1
es sacro-saints Principes au nom desquels tout se
ligue
aujourd’hui pour anéantir la seule chose qui reste à nos yeux sacro-s
2
opinion, dans tous les manifestes de partis ou de
ligues
, une expression revient comme une véritable hantise, comme le grand l
3
isme avait dissoute. Il n’y a jamais eu autant de
ligues
, de groupements, de partis et d’associations qu’aujourd’hui, mais aus
4
« ni droite ni gauche » repris depuis peu par les
ligues
d’anciens combattants (dont l’action sera peut-être décisive l’année
5
ent la doctrine ON. Citons le Club de février, la
ligue
« Nous voulons ». Inspirés par l’Ordre nouveau ils sont cependant aut
6
e Kobé en 1925. Et quelques années plus tard, une
ligue
réactionnaire fait poser des affiches où elle reprend des termes semb
7
opinion, dans tous les manifestes de partis ou de
ligues
, une expression revient comme une véritable hantise, comme le grand l
8
isme avait dissoute. Il n’y a jamais eu autant de
ligues
, de groupements, de partis et d’associations qu’aujourd’hui, mais aus
9
ontribue pas à le définir utilement. On fonde des
ligues
antifascistes46, on cultive une mystique antifasciste, les intellectu
10
fascisme, groupez-vous ! », proclament alors les
ligues
de gauche. On se groupe. Pour se reconnaître, on adopte un insigne, u
11
s que je croie un seul instant à la duplicité des
ligues
antifascistes. Mais la carence doctrinale dont leurs manifestes font
12
« ni droite ni gauche » repris depuis peu par les
ligues
d’anciens combattants (dont l’action sera peut-être décisive l’année
13
nt la doctrine ON, tel que le Club de février, la
ligue
Nous voulons. Inspirés par L’Ordre nouveau , ils sont cependant auto
14
opinion, dans tous les manifestes de partis ou de
ligues
, une expression revient comme une véritable hantise, comme le grand l
15
isme avait dissoute. Il n’y a jamais eu autant de
ligues
, de groupements, de partis et d’associations qu’aujourd’hui, mais aus
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ontribue pas à le définir utilement. On fonde des
ligues
antifascistes40, on cultive une mystique antifasciste, les intellectu
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fascisme, groupez-vous ! », proclament alors les
ligues
de gauche. On se groupe. Pour se reconnaître, on adopte un insigne, u
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s que je croie un seul instant à la duplicité des
ligues
antifascistes. Mais la carence doctrinale dont leurs manifestes font
19
n manifeste ou de s’inscrire dans les rangs d’une
ligue
. On rougit de rappeler de tels truismes. Mais on y est bien forcé par
20
par exemple : c’était jusqu’à présent le fait des
ligues
que de proclamer la liberté en préparant la dictature. Jamais on n’a
21
ui n’ose pas préciser ce qu’elle défend, dans une
ligue
de brebis, de loups et de bergers provisoirement réconciliés par la p
22
fortunes excessives ? Et l’Œuvre, de désarmer les
ligues
fascistes ? Et l’AEAR de libérer Thaelman ? Et M. Frossard de supprim
23
tres de propagande au service d’un parti ou d’une
ligue
. (Nous voyons s’amorcer ce réflexe de défense depuis un an.) C’est di
24
ilisent les mêmes formations de combat, partis ou
ligues
, les mêmes tactiques, la même démagogie, au service de doctrines qu’i
25
ilisent les mêmes formations de combat, partis ou
ligues
, les mêmes tactiques, la même démagogie, au service de doctrines qu’i
26
repris et galvaudé depuis deux ans par toutes les
ligues
et partis, de La Rocque à Vaillant-Couturier ! (Je ne sais pourquoi,
27
oit, il y a quinze jours, sous les auspices d’une
ligue
« antifasciste », et qui avait pour sujet : « L’Église contre les tra
28
? On cherche à enrôler ces cultivateurs dans des
ligues
toujours anti-quelque chose, qui n’empêcheront rien, c’est l’évidence
29
oit, il y a quinze jours, sous les auspices d’une
ligue
« antifasciste », et qui avait pour sujet : « L’Église contre les tra
30
? On cherche à enrôler ces cultivateurs dans des
ligues
toujours anti-quelque chose, qui n’empêcheront rien, c’est l’évidence
31
n manifeste ou de s’inscrire dans les rangs d’une
ligue
. On rougit de rappeler de tels truismes. Mais on y est bien forcé par
32
lque sursaut vertueux, non par l’initiative d’une
ligue
philanthropique, mais par les soins d’une dictature exactement consci
33
, les crimes dits « politiques » exécutés par des
ligues
de jeunes gens, certaines formes de naturisme, les « fiançailles d’es
34
ouvoir, la décomposition des « blocs », celle des
Ligues
trop peu novatrices, la naissance d’une dictature qui s’affirmerait m
35
lque sursaut vertueux, non par l’initiative d’une
ligue
philanthropique, mais par les soins d’une dictature exactement consci
36
, les crimes dits « politiques » exécutés par des
ligues
de jeunes gens, certaines formes de naturisme, les « fiançailles d’es
37
ne, et en France dans le parti des Guise, dans la
Ligue
. Plus tard, c’est ce même esprit qui obtiendra que Louis XIV révoque
