1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
1 n hôtel perdu, avec son corps qui se souvient — «  mémoire , l’ennemie » — avec une intelligence dont la triste profession est de
2 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
2 Montherlant est en réalité un nouveau tome de ses mémoires lyriques. Une œuvre d’une seule coulée, presque sans intrigue, sans c
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
3 er un jugement littéraire sur ce nouveau tome des mémoires de Montherlant : dans ce récit plus encore que dans les œuvres précéd
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
4 s qui arrangent leur vie de telle sorte que leurs mémoires seront des romans « bien modernes ». Leurs amours sont des pastiches
5 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
5 e pas une synthèse plus organique du roman et des mémoires . Mais si son début permet de croire que le Perroquet Vert ne restera
6 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
6 us grande puissance intellectuelle, une meilleure mémoire , une sensibilité plus aiguisée. En tout cas, c’est à cultiver ces fac
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
7 us grande puissance intellectuelle, une meilleure mémoire , une sensibilité plus aiguisée. En tout cas, c’est à cultiver ces fac
8 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
8 jusqu’à l’aube, la naissance d’un visage dans ma mémoire (d’heure en heure ces yeux plus vivants…) De là, je le suppose, une c
9 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
9 minutie du récit. Les auteurs qui écrivent leurs mémoires s’attachent d’ordinaire aux faits pittoresques ou exceptionnels qui m
10 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
10 ais m’enfoncer et me perdre dans le silence d’une mémoire bienheureuse. 21 mai 1929 Matinées végétales, depuis trois jour
11 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
11 uniforme au retour de la campagne de France.) Les mémoires , en français, d’un des burgraves zu D. qui fut gouverneur d’Orange, e
12 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
12 jusqu’à l’aube, la naissance d’un visage dans ma mémoire (d’heure en heure ces yeux plus vivants…). De là, je le suppose, une
13 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
13 uniforme au retour de la campagne de France.) Les mémoires , en français, d’un des burgraves zu D. qui fut gouverneur d’Orange, e
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
14 ais m’enfoncer et me perdre dans le silence d’une mémoire bienheureuse. 17 mai 1929 Rentré hier de Tubingue. (La tour de
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
15 âge, un climat de musique, soudain se fixe en nos mémoires , s’idéalise. Un « bon vieux temps » de plus, tout près de nous… Le bo
16 ant pavois au vent vers l’Europe et la guerre… Mémoire de l’Europe New York, fin 1944 Je ne savais pas que tout était si
17 que tu es blessé, ta vie s’en va.) La force était mémoire et allusion. Elle était ce vieil arbre tenace. Elle était la douceur
18 iens — c’est l’Europe. Parce que l’Europe est la mémoire du monde, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé, et garder t
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
19 ne les distingue plus. Tout se passe comme si la mémoire inventait soudain quelque forme que vient emplir le flot de l’émotion
20 se tourne vers ses origines, au-delà de ma propre mémoire . Ces mouvements les plus profonds de l’être nous semblent déclenchés
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
21 u goût de chacun », notait Chateaubriand dans ses Mémoires . Mais c’est par le détail qu’on connaît une famille, par une famille
22 ir centenaire !) Prolongés vers cet au-delà de la mémoire individuelle, le passé qui se passe en nous, et sans lequel il n’y au
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
23 V J’ai refermé les livres, les mémoires . L’année finit. J’écris sans hâte. Quel silence ! Et je m’attarde à s
24 yais tenir ? Où vont se perdre les sentiers de la mémoire , ces voies ouvertes à l’imagination ? Il y a la petite patrie, la ter
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
