1 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
1 es sacro-saints Principes au nom desquels tout se ligue aujourd’hui pour anéantir la seule chose qui reste à nos yeux sacro-s
2 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
2 opinion, dans tous les manifestes de partis ou de ligues , une expression revient comme une véritable hantise, comme le grand l
3 isme avait dissoute. Il n’y a jamais eu autant de ligues , de groupements, de partis et d’associations qu’aujourd’hui, mais aus
3 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
4 « ni droite ni gauche » repris depuis peu par les ligues d’anciens combattants (dont l’action sera peut-être décisive l’année
5 ent la doctrine ON. Citons le Club de février, la ligue « Nous voulons ». Inspirés par l’Ordre nouveau ils sont cependant aut
4 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
6 e Kobé en 1925. Et quelques années plus tard, une ligue réactionnaire fait poser des affiches où elle reprend des termes semb
5 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
7 opinion, dans tous les manifestes de partis ou de ligues , une expression revient comme une véritable hantise, comme le grand l
8 isme avait dissoute. Il n’y a jamais eu autant de ligues , de groupements, de partis et d’associations qu’aujourd’hui, mais aus
6 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
9 ontribue pas à le définir utilement. On fonde des ligues antifascistes46, on cultive une mystique antifasciste, les intellectu
10 fascisme, groupez-vous ! », proclament alors les ligues de gauche. On se groupe. Pour se reconnaître, on adopte un insigne, u
11 s que je croie un seul instant à la duplicité des ligues antifascistes. Mais la carence doctrinale dont leurs manifestes font
7 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
12 « ni droite ni gauche » repris depuis peu par les ligues d’anciens combattants (dont l’action sera peut-être décisive l’année
13 nt la doctrine ON, tel que le Club de février, la ligue Nous voulons. Inspirés par L’Ordre nouveau , ils sont cependant auto
8 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
14 opinion, dans tous les manifestes de partis ou de ligues , une expression revient comme une véritable hantise, comme le grand l
15 isme avait dissoute. Il n’y a jamais eu autant de ligues , de groupements, de partis et d’associations qu’aujourd’hui, mais aus
9 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
16 ontribue pas à le définir utilement. On fonde des ligues antifascistes40, on cultive une mystique antifasciste, les intellectu
17 fascisme, groupez-vous ! », proclament alors les ligues de gauche. On se groupe. Pour se reconnaître, on adopte un insigne, u
18 s que je croie un seul instant à la duplicité des ligues antifascistes. Mais la carence doctrinale dont leurs manifestes font
10 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
19 n manifeste ou de s’inscrire dans les rangs d’une ligue . On rougit de rappeler de tels truismes. Mais on y est bien forcé par
11 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ni gauche ni droite (août 1935)
20 par exemple : c’était jusqu’à présent le fait des ligues que de proclamer la liberté en préparant la dictature. Jamais on n’a
12 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
21 ui n’ose pas préciser ce qu’elle défend, dans une ligue de brebis, de loups et de bergers provisoirement réconciliés par la p
22 fortunes excessives ? Et l’Œuvre, de désarmer les ligues fascistes ? Et l’AEAR de libérer Thaelman ? Et M. Frossard de supprim
13 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
23 tres de propagande au service d’un parti ou d’une ligue . (Nous voyons s’amorcer ce réflexe de défense depuis un an.) C’est di
14 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
24 ilisent les mêmes formations de combat, partis ou ligues , les mêmes tactiques, la même démagogie, au service de doctrines qu’i
15 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
25 ilisent les mêmes formations de combat, partis ou ligues , les mêmes tactiques, la même démagogie, au service de doctrines qu’i
16 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). De la propriété capitaliste à la propriété humaine et Manifeste au service du personnalisme, par Emmanuel Mounier (février 1937)
26 repris et galvaudé depuis deux ans par toutes les ligues et partis, de La Rocque à Vaillant-Couturier ! (Je ne sais pourquoi,
17 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
27 oit, il y a quinze jours, sous les auspices d’une ligue « antifasciste », et qui avait pour sujet : « L’Église contre les tra
28  ? On cherche à enrôler ces cultivateurs dans des ligues toujours anti-quelque chose, qui n’empêcheront rien, c’est l’évidence
18 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
29 oit, il y a quinze jours, sous les auspices d’une ligue « antifasciste », et qui avait pour sujet : « L’Église contre les tra
30  ? On cherche à enrôler ces cultivateurs dans des ligues toujours anti-quelque chose, qui n’empêcheront rien, c’est l’évidence
19 1938, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels) (juin 1938)
31 n manifeste ou de s’inscrire dans les rangs d’une ligue . On rougit de rappeler de tels truismes. Mais on y est bien forcé par
20 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
32 lque sursaut vertueux, non par l’initiative d’une ligue philanthropique, mais par les soins d’une dictature exactement consci
33 , les crimes dits « politiques » exécutés par des ligues de jeunes gens, certaines formes de naturisme, les « fiançailles d’es
21 1939, Esprit, articles (1932–1962). D’une critique stérile (mai 1939)
34 ouvoir, la décomposition des « blocs », celle des Ligues trop peu novatrices, la naissance d’une dictature qui s’affirmerait m
22 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
35 lque sursaut vertueux, non par l’initiative d’une ligue philanthropique, mais par les soins d’une dictature exactement consci
36 , les crimes dits « politiques » exécutés par des ligues de jeunes gens, certaines formes de naturisme, les « fiançailles d’es
23 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
37 ne, et en France dans le parti des Guise, dans la Ligue . Plus tard, c’est ce même esprit qui obtiendra que Louis XIV révoque
24 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