38
nous qui la payons. Commencez par dissoudre votre
ligue
. Renoncez à régner sur nous. Laissez-nous traiter nos affaires selon
39
Ainsi, d’une part les villes renonceront à leur
Ligue
si d’abord les campagnes reçoivent Fribourg et Soleure, et d’autre pa
40
Soleure si les villes, d’abord, renoncent à leur
Ligue
. Messieurs, je vous le demande, allez-vous faire la guerre pour une q
41
out-Puissant, nous avons décrété ce qui suit : La
ligue
des villes est proclamée dissoute. Les campagnes auront part équitabl
42
lque sursaut vertueux, non par l’initiative d’une
ligue
philanthropique, mais par les soins d’une dictature exactement consci
43
, les crimes dits « politiques » exécutés par des
ligues
de jeunes gens, certaines formes de naturisme, les « fiançailles d’es
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lque sursaut vertueux, non par l’initiative d’une
ligue
philanthropique, mais par les soins d’une dictature exactement consci
45
, les crimes dits « politiques » exécutés par des
ligues
de jeunes gens, certaines formes de naturisme, les « fiançailles d’es
47
on voyage, je suivrai de loin l’évolution de la «
Ligue
du Gothard » qui est mon idée et celle de mon ami Spoerri, de Zurich,
48
r au bien de la Suisse. Le comité directeur de la
Ligue
est formé de dix hommes dont le plus jeune a 26 ans et le plus âgé 44
49
seront là pour nous conseiller. Aujourd’hui, la «
Ligue
du Gothard » est entrée dans une phase active : nous sommes en pleine
50
igadés tôt ou tard.ag af. « Un fondateur de la
Ligue
du Gothard part pour quatre mois aux États-Unis : M. Denis de Rougemo
51
ne écrivain neuchâtelois dans la fondation de la “
Ligue
du Gothard”. Non, M. Denis de Rougemont s’en va en Amérique parce qu’
52
de Rougemont de ce commentaire : « On dit que la “
Ligue
du Gothard” a reçu de nombreuses lettres de citoyens qui s’intéressen
53
l plutôt qu’à l’éloquence. 6. Manifeste de la
Ligue
du Gothard, juillet 1940. 7. On sait que l’organisation des première
55
répondu dans une brochure qui va paraître sur la
Ligue
. Il faut faire confiance à des hommes jeunes et qui forment une équip
56
sure où nous sommes sûrs de la nécessité de notre
Ligue
… Les partis ne veulent rien entendre. Mais le peuple répond. Tant pis
57
répond. Tant pis pour les politiciens. ah. « La
Ligue
du Gothard : raisons d’espérer », L’Essor, Genève, n° 18, 13 septembr
58
dé de la notice suivante : « Notre article sur la
Ligue
du Gothard dans le précédent numéro nous a valu trois réponses que no
59
établis là-bas, il nous dit son sentiment sur la
ligue
du Gothard dont il est un membre de la première heure. »
61
ntre eux un comité d’action, adoptaient le nom de
Ligue
du Gothard, fixaient les cadres de l’organisation et publiaient un pr
63
III. Organisation de la
Ligue
« Il est temps que les bonnes volontés deviennent une volonté commu
64
mmune », disait encore le premier Manifeste de la
Ligue
. Or, une volonté commune suppose en premier lieu une organisation. Le
65
dans plusieurs cantons. Des équipes locales de la
Ligue
se sont constituées afin de pousser ce travail. On y trouve mêlés en
66
ord et des groupes Esprit , « Éléphants » (de la
Ligue
des sans-subventions), officiers, indépendants, coopérateurs, unionis
67
, etc. Une chose doit être nettement établie : la
Ligue
n’entend pas créer de petits parlements de groupes, mais des équipes
68
dant l’action : obéir. Ainsi l’organisation de la
Ligue
correspond à la fois à la tradition fédéraliste de notre État et à l’
70
rassembler toutes les forces vivantes du pays. La
Ligue
du Gothard veut être avant tout une activité. Elle compte sur le trav
71
us demandons à ceux qui veulent entrer dans notre
Ligue
: 1. De propager nos idées dans leur groupe et de vivre personnelleme
72
anisation cantonale, soit par le directoire de la
Ligue
. On nous dit : Que ferez-vous ? Il est dangereux de parler de l’actio
73
eints que par l’action d’un groupe local ou de la
Ligue
dans son ensemble, mais chacun peut y travailler à sa manière, en pré
74
ue échéance selon les cas. Il importe donc que la
Ligue
les prépare dès maintenant et en toute indépendance vis-à-vis des par
76
ne pouvait mieux démontrer la nécessité de notre
Ligue
que l’immense curiosité qu’elle a soulevée dans la population, et les
77
mesure du possible ces espoirs. Bien avant que la
Ligue
ait publié les noms des membres de sa direction provisoire et des sig
78
st ainsi que l’on a prétendu simultanément que la
Ligue
était « payée » par les deux partis belligérants, par le grand patron
79
le n’était « évidemment » qu’une filiale), par la
Ligue
des sans-subventions, par les groupes d’Oxford, par les compagnies d’
80
calomnies. Lorsque les noms des fondateurs de la
Ligue
eurent paru, suivis des noms de personnalités qui déclaraient appuyer
81
nalités citées n’avaient jamais fait partie de la
Ligue
, quoi qu’en eussent dit, deux semaines plus tôt… ces mêmes agences !