25 ord du lac ». Brève retraite, dont une phrase des Mémoires d’outre-tombe lui suffit pour décrire l’ennui : « Un maigre chat noir
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
26 qu’ils me parlent tous de jours heureux, mais la mémoire des plus amers ou des plus seuls a gardé le charme des eaux. Faut-il
27 tains de mes secrets. Je dénombre mes lacs, et la mémoire encore investit du charme des eaux l’adolescence même, aux chagrins t
21 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
28 umentaires, des reportages à grande distance, les mémoires d’Alain Gerbault, les aventures d’Henri de Monfreid, cinquante volume
22 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
29 irituels d’un Gombaud. Et je cite au hasard d’une mémoire mal informée. Et je ne dis rien de la dialectique de Polyeucte… 2° La
23 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
30 mériteraient d’être citées, et qui vivent dans la mémoire avec leurs gestes lents et leurs passions étranges. Aussi, quelques e
24 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
31 homme, prendront cette valeur humaine qu’ont les mémoires et « livres de raison » rédigés sans littérature. Voilà qui est banal
25 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
32 ormations qui scandent la durée, qui marquent nos mémoires , qui nient le temps, mais aussi nous permettent d’en prendre une mesu
26 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
33 ivilisation, et il est légitime d’en restaurer la mémoire , pourvu que l’on n’y cherche pas de vains prétextes à se glorifier d’
27 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
34 es grands faits moraux et matériels du temps. Les mémoires et la correspondance du sinistre Ubaldini, nonce papal, les seize att
28 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
35 uisait, — le vrai pays. Il suffit d’indiquer pour mémoire  : la scission socialiste, le conflit mal dissimulé de l’Action frança
29 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
36 subjectif ». Et tout en mentionnant la Bible pour mémoire — « ces pâles écrits », dira le père Pinard de la Boullaye à Notre-Da
30 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
37 ignification. 72. Qu’il suffise de rappeler pour mémoire le rôle de banques et des trusts dans le financement des guerres mode
31 1937, Esprit, articles (1932–1962). Jacques Benoist-Méchin, Histoire de l’armée allemande depuis l’armistice (mars 1937)
38 as d’ouvrage plus riche et plus précis, sinon les mémoires de Trotski. Deux personnages retiendront particulièrement l’attention
32 1937, Articles divers (1936-1938). Lénine, Staline et la littérature (17 avril 1937)
39 x de notre époque soviétique. L’indifférence à sa mémoire et à ses œuvres est un crime. Vous reconnaissez le ton du policier,
33 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
40 ques faits que je veux consigner brièvement, pour mémoire , quitte à les analyser plus concrètement dans la suite. 1 — Le chômag
34 1938, Articles divers (1938-1940). Souvenir d’Esztergom (juin 1938)
41 ge ; il est resté merveilleusement vivant dans ma mémoire , et je ne puis plus séparer sa vision de ce que m’évoque le nom de Mi
35 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Le bon vieux temps présent (20 mars 1939)
42 ge, un climat de musiques, soudain se fixe en nos mémoires , s’idéalise. Un « bon vieux temps » de plus, tout près de nous… Le bo
36 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
43 st-ce pas le souvenir de la mère « fixé » dans sa mémoire secrète ? ⁂ Si telles sont bien les causes de la curieuse contradicti
44 térature celtique, I, p. 1-65. 18. J. Vendryès, Mémoires de la société linguistique, XX, 6, 265. 19. Op. cit., I, p. 18, et
37 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
45 action si noire Que ne peut avec elle expirer la mémoire  ! Malgré tout, — malgré même ce dernier trait que Racine a su faire
46 es troubadours, et de trois volumes (anonymes) de mémoires sur Pétrarque. 143. « On a de Sade : Juliette ou les malheurs de la
38 1939, L’Amour et l’Occident. Livre V. Amour et guerre
47 n peut lire dans les œuvres de Chastellain et les mémoires d’Olivier de la Marche, tous deux historiographes du fastueux et chev
39 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
