1
y, puisse rédiger des romans si bouillonnants, si
mal
équarris. Certes, ce n’est pas lui qui se refuserait à écrire — comme
2
ais la même inertie du peuple qui donnait tant de
mal
lorsqu’il fallait l’éveiller, l’entraîne au-delà du but. Le Tarramagn
3
artie, qui est confuse. Non pas que le roman soit
mal
construit, au contraire. Mais le tissu des faits se relâche parfois,
4
sme et un nihilisme exaspérés, pour notre nouveau
mal
du siècle, il n’est peut-être pas de pensée plus vivante, ni de plus
5
urs aux vivants et aux morts : Mère, je sais très
mal
comme l’on cherche les morts… « … Cette chose haute à la voix grave q
6
. On a mis le bonheur devant soi, dans un progrès
mal
défini, et l’on court après sans fin. Même ceux qui ont perdu la croy
7
chestre qui, sans eux, jouerait aussi bien, aussi
mal
. Quant aux meneurs de l’opinion publique, il est trop tard pour les é
8
rs articles2. Il rendait responsable de tout le «
mal
», le romantisme — et c’est plus que probable. Mais il en tirait une
9
êtrait Barrès dans des dilemmes où l’art trouvait
mal
sa nourriture. Drieu la Rochelle tente la même fuite. Mais trop lucid
10
t nous sommes malades dans les profondeurs. Et le
mal
est si cruellement isolé, commenté par ceux qui le portent en eux qu’
11
crivains ? Peut-être. En tout cas je vois bien le
mal
qu’ils ont fait et qu’au fond, leur refus d’agir sur l’époque, c’est
12
, j’en sais plusieurs qui ont ainsi « lâché » pas
mal
de préjugés en matières sociales. Mais ce qui est peut-être plus impo
13
tristesse règne sur nos villes. (Neurasthénie, ce
mal
de l’Occident.) Et notre vertu suprême, aussi, est douloureuse : le s
14
plus pures et loyales inquiétudes. Sincérité, le
mal
du siècle. Tout le monde en parle, et chacun s’en autorise pour excus
15
Pourquoi les romanciers modernes ont-ils tant de
mal
à créer des personnages ? C’est parce qu’une sorte de sincérité les r
16
it entre eux dans leur isolement, inexplicable et
mal
avoué. L’on songe à une fatalité intérieure qui les ferait se meurtri
17
’empêcher de reconnaître la voix secrète de notre
mal
de vivre. Désespoir métaphysique. Je me souviens d’une phrase de Vine
18
t aussi pourtant des histoires de copains qui ont
mal
tourné, on pensait bien, ah ! cette jeunesse, mais voyons des affaire
19
dès lors il a esté corrompu et infect et adonné à
mal
» (Calvin). Le tableau n’est pas beau, mais on y sent une « patte » q
20
vous alliez le dire — aux surréalistes ? Si le
mal
du siècle consistait véritablement dans ces quelques effets, nous don
21
ingratitude salutaire, c’est refus de limiter le
mal
. Je vous vois envahi par des démons que vous prétendez m’interdire de
22
tout cela chanté dans une langue que je comprends
mal
. Je me penche vers un voisin pour lui demander je ne sais plus quoi.