82
s à dessein autour de nous : 1. La création de la
Ligue
du Gothard a produit un choc salutaire sur l’opinion suisse. Elle a r
83
côté des partis. Il est incontestable que sans la
Ligue
, les « communautés de travail », esquissées dans divers cantons n’aur
84
ne, et en France dans le parti des Guise, dans la
Ligue
. Plus tard, c’est ce même esprit qui obtiendra que Louis XIV révoque
85
es Églises seules, et non par un parti ou par une
ligue
. Une « Suisse chrétienne », ce serait une Suisse dont les citoyens se
86
lsion décisive lors de la fondation des premières
ligues
, dans les Grisons et au Tessin, dès la fin du xiie siècle ; puis sur
87
que l’un des cantons voudra prendre la tête de la
Ligue
, il trouvera tous les autres unis contre sa volonté d’hégémonie. Ains
88
ne, et en France dans le parti des Guise, dans la
Ligue
. Plus tard, c’est ce même esprit qui obtiendra que Louis XIV révoque
89
mme dit l’intact Pierre Girard, mais l’idée d’une
Ligue
des Nations a survécu au déchaînement nationaliste. En attendant une
90
déchaînement nationaliste. En attendant une vraie
Ligue
des Peuples, préparons-nous à de nombreux voyages. La SDN ressemble à
91
sque, d’entre nous, à ne point faire partie de la
Ligue
nouvelle. Les deux grands qui, là-bas, occupent la scène ne sont pas
92
on le dit en photographie. Nous partons pour une
Ligue
meilleure. Et, plus heureux que Moïse, nous nous sentons certains d’e
93
venue, si je puis dire, du côté opposé. C’est la
Ligue
protectrice des animaux d’un des États de l’Est de l’Amérique qui a p
94
ement d’opinion contre les essais projetés. Cette
Ligue
demande qu’au lieu de sacrifier tant d’innocentes victimes, et dans u
95
. L’amour ? La solidarité ? Ce sont des idéaux de
ligues
, des mots qu’on n’ose plus employer qu’au dessert. La richesse ? Voic
96
n manifeste ou de s’inscrire dans les rangs d’une
ligue
. On rougit de rappeler de tels truismes. Mais on y est bien forcé par
97
section Armée et Foyer. Écrit le manifeste de la
Ligue
du Gothard. Il paraît sur une page entière dans soixante-quatorze jou
98
gros paquet de coupures de journaux concernant la
Ligue
du Gothard, des plans d’organisation, le programme de plusieurs renco
99
z-vous ; des séances enfumées du Directoire de la
Ligue
; et puis, au sortir de l’une d’elles, vers midi, sur une route au-de
100
idement : « Soyez prudent, quatre des chefs de la
Ligue
dans l’armée ont été arrêtés ce matin à six heures… » Mais pour la Su
101
t une réalité. L’opinion s’était ressaisie. Notre
Ligue
du Gothard, fondée sur l’idée simple d’organiser les volontés de rési
102
dans le détail des problèmes qui se posaient à la
Ligue
, assassinats et tortures en moins. Les mêmes peuvent rire de l’armée
103
as ressaisi. Le seul fait qu’à ce redressement la
Ligue
ait contribué si peu que ce fût, voilà qui suffit à mes yeux. En ce m
104
démobilisait les deux tiers de ses effectifs. La
Ligue
s’engageait dans une phase où j’étais loin de me sentir indispensable
105
ne s’agit que d’un déménagement. Car l’idée d’une
Ligue
des Nations a survécu au déchaînement nationaliste. En attendant une
106
déchaînement nationaliste. En attendant une vraie
Ligue
des Peuples, préparons-nous à de nombreux voyages. La SDN ressemble à
107
encore, ou presque, à ne point faire partie de la
ligue
nouvelle. Les deux grands qui là-bas occupent la scène ne sont pas re
108
on le dit en photographie. Nous partons pour une
ligue
meilleure. Et plus heureux que Moïse, nous nous sentons certains d’en
109
venue, si je puis dire, du côté opposé. C’est la
Ligue
protectrice des animaux d’un des États de l’Est de l’Amérique qui a p
110
ement d’opinion contre les essais projetés. Cette
Ligue
demande qu’au lieu de sacrifier tant d’innocentes victimes, et dans u
111
venue, si je puis dire, du côté opposé. C’est la
Ligue
protectrice des animaux d’un des États de l’Est de l’Amérique qui a p
112
ement d’opinion contre les essais projetés. Cette
Ligue
demande qu’au lieu de sacrifier tant d’innocentes victimes, et dans u
113
oit, il y a quinze jours, sous les auspices d’une
ligue
« antifasciste », et qui avait pour sujet : « L’Église contre les tra
114
? On cherche à enrôler ces cultivateurs dans des
ligues
toujours anti-quelque chose, qui n’empêcheront rien, c’est l’évidence
115
démocratie chrétienne, de Parti communiste ou de
Ligues
préfascistes, où c’est en vain que l’on eût cherché le moindre souci
116
n manifeste ou de s’inscrire dans les rangs d’une
ligue
. On rougit de rappeler de tels truismes. Mais on y est bien forcé par
117
anifeste de notre mouvement, qui a pris le nom de
Ligue
du Gothard pour ma plus grande satisfaction. Discuté et corrigé ce te
118
tigable Gottlieb Duttweiler. L’organisation de la
Ligue
est double. Clandestine dans l’armée, sous l’impulsion d’un groupe de
119
és à faire converger nos efforts, nous fondons la
Ligue
du Gothard. Bastion naturel de la Suisse, cœur de l’Europe et limite
120
us a remise le capitaine E…, l’un des chefs de la
Ligue
des officiers. C’est tout ce qu’il possède, paraît-il. 26 juin 194
121
mpagne, soit avec des membres du directoire de la
Ligue
, soit avec notre homme de liaison entre la Ligue dans l’armée et la L
122
Ligue, soit avec notre homme de liaison entre la
Ligue
dans l’armée et la Ligue civile : le sergent L…81. Une maison de Bern
123
omme de liaison entre la Ligue dans l’armée et la
Ligue
civile : le sergent L…81. Une maison de Berne, à double entrée, nous
124
es contacts discrets avec les représentants de la
Ligue
dans l’armée. La presse a publié le manifeste. Elle en parle ! Beauco
125