38 nous qui la payons. Commencez par dissoudre votre ligue . Renoncez à régner sur nous. Laissez-nous traiter nos affaires selon
39   Ainsi, d’une part les villes renonceront à leur Ligue si d’abord les campagnes reçoivent Fribourg et Soleure, et d’autre pa
40 Soleure si les villes, d’abord, renoncent à leur Ligue . Messieurs, je vous le demande, allez-vous faire la guerre pour une q
41 out-Puissant, nous avons décrété ce qui suit : La ligue des villes est proclamée dissoute. Les campagnes auront part équitabl
25 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
42 lque sursaut vertueux, non par l’initiative d’une ligue philanthropique, mais par les soins d’une dictature exactement consci
43 , les crimes dits « politiques » exécutés par des ligues de jeunes gens, certaines formes de naturisme, les « fiançailles d’es
26 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
44 lque sursaut vertueux, non par l’initiative d’une ligue philanthropique, mais par les soins d’une dictature exactement consci
45 , les crimes dits « politiques » exécutés par des ligues de jeunes gens, certaines formes de naturisme, les « fiançailles d’es
27 1940, Articles divers (1938-1940). Un fondateur de la Ligue du Gothard part pour quatre mois aux États-Unis : M. Denis de Rougemont nous dit… (23 août 1940)
46 Un fondateur de la Ligue du Gothard part pour quatre mois aux États-Unis : M. Denis de Rougemo
47 on voyage, je suivrai de loin l’évolution de la «  Ligue du Gothard » qui est mon idée et celle de mon ami Spoerri, de Zurich,
48 r au bien de la Suisse. Le comité directeur de la Ligue est formé de dix hommes dont le plus jeune a 26 ans et le plus âgé 44
49 seront là pour nous conseiller. Aujourd’hui, la «  Ligue du Gothard » est entrée dans une phase active : nous sommes en pleine
50 igadés tôt ou tard.ag af. « Un fondateur de la Ligue du Gothard part pour quatre mois aux États-Unis : M. Denis de Rougemo
51 ne écrivain neuchâtelois dans la fondation de la “ Ligue du Gothard”. Non, M. Denis de Rougemont s’en va en Amérique parce qu’
52 de Rougemont de ce commentaire : « On dit que la “ Ligue du Gothard” a reçu de nombreuses lettres de citoyens qui s’intéressen
28 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
53 l plutôt qu’à l’éloquence. 6. Manifeste de la Ligue du Gothard, juillet 1940. 7. On sait que l’organisation des première
29 1940, Articles divers (1938-1940). La Ligue du Gothard : raisons d’espérer (13 septembre 1940)
54 La Ligue du Gothard : raisons d’espérer (13 septembre 1940)ah Je comprends
55 répondu dans une brochure qui va paraître sur la Ligue . Il faut faire confiance à des hommes jeunes et qui forment une équip
56 sure où nous sommes sûrs de la nécessité de notre Ligue … Les partis ne veulent rien entendre. Mais le peuple répond. Tant pis
57 répond. Tant pis pour les politiciens. ah. « La Ligue du Gothard : raisons d’espérer », L’Essor, Genève, n° 18, 13 septembr
58 dé de la notice suivante : « Notre article sur la Ligue du Gothard dans le précédent numéro nous a valu trois réponses que no
59 établis là-bas, il nous dit son sentiment sur la ligue du Gothard dont il est un membre de la première heure. »
30 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). I. Naissance de la Ligue
60 I. Naissance de la Ligue Au mois de juin 1940, une douzaine d’hommes se réunirent pour tente
61 ntre eux un comité d’action, adoptaient le nom de Ligue du Gothard, fixaient les cadres de l’organisation et publiaient un pr
62 naissance plutôt que le programme définitif de la Ligue .
31 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). III. Organisation de la Ligue
63 III. Organisation de la Ligue « Il est temps que les bonnes volontés deviennent une volonté commu
64 mmune », disait encore le premier Manifeste de la Ligue . Or, une volonté commune suppose en premier lieu une organisation. Le
65 dans plusieurs cantons. Des équipes locales de la Ligue se sont constituées afin de pousser ce travail. On y trouve mêlés en
66 ord et des groupes Esprit , « Éléphants » (de la Ligue des sans-subventions), officiers, indépendants, coopérateurs, unionis
67 , etc. Une chose doit être nettement établie : la Ligue n’entend pas créer de petits parlements de groupes, mais des équipes
68 dant l’action : obéir. Ainsi l’organisation de la Ligue correspond à la fois à la tradition fédéraliste de notre État et à l’
32 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). IV. La Ligue du Gothard sera-t-elle un parti ?
69 IV. La Ligue du Gothard sera-t-elle un parti ? Ceux qui croient que nous entendo
70 rassembler toutes les forces vivantes du pays. La Ligue du Gothard veut être avant tout une activité. Elle compte sur le trav
33 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). VI. Que faire tout de suite ?
71 us demandons à ceux qui veulent entrer dans notre Ligue  : 1. De propager nos idées dans leur groupe et de vivre personnelleme
72 anisation cantonale, soit par le directoire de la Ligue . On nous dit : Que ferez-vous ? Il est dangereux de parler de l’actio
73 eints que par l’action d’un groupe local ou de la Ligue dans son ensemble, mais chacun peut y travailler à sa manière, en pré
34 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). VII. Réformes politiques
74 ue échéance selon les cas. Il importe donc que la Ligue les prépare dès maintenant et en toute indépendance vis-à-vis des par
35 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). VIII. La Ligue du Gothard vue par la presse
75 VIII. La Ligue du Gothard vue par la presse Rien ne pouvait mieux démontrer la néc
76 ne pouvait mieux démontrer la nécessité de notre Ligue que l’immense curiosité qu’elle a soulevée dans la population, et les
77 mesure du possible ces espoirs. Bien avant que la Ligue ait publié les noms des membres de sa direction provisoire et des sig
78 st ainsi que l’on a prétendu simultanément que la Ligue était « payée » par les deux partis belligérants, par le grand patron
79 le n’était « évidemment » qu’une filiale), par la Ligue des sans-subventions, par les groupes d’Oxford, par les compagnies d’
80 calomnies. Lorsque les noms des fondateurs de la Ligue eurent paru, suivis des noms de personnalités qui déclaraient appuyer
81 nalités citées n’avaient jamais fait partie de la Ligue , quoi qu’en eussent dit, deux semaines plus tôt… ces mêmes agences !