48 vécu. Le moi malade échoue à se ressaisir dans la mémoire , puisque la cause de sa maladie est justement ce qu’il ne peut se rem
40 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
49 st-ce pas le souvenir de la mère « fixé » dans sa mémoire secrète ? ⁂ Si telles sont bien les causes de la curieuse contradicti
50 ttérature celtique, I, p. 1-65. 21. J. Vendryes, Mémoires de la société linguistique, XX, 6, 265. 22. Op. cit., I, p. 18, et 
41 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
51 action si noire Que ne peut avec elle expirer la mémoire  ! Malgré tout — malgré même ce dernier trait que Racine a su faire m
52 es troubadours, et de trois volumes (anonymes) de Mémoires sur Pétrarque. 161. « On a de Sade : Juliette ou les malheurs de la
42 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre V. Amour et guerre
53 n peut lire dans les œuvres de Chastellain et les mémoires d’Olivier de la Marche, tous deux historiographes du fastueux et chev
43 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre II. Les origines religieuses du mythe
54 st-ce pas le souvenir de la mère « fixé » dans sa mémoire secrète ? ⁂ Si telles sont bien les causes de la curieuse contradicti
55 térature celtique, I, p. 1-65. 14. J. Vendryès, Mémoires de la société linguistique, XX, 6, 265. 15. Op. cit., I, p. 18, et
44 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre IV. Le mythe dans la littérature
56 action si noire Que ne peut avec elle expirer la mémoire  ! Malgré tout — malgré même ce dernier trait que Racine a su faire m
57 es troubadours, et de trois volumes (anonymes) de mémoires sur Pétrarque. 150. « On a de Sade : Juliette ou les malheurs de la
45 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre V. Amour et guerre
58 n peut lire dans les œuvres de Chastellain et les mémoires d’Olivier de la Marche, tous deux historiographes du fastueux et chev
46 1942, La Part du diable. Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
59 qu’il disait en substance, et pour autant que ma mémoire ne le trahit pas : — « Cet homme qu’il est inutile de nommer, et dont
47 1942, La Part du diable (1944). Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
60 qu’il disait en substance, et pour autant que ma mémoire ne le trahit pas : — « Cet homme qu’il est inutile de nommer, et dont
48 1942, La Part du diable (1982). Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
61 qu’il disait en substance, et pour autant que ma mémoire ne le trahit pas : — « Cet homme qu’il est inutile de nommer, et dont
49 1943, Articles divers (1941-1946). Angérone (mars 1943)
62 mme d’un regard. Un corps auprès du mien respire, mémoire pesante de l’incommensurable nuit. Nous n’irons pas au-delà de nous-m
50 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
63 Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 194
64 ge, un climat de musiques, soudain se fixe en nos mémoires , s’idéalise. Un « bon vieux temps » de plus, tout près de nous… Le bo
65 ais ici, je fais le serment d’opposer une stricte mémoire à la candeur intarissable de la Vie, toujours pressée d’imaginer un m
66 à, j’avais fait mes adieux à la France. VII. —  Mémoire de l’Europe 1943 Je ne savais pas que tout était si près là-bas. J
67 que tu es blessé, ta vie s’en va). La force était mémoire et allusion, elle était ce vieil arbre tenace. Elle était la douceur
68 viens — c’est l’Europe. Parce que l’Europe est la mémoire du monde, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé, et garder t
69 a maîtrise d’avenir. h. Rougemont Denis de, «  Mémoire de l’Europe », Revue de la pensée française, New York, septembre 1943
51 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
70 acent. Mais je ne les oublie pas.7 L’auteur. La mémoire des offenses est la plus sûre. Il me semble parfois qu’il n’est pas d
52 1944, Les Personnes du drame. IV. Une maladie de la personne — 8. Le romantisme allemand
71 vécu. Le moi malade échoue à se ressaisir dans la mémoire , puisque la cause de sa maladie est justement ce qu’il ne peut se rem
53 1946, Articles divers (1941-1946). Histoire de singes ou deux secrets de l’Europe (16 mai 1946)
72 ieille Europe. Patrie de l’avenir et patrie de la mémoire . Dynamisme allégé du poids des traditions et querelles ancestrales qu
