
. J’écris ce livre et je pose ces problèmes dans l’optique des États l
110
et je pose ces problèmes dans l’optique des États
libéraux
. Qu’on n’entende point par là que j’accepte leurs régimes : mais j’en
111
le mesure vraie n’est encore restaurée. Le régime
libéral
n’a plus la force de concevoir un principe d’action créatrice, ou une
112
ssité cosmique qu’il exprime. Les criticailleries
libérales
à l’adresse des grandes dictatures ne sont dangereuses que pour ceux
113
t pas un danger interne pour les vieilles nations
libérales
, elles constituent cependant une menace extérieure matériellement con
114
otre seule chance de salut, à nous autres nations
libérales
, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance est dans l
115
riaux, est là. L’avenir dira si la révolution des
libéraux
peut influencer, à force égale, les révolutions religieuses qui dress
116
enter dès à présent vers une communauté solide et
libérale
? ⁂ Je pars d’une image, d’un geste, d’une espèce de métaphore, dont
117
est un art d’agrément, un héritage, une carrière
libérale
, ou un capital bien placé. Cerveaux sans mains ! et qui jugent de hau
118
seule chose intéresse le théologien moderniste ou
libéral
: l’expérience religieuse et la conscience que l’on en prend ; la réa
119
n ; correct et consciencieux, savant, courtois et
libéral
; facilement étonné ; bourgeois jusque dans le respect craintif qu’il
120
igine réelle du concept de dictature que nos bons
libéraux
voudraient attribuer à je ne sais quel satanisme dont ils se sentent
121
ise ou prolétarisée est à la fois déterministe et
libérale
. Déterministe à cause des lois ; libérale dans la vie intérieure qu’e
122
iste et libérale. Déterministe à cause des lois ;
libérale
dans la vie intérieure qu’elle mène à l’abri du réel abandonné au jeu
123
s. Ironie, disions-nous : communistes, bourgeois,
libéraux
et fascistes ont tout mis à feu et à sang pour installer sur notre te
124
crainte n’est pas théorique. Car si notre culture
libérale
se révèle impuissante à ressaisir les secrets de sa force, et la cons
125
iolence La violence est considérée par l’élite
libérale
d’aujourd’hui comme une brutalité, un veto matériel, une coercition p
126
les mauvaises raisons par lesquelles la critique
libérale
a prétendu légitimer ce mal. Il nous faut revenir encore au méchant
127
et qui se crée ses propres risques et périls, si
libéral
que prétende être le régime. « La supériorité véritable produit elle-
128
stion sociale. On se souvient peut-être aussi des
libéraux
spiritualistes qui aimaient à dire : « La solution des grands problèm
129
t être autre chose qu’une moyenne entre le je des
libéraux
et le ils des collectivistes ? Selon nos mœurs et notre vocabulaire,
130
formule de nos désordres en décrivant notre élite
libérale
. J’ai fait un pas de plus vers le concret en situant dans l’homme qui
131
apitalistes, par les intellectuels anarchistes ou
libéraux
, par la presse d’opposition, par Staline qui fait taire cette presse
132
parfois plus raisonnable que le laisser-aller des
libéraux
, mais si grossier que l’on voit mal l’usage qu’en pourraient faire le
133
b) Vous souffrez vous aussi, dans vos démocraties
libérales
et parlementaires, des maux qui étaient devenus aigus chez nous : lut
134
gradée, mystérieuse, pleine d’appels. (L’anarchie
libérale
avait du moins cet avantage qu’elle était bien visible, et qu’on avai
135
deux traits définissent l’atmosphère des nations
libérales
d’aujourd’hui. Elles ne savent trop que faire de cette liberté dont e
136
onformisme brutal », tout cela, qui épouvante les
libéraux
, n’est en fait que l’ensemble des conditions pratiquement nécessaires
137
e par de faciles railleries à l’adresse des États
libéraux
. J’écris ce livre et je pose ces problèmes dans l’optique des États l
138
et je pose ces problèmes dans l’optique des États
libéraux
. Qu’on n’entende point par là que j’accepte leurs régimes : mais j’en
139
le mesure vraie n’est encore restaurée. Le régime