36 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). IX. Premiers résultats de notre action
82 s à dessein autour de nous : 1. La création de la Ligue du Gothard a produit un choc salutaire sur l’opinion suisse. Elle a r
83 côté des partis. Il est incontestable que sans la Ligue , les « communautés de travail », esquissées dans divers cantons n’aur
37 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
84 ne, et en France dans le parti des Guise, dans la Ligue . Plus tard, c’est ce même esprit qui obtiendra que Louis XIV révoque
85 es Églises seules, et non par un parti ou par une ligue . Une « Suisse chrétienne », ce serait une Suisse dont les citoyens se
38 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
86 lsion décisive lors de la fondation des premières ligues , dans les Grisons et au Tessin, dès la fin du xiie siècle ; puis sur
87 que l’un des cantons voudra prendre la tête de la Ligue , il trouvera tous les autres unis contre sa volonté d’hégémonie. Ains
39 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
88 ne, et en France dans le parti des Guise, dans la Ligue . Plus tard, c’est ce même esprit qui obtiendra que Louis XIV révoque
40 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (fin) (18-19 mai 1946)
89 mme dit l’intact Pierre Girard, mais l’idée d’une Ligue des Nations a survécu au déchaînement nationaliste. En attendant une
90 déchaînement nationaliste. En attendant une vraie Ligue des Peuples, préparons-nous à de nombreux voyages. La SDN ressemble à
91 sque, d’entre nous, à ne point faire partie de la Ligue nouvelle. Les deux grands qui, là-bas, occupent la scène ne sont pas
92 on le dit en photographie. Nous partons pour une Ligue meilleure. Et, plus heureux que Moïse, nous nous sentons certains d’e
41 1946, Combat, articles (1946–1950). Les cochons en uniforme ou le nouveau Déluge (23 mai 1946)
93 venue, si je puis dire, du côté opposé. C’est la Ligue protectrice des animaux d’un des États de l’Est de l’Amérique qui a p
94 ement d’opinion contre les essais projetés. Cette Ligue demande qu’au lieu de sacrifier tant d’innocentes victimes, et dans u
42 1946, Articles divers (1941-1946). La fin du monde (juin 1946)
95 . L’amour ? La solidarité ? Ce sont des idéaux de ligues , des mots qu’on n’ose plus employer qu’au dessert. La richesse ? Voic
43 1946, Combat, articles (1946–1950). Les intellectuels sont-ils responsables ? (5 juillet 1946)
96 n manifeste ou de s’inscrire dans les rangs d’une ligue . On rougit de rappeler de tels truismes. Mais on y est bien forcé par
44 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
97 section Armée et Foyer. Écrit le manifeste de la Ligue du Gothard. Il paraît sur une page entière dans soixante-quatorze jou
45 1946, Journal des deux mondes. Intermède
98 gros paquet de coupures de journaux concernant la Ligue du Gothard, des plans d’organisation, le programme de plusieurs renco
99 z-vous ; des séances enfumées du Directoire de la Ligue  ; et puis, au sortir de l’une d’elles, vers midi, sur une route au-de
100 idement : « Soyez prudent, quatre des chefs de la Ligue dans l’armée ont été arrêtés ce matin à six heures… » Mais pour la Su
101 t une réalité. L’opinion s’était ressaisie. Notre Ligue du Gothard, fondée sur l’idée simple d’organiser les volontés de rési
102 dans le détail des problèmes qui se posaient à la Ligue , assassinats et tortures en moins. Les mêmes peuvent rire de l’armée
103 as ressaisi. Le seul fait qu’à ce redressement la Ligue ait contribué si peu que ce fût, voilà qui suffit à mes yeux. En ce m
104 démobilisait les deux tiers de ses effectifs. La Ligue s’engageait dans une phase où j’étais loin de me sentir indispensable
46 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
105 ne s’agit que d’un déménagement. Car l’idée d’une Ligue des Nations a survécu au déchaînement nationaliste. En attendant une
106 déchaînement nationaliste. En attendant une vraie Ligue des Peuples, préparons-nous à de nombreux voyages. La SDN ressemble à
107 encore, ou presque, à ne point faire partie de la ligue nouvelle. Les deux grands qui là-bas occupent la scène ne sont pas re
108 on le dit en photographie. Nous partons pour une ligue meilleure. Et plus heureux que Moïse, nous nous sentons certains d’en
47 1946, Lettres sur la bombe atomique. Appendice. Les cochons en uniforme, ou le nouveau déluge
109 venue, si je puis dire, du côté opposé. C’est la Ligue protectrice des animaux d’un des États de l’Est de l’Amérique qui a p
110 ement d’opinion contre les essais projetés. Cette Ligue demande qu’au lieu de sacrifier tant d’innocentes victimes, et dans u
48 1946, Lettres sur la bombe atomique. Les cochons en uniforme ou. Le nouveau déluge
111 venue, si je puis dire, du côté opposé. C’est la Ligue protectrice des animaux d’un des États de l’Est de l’Amérique qui a p
112 ement d’opinion contre les essais projetés. Cette Ligue demande qu’au lieu de sacrifier tant d’innocentes victimes, et dans u
49 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
113 oit, il y a quinze jours, sous les auspices d’une ligue « antifasciste », et qui avait pour sujet : « L’Église contre les tra
114  ? On cherche à enrôler ces cultivateurs dans des ligues toujours anti-quelque chose, qui n’empêcheront rien, c’est l’évidence
50 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
115 démocratie chrétienne, de Parti communiste ou de Ligues préfascistes, où c’est en vain que l’on eût cherché le moindre souci
116 n manifeste ou de s’inscrire dans les rangs d’une ligue . On rougit de rappeler de tels truismes. Mais on y est bien forcé par
51 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
117 anifeste de notre mouvement, qui a pris le nom de Ligue du Gothard pour ma plus grande satisfaction. Discuté et corrigé ce te
118 tigable Gottlieb Duttweiler. L’organisation de la Ligue est double. Clandestine dans l’armée, sous l’impulsion d’un groupe de
119 és à faire converger nos efforts, nous fondons la Ligue du Gothard. Bastion naturel de la Suisse, cœur de l’Europe et limite
120 us a remise le capitaine E…, l’un des chefs de la Ligue des officiers. C’est tout ce qu’il possède, paraît-il. 26 juin 194
121 mpagne, soit avec des membres du directoire de la Ligue , soit avec notre homme de liaison entre la Ligue dans l’armée et la L
122 Ligue, soit avec notre homme de liaison entre la Ligue dans l’armée et la Ligue civile : le sergent L…81. Une maison de Bern
