1
n hôtel perdu, avec son corps qui se souvient — «
mémoire
, l’ennemie » — avec une intelligence dont la triste profession est de
2
Montherlant est en réalité un nouveau tome de ses
mémoires
lyriques. Une œuvre d’une seule coulée, presque sans intrigue, sans c
3
er un jugement littéraire sur ce nouveau tome des
mémoires
de Montherlant : dans ce récit plus encore que dans les œuvres précéd
4
s qui arrangent leur vie de telle sorte que leurs
mémoires
seront des romans « bien modernes ». Leurs amours sont des pastiches
5
e pas une synthèse plus organique du roman et des
mémoires
. Mais si son début permet de croire que le Perroquet Vert ne restera
6
us grande puissance intellectuelle, une meilleure
mémoire
, une sensibilité plus aiguisée. En tout cas, c’est à cultiver ces fac
7
us grande puissance intellectuelle, une meilleure
mémoire
, une sensibilité plus aiguisée. En tout cas, c’est à cultiver ces fac
8
jusqu’à l’aube, la naissance d’un visage dans ma
mémoire
(d’heure en heure ces yeux plus vivants…) De là, je le suppose, une c
9
minutie du récit. Les auteurs qui écrivent leurs
mémoires
s’attachent d’ordinaire aux faits pittoresques ou exceptionnels qui m
10
ais m’enfoncer et me perdre dans le silence d’une
mémoire
bienheureuse. 21 mai 1929 Matinées végétales, depuis trois jour
11
uniforme au retour de la campagne de France.) Les
mémoires
, en français, d’un des burgraves zu D. qui fut gouverneur d’Orange, e
12
jusqu’à l’aube, la naissance d’un visage dans ma
mémoire
(d’heure en heure ces yeux plus vivants…). De là, je le suppose, une
13
uniforme au retour de la campagne de France.) Les
mémoires
, en français, d’un des burgraves zu D. qui fut gouverneur d’Orange, e
14
ais m’enfoncer et me perdre dans le silence d’une
mémoire
bienheureuse. 17 mai 1929 Rentré hier de Tubingue. (La tour de
15
âge, un climat de musique, soudain se fixe en nos
mémoires
, s’idéalise. Un « bon vieux temps » de plus, tout près de nous… Le bo
16
ant pavois au vent vers l’Europe et la guerre…
Mémoire
de l’Europe New York, fin 1944 Je ne savais pas que tout était si
17
que tu es blessé, ta vie s’en va.) La force était
mémoire
et allusion. Elle était ce vieil arbre tenace. Elle était la douceur
18
iens — c’est l’Europe. Parce que l’Europe est la
mémoire
du monde, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé, et garder t
19
ne les distingue plus. Tout se passe comme si la
mémoire
inventait soudain quelque forme que vient emplir le flot de l’émotion
20
se tourne vers ses origines, au-delà de ma propre
mémoire
. Ces mouvements les plus profonds de l’être nous semblent déclenchés
21
u goût de chacun », notait Chateaubriand dans ses
Mémoires
. Mais c’est par le détail qu’on connaît une famille, par une famille
22
ir centenaire !) Prolongés vers cet au-delà de la
mémoire
individuelle, le passé qui se passe en nous, et sans lequel il n’y au
23
V J’ai refermé les livres, les
mémoires
. L’année finit. J’écris sans hâte. Quel silence ! Et je m’attarde à s
24
yais tenir ? Où vont se perdre les sentiers de la
mémoire
, ces voies ouvertes à l’imagination ? Il y a la petite patrie, la ter
25
ord du lac ». Brève retraite, dont une phrase des
Mémoires
d’outre-tombe lui suffit pour décrire l’ennui : « Un maigre chat noir
26
qu’ils me parlent tous de jours heureux, mais la
mémoire
des plus amers ou des plus seuls a gardé le charme des eaux. Faut-il
27
tains de mes secrets. Je dénombre mes lacs, et la
mémoire
encore investit du charme des eaux l’adolescence même, aux chagrins t
28
umentaires, des reportages à grande distance, les
mémoires
d’Alain Gerbault, les aventures d’Henri de Monfreid, cinquante volume
29
irituels d’un Gombaud. Et je cite au hasard d’une
mémoire
mal informée. Et je ne dis rien de la dialectique de Polyeucte… 2° La
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mériteraient d’être citées, et qui vivent dans la
mémoire
avec leurs gestes lents et leurs passions étranges. Aussi, quelques e