ent… Le fait est que la grande industrie boude la
Ligue
: elle attend de voir comment les choses tourneront. Le Conseil fédér
126
et de leur analyse détaillée, le directoire de la
Ligue
du Gothard a décidé une démarche que je crois sans précédent dans l’h
127
déral résiste, il aura l’appui sans réserve de la
Ligue
civile et militaire. Trop compromis depuis l’affaire de la Gazette d
128
rédige une brochure intitulée : Qu’est-ce que la
Ligue
du Gothard ? Dernière page : La création de la Ligue du Gothard a p
129
du Gothard ? Dernière page : La création de la
Ligue
du Gothard a produit un choc salutaire sur l’opinion suisse. Elle a r
130
côté des partis. Il est incontestable que sans la
Ligue
, les « communautés de travail », esquissées dans divers cantons, n’au
131
s. Mi-août 1940 Réunion du directoire de la
Ligue
à Zurich, dans une villa du Zürichberg. Tandis que nous nous dirigeon
132
rapidement : « Soyez prudent. Quatre chefs de la
Ligue
dans l’armée viennent d’être arrêtés, sur l’ordre du colonel Labhardt
133
de mes amis, syndicaliste, membre fondateur de la
Ligue
du Gothard, me dit, quelques jours plus tard : « Vous êtes imprudent
134
e démarche était ratée, et au surplus couvrait la
Ligue
de ridicule. En fait, celui qui reçut cette délégation comprit très b
135
t une réalité. L’opinion s’était ressaisie. Notre
Ligue
du Gothard, fondée sur l’idée simple d’organiser les volontés de rési
136
dans le détail des problèmes qui se posaient à la
Ligue
, assassinats et tortures en moins. Les mêmes peuvent rire de l’armée
137
s ressaisi. Le seul fait qu’à ce redressement, la
Ligue
ait contribué si peu que ce fût, voilà qui suffit à mes yeux. En ce m
138
démobilisait les deux tiers de ses effectifs. La
Ligue
s’engageait dans une phase où j’étais loin de me sentir indispensable
139
rope, après la guerre, si quelque chose comme une
Ligue
du Gothard (celle du premier élan) s’y impose alors. 2. France. — Éli
140
ne s’agit que d’un déménagement. Car l’idée d’une
Ligue
des Nations a survécu au déchaînement nationaliste. En attendant une
141
déchaînement nationaliste. En attendant une vraie
Ligue
des Peuples, préparons-nous à de nombreux voyages. La SDN ressemble à
142
encore, ou presque, à ne point faire partie de la
ligue
nouvelle. Les deux grands qui là-bas occupent la scène ne sont pas re
143
on le dit en photographie. Nous partons pour une
Ligue
meilleure. Et plus heureux que Moïse, nous nous sentons certains d’en
144
onstituer le « World Federalist Movement ». Cette
ligue
compte déjà 18 000 membres actifs et plus de 70 000 sympathisants. Pl
145
ancienne ; les unes sont simplement sorties de la
Ligue
qui les condamnait, les autres ont réagi bien moins en tant que membr
146
es ont réagi bien moins en tant que membres de la
Ligue
qu’au nom de leurs intérêts individuels et de leurs alliances particu
147
ls remarquaient tout à l’heure avec raison qu’une
ligue
de gouvernants est par définition incapable d’empêcher la guerre, pui
148
aux, on retomberait soit dans l’impuissance d’une
ligue
des nations, soit dans la dictature d’une idéologie majoritaire. Si a
149
ision de se retirer des Indes en juin 1948 que la
Ligue
musulmane se déclare prête à la guerre contre le Congrès, où les hind
150
. L’amour ? La solidarité ? Ce sont des idéaux de
ligues
, des mots qu’on n’ose plus employer qu’au dessert. La richesse ? Voic
151
lus petit caractère, vous la récrivez en quelques
ligues
, en ajoutant des précisions sur la source ou le degré de son authenti
152
isations syndicales et professionnelles, églises,
ligues
féminines, universités, etc. C’est à la période de préparation du con
153
Europe Committee (président Winston Churchill) ;
Ligue
indépendante de coopération européenne (président Paul van Zeeland) ;
154
ilone) ; United Europe Committee (W. Churchill) ;
Ligue
indépendante de coopération économique (Paul van Zeeland) ; Comité fr
155
out aussi erronée. Cette fédération n’est pas une
ligue
séparée, elle n’est pas en révolte contre une ligue plus vaste : elle
156
gue séparée, elle n’est pas en révolte contre une
ligue
plus vaste : elle est un début, et non seulement elle ne s’oppose pas
157
urg — dont elle fit des bailliages. À la première
ligue
des « Cantons forestiers » renforcée par les villes, s’adjoignirent a
158
haque ville ou vallée un rôle particulier dans la
Ligue
, respectait les intérêts locaux et les situations exceptionnelles, au
159
et le premier chapitre de toutes les alliances et
ligues
— écrit un chroniqueur du xvie siècle, Josias Simler — concerne le s
160
s : la lutte contre toute hégémonie au sein de la
Ligue
, et la méfiance à l’égard des « grands hommes ». On croit volontiers,
161
e conscience diffuse de la mission spéciale de la
Ligue
, mission qui lui interdisait toute visée impérialiste ou dictatoriale
162
n’avaient pu venir à bout, faisant ainsi de leur
ligue
fédérale la première puissance militaire de l’Europe. Les Suisses pas
163
illes de Soleure et Fribourg sont reçues dans les
Ligues
, et les liens fédéraux se voient confirmés et resserrés. Nicolas de F
164
e, tout en sanctionnant le retour au statut de la
Ligue
des cantons — augmentée de neuf États nouveaux — ils réaffirmèrent so
165
en 1847 les cantons catholiques constituèrent une
Ligue
séparée (Sonderbund) pour résister par les armes à la Diète fédérale,
166
première Constitution fédérale de la Suisse : la
Ligue
des cantons devenait, après cinq-cents ans, un État doté d’une armée,
167
on séculaire : en décidant de siéger à Genève, la
Ligue
des Nations rendait un hommage éclatant au rôle supranational qu’avai
168