123 omme de liaison entre la Ligue dans l’armée et la Ligue civile : le sergent L…81. Une maison de Berne, à double entrée, nous
124 es contacts discrets avec les représentants de la Ligue dans l’armée. La presse a publié le manifeste. Elle en parle ! Beauco
125 ent… Le fait est que la grande industrie boude la Ligue  : elle attend de voir comment les choses tourneront. Le Conseil fédér
126 et de leur analyse détaillée, le directoire de la Ligue du Gothard a décidé une démarche que je crois sans précédent dans l’h
127 déral résiste, il aura l’appui sans réserve de la Ligue civile et militaire. Trop compromis depuis l’affaire de la Gazette d
128 rédige une brochure intitulée : Qu’est-ce que la Ligue du Gothard  ? Dernière page : La création de la Ligue du Gothard a p
129 du Gothard  ? Dernière page : La création de la Ligue du Gothard a produit un choc salutaire sur l’opinion suisse. Elle a r
130 côté des partis. Il est incontestable que sans la Ligue , les « communautés de travail », esquissées dans divers cantons, n’au
131 s. Mi-août 1940 Réunion du directoire de la Ligue à Zurich, dans une villa du Zürichberg. Tandis que nous nous dirigeon
132 rapidement : « Soyez prudent. Quatre chefs de la Ligue dans l’armée viennent d’être arrêtés, sur l’ordre du colonel Labhardt
133 de mes amis, syndicaliste, membre fondateur de la Ligue du Gothard, me dit, quelques jours plus tard : « Vous êtes imprudent
134 e démarche était ratée, et au surplus couvrait la Ligue de ridicule. En fait, celui qui reçut cette délégation comprit très b
52 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède
135 t une réalité. L’opinion s’était ressaisie. Notre Ligue du Gothard, fondée sur l’idée simple d’organiser les volontés de rési
136 dans le détail des problèmes qui se posaient à la Ligue , assassinats et tortures en moins. Les mêmes peuvent rire de l’armée
137 s ressaisi. Le seul fait qu’à ce redressement, la Ligue ait contribué si peu que ce fût, voilà qui suffit à mes yeux. En ce m
138 démobilisait les deux tiers de ses effectifs. La Ligue s’engageait dans une phase où j’étais loin de me sentir indispensable
53 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
139 rope, après la guerre, si quelque chose comme une Ligue du Gothard (celle du premier élan) s’y impose alors. 2. France. — Éli
54 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
140 ne s’agit que d’un déménagement. Car l’idée d’une Ligue des Nations a survécu au déchaînement nationaliste. En attendant une
141 déchaînement nationaliste. En attendant une vraie Ligue des Peuples, préparons-nous à de nombreux voyages. La SDN ressemble à
142 encore, ou presque, à ne point faire partie de la ligue nouvelle. Les deux grands qui là-bas occupent la scène ne sont pas re
143 on le dit en photographie. Nous partons pour une Ligue meilleure. Et plus heureux que Moïse, nous nous sentons certains d’en
55 1947, Carrefour, articles (1945–1947). Fédération ou dictature mondiale ? (9 avril 1947)
144 onstituer le « World Federalist Movement ». Cette ligue compte déjà 18 000 membres actifs et plus de 70 000 sympathisants. Pl
145 ancienne ; les unes sont simplement sorties de la Ligue qui les condamnait, les autres ont réagi bien moins en tant que membr
146 es ont réagi bien moins en tant que membres de la Ligue qu’au nom de leurs intérêts individuels et de leurs alliances particu
147 ls remarquaient tout à l’heure avec raison qu’une ligue de gouvernants est par définition incapable d’empêcher la guerre, pui
148 aux, on retomberait soit dans l’impuissance d’une ligue des nations, soit dans la dictature d’une idéologie majoritaire. Si a
56 1947, Articles divers (1946-1948). Drôle de paix (7 juin 1947)
149 ision de se retirer des Indes en juin 1948 que la Ligue musulmane se déclare prête à la guerre contre le Congrès, où les hind
57 1947, Doctrine fabuleuse. La fin du monde
150 . L’amour ? La solidarité ? Ce sont des idéaux de ligues , des mots qu’on n’ose plus employer qu’au dessert. La richesse ? Voic
58 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
151 lus petit caractère, vous la récrivez en quelques ligues , en ajoutant des précisions sur la source ou le degré de son authenti
59 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
152 isations syndicales et professionnelles, églises, ligues féminines, universités, etc. C’est à la période de préparation du con
153 Europe Committee (président Winston Churchill) ; Ligue indépendante de coopération européenne (président Paul van Zeeland) ;
60 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
154 ilone) ; United Europe Committee (W. Churchill) ; Ligue indépendante de coopération économique (Paul van Zeeland) ; Comité fr
61 1952, Articles divers (1951-1956). La Suisse et l’Europe : M. Denis de Rougemont réagit (14 novembre 1952)
155 out aussi erronée. Cette fédération n’est pas une ligue séparée, elle n’est pas en révolte contre une ligue plus vaste : elle
156 gue séparée, elle n’est pas en révolte contre une ligue plus vaste : elle est un début, et non seulement elle ne s’oppose pas
62 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
157 urg — dont elle fit des bailliages. À la première ligue des « Cantons forestiers » renforcée par les villes, s’adjoignirent a
158 haque ville ou vallée un rôle particulier dans la Ligue , respectait les intérêts locaux et les situations exceptionnelles, au
159 et le premier chapitre de toutes les alliances et ligues — écrit un chroniqueur du xvie siècle, Josias Simler — concerne le s
160 s : la lutte contre toute hégémonie au sein de la Ligue , et la méfiance à l’égard des « grands hommes ». On croit volontiers,
161 e conscience diffuse de la mission spéciale de la Ligue , mission qui lui interdisait toute visée impérialiste ou dictatoriale
162 n’avaient pu venir à bout, faisant ainsi de leur ligue fédérale la première puissance militaire de l’Europe. Les Suisses pas
163 illes de Soleure et Fribourg sont reçues dans les Ligues , et les liens fédéraux se voient confirmés et resserrés. Nicolas de F
164 e, tout en sanctionnant le retour au statut de la Ligue des cantons — augmentée de neuf États nouveaux — ils réaffirmèrent so
165 en 1847 les cantons catholiques constituèrent une Ligue séparée (Sonderbund) pour résister par les armes à la Diète fédérale,