73 encore aux yeux du monde. Je veux parler de la «  mémoire  » et de l’« expérience historique », qui est celle des épreuves et de
74 telligence ! Leur malheur est qu’ils n’ont aucune mémoire . Ils se voient obligés chaque matin de reconstruire leur monde, de l’
54 1946, Articles divers (1941-1946). La fin du monde (juin 1946)
75 ivre leur discours, pénétrant dans l’horreur sans mémoire  ? Il faut croire, aujourd’hui, que cela se peut. Cela s’est produit c
55 1946, Lettres sur la bombe atomique. XII. Les quatre libertés
76 si vite occupé d’autre chose. Et l’Amérique a la mémoire si courte : cela produit parfois les mêmes effets… Les Quatre Liberté
56 1946, Lettres sur la bombe atomique. XII . Les Quatre Libertés
77 si vite occupé d’autre chose. Et l’Amérique a la mémoire si courte : cela produit parfois les mêmes effets… Les Quatre Liberté
57 1946, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe (écrit en Amérique, en 1943) (août-septembre 1946)
78 Mémoire de l’Europe (écrit en Amérique, en 1943) (août-septembre 1946)ah J
79 ue tu es blessé, ta vie s’en va !) La force était mémoire et allusion. Elle était ce vieil arbre tenace. Elle était la douceur
80 viens — c’est l’Europe. Parce que l’Europe est la mémoire du monde, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé, et garder t
81 a maîtrise d’avenir. ah. Rougemont Denis de, «  Mémoire de l’Europe (écrit en Amérique, en 1943) », Suisse contemporaine, Lau
58 1946, Articles divers (1941-1946). En 1940, j’ai vu chanceler une civilisation : ce que l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et New York (21 septembre 1946)
82 Mais ici je fais le serment d’opposer une stricte mémoire à la candeur intarissable de la vie, toujours pressée d’imaginer un m
59 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
83 de l’âme que forment les châteaux au fond de nos mémoires . L’idéal de l’Américain serait sans doute la maison d’une seule pièce
60 1946, Journal des deux mondes. Le bon vieux temps présent
84 ge, un climat de musiques, soudain se fixe en nos mémoires , s’idéalise. Un « bon vieux temps » de plus, tout près de nous… Le bo
61 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
85 Mais ici je fais le serment d’opposer une stricte mémoire à la candeur intarissable de la vie, toujours pressée d’imaginer un m
62 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
86 d’intelligence d’un génie (examen portant sur la mémoire , l’érudition, le sens logique, la rapidité du raisonnement, etc.) doi
63 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
87 de l’âme que forment les châteaux au fond de nos mémoires . L’idéal de l’Américain serait sans doute la maison d’une seule pièce
88 mme du singe, ce n’est pas l’intelligence mais la mémoire . Faute de mémoire, le singe doit chaque matin redécouvrir ce qu’il ap
89 ’est pas l’intelligence mais la mémoire. Faute de mémoire , le singe doit chaque matin redécouvrir ce qu’il apprit la veille. Il
90 l’expérience du monde. L’Amérique, ennemie de la mémoire , et même dans ses écoles de la mémorisation, — l’Amérique où les livr
91 ne s’effondre pas ? J’imagine que cela tient à sa mémoire profonde. Il se souvient — non pas de ces épreuves-là précisément, ca
64 1946, Journal des deux mondes. Intermède. Mémoire de l’Europe
92 Intermède Mémoire de l’Europe Je ne savais pas que tout était si près, là-bas. J’étai
93 que tu es blessé, ta vie s’en va.) La force était mémoire et allusion. Elle était ce vieil arbre tenace. Elle était la douceur
94 viens — c’est l’Europe. Parce que l’Europe est la mémoire du monde, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé, et garder t
65 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — II. Châteaux en Prusse
95 uniforme au retour de la campagne de France.) Les mémoires , en français, d’un des burgraves zu Dohna qui fut gouverneur d’Orange
66 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — VII. Petit journal de Souabe
96 ais m’enfoncer et me perdre dans le silence d’une mémoire bienheureuse. 17 mai 1929 Rentré hier de Tubingue. (La tour de
67 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Première partie. N’habitez pas les villes !