libéral
n’a plus la force de concevoir un principe d’action créatrice, ou une
140
ssité cosmique qu’il exprime. Les criticailleries
libérales
à l’adresse des grandes dictatures ne sont dangereuses que pour ceux
141
t pas un danger interne pour les vieilles nations
libérales
, elles n’en sont pas moins une menace extérieure matériellement consi
142
otre seule chance de salut, à nous autres nations
libérales
, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance est dans l
143
riaux, est là. L’avenir dira si la révolution des
libéraux
peut influencer, à force égale, les révolutions religieuses qui dress
144
enter dès à présent vers une communauté solide et
libérale
? ⁂ Je pars d’une image, d’un geste, d’une espèce de métaphore, dont
145
est un art d’agrément, un héritage, une carrière
libérale
, ou un capital bien placé. Cerveaux sans mains ! et qui jugent de hau
146
seule chose intéresse le théologien moderniste ou
libéral
: l’expérience religieuse et la conscience que l’on en prend ; la réa
147
n ; correct et consciencieux, savant, courtois et
libéral
; facilement étonné ; bourgeois jusque dans le respect craintif qu’il
148
igine réelle du concept de dictature que nos bons
libéraux
voudraient attribuer à je ne sais quel satanisme dont ils se sentent
149
ise ou prolétarisée est à la fois déterministe et
libérale
. Déterministe à cause des lois ; libérale dans la vie intérieure qu’e
150
iste et libérale. Déterministe à cause des lois ;
libérale
dans la vie intérieure qu’elle mène à l’abri du réel abandonné au jeu
151
s. Ironie, disions-nous : communistes, bourgeois,
libéraux
et fascistes ont tout mis à feu et à sang pour installer sur notre te
152
crainte n’est pas théorique. Car si notre culture
libérale
se révèle impuissante à ressaisir les secrets de sa force, et la cons
153
lence La violence n’est considérée par l’élite
libérale
d’aujourd’hui que sous l’aspect d’une brutalité, d’un veto matériel,
154
les mauvaises raisons par lesquelles la critique
libérale
a prétendu légitimer ce mal. Il nous faut revenir encore au méchant c
155
et qui se crée ses propres risques et périls, si
libéral
que prétende être le régime. « La supériorité véritable produit elle-
156
stion sociale. On se souvient peut-être aussi des
libéraux
spiritualistes qui aimaient à dire : « La solution des grands problèm
157
t être autre chose qu’une moyenne entre le je des
libéraux
et le ils des collectivistes ? Selon nos mœurs et notre vocabulaire,
158
formule de nos désordres en décrivant notre élite
libérale
. J’ai fait un pas de plus vers le concret en situant dans l’homme qui
159
ndition faite aux écrivains par un état de choses
libéral
certes, mais anarchique, et dominé par les seules nécessités de l’arg
160
cer, ils ressemblent beaucoup à ces gouvernements
libéraux
qui, par crainte de s’imposer ou par ignorance de ce qu’il faudrait i
161
nt tous les humanistes, — des marxistes aux vieux
libéraux
, — y applaudissent ouvertement, mais encore jusque chez les chrétiens
162
vise une finalité quelconque. Issu de la doctrine
libérale
de la séparation des pouvoirs, le Conseil d’État manque de toute espè
163
elle de la Restauration. Professeurs et bourgeois
libéraux
, grands patrons du capitalisme naissant en Angleterre et en Allemagne
164
lonté du marxisme, plutôt qu’un reste d’humanisme
libéral
. Le fait est que la grosse majorité des communistes suit Staline. D’o
165
s laisse plus de choix qu’entre un rationalisme «
libéral
» et stérilisant, et un nationalisme dynamique et assassin. Je pense
166
aute, en tout cela, revient évidemment au système
libéral
, qui n’a pas su organiser à temps ce qui doit l’être. D’où suit que l
167
e communiste en Europe, le fasciste à Londres, le
libéral
à Nuremberg, le « national » place de la République, le « populaire »
168
ent tous les humanistes — des marxistes aux vieux
libéraux
— y applaudissent ouvertement, mais encore jusque chez les chrétiens,
169