166 première Constitution fédérale de la Suisse : la Ligue des cantons devenait, après cinq-cents ans, un État doté d’une armée,
167 on séculaire : en décidant de siéger à Genève, la Ligue des Nations rendait un hommage éclatant au rôle supranational qu’avai
168 uisse demanda et obtint un statut spécial dans la Ligue . La Convention de Londres, en 1920, lui reconnut le droit de ne point
169 de rester le seul État neutre au sein même de la Ligue . C’est en partie à cette prudence — jugée excessive en son temps — qu
170 ermanent de son destin. À Genève, le palais de la Ligue des Nations, qui venait d’être achevé à la veille de la guerre, resta
63 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
171 thard. Ce n’est pas par hasard que les premières ligues suisses ont pris naissance près du col qui le franchit. Ce fait provi
172 lité étaient compatibles avec les principes de la Ligue nouvelle. Par la Déclaration de Londres, elle obtint d’être dispensée
173 nze et demi) la refusant. Une fois entrée dans la Ligue , la Suisse fut la première à signer la clause d’arbitrage obligatoire
174 er la raison d’être de leur État, au profit d’une Ligue plus vaste qui, loin d’adapter à l’échelle mondiale les principes for
64 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
175 comme on voudra, Confédération, Alliance, ou même Ligue pour la protection des nationalismes intégraux, — je serai content. 2
65 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
176 uerre civile, non moins affreuse que celle de la Ligue , désola ce pays. » Voici sur le problème des tournants à prendre au
66 1959, Articles divers (1957-1962).  Une expérience de fédéralisme : la Suisse (1959)
177 s ou vallées, petits États indépendants, abbayes, ligues locales, bailliages et pays sujets, toutes unités de langues et d’éco
178 ore, après cinq siècles, guère plus qu’une simple Ligue d’États souverains, une alliance visant à assurer leur sécurité colle
179 t pas expressément cédés au pouvoir fédéral ». La Ligue des cantons, enfin dotée d’organes législatifs, exécutifs, judiciaire
180 stes sur les nationalistes cantonaux. 3. De la Ligue d’États à l’État fédératif (17 février-17 novembre 1848) Tandis qu
181 quelques mois la transformation de leur séculaire Ligue d’États en un État fédératif durable et fort. La commission de révisi
67 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
182 Bruxelles, avec M. Paul van Zeeland, il créait la Ligue européenne de coopération économique (d’abord nommée Ligue indépendan
183 opéenne de coopération économique (d’abord nommée Ligue indépendante, dans l’idée de ne pas en exclure les USA). Bientôt, au
184 preuve physique, J.H.R. créait des sections de la Ligue en Hollande avec P. Kerstens, en France avec Daniel Serruys, François
68 1961, Articles divers (1957-1962). Nos meilleurs esprits (1961)
185 nces dans le domaine de la vie publique : tout se ligue instantanément contre celui qui ferait mine de dépasser la mesure com
69 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
186 en que j’y puisse disposer le roi mon maître, une ligue offensive et défensive entre lui, vous et les provinces unies des Pay
187 délivré par une souveraineté quelconque et que la Ligue rendrait valable. Ceux qui ont voyagé en Allemagne où il y a un si gr
188 éciproques, ou dans des Traitez de Garantie ou de Ligue offensive & défensive pour établir, pour maintenir ou pour rétabl
189 Souverains Mahometans ses voisins, des Traitez de Ligue offensive & défensive, pour maintenir chacun en Paix dans les bor
190  : Il ne s’agit présentement que de commencer la ligue dans un congrès, à La Haye ou ailleurs. Deux-cents ans plus tard, en
70 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
191 on deux aristocraties ; unies entre elles par une ligue perpétuelle, elles se trouvent ainsi liées les unes aux autres en tem
192 sque des puissances souveraines s’unissent en des ligues perpétuelles ou temporaires, elles forment naturellement des états ar
71 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
193 r la sagesse, de celle du corps germanique, de la ligue helvétique, et des états généraux. Outre ces confédérations publiques
72 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
194 Confédération américaine, la Diète germanique, la Ligue helvétique. Pourquoi la fraternité européenne ne pourrait-elle pas ex
195 s exister aussi bien que la Diète allemande ou la Ligue helvétique ? Ces dernières n’ont pas d’ambitions. Qu’il en soit donc
73 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
196 rent nouer au nom de la stabilité qu’une précaire Ligue des rois. Toutefois, l’idée européenne avait pris assez de force et r
197 ours alliées le sentiment de toute la force de la ligue européenne… La paix sera celle de l’Europe, toute autre est inadmissi
198 et l’entretenir constitutionnellement ; car deux ligues d’égale force sont nécessairement rivales, et il n’y a pas de rivalit
74 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
199 os luttes, la seule force qui puisse terrasser la ligue des pouvoirs issus du privilège ou de l’égoïsme des intérêts. Et quan
200 ans cette génération splendide, les communes, les Ligues , les fédérations, et jusqu’à cette Féodalité, qui, par sa constitutio
75 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
201 tuel de l’Europe, William Penn l’accepter dans sa Ligue des Nations, et leurs successeurs en utopie tabler sur la puissance r
76 1962, Articles divers (1957-1962). Journal d’un témoin (23-24 juin 1962)
202 août 1940. Il insiste notamment sur la fameuse «  ligue des officiers », affaire dont M. Kurz, de son côté, souhaite qu’elle
203 mières sur les circonstances qui firent naître la ligue des officiers, et surtout à replacer le lecteur d’aujourd’hui dans le
77 1962, Articles divers (1957-1962). La Ligue du Gothard : premier mouvement de résistance : Journal d’un témoin II (25 juin 1962)
204 La Ligue du Gothard : premier mouvement de résistance : Journal d’un témoin II
205 ifeste de notre mouvement, qui a pris le nom de «  Ligue du Gothard », pour ma plus grande satisfaction. Discuté et corrigé ce
206 tigable Gottlieb Duttweiler. L’organisation de la Ligue est double. Clandestine dans l’armée, sous l’impulsion d’un groupe de
207 és à faire converger nos efforts, nous fondons la Ligue du Gothard. Bastion naturel de la Suisse, cœur de l’Europe et limite