31
homme, prendront cette valeur humaine qu’ont les
mémoires
et « livres de raison » rédigés sans littérature. Voilà qui est banal
32
ivilisation, et il est légitime d’en restaurer la
mémoire
, pourvu que l’on n’y cherche pas de vains prétextes à se glorifier d’
33
ormations qui scandent la durée, qui marquent nos
mémoires
, qui nient le temps, mais aussi nous permettent d’en prendre une mesu
34
es grands faits moraux et matériels du temps. Les
mémoires
et la correspondance du sinistre Ubaldini, nonce papal, les seize att
35
uisait, — le vrai pays. Il suffit d’indiquer pour
mémoire
: la scission socialiste, le conflit mal dissimulé de l’Action frança
36
subjectif ». Et tout en mentionnant la Bible pour
mémoire
— « ces pâles écrits », dira le père Pinard de la Boullaye à Notre-Da
37
ignification. 72. Qu’il suffise de rappeler pour
mémoire
le rôle de banques et des trusts dans le financement des guerres mode
38
as d’ouvrage plus riche et plus précis, sinon les
mémoires
de Trotski. Deux personnages retiendront particulièrement l’attention
39
x de notre époque soviétique. L’indifférence à sa
mémoire
et à ses œuvres est un crime. Vous reconnaissez le ton du policier,
40
ques faits que je veux consigner brièvement, pour
mémoire
, quitte à les analyser plus concrètement dans la suite. 1 — Le chômag
41
ge ; il est resté merveilleusement vivant dans ma
mémoire
, et je ne puis plus séparer sa vision de ce que m’évoque le nom de Mi
42
ge, un climat de musiques, soudain se fixe en nos
mémoires
, s’idéalise. Un « bon vieux temps » de plus, tout près de nous… Le bo
43
vécu. Le moi malade échoue à se ressaisir dans la
mémoire
, puisque la cause de sa maladie est justement ce qu’il ne peut se rem
44
st-ce pas le souvenir de la mère « fixé » dans sa
mémoire
secrète ? ⁂ Si telles sont bien les causes de la curieuse contradicti
45
térature celtique, I, p. 1-65. 18. J. Vendryès,
Mémoires
de la société linguistique, XX, 6, 265. 19. Op. cit., I, p. 18, et
46
action si noire Que ne peut avec elle expirer la
mémoire
! Malgré tout, — malgré même ce dernier trait que Racine a su faire
47
es troubadours, et de trois volumes (anonymes) de
mémoires
sur Pétrarque. 143. « On a de Sade : Juliette ou les malheurs de la
48
n peut lire dans les œuvres de Chastellain et les
mémoires
d’Olivier de la Marche, tous deux historiographes du fastueux et chev
49
st-ce pas le souvenir de la mère « fixé » dans sa
mémoire
secrète ? ⁂ Si telles sont bien les causes de la curieuse contradicti
50
ttérature celtique, I, p. 1-65. 21. J. Vendryes,
Mémoires
de la société linguistique, XX, 6, 265. 22. Op. cit., I, p. 18, et
51
action si noire Que ne peut avec elle expirer la
mémoire
! Malgré tout — malgré même ce dernier trait que Racine a su faire m
52
es troubadours, et de trois volumes (anonymes) de
Mémoires
sur Pétrarque. 161. « On a de Sade : Juliette ou les malheurs de la
53
n peut lire dans les œuvres de Chastellain et les
mémoires
d’Olivier de la Marche, tous deux historiographes du fastueux et chev
54
st-ce pas le souvenir de la mère « fixé » dans sa
mémoire
secrète ? ⁂ Si telles sont bien les causes de la curieuse contradicti
55
térature celtique, I, p. 1-65. 14. J. Vendryès,
Mémoires
de la société linguistique, XX, 6, 265. 15. Op. cit., I, p. 18, et
56
action si noire Que ne peut avec elle expirer la
mémoire
! Malgré tout — malgré même ce dernier trait que Racine a su faire m
57
es troubadours, et de trois volumes (anonymes) de
mémoires
sur Pétrarque. 150. « On a de Sade : Juliette ou les malheurs de la
58
n peut lire dans les œuvres de Chastellain et les
mémoires
d’Olivier de la Marche, tous deux historiographes du fastueux et chev
59
qu’il disait en substance, et pour autant que ma
mémoire
ne le trahit pas : — « Cet homme qu’il est inutile de nommer, et dont
60
qu’il disait en substance, et pour autant que ma
mémoire
ne le trahit pas : — « Cet homme qu’il est inutile de nommer, et dont