23
ent que le « service dans le temple » s’accommode
mal
de tant de gesticulations, de gros mots et de discours en très beau s
24
ent il se prend en pitié. Ces séances lui font du
mal
, l’énervent, mais l’aveu qu’il en consent l’attache plus secrètement
25
nt dans sa nuit. Je saute quelques délires et pas
mal
de superstitions. Enfin cette expérience folle le mène à une découver
26
rire par la clientèle des librairies romandes, en
mal
de cadeaux de Noël ou de première communion. Parmi les compatriotes d
27
malsain ce genre de tentatives : cela ne peut que
mal
finir. Ceux du bon sens hochent la tête et citent la phrase la plus m
28
is deux quatre, c’est stérile, mais ça ne fait de
mal
à personne, et de plus, toutes choses égales d’ailleurs, dans un cert
29
jaune.) Je n’ai ni le droit ni l’envie de dire du
mal
des petits bourgeois. Ils sont au moins aussi sympathiques que n’impo
30
comme ils disent avec une satisfaction sordide et
mal
dissimulée. Certes, je ne prétends pas que les créateurs de l’instruc
31
it. J’aime les tremblements de terre, vous tombez
mal
. J’appartiens à cette espèce de gens qui font confiance à leur sensib
32
eurs pour gibier de potence. Ils font beaucoup de
mal
, mais ils sont les premières victimes du système qu’il propagent et q
33
is deux quatre, c’est stérile, mais ça ne fait de
mal
à personne, et de plus, toutes choses égales d’ailleurs, dans un cert
34
jaune.) Je n’ai ni le droit ni l’envie de dire du
mal
des petits-bourgeois. Ils sont au moins aussi sympathiques que n’impo
35
comme ils disent avec une satisfaction sordide et
mal
dissimulée. Certes je ne prétends pas que les créateurs de l’instruct
36
’aime bien les tremblements de terre, vous tombez
mal
. J’appartiens à cette espèce de gens qui font confiance à leur sensib
37
eurs pour gibier de potence. Ils font beaucoup de
mal
, mais ils sont les premières victimes d’un système qu’ils propagent e
38
fatale, où se mêle, selon l’auteur un peu ou pas
mal
de littérature. Et c’est à un tel amour qu’on va demander sa revanche
39
re, etc.) Actuellement, Nietzsche est encore très
mal
compris. 6. Il s’agit ici de la critique d’un certain état d’esprit
40
de questions qui dépassent un certain plan. C’est
mal
vu. » Ou si on les pose, ajouterai-je, c’est pour les résoudre aussit
41
douter de la vie, comme d’autres aux approches du
mal
de mer. À la nuit, j’ai rôdé dans la campagne aux collines basses, d’
42
ont renié. Mais pourquoi tant et toujours plus de
mal
à prouver la liberté humaine ? C’est que l’on s’est trop bien assimil
43
le plus bel âge de la vie… — Où était placé notre
mal
? dans quelle partie de notre vie. Voici ce que nous savons : les hom
44
i le nœud de divergence entre eux et nous — si le
mal
est si grand qu’ils le montrent — et il l’est — aucun bouleversement
45
rs la beauté de nouvelles routes. On nous connaît
mal
. Derrière le mur de notre maison on nous croyait peut-être enfermés d
46
ien du prophète oriental contre lequel des Massis
mal
informés nous mettaient naguère en garde. Keyserling voit la cause du
47
la pauvreté est considérée de nos jours comme un
mal
absolu et honteux. C’est ainsi encore que l’idéal chrétien de l’amour
48
raliste s’arroge le pouvoir de séparer le bien du
mal
parmi les actions d’autrui qu’il estime connaître. Simplement, il enr
49
la — bonheur ou catastrophe — non parce que c’est
mal
ou bien, mais en vertu d’une loi organique, inéluctable, amorale, tou
50
r il professe avec fanatisme la non-résistance au
mal
. Bientôt il prend figure de saint parmi le peuple qui le respecte, l’
51
il se peint, aux prises avec toutes les formes du
mal
, jamais vous ne surprendrez dans ses yeux rien du moralisme glacial d
52
besoin d’épanchement, s’est déversée, mais elle a
mal
choisi son confident : elle ne trouve aucune paix dans une intimité p
53
e — se mesure au pouvoir d’incarner sa vérité, le
mal
du siècle c’est l’impuissance. La proie de désirs divergents qui pren
54
indiscret nous vaut une description inégalable du
mal
du siècle. Ici le mépris ne porte aucune atteinte à la perspicacité p
55
protestants par tradition », pourtant cache assez
mal
la faiblesse d’un compromis foncier. Le fort est celui qui refuse la
56
ou du moins meilleure, si on la « préservait » du
mal
. Ainsi Rousseau le libertaire doit et peut être moraliste, tandis que