uisse demanda et obtint un statut spécial dans la
Ligue
. La Convention de Londres, en 1920, lui reconnut le droit de ne point
169
de rester le seul État neutre au sein même de la
Ligue
. C’est en partie à cette prudence — jugée excessive en son temps — qu
170
ermanent de son destin. À Genève, le palais de la
Ligue
des Nations, qui venait d’être achevé à la veille de la guerre, resta
171
thard. Ce n’est pas par hasard que les premières
ligues
suisses ont pris naissance près du col qui le franchit. Ce fait provi
172
lité étaient compatibles avec les principes de la
Ligue
nouvelle. Par la Déclaration de Londres, elle obtint d’être dispensée
173
nze et demi) la refusant. Une fois entrée dans la
Ligue
, la Suisse fut la première à signer la clause d’arbitrage obligatoire
174
er la raison d’être de leur État, au profit d’une
Ligue
plus vaste qui, loin d’adapter à l’échelle mondiale les principes for
175
comme on voudra, Confédération, Alliance, ou même
Ligue
pour la protection des nationalismes intégraux, — je serai content. 2
176
uerre civile, non moins affreuse que celle de la
Ligue
, désola ce pays. » Voici sur le problème des tournants à prendre au
177
s ou vallées, petits États indépendants, abbayes,
ligues
locales, bailliages et pays sujets, toutes unités de langues et d’éco
178
ore, après cinq siècles, guère plus qu’une simple
Ligue
d’États souverains, une alliance visant à assurer leur sécurité colle
179
t pas expressément cédés au pouvoir fédéral ». La
Ligue
des cantons, enfin dotée d’organes législatifs, exécutifs, judiciaire
180
stes sur les nationalistes cantonaux. 3. De la
Ligue
d’États à l’État fédératif (17 février-17 novembre 1848) Tandis qu
181
quelques mois la transformation de leur séculaire
Ligue
d’États en un État fédératif durable et fort. La commission de révisi
182
Bruxelles, avec M. Paul van Zeeland, il créait la
Ligue
européenne de coopération économique (d’abord nommée Ligue indépendan
183
opéenne de coopération économique (d’abord nommée
Ligue
indépendante, dans l’idée de ne pas en exclure les USA). Bientôt, au
184
preuve physique, J.H.R. créait des sections de la
Ligue
en Hollande avec P. Kerstens, en France avec Daniel Serruys, François
185
nces dans le domaine de la vie publique : tout se
ligue
instantanément contre celui qui ferait mine de dépasser la mesure com
186
en que j’y puisse disposer le roi mon maître, une
ligue
offensive et défensive entre lui, vous et les provinces unies des Pay
187
délivré par une souveraineté quelconque et que la
Ligue
rendrait valable. Ceux qui ont voyagé en Allemagne où il y a un si gr
188
éciproques, ou dans des Traitez de Garantie ou de
Ligue
offensive & défensive pour établir, pour maintenir ou pour rétabl
189
Souverains Mahometans ses voisins, des Traitez de
Ligue
offensive & défensive, pour maintenir chacun en Paix dans les bor
190
: Il ne s’agit présentement que de commencer la
ligue
dans un congrès, à La Haye ou ailleurs. Deux-cents ans plus tard, en
191
on deux aristocraties ; unies entre elles par une
ligue
perpétuelle, elles se trouvent ainsi liées les unes aux autres en tem
192
sque des puissances souveraines s’unissent en des
ligues
perpétuelles ou temporaires, elles forment naturellement des états ar
193
r la sagesse, de celle du corps germanique, de la
ligue
helvétique, et des états généraux. Outre ces confédérations publiques
194
Confédération américaine, la Diète germanique, la
Ligue
helvétique. Pourquoi la fraternité européenne ne pourrait-elle pas ex
195
s exister aussi bien que la Diète allemande ou la
Ligue
helvétique ? Ces dernières n’ont pas d’ambitions. Qu’il en soit donc
196
rent nouer au nom de la stabilité qu’une précaire
Ligue
des rois. Toutefois, l’idée européenne avait pris assez de force et r
197
ours alliées le sentiment de toute la force de la
ligue
européenne… La paix sera celle de l’Europe, toute autre est inadmissi
198
et l’entretenir constitutionnellement ; car deux
ligues
d’égale force sont nécessairement rivales, et il n’y a pas de rivalit
199
os luttes, la seule force qui puisse terrasser la
ligue
des pouvoirs issus du privilège ou de l’égoïsme des intérêts. Et quan
200
ans cette génération splendide, les communes, les
Ligues
, les fédérations, et jusqu’à cette Féodalité, qui, par sa constitutio
201
tuel de l’Europe, William Penn l’accepter dans sa
Ligue
des Nations, et leurs successeurs en utopie tabler sur la puissance r
202
août 1940. Il insiste notamment sur la fameuse «
ligue
des officiers », affaire dont M. Kurz, de son côté, souhaite qu’elle
203
mières sur les circonstances qui firent naître la
ligue
des officiers, et surtout à replacer le lecteur d’aujourd’hui dans le
205
ifeste de notre mouvement, qui a pris le nom de «
Ligue
du Gothard », pour ma plus grande satisfaction. Discuté et corrigé ce
206
tigable Gottlieb Duttweiler. L’organisation de la
Ligue
est double. Clandestine dans l’armée, sous l’impulsion d’un groupe de
207
és à faire converger nos efforts, nous fondons la
Ligue
du Gothard. Bastion naturel de la Suisse, cœur de l’Europe et limite
208
us a remise le capitaine E., l’un des chefs de la
ligue
des officiers — tout ce qu’il possède, paraît-il. 26 juin 1940 Hier,
209
mpagne, soit avec des membres du Directoire de la
Ligue
, soit avec notre seul homme de liaison entre la Ligue dans l’armée et
210
e, soit avec notre seul homme de liaison entre la
Ligue
dans l’armée et la Ligue civile : le sergent Lindt41. Une maison de B
211
omme de liaison entre la Ligue dans l’armée et la
Ligue
civile : le sergent Lindt41. Une maison de Berne, à double entrée, no
212
es contacts discrets avec les représentants de la