97 ques faits que je veux consigner brièvement, pour mémoire , quitte à les analyser plus concrètement dans la suite. 1. Le chômage
68 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le bon vieux temps présent
98 ge, un climat de musiques, soudain se fixe en nos mémoires , s’idéalise. Un « bon vieux temps » de plus, tout près de nous… Le bo
69 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
99 Mais ici je fais le serment d’opposer une stricte mémoire à la candeur intarissable de la vie, toujours pressée d’imaginer un m
70 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
100 d’intelligence d’un génie (examen portant sur la mémoire , l’érudition, le sens logique, la rapidité du raisonnement, etc.) doi
71 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
101 de l’âme que forment les châteaux au fond de nos mémoires . L’idéal de l’Américain serait sans doute la maison d’une seule pièce
102 mme du singe, ce n’est pas l’intelligence mais la mémoire . Faute de mémoire, le singe doit chaque matin redécouvrir ce qu’il ap
103 ’est pas l’intelligence mais la mémoire. Faute de mémoire , le singe doit chaque matin redécouvrir ce qu’il apprit la veille. Il
104 l’expérience du monde. L’Amérique, ennemie de la mémoire , — et même dans ses écoles de la mémorisation, — l’Amérique où les li
105 ne s’effondre pas ? J’imagine que cela tient à sa mémoire profonde. Il se souvient — non pas de ces épreuves-là précisément, ca
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède : mémoire de l’Europe
106 Intermède : mémoire de l’Europe Je ne savais pas que tout était si près, là-bas. J’étai
107 que tu es blessé, ta vie s’en va.) La force était mémoire et allusion. Elle était ce vieil arbre tenace. Elle était la douceur
108 viens — c’est l’Europe. Parce que l’Europe est la mémoire du monde, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé, et garder t
73 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
109 res sans précédent — l’Europe est la patrie de la mémoire . Elle est même, pratiquement, la mémoire du monde, le lieu du monde o
110 ie de la mémoire. Elle est même, pratiquement, la mémoire du monde, le lieu du monde où l’on conserve et reproduit les plus vie
111 en gothique neuf. C’est parce que l’Europe est la mémoire du monde qu’elle ne cessera pas d’inventer. Elle restera le point de
74 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
112 d’intelligence d’un génie (examen portant sur la mémoire , l’érudition, le sens logique, la rapidité du raisonnement, etc.) doi
75 1947, Doctrine fabuleuse. Quatrième dialogue sur la carte postale. Ars prophetica, ou. D’un langage qui ne veut pas être clair
113 agacent. Mais je ne les oublie pas. L’auteur. La mémoire des offenses est la plus sûre. Il me semble parfois qu’il n’est pas d
76 1947, Doctrine fabuleuse. Angérone
114 mme d’un regard. Un corps auprès du mien respire, mémoire pesante de l’incommensurable nuit. Nous n’irons pas au-delà de nous-m
77 1947, Doctrine fabuleuse. La fin du monde
115 ivre leur discours, pénétrant dans l’horreur sans mémoire  ? Il faut croire, aujourd’hui, que cela se peut. Cela s’est produit c
78 1947, Tapuscrits divers (1936-1947). Une lettre de Denis de Rougemont (à propos d’Aragon) (21 octobre 1947)
116 ’il ne l’a pas loué ? Enfin, rafraîchissons cette mémoire défaillante. J’ai analysé et dénoncé l’antisémitisme notamment dans
79 1948, Suite neuchâteloise. II
117 ne les distingue plus. Tout se passe comme si la mémoire inventait soudain quelque forme que vient emplir le flot de l’émotion
118 se tourne vers ses origines, au-delà de ma propre mémoire . Ces mouvements les plus profonds de l’être nous semblent déclenchés
80 1948, Suite neuchâteloise. IV
119 u goût de chacun », notait Chateaubriand dans ses Mémoires . Mais c’est par le détail qu’on connaît une famille, par une famille
120 ir centenaire !) Prolongés vers cet au-delà de la mémoire individuelle, le passé qui se passe en nous, et sans lequel il n’y au
81 1948, Suite neuchâteloise. V
121 V J’ai refermé les livres, les mémoires . L’année finit. J’écris sans hâte. Quel silence ! Et je m’attarde à s
122 yais tenir ? Où vont se perdre les sentiers de la mémoire , ces voies ouvertes à l’imagination ?   Il y a la petite patrie, la t
82 1948, Suite neuchâteloise. VI
123 ord du lac ». Brève retraite, dont une phrase des Mémoires d’outre-tombe lui suffit pour décrire l’ennui : « Un maigre chat noir
83 1948, Suite neuchâteloise. VII
124 qu’ils me parlent tous de jours heureux, mais la mémoire des plus amers ou des plus seuls a gardé le charme des eaux. Faut-il
125 ns de mes secrets.   Je dénombre mes lacs, et la mémoire encore investit du charme des eaux l’adolescence même, aux chagrins t
84 1948, Articles divers (1948-1950). Pour sauver nos diversités (le sens de La Haye) (juin 1948)