57
e accablante simplicité. Me tromperais-je ? Ai-je
mal
su lire tant de brillants essais sur le monde actuel et futur ? Est-c
58
aits forcenés, de ces ricanements d’intellectuels
mal
guéris. Certes Ramuz attend beaucoup du peuple russe, de « cette imme
59
Où tendent nos métaphysiques et nos philosophies
mal
embrayées ?… Nous voici ramenés aux questions simples, et réputées gr
60
pour la première fois Ainsi Comme on vit
mal
comme on vit peu de temps au seul désir tant de corps refusés a
61
ennemi de toute violence, et qui ne ferait pas de
mal
à une mouche. ⁂ Des millions de gens vous répondront cela. Des milli
62
volution est sanglante dans la mesure où elle est
mal
préparée. 2° le sang répandu par la Révolution est la marque de son i
63
t à nous persuader. 6. « … qu’il ne ferait pas de
mal
à une mouche. » Peut-être est-il prudent de corriger cette exagératio
64
d’une méchanceté cérastoïde. Il ne ferait pas de
mal
à un lion. » 1. Interventions chirurgicales. 2. Aron et Dandieu :
65
d’un classicisme nettement pessimiste, s’accorde
mal
avec l’impénitente foi dans le genre humain que M. Duhamel ne cesse d
66
atéchisme centenaire d’un matérialisme d’ailleurs
mal
compris, ils ne bougent plus le petit doigt, s’arrêtent de penser et
67
, parce qu’elles sont trop gênantes. Le livre est
mal
composé. Ses phrases courtes se pressent en paragraphes hachés, sur u
68
n « Europe ». 40. Et pourtant, M. Nizan cite pas
mal
de textes qui prouveraient le contraire. o. « Penser dangereusement
69
écrits de notre temps il est question de bien, de
mal
, de vice et de vertu, de péché même, parfois, quels sont les écrivain
70
ou n’ose plus définir et assumer son bien ni son
mal
, — et sans cesse il en parle, car la Société vit sous le règne des ju
71
. Mais d’autre part, peut-on parler réellement du
mal
, quand presque plus personne n’y croit avec sérieux, ni à l’enfer ? Q
72
espèce de « dialectique » formelle du bien et du
mal
qu’il publie en marge de son œuvre romanesque. Un Kierkegaard critiqu
73
se place dans ces marches extrêmes du bien et du
mal
où l’apologie de l’un équivaut presque à celle de l’autre. C’est là q
74
e, mais que dans chaque instant de l’existence le
mal
et le bien conservent toutes leurs chances d’être préférés, et toutes
75
té toujours plus folle dans le bien comme dans le
mal
. « Je mettrais volontiers dans le même sac honnêtes et malhonnêtes ge
76
st qu’ils supposent l’existence d’un bien et d’un
mal
concrets dont les Binche ou M. Godeau ou plus récemment les héros de
77
complexités. Il s’agit, on le sait, du bien et du
mal
selon l’Église. Mais l’émouvante et ironique dialectique de Jouhandea
78
? La dialectique paulinienne postule que bien et
mal
appartiennent au règne de la loi (de la morale). Et c’est la foi qui
79
eloppe tout ensemble les catégories du bien et du
mal
: le péché. Le contraire d’un péché, c’est-à-dire ce qui le supprime,
80
ien vulgaire des moralistes, Jouhandeau oppose le
mal
; à celui-ci le Bien ; d’où naissent le désir et la nécessité du Mal
81
Bien ; d’où naissent le désir et la nécessité du
Mal
absolu ; sur quoi il reste béant. Mais la réalité de la foi est inver
82
réalité de la foi est inverse. Elle fait voir le
mal
comme donnée immédiate ; puis le bien ; puis le péché et le pardon. E
83
déjà dans l’œil qui sait voir le péché au sein du
mal
et du bien à la fois. « Mal » ou « péché » — le débat se ramène sur c
84
r le péché au sein du mal et du bien à la fois. «
Mal
» ou « péché » — le débat se ramène sur cette page, à une question de
85
ez nous. Laissons les Américains. Ils réussissent
mal
à nos satiristes. M. Hermann-Paul en les peignant « chez nous » — d’a
86
tait à dire : comme elles sont bien peintes ! (ou
mal
). — Pauvre type ! Peut-être aurai-je pourtant la force d’avoir pitié
87
pour autre chose, dans une société organisée (et
mal
) contre les « risques-vie », livrée aux basses rigueurs d’un cadre po
88
son » déjà qui se trouvait à l’origine de tout le
mal
? Telles sont les composantes de notre situation. Nous sommes là :
89
en voie de réalisation en URSS, la seconde encore
mal
dégagée de sa période de gestation doctrinale. Tout le monde sait ce
90
tout cela chanté dans une langue que je comprends
mal
. Je me penche vers un voisin pour lui demander je ne sais plus quoi.