61
qu’il disait en substance, et pour autant que ma
mémoire
ne le trahit pas : — « Cet homme qu’il est inutile de nommer, et dont
62
mme d’un regard. Un corps auprès du mien respire,
mémoire
pesante de l’incommensurable nuit. Nous n’irons pas au-delà de nous-m
64
ge, un climat de musiques, soudain se fixe en nos
mémoires
, s’idéalise. Un « bon vieux temps » de plus, tout près de nous… Le bo
65
ais ici, je fais le serment d’opposer une stricte
mémoire
à la candeur intarissable de la Vie, toujours pressée d’imaginer un m
66
à, j’avais fait mes adieux à la France. VII. —
Mémoire
de l’Europe 1943 Je ne savais pas que tout était si près là-bas. J
67
que tu es blessé, ta vie s’en va). La force était
mémoire
et allusion, elle était ce vieil arbre tenace. Elle était la douceur
68
viens — c’est l’Europe. Parce que l’Europe est la
mémoire
du monde, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé, et garder t
69
as d’engendrer. Elle a maîtrise d’avenir. g. «
Mémoire
de l’Europe », Revue de la Pensée française, New York, septembre 1943
70
acent. Mais je ne les oublie pas.7 L’auteur. La
mémoire
des offenses est la plus sûre. Il me semble parfois qu’il n’est pas d
71
vécu. Le moi malade échoue à se ressaisir dans la
mémoire
, puisque la cause de sa maladie est justement ce qu’il ne peut se rem
72
ieille Europe. Patrie de l’avenir et patrie de la
mémoire
. Dynamisme allégé du poids des traditions et querelles ancestrales qu
73
encore aux yeux du monde. Je veux parler de la «
mémoire
» et de l’« expérience historique », qui est celle des épreuves et de
74
telligence ! Leur malheur est qu’ils n’ont aucune
mémoire
. Ils se voient obligés chaque matin de reconstruire leur monde, de l’
75
ivre leur discours, pénétrant dans l’horreur sans
mémoire
? Il faut croire, aujourd’hui, que cela se peut. Cela s’est produit c
77
ue tu es blessé, ta vie s’en va !) La force était
mémoire
et allusion. Elle était ce vieil arbre tenace. Elle était la douceur
78
viens — c’est l’Europe. Parce que l’Europe est la
mémoire
du monde, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé, et garder t
79
as d’engendrer. Elle a maîtrise d’avenir. af. «
Mémoire
de l’Europe (écrit en Amérique, en 1943) », Suisse contemporaine, n°
80
Mais ici je fais le serment d’opposer une stricte
mémoire
à la candeur intarissable de la vie, toujours pressée d’imaginer un m
81
de l’âme que forment les châteaux au fond de nos
mémoires
. L’idéal de l’Américain serait sans doute la maison d’une seule pièce
82
ge, un climat de musiques, soudain se fixe en nos
mémoires
, s’idéalise. Un « bon vieux temps » de plus, tout près de nous… Le bo
83
Mais ici je fais le serment d’opposer une stricte
mémoire
à la candeur intarissable de la vie, toujours pressée d’imaginer un m
84
d’intelligence d’un génie (examen portant sur la
mémoire
, l’érudition, le sens logique, la rapidité du raisonnement, etc.) doi
85
de l’âme que forment les châteaux au fond de nos
mémoires
. L’idéal de l’Américain serait sans doute la maison d’une seule pièce
86
mme du singe, ce n’est pas l’intelligence mais la
mémoire
. Faute de mémoire, le singe doit chaque matin redécouvrir ce qu’il ap
87
’est pas l’intelligence mais la mémoire. Faute de
mémoire
, le singe doit chaque matin redécouvrir ce qu’il apprit la veille. Il
88
l’expérience du monde. L’Amérique, ennemie de la
mémoire
, et même dans ses écoles de la mémorisation, — l’Amérique où les livr
89
ne s’effondre pas ? J’imagine que cela tient à sa
mémoire
profonde. Il se souvient — non pas de ces épreuves-là précisément, ca
91
que tu es blessé, ta vie s’en va.) La force était
mémoire
et allusion. Elle était ce vieil arbre tenace. Elle était la douceur
92
viens — c’est l’Europe. Parce que l’Europe est la
mémoire
du monde, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé, et garder t
93
si vite occupé d’autre chose. Et l’Amérique a la
mémoire