126 e, attachements régionaux et sens de l’universel, mémoire et invention, respect de la tradition et passion du progrès, science
85 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
127 res sans précédent — l’Europe est la patrie de la mémoire . Elle est même, pratiquement, la mémoire du monde, le lieu du monde o
128 ie de la mémoire. Elle est même, pratiquement, la mémoire du monde, le lieu du monde où l’on conserve et reproduit les plus vie
129 n gothique neuf. C’est parce que l’Europe est la mémoire du monde qu’elle ne cessera pas d’inventer. Elle restera le point de
86 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
130 e, attachements régionaux et sens de l’universel, mémoire et invention, respect de la tradition et passion du progrès, science
87 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. IV
131 e de Royaumont, et à la Chambre des communes. Des mémoires , suggestions et critiques nous furent envoyés de toutes parts. Et des
132 e, attachements régionaux et sens de l’universel, mémoire et invention, respect de la tradition et passion du progrès, science
88 1948, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Lacs (août 1948)
133 qu’ils me parlent tous de jours heureux, mais la mémoire des plus amers ou des plus seuls a gardé le charme des eaux. Faut-il
134 tains de mes secrets. Je dénombre mes lacs, et la mémoire encore investit du charme des eaux l’adolescence même, aux chagrins t
89 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
135 plus scabreuse ! » (Deux exemples au hasard de ma mémoire .) 5. Où sont les grands poètes capables de bonheur, et de grandir da
90 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
136 er un monument « durable » ou « intangible » à la mémoire d’un effort collectif. Ils n’écrivent pas plus facilement l’un que l’
91 1952, Articles divers (1951-1956). L’Heure de l’impatience (mars 1952)
137 st-ce qui les retient ? Une sorte de myopie de la mémoire et du jugement. Ils tirent prétexte de leurs traditions, parlent d’en
92 1952, Réforme, articles (1946–1980). Après l’Œuvre du xxe siècle (14 juin 1952)
138 cert inaugural, dans une église, était dédié à la mémoire des victimes de toutes les tyrannies du xxe siècle. Il convenait d’o
139 tions par cet acte de piété et ce Magnificat à la mémoire des martyrs de ce siècle. Et ensuite : tout l’ensemble éblouissant de
93 1952, Journal de Genève, articles (1926–1982). Au pays du Patriarche (29-30 novembre 1952)
140 oute la région ; il ne vit pas seulement dans les mémoires  : ces maisons, ces fabriques, ces allées de peupliers, ces champs gag
141 e paire de souliers à un cordonnier », disent les Mémoires secrets. Mille tractations qu’il combine avec joie permettent de supp
94 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
142 ononçant son éloge funèbre, crut devoir saluer sa mémoire comme celle d’un « vrai témoin de la vérité ». Dans cette phrase étai
95 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
143 5)x Genèse théologique de la personne Les mémoires d’un Grégoire de Nazianze, les chroniques de l’époque et les textes v
96 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Lever de rideau culturel ? (octobre 1955)
144 idée du secret explique pourquoi. Citons ici les mémoires tout récents de l’ambassadeur Quaroni12. Dans un train roulant vers M
97 1956, Articles divers (1951-1956). Réponse à l’enquête « Pour une bibliothèque idéale » (1956)
145 d’Aubigné : Les Tragiques. 42. Cardinal de Retz : Mémoires . 43. Prince de Ligne : Écrits. 44. Casanova : Mémoires. 45. Chateaubr
146 res. 43. Prince de Ligne : Écrits. 44. Casanova : Mémoires . 45. Chateaubriand: Mémoires d’outre-tombe. 46. Victor Hugo : Choses
147 rits. 44. Casanova : Mémoires. 45. Chateaubriand: Mémoires d’outre-tombe. 46. Victor Hugo : Choses vues. 47. Stendhal : La Chart
148 re. Déjà cités (I et II) Cardinal de Retz : Mémoires . Pascal : Pensées. Swift : Les Voyages de Gulliver. Lewis Carroll 
98 1956, Articles divers (1951-1956). « Je vivais en ce temps-là… » (janvier 1956)
149 er en album, ne ferait-il pas un bel hommage à sa mémoire  ? Il faudrait y ajouter les descriptions vivaces, incisives et toujou
99 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Former des Européens (avril-mai 1956)
150 er pour l’élève l’effort de l’intelligence, de la mémoire et de l’attention. Elles ont formé une génération d’enfants que plus
100 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
151 nd les complices d’un chef de bande, liquidant sa mémoire non ses gains, s’instituent ses dénonciateurs à seule fin d’ajouter u
152 uvait menacée ; que ce groupe d’hommes noircit la mémoire de son chef à seule fin de se blanchir lui-même ; que K. ne récuse d’