91
. — « Comme elle est laide, mais une voix à faire
mal
de bonheur, mais laide !… ah ! magnifique ! », dit quelqu’un près de
92
douter de la vie, comme d’autres aux approches du
mal
de mer. À la nuit, j’ai rôdé dans la campagne aux collines basses, d’
93
é est fondée sur la peur du risque. Je vis plutôt
mal
. 8. Il faut ajouter aux autres causes de l’incompréhension des journ
94
malsain ce genre de tentatives : cela ne peut que
mal
finir. Ceux du bon sens hochent la tête et citent la phrase la plus m
95
mait le train, est-ce qu’ils font encore vraiment
mal
? 24 avril 1929 Les habitants de la maison me paraissent peu no
96
e, et qui m’attend peut-être, derrière ses volets
mal
clos… 20 juin 1929 Hier, au moment de me quitter après une prom
97
oucement… La fumée des cigares lui fait peut-être
mal
au cœur, et aussi la curiosité sournoise des ouvriers, des deux femme
98
e et oppressant ; et cette fumée et cette fatigue
mal
lavée — et cette robe verte seule pure —, et oh ! la pauvre interroga
99
urprendre les chevreuils et repérer les « bocks »
mal
encornés. Le fusil déposé sur nos genoux, par habitude, ce sera pour
100
Sapin Vert. Ô glossolalies amoureuses, ô sirènes
mal
défendues, parmi les entreprises des fantômes… Enfin, un Étranger rac
101
. — « Comme elle est laide, mais une voix à faire
mal
de bonheur, mais laide !… ah ! magnifique ! », dit quelqu’un près de
102
douter de la vie, comme d’autres aux approches du
mal
de mer. À la nuit, j’ai rôdé dans la campagne aux collines basses, d’
103
surprendre les chevreuils et repérer un « Bock »
mal
encorné. Le fusil déposé sur nos genoux, par habitude, ce sera pour t
104
ation de l’Empire. Voilà qui serait presque aussi
mal
vu de l’excellent burgrave, lequel me disait en me montrant les armoi
105
malsain ce genre de tentatives : cela ne peut que
mal
finir. Ceux du bon sens hochent la tête et citent la phrase la plus m
106
mait le train, est-ce qu’ils font encore vraiment
mal
? 24 avril 1929 Les habitants de la maison me paraissent peu no
107
e, et qui m’attend peut-être, derrière ses volets
mal
clos… 20 juin 1929 Hier, au moment de me quitter après une prom
108
oucement… La fumée des cigares lui fait peut-être
mal
au cœur, et aussi la curiosité sournoise des ouvriers, des deux femme
109
e et oppressant ; et cette fumée et cette fatigue
mal
lavée — et cette robe verte seule pure —, et oh ! la pauvre interroga
110
lennelle. Il est vrai qu’aujourd’hui, je sais pas
mal
de choses sur ce lieu et son rôle historique. (J’en ai même beaucoup
111
e qu’on les tient pour moins sérieux. Nous étions
mal
placés pour discuter cela, donc en somme pour défendre l’esprit, — qu
112
je ne sais pas du tout si l’Amérique est bien ou
mal
, si elle vaut mieux que l’Europe, si j’y reviendrai jamais ! Et l’hom
113
. Mais ce cliché et ces jolies syllabes décrivent
mal
un voyage aérien. Car voyager, aujourd’hui, c’est attendre. Non seule
114
e par le gangstérisme à la mode. C’est clair : le
mal
y est mal vu, tout simplement. On le tient encore pour anormal. J’ai
115
angstérisme à la mode. C’est clair : le mal y est
mal
vu, tout simplement. On le tient encore pour anormal. J’ai l’impressi
116
e bienveillance universelle. Et que la Suisse est
mal
préparée, par sa probité même, à faire face aux gangsters. Rien de mo
117
rnières minutes, la dernière cigarette d’une nuit
mal
dormie, le moment de refermer les valises entre deux coups d’œil par
118
re, pasteur. Cela fait, au début et à la fin, pas
mal
de robes et de rabats, soit de justice, soit d’église ; et entre-temp
119
es. Voici pourtant un fait que je m’explique très
mal
, et qui touche à ma profession : Neuchâtel, pour tant de culture, pou
120
ait cette chose absurde et magnifique, entre haut
mal
et bien suprême, qu’on nomme si légèrement l’amour.