bon, et fournit de la copie aux marxistes et aux
libéraux
. À les lire, on conçoit très bien comment la mécanique a joué en fait
170
et la Russie.) Mesurons maintenant la naïveté des
libéraux
qui tiennent fréquemment ce propos : « Tout n’est pas mal de ce qui s
171
e sur le libéralisme impénitent que cette manière
libérale
de « rendre justice » au totalitarisme. Comme si le mot totalitaire n
172
n’entends pas le spirituel au sens évanescent des
libéraux
, mais bien comme une action, tant publique que secrète, qui mobilise
173
de surmonter enfin ce vice qu’est la distinction
libérale
entre la pensée et l’action. Au lieu de préciser, par exemple, le sen
174
a liberté réelle n’a pas de pires ennemis que les
libéraux
; sinon en intention, du moins en fait. Les penseurs les plus violemm
175
pas pour si peu une main vivante et agissante. Un
libéral
qui se soumet aux directives d’un parti ne devient pas pour si peu un
176
qui, par sa nature et son mouvement originel, est
libérale
, irresponsable, ne devient pas libératrice et responsable du seul fai
177
le fascisme et le stalinisme. Et c’est la pensée
libérale
. Voyez donc comme nos libéraux se mettent d’eux-mêmes en rangs et mar
178
Et c’est la pensée libérale. Voyez donc comme nos
libéraux
se mettent d’eux-mêmes en rangs et marquent le pas dès qu’une menace
179
se contre les libertés françaises ! Le réflexe du
libéral
devant le péril, c’est de faire un fascisme. Fût-ce même pour se défe
180
t exprimé en toute clarté qu’ils étaient de vrais
libéraux
, irresponsables nés79, égarés pour un temps dans les voies de « l’eng
181
s poètes — qu’il opposait à celle des philosophes
libéraux
— fût partiale, pleine de partis pris, et même politique ! 79. Je fa
182
Mais cela supposait la complicité des ministères
libéraux
qui dirigeaient cette police. Pour ne rien dire, naturellement, des g
183
doute plus que tout autre : c’est pourquoi il est
libéral
. Rien de moins juif, à mon sens, que Marx.) Ce qui est passé, c’est u
184
eurs6. Je noterai simplement qu’un juif, cultivé,
libéral
et bourgeois, ne peut vraiment concevoir l’hitlérisme qu’en tant qu’a
185
arler se confond presque avec le type européen du
libéral
. Il en est d’autres (on le prétend), qui sont devenus marxistes et mê
186
it la Liberté ou les « valeurs spirituelles » des
libéraux
? Non, c’était plus sérieux que cela. Ils ont dit non parce que l’Éta
187
bon, et fournit de la copie aux marxistes et aux
libéraux
. À les lire, on conçoit très bien comment la mécanique a joué en fait
188
e sur le libéralisme impénitent que cette manière
libérale
de « rendre justice » au totalitarisme. Comme si le mot totalitaire n
189
n chrétienne et la marxiste sont l’une et l’autre
libérales
, parce qu’individualistes… La piété germanique n’est qu’une attitude
190
il ne cesse de nous travailler dans nos sociétés
libérales
. C’est l’éventualité de la paix que j’envisagerai dans les deux livre
191
e de gagner maigrement sa vie dans une profession
libérale
? On le croit souvent. Pour ma part, je ne l’ai jamais cru, et aujour
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il ne cesse de nous travailler dans nos sociétés
libérales
. C’est l’éventualité de la paix que j’envisagerai dans les deux livre
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il ne cesse de nous travailler dans nos sociétés
libérales
. C’est l’éventualité de la paix que j’envisageai dans les deux livres
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ent. » Position caractéristique du protestantisme
libéral
tel qu’il se développa au siècle dernier. « Je l’ai souvent dit à Cla
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l’invoque, n’est-ce pas ? Mais pour l’économiste
libéral
, cela signifie le droit de ruiner le voisin par le jeu de la concurre
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à présent vers une communauté solide et pourtant
libérale
? Il nous faut rapprendre à penser, à penser dans le train de l’actio