208 us a remise le capitaine E., l’un des chefs de la ligue des officiers — tout ce qu’il possède, paraît-il. 26 juin 1940 Hier,
209 mpagne, soit avec des membres du Directoire de la Ligue , soit avec notre seul homme de liaison entre la Ligue dans l’armée et
210 e, soit avec notre seul homme de liaison entre la Ligue dans l’armée et la Ligue civile : le sergent Lindt41. Une maison de B
211 omme de liaison entre la Ligue dans l’armée et la Ligue civile : le sergent Lindt41. Une maison de Berne, à double entrée, no
212 es contacts discrets avec les représentants de la Ligue dans l’armée. La presse a publié le Manifeste. Elle en parle ! Beauco
213 ent… Le fait est que la grande industrie boude la Ligue  : elle attend de voir comment les choses tournent. Le Conseil fédéral
214 et de leur analyse détaillée, le directoire de la Ligue du Gothard entreprend alors une démarche que je crois sans précédent
215 déral résiste, il aura l’appui sans réserve de la Ligue civile et militaire. L’audience est aussitôt demandée, et accordée. T
216 e démarche était ratée, et au surplus couvrait la Ligue de ridicule. En fait, celui qui reçut cette délégation comprit très b
217 de mes amis, syndicaliste, membre fondateur de la Ligue du Gothard, me dit, quelques jours plus tard : « Vous êtes imprudent
218 on des Nations unies pour les réfugiés. ac. « La Ligue du Gothard : premier mouvement de résistance : Journal d’un témoin II
78 1962, Articles divers (1957-1962). La conjuration des officiers en juin 1940 : Journal d’un témoin III (26 juin 1962)
219 rédige une brochure intitulée : Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? Dernière page : La création de la Ligue du Gothard a pr
220 e du Gothard ? Dernière page : La création de la Ligue du Gothard a produit un choc salutaire sur l’opinion suisse. Elle a r
221 côté des partis. Il est incontestable que sans la Ligue , les « communautés de travail », esquissées dans divers cantons, n’au
222 s pages. Mi-août 1940 Réunion du Directoire de la Ligue à Zurich, dans une villa de l’Utliberg. Tandis que nous nous dirigeon
223 rapidement : « Soyez prudent. Quatre chefs de la Ligue dans l’armée viennent d’être arrêtés, sur l’ordre du colonel Labhardt
224 Fair. J’avais longtemps tergiversé. Je faisais la Ligue . Puis il y eut l’incident de mon article sur Paris. Je n’étais certes
225 rait une réalité. L’opinion s’était ressaisie. La Ligue du Gothard, fondée sur l’idée simple d’organiser les volontés de rési
226 dans le détail des problèmes qui se posaient à la Ligue , assassinats et tortures en moins. Les mêmes peuvent rire de l’armée
227 as ressaisi. Le seul fait qu’à ce redressement la Ligue ait contribué si peu que ce fût, voilà qui suffit à mes yeux. En ce m
228 is consacraient leur éditorial au programme de la Ligue . Les notes personnelles qu’on vient de lire me paraissent de nature à
229 ieurs points que je relèverai maintenant. 1. La «  ligue des officiers » s’est bien constituée aux dates qu’indique M. Kimche
230 gulièrement à sa table. 2. Il est probable que la ligue des officiers et la ligue civile naquirent simultanément, et il est c
231 Il est probable que la ligue des officiers et la ligue civile naquirent simultanément, et il est certain qu’elles « s’imbriq
232 imche commet une curieuse erreur en confondant la ligue civile de juin 1940 avec ce qu’il appelle tantôt « l’Action nationale
233 Unis », d’autre part qu’elle se forma « contre la Ligue du Gothard ». « Le Gothardbund, c’était du romantisme ! », ajoute-t-i
234 sme ! », ajoute-t-il. Romantique ou non, c’est la Ligue du Gothard qui agit seule en liaison avec les officiers pendant la cr
235 e l’été 1940. 3. L’absence de toute mention de la Ligue du Gothard et la substitution à cette ligue d’un mouvement qui n’eut
236 de la Ligue du Gothard et la substitution à cette ligue d’un mouvement qui n’eut d’autre tort à mes yeux que celui de n’avoir
237 ir une « simple » coïncidence dans le fait que la Ligue civile et militaire prit le nom de ce Gothard qui, quelques semaines
238 avec quelques amis groupés sous l’enseigne de la Ligue du Gothard alors que le Troisième Reich venait de triompher des armée
79 1962, Articles divers (1957-1962). Dans vingt ans une Europe neuve (novembre 1962)
239 te aujourd’hui. Face à la Chine, à l’Inde, et aux ligues encore instables du monde arabe et de l’Afrique noire, l’Occident se
80 1962, Les Chances de l’Europe. III. L’Europe s’unit
240 rope neutre, armée et unie, sur le modèle de la «  Ligue helvétique », d’autre part l’abandon par la France et la Grande-Breta
241 nt de petits groupes, associations, mouvements et ligues fédéralistes. Leurs chefs rassemblés à Montreux à l’automne 194744 dé
81 1963, Articles divers (1963-1969). Apport à la civilisation occidentale (janvier 1963)
242 rgement les frontières de ce que l’on nommait les ligues suisses. Les plus grands esprits et les meilleurs artistes suisses so
243 trois premiers foyers de rayonnement européen des ligues . Aussitôt prolifèrent autour d’eux les bases de lancement de nos fusé
82 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
244 nique », des états généraux de Hollande, et de la Ligue helvétique136. L’Europe unie qu’il appelle de ses vœux ne serait null
83 1964, Articles divers (1963-1969). L’idée européenne en Suisse (1964)
245 « dans les intérêts de l’Europe entière ». Si les Ligues suisses se détachent peu à peu du Saint-Empire, de cette première Eur
246 finalement un État comme les autres. Du moins les Ligues conservent-elles le principe même de l’Empire d’Occident, l’idée d’un
247 mpire, des états généraux de Hollande, et de la «  Ligue helvétique ». L’Europe unie qu’il appelle de ses vœux ne serait nulle
84 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
248 é, le mariage ? Les anciens Suisses, au temps des Ligues , n’étaient pas moins connus pour la licence de leurs mœurs que pour l
249 vues dans le domaine de la vie publique : tout se ligue instantanément contre celui qui ferait mine de dépasser la mesure com
85 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — Puissance du mythe
250 lus, en un fallacieux raccourci, la chronique des Ligues suisses jusqu’au xixe siècle, puis celle de la Suisse fédérée à part
86 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « L’histoire suisse commence avec Guillaume Tell »
251 e, en trois siècles, étendront le réseau de leurs ligues sur les fiefs alémanes de Rodolphe et en chasseront ses descendants,