121
i l’on va se moquer doucement de ceux qui parlent
mal
, au lieu de tourner en ridicule ceux qui essaient de bien dire, d’art
122
e commencement de la fin, c’était se préparer à «
mal
finir ». Est-ce le cinéma qui a changé tout cela ? L’explication tent
123
pour la rendormir, mais en vain : elle s’est fait
mal
, et la douleur tient réveillé. On a essayé de nous faire croire que c
124
ue les hommes auraient eu le tort, simplement, de
mal
utiliser, de négliger. Il n’y a pas, en vérité, de « forces chrétienn
125
roduites dans le monde par Dieu, que nous aurions
mal
dirigées, compromises par maladresse, et que nous pourrions, par exem
126
t à personne. Bien souvent, parmi nous, on répond
mal
aux questions parce qu’on se borne à répondre à leurs mots, alors qu’
127
par ces mots. Mais, bien souvent aussi, on répond
mal
parce qu’on prend au sérieux des fumistes. Nous appelons fumistes ces
128
versel fournissant la mesure exacte du bien et du
mal
en toute chose. La révélation qu’ils ont reçue et qu’ils reçoivent es
129
mes. Nous ne pouvons qu’aggraver à vos yeux votre
mal
. Nous ne pouvons rien vous apporter d’autre que l’injonction de prend
130
fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du
mal
. Humaniste encore, l’homme pieux qui prie pour demander à Dieu des «
131
nfidence encore contrainte : « Ah ! comme je suis
mal
fait pour ma part, si j’ose ainsi parler de moi, mais je ne parle pas
132
parle pas que de moi, parce que nous sommes tous
mal
faits. » On n’attendait pas de Ramuz un examen de conscience. S’il s’
133
on s’ingénie à allumer dans une cheminée qui tire
mal
. J’aime les choses qui sont à leur façon, tandis que je suis à la mie
134
nom du « temps vuide » et c’est chômage. Tout le
mal
est venu d’une séparation, d’une disjonction. Ou plutôt, car les chos
135
ujours plus complexes que nos sommations, tout le
mal
moderne est symbolisé par cette disjonction du travail et du loisir,
136
ît maintenant évidente : remontant à la racine du
mal
, nous réduirons d’abord l’erreur cartésianiste11, la séparation de la
137
d’un Gombaud. Et je cite au hasard d’une mémoire
mal
informée. Et je ne dis rien de la dialectique de Polyeucte… 2° La vis
138
ent pas encore en mesure de rénover radicalement.