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que l’homme soit foule. Le monde rationaliste et
libéral
supposait que l’humanité n’était qu’un assemblage d’individus, d’homm
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qu’il nous faut rebâtir. Cité solide et pourtant
libérale
: c’est tout le problème à résoudre. La solution fédéraliste Pa
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de l’esprit. La tolérance était la pâle vertu des
libéraux
individualistes. L’intolérance est la sombre vertu des partisans coll
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même il offre tous les avantages de la tolérance
libérale
, mais non pas ses inconvénients : car chacun dans le groupe où il est
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n sportive, aux réalistes qui l’engendrèrent, aux
libéraux
qui ne peuvent en croire leurs yeux. Avis aux Suisses. Les Suisses on
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n sportive, aux réalistes qui l’engendrèrent, aux
libéraux
qui ne peuvent en croire leurs yeux. Avis aux Suisses. Les Suisses on
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radicalement antisuisse s’ils progressent. Les «
libéraux
» et les conservateurs « fédéralistes » ne sont que des réactionnaire
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u-dessus de la matière et de ses lois — selon les
libéraux
— soit qu’au contraire, humble et servile, elle se borne à refléter c
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l’invoque, n’est-ce pas ? Mais pour l’économiste
libéral
, cela signifie le droit de ruiner le voisin par le jeu de la concurre
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à présent vers une communauté solide et pourtant
libérale
? Car tout vient de là, et tout dépend en premier lieu, de notre état
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que l’homme soit foule. Le monde rationaliste et
libéral
supposait que l’humanité n’était qu’un assemblage d’individus, d’homm
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qu’il nous faut rebâtir. Cité solide et pourtant
libérale
: c’est tout le problème à résoudre. La solution fédéraliste Pa
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de l’esprit. La tolérance était la pâle vertu des
libéraux
individualistes. L’intolérance est la sombre vertu des partisans coll
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même il offre tous les avantages de la tolérance
libérale
, mais non pas ses inconvénients : car chacun, dans le groupe où il es
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radicalement antisuisse s’ils progressent. Les «
libéraux
» et les conservateurs « fédéralistes » ne sont que des réactionnaire
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ocrates américains à nos radicaux, conservateurs,
libéraux
et socialistes. Ni les républicains ni les démocrates ne possèdent un
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. Ou, si nous sommes par hasard des intellectuels
libéraux
, sous les traits d’un intellectuel libéral qui ne croit pas au diable
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tuels libéraux, sous les traits d’un intellectuel
libéral
qui ne croit pas au diable… 25. La Cinquième Colonne de tous les t
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évenir ? Je réponds qu’il n’y a d’ordre solide et
libéral
que dans les petites communautés, dans les cités qui gardent la mesur
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. Ou, si nous sommes par hasard des intellectuels
libéraux
, sous les traits d’un intellectuel libéral qui ne croit pas au diable
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tuels libéraux, sous les traits d’un intellectuel
libéral
qui ne croit pas au diable… 28. L’Humour et la démocratie Il
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évenir ? Je réponds qu’il n’y a d’ordre solide et
libéral
que dans les petites communautés, dans les cités qui gardent la mesur