si courte : cela produit parfois les mêmes effets… Les Quatre Liberté
94
si vite occupé d’autre chose. Et l’Amérique a la
mémoire
si courte : cela produit parfois les mêmes effets… Les Quatre Liberté
95
uniforme au retour de la campagne de France.) Les
mémoires
, en français, d’un des burgraves zu Dohna qui fut gouverneur d’Orange
96
ais m’enfoncer et me perdre dans le silence d’une
mémoire
bienheureuse. 17 mai 1929 Rentré hier de Tubingue. (La tour de
97
ques faits que je veux consigner brièvement, pour
mémoire
, quitte à les analyser plus concrètement dans la suite. 1. Le chômage
98
ge, un climat de musiques, soudain se fixe en nos
mémoires
, s’idéalise. Un « bon vieux temps » de plus, tout près de nous… Le bo
99
Mais ici je fais le serment d’opposer une stricte
mémoire
à la candeur intarissable de la vie, toujours pressée d’imaginer un m
100
d’intelligence d’un génie (examen portant sur la
mémoire
, l’érudition, le sens logique, la rapidité du raisonnement, etc.) doi
101
de l’âme que forment les châteaux au fond de nos
mémoires
. L’idéal de l’Américain serait sans doute la maison d’une seule pièce
102
mme du singe, ce n’est pas l’intelligence mais la
mémoire
. Faute de mémoire, le singe doit chaque matin redécouvrir ce qu’il ap
103
’est pas l’intelligence mais la mémoire. Faute de
mémoire
, le singe doit chaque matin redécouvrir ce qu’il apprit la veille. Il
104
l’expérience du monde. L’Amérique, ennemie de la
mémoire
, — et même dans ses écoles de la mémorisation, — l’Amérique où les li
105
ne s’effondre pas ? J’imagine que cela tient à sa
mémoire
profonde. Il se souvient — non pas de ces épreuves-là précisément, ca
107
que tu es blessé, ta vie s’en va.) La force était
mémoire
et allusion. Elle était ce vieil arbre tenace. Elle était la douceur
108
viens — c’est l’Europe. Parce que l’Europe est la
mémoire
du monde, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé, et garder t
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d’intelligence d’un génie (examen portant sur la
mémoire
, l’érudition, le sens logique, la rapidité du raisonnement, etc.) doi
110
agacent. Mais je ne les oublie pas. L’auteur. La
mémoire
des offenses est la plus sûre. Il me semble parfois qu’il n’est pas d
111
mme d’un regard. Un corps auprès du mien respire,
mémoire
pesante de l’incommensurable nuit. Nous n’irons pas au-delà de nous-m
112
ivre leur discours, pénétrant dans l’horreur sans
mémoire
? Il faut croire, aujourd’hui, que cela se peut. Cela s’est produit c
113
res sans précédent — l’Europe est la patrie de la
mémoire
. Elle est même, pratiquement, la mémoire du monde, le lieu du monde o
114
ie de la mémoire. Elle est même, pratiquement, la
mémoire
du monde, le lieu du monde où l’on conserve et reproduit les plus vie
115
en gothique neuf. C’est parce que l’Europe est la
mémoire
du monde qu’elle ne cessera pas d’inventer. Elle restera le point de
116
e, attachements régionaux et sens de l’universel,
mémoire
et invention, respect de la tradition et passion du progrès, science
117
qu’ils me parlent tous de jours heureux, mais la
mémoire
des plus amers ou des plus seuls a gardé le charme des eaux. Faut-il
118
tains de mes secrets. Je dénombre mes lacs, et la
mémoire
encore investit du charme des eaux l’adolescence même, aux chagrins t
119
res sans précédent — l’Europe est la patrie de la
mémoire
. Elle est même, pratiquement, la mémoire du monde, le lieu du monde o
120
ie de la mémoire. Elle est même, pratiquement, la
mémoire
du monde, le lieu du monde où l’on conserve et reproduit les plus vie
121
n gothique neuf. C’est parce que l’Europe est la
mémoire
du monde qu’elle ne cessera pas d’inventer. Elle restera le point de
122
e, attachements régionaux et sens de l’universel,
mémoire
et invention, respect de la tradition et passion du progrès, science
123
e de Royaumont, et à la Chambre des communes. Des
mémoires
, suggestions et critiques nous furent envoyés de toutes parts. Et des
124