Mal
préparées, dans la fièvre et le désespoir de situations économiques q
139
t siècle, contient peut-être le secret de tout le
mal
dont nous souffrons. Il suffit, pour le faire apparaître, de poser ce
140
re qu’en cette année 1934, l’homme se défend très
mal
. Et comment se défendrait-il quand il adore tout ce qui veut sa perte
141
îmes, tôt après la guerre, reparaître le fameux «
mal
du siècle ». La jeunesse découvrait avec angoisse qu’elle n’avait plu
142
aincre les destins du siècle, lui seul atteint le
mal
à sa racine, qui est en nous, qui est au fond de notre désespoir. Les
143
t tenté de dire : d’une action, si le mot n’était
mal
entendu de la plupart de nos contemporains. « L’action », Dandieu ne
144
atérialisme sans âme. ⁂ À ce degré d’évolution du
mal
, la conscience du danger s’obscurcit. Une espèce d’indifférence monst
145
on hésite à le suivre, — et que peut-être il sert
mal
sa pensée. Car cette définition ne vaut, précisément, que pour la foi
146
le, se devaient en conséquence de finir carrément
mal
? Non, car le christianisme se passe dans cette vie ou bien n’est pas
147
sur ces vies douloureuses, banales ou touchantes,
mal
engagées ou menacées, harmonieuses ou durement rabrouées par le sort,
148
un esthète. Comme Nietzsche, avec lequel il a pas
mal
de traits communs, Kierkegaard nous laisse un ouvrage d’autocritique2
149
les « petits groupes » — qu’il a tort de juger «
mal
fondés en doctrine » — avait beaucoup plus de chances de faire la tro
150
nt nationaliste. L’Association Sully a publié pas
mal
de tracts et de brochures, dont la diffusion, je crois, est restée as
151
sens étymologique du terme : c’est aux racines du
mal
qu’ils s’attaquent. D’où leur force d’entraînement lente et profonde,
152
contraire la façon la plus sage de supporter les
maux
de ce bas monde tel qu’il est ! L’Église, par la voix de ses évêques,
153
mauté de l’acte spirituel : Kierkegaard. Le grand
mal
de l’époque, et la terreur que commencent d’y semer nos faux dieux, o
154
re faire ce qu’on veut, que ce soit le bien ou le
mal
, une seule condition leur importe : qu’ils soient toujours comme tous
155
foule » dans notre existence morale. Une question
mal
posée. Un regard trouble porté sur la réalité. t. « Nécessité de Kie
156
lons-nous tirer, mes amis, sinon la négation d’un
mal
, et ce n’est pas encore le bien sauveur ! Voici notre erreur perpétue
157
tant de peine à définir et nommer clairement les
maux
dont nous souffrons, et le bien qui nous les révèle. En vérité, nous
158
ouches. Certes, il faut commencer par dénoncer le
mal
. Mais que l’on sache d’abord au nom de quoi l’on parle ! Et qu’on le
159
u’à « bien » dire, — et c’est pourquoi elle parle
mal
. Or ceux qui l’ont attaquée jusqu’ici n’ont rien fait d’autre, ou n’o
160
apport à leurs fins. Elle dit : c’est bien écrit,
mal
composé, intéressant ; elle dose des influences, elle prévoit des suc
161
a culture, tout d’abord. Nos romanciers sont très
mal
cultivés. Ils influencent leurs lecteurs au hasard, aux hasards des p
162
me nouveau (AEAR). Tout de même qu’une révolution
mal
fondée en doctrine, ou qui trahit ses buts humains finaux, aboutit fa
163
as Hardy, par exemple, se devaient de finir aussi
mal
que possible ? Non, car le christianisme se passe dans cette vie ou b
164
sur ces vies douloureuses, banales ou touchantes,
mal
engagées ou menacées, harmonieuses ou durement rabrouées par le sort,
165
doise, qui a eu des malheurs, qui les conte assez
mal
— Giono s’en mêle trop — et qui a cherché à s’en tirer par ses moyens
166
côté de moi. Ils m’ont dit : — Fais voir où tu as
mal
, petite fille. — Puis ils m’ont dit : — Je m’appelle Whitman. Je m’ap
167
essé de leur donner à bon marché. Ils s’expriment
mal
, ils trahissent leur pensée, leurs désirs, ils n’osent pas dire, ils
168
suspectes, de rancunes sociales, de nietzschéisme
mal
digéré. Les excuses qu’on leur offre ne sont guère plus reluisantes :
169
ux définitions. Les philosophes se résignent très
mal
à cette limitation de leur pouvoir : il nous faut pourtant bien admet
170