Ligue
dans l’armée. La presse a publié le Manifeste. Elle en parle ! Beauco
213
ent… Le fait est que la grande industrie boude la
Ligue
: elle attend de voir comment les choses tournent. Le Conseil fédéral
214
et de leur analyse détaillée, le directoire de la
Ligue
du Gothard entreprend alors une démarche que je crois sans précédent
215
déral résiste, il aura l’appui sans réserve de la
Ligue
civile et militaire. L’audience est aussitôt demandée, et accordée. T
216
e démarche était ratée, et au surplus couvrait la
Ligue
de ridicule. En fait, celui qui reçut cette délégation comprit très b
217
de mes amis, syndicaliste, membre fondateur de la
Ligue
du Gothard, me dit, quelques jours plus tard : « Vous êtes imprudent
218
on des Nations unies pour les réfugiés. ac. « La
Ligue
du Gothard : premier mouvement de résistance : Journal d’un témoin II
219
rédige une brochure intitulée : Qu’est-ce que la
Ligue
du Gothard ? Dernière page : La création de la Ligue du Gothard a pr
220
e du Gothard ? Dernière page : La création de la
Ligue
du Gothard a produit un choc salutaire sur l’opinion suisse. Elle a r
221
côté des partis. Il est incontestable que sans la
Ligue
, les « communautés de travail », esquissées dans divers cantons, n’au
222
s pages. Mi-août 1940 Réunion du Directoire de la
Ligue
à Zurich, dans une villa de l’Utliberg. Tandis que nous nous dirigeon
223
rapidement : « Soyez prudent. Quatre chefs de la
Ligue
dans l’armée viennent d’être arrêtés, sur l’ordre du colonel Labhardt
224
Fair. J’avais longtemps tergiversé. Je faisais la
Ligue
. Puis il y eut l’incident de mon article sur Paris. Je n’étais certes
225
rait une réalité. L’opinion s’était ressaisie. La
Ligue
du Gothard, fondée sur l’idée simple d’organiser les volontés de rési
226
dans le détail des problèmes qui se posaient à la
Ligue
, assassinats et tortures en moins. Les mêmes peuvent rire de l’armée
227
as ressaisi. Le seul fait qu’à ce redressement la
Ligue
ait contribué si peu que ce fût, voilà qui suffit à mes yeux. En ce m
228
is consacraient leur éditorial au programme de la
Ligue
. Les notes personnelles qu’on vient de lire me paraissent de nature à
229
ieurs points que je relèverai maintenant. 1. La «
ligue
des officiers » s’est bien constituée aux dates qu’indique M. Kimche
230
gulièrement à sa table. 2. Il est probable que la
ligue
des officiers et la ligue civile naquirent simultanément, et il est c
231
Il est probable que la ligue des officiers et la
ligue
civile naquirent simultanément, et il est certain qu’elles « s’imbriq
232
imche commet une curieuse erreur en confondant la
ligue
civile de juin 1940 avec ce qu’il appelle tantôt « l’Action nationale
233
Unis », d’autre part qu’elle se forma « contre la
Ligue
du Gothard ». « Le Gothardbund, c’était du romantisme ! », ajoute-t-i
234
sme ! », ajoute-t-il. Romantique ou non, c’est la
Ligue
du Gothard qui agit seule en liaison avec les officiers pendant la cr
235
e l’été 1940. 3. L’absence de toute mention de la
Ligue
du Gothard et la substitution à cette ligue d’un mouvement qui n’eut
236
de la Ligue du Gothard et la substitution à cette
ligue
d’un mouvement qui n’eut d’autre tort à mes yeux que celui de n’avoir
237
ir une « simple » coïncidence dans le fait que la
Ligue
civile et militaire prit le nom de ce Gothard qui, quelques semaines
238
avec quelques amis groupés sous l’enseigne de la
Ligue
du Gothard alors que le Troisième Reich venait de triompher des armée
239
te aujourd’hui. Face à la Chine, à l’Inde, et aux
ligues
encore instables du monde arabe et de l’Afrique noire, l’Occident se
240
rope neutre, armée et unie, sur le modèle de la «
Ligue
helvétique », d’autre part l’abandon par la France et la Grande-Breta
241
nt de petits groupes, associations, mouvements et
ligues
fédéralistes. Leurs chefs rassemblés à Montreux à l’automne 194744 dé
242
rgement les frontières de ce que l’on nommait les
ligues
suisses. Les plus grands esprits et les meilleurs artistes suisses so
243
trois premiers foyers de rayonnement européen des
ligues
. Aussitôt prolifèrent autour d’eux les bases de lancement de nos fusé
244
nique », des états généraux de Hollande, et de la
Ligue
helvétique136. L’Europe unie qu’il appelle de ses vœux ne serait null
245
« dans les intérêts de l’Europe entière ». Si les
Ligues
suisses se détachent peu à peu du Saint-Empire, de cette première Eur
246
finalement un État comme les autres. Du moins les
Ligues
conservent-elles le principe même de l’Empire d’Occident, l’idée d’un
247
mpire, des états généraux de Hollande, et de la «
Ligue
helvétique ». L’Europe unie qu’il appelle de ses vœux ne serait nulle
248
é, le mariage ? Les anciens Suisses, au temps des
Ligues
, n’étaient pas moins connus pour la licence de leurs mœurs que pour l
249
vues dans le domaine de la vie publique : tout se
ligue
instantanément contre celui qui ferait mine de dépasser la mesure com
250
lus, en un fallacieux raccourci, la chronique des
Ligues
suisses jusqu’au xixe siècle, puis celle de la Suisse fédérée à part
251
e, en trois siècles, étendront le réseau de leurs
ligues
sur les fiefs alémanes de Rodolphe et en chasseront ses descendants,
252
ire et plus complètes par leur composition que la
ligue
qui va se former à partir d’un noyau minuscule en cette fin du xiiie
253
t des siècles par toutes sortes d’alliances et de
ligues
partielles. Une seule d’entre elles, d’ailleurs jurée comme « devant
254
trée, ne l’a jamais signée, mais les alliances et
ligues
ultérieures se sont formées à son image, dans son esprit, avec sa par
255
qui savaient rédiger les traités à la manière des