252 ire et plus complètes par leur composition que la ligue qui va se former à partir d’un noyau minuscule en cette fin du xiiie
87 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Le pacte de 1291 a fondé la Suisse »
253 t des siècles par toutes sortes d’alliances et de ligues partielles. Une seule d’entre elles, d’ailleurs jurée comme « devant
254 trée, ne l’a jamais signée, mais les alliances et ligues ultérieures se sont formées à son image, dans son esprit, avec sa par
255 qui savaient rédiger les traités à la manière des ligues lombardes et des jurandes florentines. C’est à cause du Gothard, nous
256 question au cours des cinq siècles suivants. Les Ligues ne seront donc qu’une confédération, une « Suisse des patries » ou de
257 dant longtemps, on le désignera comme celui des «  Ligues de la Haute-Allemagne », et ses chefs seront nommés dans les traités
258 eront nommés dans les traités « ces Messieurs des Ligues  ». Toutefois, dans la seconde moitié du xive siècle, l’habitude va s
259 le signe de ralliement de tous les guerriers des Ligues  : une croix blanche sur champ rouge, c’est-à-dire le symbole chrétien
260 e ou une région nouvelle se joindra au réseau des Ligues . Autant de membres nouveaux, autant de pactes ad hoc. Pourtant, il es
261 er chapitre ou article de toutes les alliances et ligues concerne le secours que les uns doivent donner aux autres, contre ceu
262 es par les cantons entre eux et avec les cités et ligues de l’Alsace, de la Souabe, de la Savoie, de la Lombardie, etc. Mais i
263 puis Appenzell en 1513, à se lier également aux «  Ligues suisses », terme désormais consacré pour désigner l’ensemble bellique
264 Vues du dehors, par ceux qu’elles ont battus, les Ligues se présentent comme un État, bien qu’elles n’aient d’autre organe com
265 rich et de Berne paralyse l’extension normale des Ligues et produit même leur régression territoriale. Successivement, l’actio
266 ndaleux : cette ville ayant demandé d’adhérer aux Ligues , les cinq cantons du Centre, auxquels se joint Fribourg, s’allient co
267 qu’en 1848, année qui vit la grande mutation des Ligues en État fédéral. Ce processus d’agrégation, assez bizarre et sans ana
268 er chacun soi-même ? En revanche, dans la vie des Ligues , il n’y a pas seulement cette inégalité des droits et des obligations
269 séquences, qu’illustre abondamment l’histoire des Ligues . L’assistance collective promise aux victimes d’une agression, et la
270 Il n’en reste pas moins que dans l’évolution des Ligues suisses vers l’État que nous connaissons, tout ne s’est pas opéré en
271 é paternelle. (C’était un tiers du territoire des Ligues , à la fin du xviiie siècle !) On voit encore à Bellinzone, chef-lieu
272 aucun État n’a provoqué l’union de nos premières Ligues puis la fédération proprement dite qui leur a succédé en 1848. Au con
273 que la complexe évolution et l’élargissement des Ligues suisses, dès la fin du xive siècle, sont entièrement indépendants du
274 richiens, et qui n’en seront pas moins alliés des Ligues à la veille des guerres de Bourgogne. Le seul agent fédérateur dont
275 est la passion de se gouverner soi-même. D’où les ligues , conclues ou renouvelées, chaque fois que l’autonomie locale est mena
276 t attribuer au seul goût de la paix le système de ligues et de pactes pratiqué par les confédérés. Car en fait, leur passion d
88 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — Ce « petit peuple pacifique… »
277 verront se développer la réputation militaire des Ligues , au cours d’une série stupéfiante de campagnes victorieuses. Les Habs
278 lus pouvoir contenir l’expansion torrentueuse des Ligues . Leurs chefs au premier rang desquels Mathieu Schiner, ce fils de pay
279 ure, Bienne et le Valais, cantons occidentaux des Ligues , médiocrement intéressés par la politique milanaise que poursuit la D
280 Une année après Marignan, à Fribourg en 1516, les Ligues concluent avec François Ier un traité de paix perpétuelle qui sera re
281 Marignan, sans compter les pensions accordées aux Ligues rhétiques, aux alliés et aux pays sujets. Ces dispositions surprenant
282 rre en partie pour servir la politique des Hautes Ligues , en partie pour le sport, mais comme professionnels. « Point d’argent
283 tique indépendante et conquérante initiée par les Ligues lors des guerres de Bourgogne, moins d’un demi-siècle auparavant. Ce
284 irement du système des alliances inégales, et les Ligues l’ont d’abord subie, non sans rechigner. Car il est clair qu’elle va
285 riotes qui s’étaient engagés dans les rangs de la Ligue . Mais déjà en 1709, à Malplaquet, deux régiments bernois aux parement
286 ent fois répétés et cette absence de réaction des Ligues constituent un symptôme frappant de l’espèce de schizophrénie dont j’
89 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Ce petit peuple égalitaire… »
287 t peuple égalitaire… » Les hommes des premières Ligues , leurs descendants et leurs alliés qui allaient former la Confédérati
288 valaient vers la plaine lombarde, au temps où les Ligues s’acharnaient à conquérir la Valteline et à faire les chiens de garde
289 Salis eurent des rivaux puissants dans les trois Ligues des Grisons. Chaque village de l’Engadine semble être né du groupe de
290 ependant, si l’on compare le régime patricien des Ligues à l’actuel régime démocratique, tout l’avantage moral appartient sans
291 ’en tire aucune théorie ; 2° le principe même des Ligues est l’autonomie de chacun. Les jacobins n’y ont rien compris : cette
292 gouverner par autrui est sans doute à la base des Ligues . Nous avons vu qu’il signifiait la volonté de sauvegarder les franchi
293 me il est, et c’est bien pour cela qu’on entre en ligue . Mais voici le paradoxe inévitable : la ligue des autonomes ne peut s
294 en ligue. Mais voici le paradoxe inévitable : la ligue des autonomes ne peut souffrir que l’un de ses membres devienne trop
295 ons de tous, ruinant ainsi la raison d’être de la Ligue . Or ce second réflexe joue dans un sens égalisant. Les deux tendances
90 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Un pays traditionnellement neutre »
296 t la résultante d’une impuissance congénitale des Ligues à suivre une politique commune à l’extérieur. Tôt après, les luttes r
297 demeurés catholiques, et formant le noyau dur des Ligues , n’hésitaient pas à se lier à la Savoie, à la France ou à l’Espagne.