e spiritualisme : c’est qu’il nous a fait plus de
mal
, et que l’erreur matérialiste est bâtarde de ses excès. Ceci pourtant
171
en séparant le corps et l’âme : c’est qu’il les a
mal
distingués. Du point de vue de la personne, le corps et l’âme sont de
172
Schelling dont, par ailleurs, Breton dit tant de
mal
(Introduction aux contes d’Arnim). Mais pourquoi nous glisser ce vieu
173
ses périodes font la roue. Mais il se débrouille
mal
avec des données scientifiques ; sa syntaxe s’embarrasse et s’alourdi
174
t par ailleurs l’utilité de sa démarche. Bon gré,
mal
gré, tout ce que l’on écrit contribue en quelque façon au bien ou au
175
on écrit contribue en quelque façon au bien ou au
mal
de beaucoup. Lorsque l’intelligence, dégoûtée, déserte le Forum, c’es
176
lusions ni romantisme. L’enjeu d’une partie aussi
mal
engagée que celle que doit jouer notre génération, n’est pas de ceux
177
s’ils étaient anges, et agissent comme bêtes. Le
mal
qui est dans l’action n’a pas d’autres racines que le mal qui est dan
178
est dans l’action n’a pas d’autres racines que le
mal
qui est dans la pensée. Politiciens ou clercs, ils oublient ce qu’est
179
andale. Les groupes qui le défendent sont petits,
mal
connus7. On les accuse d’utopie. Ils tablent en effet sur la chance d
180
ffisante netteté, c’est que l’un des prodromes du
mal
dont la crise finale s’appelle dictature, réside dans notre culte du
181
tions du spectacle qu’ils offrent, à ce ballet si
mal
réglé que dansent les droites et les gauches. Changeons de plan ! Rep
182
t siècle, contient peut-être le secret de tout le
mal
dont nous souffrons. Il suffit, pour le faire apparaître, de poser ce
183
re qu’en cette année 1934, l’homme se défend très
mal
. Et comment se défendrait-il, quand il adore tout ce qui veut sa pert
184
îmes, tôt après la guerre, reparaître le fameux «
mal
du siècle ». La jeunesse découvrait avec angoisse qu’elle n’avait plu
185
aincre les destins du siècle, lui seul atteint le
mal
à sa racine, qui est en nous, qui est au fond de notre désespoir. Les
186
pour la rendormir, mais en vain : elle s’est fait
mal
, et la douleur tient réveillé. On a essayé de nous faire croire que c
187
ue les hommes auraient eu le tort, simplement, de
mal
utiliser, de négliger. Il n’y a pas, en vérité, de « forces chrétienn
188
roduites dans le monde par Dieu, que nous aurions
mal
dirigées, compromises par maladresse, et que nous pourrions, par exem
189
fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du
mal
. Humaniste encore, l’homme pieux qui prie pour demander à Dieu des «
190
X.Fascisme Une question
mal
posée Si le fascisme en France n’existait pas, l’antifascisme l’au
191
on d’État ? C’est bien déjà la folie unitaire, le
mal
fasciste, qui pousse le Roi-Soleil à persécuter la Réforme, à révoque
192
son » déjà qui se trouvait à l’origine de tout le
mal
? Telles sont les composantes de notre situation. Nous sommes là : n’
193
en voie de réalisation en URSS, la seconde encore
mal
dégagée de sa période de gestation doctrinale. Tout le monde sait ce
194
e ? Il faut croire que non, et que je suis encore
mal
assuré dans la vérité que je sais. Je voudrais un aveu plus profond.
195
moyens n’ont pas d’importance quand les fins sont
mal
définies. Mais nous visons des buts bien définis : il ne faut pas épa
196
coup férir par quelques milliers de bolchéviques
mal
armés, mais bien dirigés. Sur le plan de la tactique révolutionnaire,
197
majorité des hommes sont courtes, et trop souvent
mal
exprimées. C’est la doctrine de la révolution qui les rassemble, les
198
volution est sanglante dans la mesure où elle est
mal
préparée67. » C’est dire que le sang versé par les émeutes mesure tou
199
nom du « temps vuide » et c’est chômage. Tout le
mal
est venu d’une séparation, d’une disjonction. Ou plutôt, car les chos
200
ujours plus complexes que nos sommations, tout le
mal
moderne est symbolisé par cette disjonction du travail et du loisir,
201
ît maintenant évidente : remontant à la racine du
mal
, nous réduirons d’abord l’erreur cartésienne, la séparation de la « p