ligues
lombardes et des jurandes florentines. C’est à cause du Gothard, nous
256
question au cours des cinq siècles suivants. Les
Ligues
ne seront donc qu’une confédération, une « Suisse des patries » ou de
257
dant longtemps, on le désignera comme celui des «
Ligues
de la Haute-Allemagne », et ses chefs seront nommés dans les traités
258
eront nommés dans les traités « ces Messieurs des
Ligues
». Toutefois, dans la seconde moitié du xive siècle, l’habitude va s
259
le signe de ralliement de tous les guerriers des
Ligues
: une croix blanche sur champ rouge, c’est-à-dire le symbole chrétien
260
e ou une région nouvelle se joindra au réseau des
Ligues
. Autant de membres nouveaux, autant de pactes ad hoc. Pourtant, il es
261
er chapitre ou article de toutes les alliances et
ligues
concerne le secours que les uns doivent donner aux autres, contre ceu
262
es par les cantons entre eux et avec les cités et
ligues
de l’Alsace, de la Souabe, de la Savoie, de la Lombardie, etc. Mais i
263
puis Appenzell en 1513, à se lier également aux «
Ligues
suisses », terme désormais consacré pour désigner l’ensemble bellique
264
Vues du dehors, par ceux qu’elles ont battus, les
Ligues
se présentent comme un État, bien qu’elles n’aient d’autre organe com
265
rich et de Berne paralyse l’extension normale des
Ligues
et produit même leur régression territoriale. Successivement, l’actio
266
ndaleux : cette ville ayant demandé d’adhérer aux
Ligues
, les cinq cantons du Centre, auxquels se joint Fribourg, s’allient co
267
qu’en 1848, année qui vit la grande mutation des
Ligues
en État fédéral. Ce processus d’agrégation, assez bizarre et sans ana
268
er chacun soi-même ? En revanche, dans la vie des
Ligues
, il n’y a pas seulement cette inégalité des droits et des obligations
269
séquences, qu’illustre abondamment l’histoire des
Ligues
. L’assistance collective promise aux victimes d’une agression, et la
270
Il n’en reste pas moins que dans l’évolution des
Ligues
suisses vers l’État que nous connaissons, tout ne s’est pas opéré en
271
é paternelle. (C’était un tiers du territoire des
Ligues
, à la fin du xviiie siècle !) On voit encore à Bellinzone, chef-lieu
272
aucun État n’a provoqué l’union de nos premières
Ligues
puis la fédération proprement dite qui leur a succédé en 1848. Au con
273
que la complexe évolution et l’élargissement des
Ligues
suisses, dès la fin du xive siècle, sont entièrement indépendants du
274
richiens, et qui n’en seront pas moins alliés des
Ligues
à la veille des guerres de Bourgogne. Le seul agent fédérateur dont
275
est la passion de se gouverner soi-même. D’où les
ligues
, conclues ou renouvelées, chaque fois que l’autonomie locale est mena
276
t attribuer au seul goût de la paix le système de
ligues
et de pactes pratiqué par les confédérés. Car en fait, leur passion d
277
verront se développer la réputation militaire des
Ligues
, au cours d’une série stupéfiante de campagnes victorieuses. Les Habs
278
lus pouvoir contenir l’expansion torrentueuse des
Ligues
. Leurs chefs au premier rang desquels Mathieu Schiner, ce fils de pay
279
ure, Bienne et le Valais, cantons occidentaux des
Ligues
, médiocrement intéressés par la politique milanaise que poursuit la D
280
Une année après Marignan, à Fribourg en 1516, les
Ligues
concluent avec François Ier un traité de paix perpétuelle qui sera re
281
Marignan, sans compter les pensions accordées aux
Ligues
rhétiques, aux alliés et aux pays sujets. Ces dispositions surprenant
282
rre en partie pour servir la politique des Hautes
Ligues
, en partie pour le sport, mais comme professionnels. « Point d’argent
283
tique indépendante et conquérante initiée par les
Ligues
lors des guerres de Bourgogne, moins d’un demi-siècle auparavant. Ce
284
irement du système des alliances inégales, et les
Ligues
l’ont d’abord subie, non sans rechigner. Car il est clair qu’elle va
285
riotes qui s’étaient engagés dans les rangs de la
Ligue
. Mais déjà en 1709, à Malplaquet, deux régiments bernois aux parement
286
ent fois répétés et cette absence de réaction des
Ligues
constituent un symptôme frappant de l’espèce de schizophrénie dont j’
287
t peuple égalitaire… » Les hommes des premières
Ligues
, leurs descendants et leurs alliés qui allaient former la Confédérati
288
valaient vers la plaine lombarde, au temps où les
Ligues
s’acharnaient à conquérir la Valteline et à faire les chiens de garde
289
Salis eurent des rivaux puissants dans les trois
Ligues
des Grisons. Chaque village de l’Engadine semble être né du groupe de
290
ependant, si l’on compare le régime patricien des
Ligues
à l’actuel régime démocratique, tout l’avantage moral appartient sans
291
’en tire aucune théorie ; 2° le principe même des
Ligues
est l’autonomie de chacun. Les jacobins n’y ont rien compris : cette
292
gouverner par autrui est sans doute à la base des
Ligues
. Nous avons vu qu’il signifiait la volonté de sauvegarder les franchi
293
me il est, et c’est bien pour cela qu’on entre en
ligue
. Mais voici le paradoxe inévitable : la ligue des autonomes ne peut s
294
en ligue. Mais voici le paradoxe inévitable : la
ligue
des autonomes ne peut souffrir que l’un de ses membres devienne trop
295
ons de tous, ruinant ainsi la raison d’être de la
Ligue
. Or ce second réflexe joue dans un sens égalisant. Les deux tendances
296
t la résultante d’une impuissance congénitale des
Ligues
à suivre une politique commune à l’extérieur. Tôt après, les luttes r
297
demeurés catholiques, et formant le noyau dur des
Ligues
, n’hésitaient pas à se lier à la Savoie, à la France ou à l’Espagne.