298 nant de la neutralité »36, l’opinion générale des Ligues appuya les mesures d’abstention prises par la Diète. (Seules, les Lig
299 es d’abstention prises par la Diète. (Seules, les Ligues grisonnes se laissèrent entraîner dans le conflit européen.) Cette ne
91 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Il a fallu plus de six siècles pour fédérer les cantons suisses »
300 lendemain d’une crise décisive, pour passer de la Ligue d’États de l’ancienne Suisse à un État fédératif ; 3° Que la notion d
301 ve du territoire suisse, on peut affirmer que les Ligues formaient un ensemble inférieur à la somme de ses parties — et ceci d
302 d les armées de la Révolution les envahirent, les Ligues ne purent opposer une armée suisse à l’agresseur. L’un après l’autre,
303 tre aux régimes patriciens qui régnaient dans les Ligues — comme l’ont fait la plupart des historiens du siècle passé — ou plu
304 se, soit qu’on le compte en partant des premières Ligues , soit qu’on le limite à la période patricienne, ce qui nous donne enc
305 rictions aux couvents, activité des corps francs, ligue séparée des cantons catholiques) aboutit à la guerre civile, en novem
306 eau. Certaines pratiques remontaient aux vieilles Ligues , leur mise en forme légale et systématisée produit le choc d’une inno
92 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
307 pas beaucoup évolué depuis le temps des Louables Ligues . Mais dans les grandes municipalités urbaines, elle a subi de radical
308 temps un monde à part, bien distinct de celui des Ligues suisses. Ses communes s’organisèrent en juridictions, groupant plusie
309 formèrent trois grandes associations spontanées : Ligue grise, Ligue des Dix-Juridictions, et Ligue de la Maison-Dieu (Casa-D
310 is grandes associations spontanées : Ligue grise, Ligue des Dix-Juridictions, et Ligue de la Maison-Dieu (Casa-Dei) qui n’ava
311 ées : Ligue grise, Ligue des Dix-Juridictions, et Ligue de la Maison-Dieu (Casa-Dei) qui n’avaient d’autre lien qu’une assemb
312 lles, dont la guerre de Trente Ans à laquelle les Ligues suisses surent échapper en se déclarant neutres. Et Neuchâtel enfin,
313 eu former la Suisse. Les communes, les cités, les ligues et les républiques souveraines portaient en allemand le nom générique
314 our quelles raisons économiques et militaires une ligue d’États s’est transformée en un État fédératif. Acte essentiellement
93 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
315 é, le mariage ? Les anciens Suisses, au temps des Ligues , n’étaient pas moins connus pour la licence de leurs mœurs que pour l
316 vues dans le domaine de la vie publique : tout se ligue instantanément contre celui qui ferait mine de dépasser la mesure com
317 e poétique érudition. Mais c’était bien avant les Ligues suisses. Tout commence avec l’humanisme de la Réforme. Bâle avec sa j
318 ntion miraculeuse, rétablissant la paix parmi les Ligues , à la veille d’une guerre civile. Loué par Luther et Zwingli, béatifi
319 d’avoir fourni deux princes-évêques de Coire aux Ligues grises, des Landamman à l’Engadine, des baillis à la Valteline, et qu
320 s puis les arts, tandis que de la Germanie et des Ligues suisses des armées descendaient vers les plaines lombardes. Ce double
321 cessaire par l’absence de pouvoir unifié dans les Ligues , puis élément de « l’équilibre européen », puis moyen d’empêcher l’éc
94 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La Suisse, dans l’avenir européen
322 nique », des états généraux de Hollande, et de la Ligue helvétique132. L’Europe unie qu’il appelle de ses vœux ne serait null
95 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Appendice. Bref historique de la légende de Tell
323 n » des Waldstätten. Une volumineuse Histoire des Ligues confédérées, publiée de 1845 à 1882, accumulera les documents à l’app
324 a formation de la Suisse. Raconter l’histoire des Ligues suisses sans Guillaume Tell n’est plus une entreprise paradoxale : c’
96 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
325 ns visage. La devise de Guillaume Postel et de la Ligue  : « Une Foi, une Loi, un Roy » ou la devise d’Hitler : « Ein Volk, ei
97 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
326 c Paul van Zeeland, au lendemain de la guerre, la Ligue européenne de coopération économique, au nom de laquelle il était ven
327 , Reynaud, Ramadier et André Siegfried), et de la Ligue européenne de coopération économique (van Zeeland, Serruys) se rencon
328 ité français aient chacun une voix, tout comme la Ligue économique et l’UEF, cette dernière se trouve seule contre trois. « P
329 era aux “grands noms” de l’“Europe unie” et de la Ligue . Nous pourrions sans doute, dans une certaine mesure, empêcher les au
98 1969, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’avenir du fédéralisme (septembre 1969)
330 éralement auto-réglage) comme cellule de base des ligues et fédérations. Voilà qui est proprement occidental : devant ce même
99 1969, Articles divers (1963-1969). Pour une définition nouvelle du fédéralisme (1969)
331 éralement auto-réglage) comme cellule de base des ligues et fédérations. Voilà qui est proprement occidental : devant ce même
100 1969, Articles divers (1963-1969). Toujours disponible (1969)
332 débuts de la guerre à Berne ? Mais je fondais la Ligue du Gothard avec Theo Spoerri en mai 1940, et Hans Oprecht fondait l’a