e, attachements régionaux et sens de l’universel,
mémoire
et invention, respect de la tradition et passion du progrès, science
125
ne les distingue plus. Tout se passe comme si la
mémoire
inventait soudain quelque forme que vient emplir le flot de l’émotion
126
se tourne vers ses origines, au-delà de ma propre
mémoire
. Ces mouvements les plus profonds de l’être nous semblent déclenchés
127
u goût de chacun », notait Chateaubriand dans ses
Mémoires
. Mais c’est par le détail qu’on connaît une famille, par une famille
128
ir centenaire !) Prolongés vers cet au-delà de la
mémoire
individuelle, le passé qui se passe en nous, et sans lequel il n’y au
129
V J’ai refermé les livres, les
mémoires
. L’année finit. J’écris sans hâte. Quel silence ! Et je m’attarde à s
130
yais tenir ? Où vont se perdre les sentiers de la
mémoire
, ces voies ouvertes à l’imagination ? Il y a la petite patrie, la t
131
ord du lac ». Brève retraite, dont une phrase des
Mémoires
d’outre-tombe lui suffit pour décrire l’ennui : « Un maigre chat noir
132
qu’ils me parlent tous de jours heureux, mais la
mémoire
des plus amers ou des plus seuls a gardé le charme des eaux. Faut-il
133
ns de mes secrets. Je dénombre mes lacs, et la
mémoire
encore investit du charme des eaux l’adolescence même, aux chagrins t
134
plus scabreuse ! » (Deux exemples au hasard de ma
mémoire
.) 5. Où sont les grands poètes capables de bonheur, et de grandir da
135
er un monument « durable » ou « intangible » à la
mémoire
d’un effort collectif. Ils n’écrivent pas plus facilement l’un que l’
136
st-ce qui les retient ? Une sorte de myopie de la
mémoire
et du jugement. Ils tirent prétexte de leurs traditions, parlent d’en
137
cert inaugural, dans une église, était dédié à la
mémoire
des victimes de toutes les tyrannies du xxe siècle. Il convenait d’o
138
tions par cet acte de piété et ce Magnificat à la
mémoire
des martyrs de ce siècle. Et ensuite : tout l’ensemble éblouissant de
139
oute la région ; il ne vit pas seulement dans les
mémoires
: ces maisons, ces fabriques, ces allées de peupliers, ces champs gag
140
e paire de souliers à un cordonnier », disent les
Mémoires
secrets. Mille tractations qu’il combine avec joie permettent de supp
141
ononçant son éloge funèbre, crut devoir saluer sa
mémoire
comme celle d’un « vrai témoin de la vérité ». Dans cette phrase étai
142
5)r Genèse théologique de la personne Les
mémoires
d’un Grégoire de Nazianze, les chroniques de l’époque et les textes v
143
idée du secret explique pourquoi. Citons ici les
mémoires
tout récents de l’ambassadeur Quaroni12. Dans un train roulant vers M
144
er en album, ne ferait-il pas un bel hommage à sa
mémoire
? Il faudrait y ajouter les descriptions vivaces, incisives et toujou
145
er pour l’élève l’effort de l’intelligence, de la
mémoire
et de l’attention. Elles ont formé une génération d’enfants que plus
146
nd les complices d’un chef de bande, liquidant sa
mémoire
non ses gains, s’instituent ses dénonciateurs à seule fin d’ajouter u
147
uvait menacée ; que ce groupe d’hommes noircit la
mémoire
de son chef à seule fin de se blanchir lui-même ; que K. ne récuse d’
148
d’Aubigné : Les Tragiques. 42. Cardinal de Retz :
Mémoires
. 43. Prince de Ligne : Écrits. 44. Casanova : Mémoires. 45. Chateaubr
149
res. 43. Prince de Ligne : Écrits. 44. Casanova :
Mémoires
. 45. Chateaubriand: Mémoires d’outre-tombe. 46. Victor Hugo : Choses
150
rits. 44. Casanova : Mémoires. 45. Chateaubriand:
Mémoires
d’outre-tombe. 46. Victor Hugo : Choses vues. 47. Stendhal : La Chart
151
re. Déjà cités (I et II) Cardinal de Retz :
Mémoires
. Pascal : Pensées. Swift : Les Voyages de Gulliver. Lewis Carroll
152
oute la région ; il ne vit pas seulement dans les
mémoires
: ces maisons, ces fabriques, ces allées de peupliers, ces champs gag
153
e paire de souliers à un cordonnier », disent les
Mémoires
secrets. Mille tractations qu’il combine avec joie permettent de supp