298
nant de la neutralité »36, l’opinion générale des
Ligues
appuya les mesures d’abstention prises par la Diète. (Seules, les Lig
299
es d’abstention prises par la Diète. (Seules, les
Ligues
grisonnes se laissèrent entraîner dans le conflit européen.) Cette ne
300
lendemain d’une crise décisive, pour passer de la
Ligue
d’États de l’ancienne Suisse à un État fédératif ; 3° Que la notion d
301
ve du territoire suisse, on peut affirmer que les
Ligues
formaient un ensemble inférieur à la somme de ses parties — et ceci d
302
d les armées de la Révolution les envahirent, les
Ligues
ne purent opposer une armée suisse à l’agresseur. L’un après l’autre,
303
tre aux régimes patriciens qui régnaient dans les
Ligues
— comme l’ont fait la plupart des historiens du siècle passé — ou plu
304
se, soit qu’on le compte en partant des premières
Ligues
, soit qu’on le limite à la période patricienne, ce qui nous donne enc
305
rictions aux couvents, activité des corps francs,
ligue
séparée des cantons catholiques) aboutit à la guerre civile, en novem
306
eau. Certaines pratiques remontaient aux vieilles
Ligues
, leur mise en forme légale et systématisée produit le choc d’une inno
307
pas beaucoup évolué depuis le temps des Louables
Ligues
. Mais dans les grandes municipalités urbaines, elle a subi de radical
308
temps un monde à part, bien distinct de celui des
Ligues
suisses. Ses communes s’organisèrent en juridictions, groupant plusie
309
formèrent trois grandes associations spontanées :
Ligue
grise, Ligue des Dix-Juridictions, et Ligue de la Maison-Dieu (Casa-D
310
is grandes associations spontanées : Ligue grise,
Ligue
des Dix-Juridictions, et Ligue de la Maison-Dieu (Casa-Dei) qui n’ava
311
ées : Ligue grise, Ligue des Dix-Juridictions, et
Ligue
de la Maison-Dieu (Casa-Dei) qui n’avaient d’autre lien qu’une assemb
312
lles, dont la guerre de Trente Ans à laquelle les
Ligues
suisses surent échapper en se déclarant neutres. Et Neuchâtel enfin,
313
eu former la Suisse. Les communes, les cités, les
ligues
et les républiques souveraines portaient en allemand le nom générique
314
our quelles raisons économiques et militaires une
ligue
d’États s’est transformée en un État fédératif. Acte essentiellement
315
é, le mariage ? Les anciens Suisses, au temps des
Ligues
, n’étaient pas moins connus pour la licence de leurs mœurs que pour l
316
vues dans le domaine de la vie publique : tout se
ligue
instantanément contre celui qui ferait mine de dépasser la mesure com
317
e poétique érudition. Mais c’était bien avant les
Ligues
suisses. Tout commence avec l’humanisme de la Réforme. Bâle avec sa j
318
ntion miraculeuse, rétablissant la paix parmi les
Ligues
, à la veille d’une guerre civile. Loué par Luther et Zwingli, béatifi
319
d’avoir fourni deux princes-évêques de Coire aux
Ligues
grises, des Landamman à l’Engadine, des baillis à la Valteline, et qu
320
s puis les arts, tandis que de la Germanie et des
Ligues
suisses des armées descendaient vers les plaines lombardes. Ce double
321
cessaire par l’absence de pouvoir unifié dans les
Ligues
, puis élément de « l’équilibre européen », puis moyen d’empêcher l’éc
322
nique », des états généraux de Hollande, et de la
Ligue
helvétique132. L’Europe unie qu’il appelle de ses vœux ne serait null
323
n » des Waldstätten. Une volumineuse Histoire des
Ligues
confédérées, publiée de 1845 à 1882, accumulera les documents à l’app
324
a formation de la Suisse. Raconter l’histoire des
Ligues
suisses sans Guillaume Tell n’est plus une entreprise paradoxale : c’
325
ns visage. La devise de Guillaume Postel et de la
Ligue
: « Une Foi, une Loi, un Roy » ou la devise d’Hitler : « Ein Volk, ei
326
c Paul van Zeeland, au lendemain de la guerre, la
Ligue
européenne de coopération économique, au nom de laquelle il était ven
327
, Reynaud, Ramadier et André Siegfried), et de la
Ligue
européenne de coopération économique (van Zeeland, Serruys) se rencon
328
ité français aient chacun une voix, tout comme la
Ligue
économique et l’UEF, cette dernière se trouve seule contre trois. « P
329
era aux “grands noms” de l’“Europe unie” et de la
Ligue
. Nous pourrions sans doute, dans une certaine mesure, empêcher les au
330
éralement auto-réglage) comme cellule de base des
ligues
et fédérations. Voilà qui est proprement occidental : devant ce même
331
éralement auto-réglage) comme cellule de base des
ligues
et fédérations. Voilà qui est proprement occidental : devant ce même
332
débuts de la guerre à Berne ? Mais je fondais la
Ligue
du Gothard avec Theo Spoerri en mai 1940, et Hans Oprecht fondait l’a