1
de l’instruction publique, qu’ils trahissent leur
mission
officielle. Ils éduquent de futurs anarchistes8, bravo ! Mais ce qu’o
2
de l’instruction publique, qu’ils trahissent leur
mission
officielle. Ils éduquent de futurs anarchistes 8, bravo ! Mais ce qu’
3
lle a l’absence de scrupules des gens qui ont une
mission
urgente à remplir. Ces quelques remarques nous placent sous l’angle q
4
s. » N’insistons pas sur ce Luther prêché par nos
missions
(c’est si vraisemblable !) mais un normalien se devrait de savoir que
5
pensée religieuse qui, pour tout dire, trahit sa
mission
de scandale, et tente lâchement de réduire le divin au « surhumain »
6
urs de forteresse, au secret, et « facilita » une
mission
que je reçus quelques semaines plus tard, de conférences sur la Suiss
7
Académie d’éducation et d’entraide sociale a pour
mission
de servir et de faire rayonner. » — L’idée de propriété, l’idée chrét
8
des nécessités « telluriques » qu’elle avait pour
mission
héroïque de surmonter. Trop longtemps elle a cru pouvoir les ignorer
9
eur dirons : « Non seulement vous trahissez votre
mission
particulière, mais encore vous trahissez le prolétariat. Il était en
10
e Le Parlement, dans le système actuel, a deux
missions
: d’une part, coordonner le travail de tous et diriger celui qui, dan
11
s croient être des idées) ne remplit pas ces deux
missions
, mais il les trahit, transportant, quand il agit, les méthodes de tra
12
de Russie plusieurs livres fameux proclamant la «
mission
de la jeune génération », la France jusqu’ici s’était bornée à les tr
13
t que le mode de l’expérience. Elle est charge et
mission
, et non pas but et accomplissement et donc, en tant que réalité psych
14
hie : « L’homme biblique se lève et tombe avec sa
mission
». Il y a plus. L’histoire biblique, loin de mettre en scène le dével
15
saire. Dandieu voyait dans cette revendication la
mission
permanente, la raison d’être de la France. Peu de jours avant l’accid
16
ure. Il arrive alors que cet homme, trahissant la
mission
dont la foi le chargeait, se retourne vers la Nature et s’en aille lu
17
être décisive l’année prochaine) ; l’idée de la «
mission
personnaliste de la France », que les centristes et les droites oppos
18
lequel il put mourir, certain d’avoir accompli sa
mission
, ce fut son attaque contre le christianisme officiel, au nom du Chris
19
ans ses goûts, parce qu’elle est incertaine de sa
mission
. Cette anarchie ne se développera pas impunément : elle va se résoudr
20
n atomique. Les civilisations conscientes de leur
mission
n’ont jamais craint d’affirmer leur morale. Elles n’ont jamais pensé
21
resse comme un ordre ; pour l’incroyant, c’est la
mission
dont il se sent responsable envers lui-même. f. « Préface à une litt
22
lais se dissocie lentement. La France doute de sa
mission
. L’Espagne est morte, et le spectacle de la vie politique en Amérique
23
es, vers les clercs dont on pouvait croire que la
mission
était de penser leur époque ? Ils s’en garderont bien, pour les raiso
24
oix d’une vocation. La vocation est un appel, une
mission
confiée à un homme, — une parole que Dieu lui adresse. Nous en avons
25
mortelle. Dans tous les cas, la vocation est une
mission
qui vient de l’extérieur, qui est d’abord tout objective, mais qu’il
26
sieurs incroyants qui croient très fermement à la
mission
de leur vie : ils l’appellent leur dignité. Ils savent que c’est là c
27
Académie d’éducation et d’entraide sociale a pour
mission
de servir et de faire rayonner. » — L’idée de propriété, l’idée chrét
28
émoralisés par la politique —, incertains de leur
mission
. Reprenons ces trois caractéristiques. L’État fasciste subvient aux
29
tien, la fidélité de l’homme à persévérer dans sa
mission
particulière en dépit de toutes les dégradations que le milieu inerte
30
ls soient parfois, qui sont moins grands que leur
mission
. 67. Aron et Dandieu : La Révolution nécessaire, préface.
31
être décisive l’année prochaine) ; l’idée de la «
mission
personnaliste de la France », qu’à notre suite, beaucoup opposent à l
32
es, vers les clercs dont on pouvait croire que la
mission
était de penser leur époque ? Ils s’en garderont bien, pour les raiso
33
oix d’une vocation. La vocation est un appel, une
mission
confiée à un homme, — une parole que Dieu lui adresse. Nous en avons
34
mortelle. Dans tous les cas, la vocation est une
mission
qui vient de l’extérieur, qui est d’abord tout objective, mais qu’il
35
sieurs incroyants qui croient très fermement à la
mission
de leur vie : ils l’appellent leur dignité. Ils savent que c’est là c
36
Académie d’éducation et d’entraide sociale a pour
mission
de servir et de faire rayonner. » — L’idée de propriété, l’idée chrét
37
émoralisés par la politique —, incertains de leur
mission
. Reprenons ces trois caractéristiques. L’État fasciste subvient aux d
38
tien, la fidélité de l’homme à persévérer dans sa
mission
particulière en dépit de toutes les dégradations que le milieu inerte
39
ls soient parfois, qui sont moins grands que leur
mission
. 60. Aron et Dandieu : La Révolution nécessaire, préface. 61. Je
40
ient le brain trust de Roosevelt, oublient que la
mission
d’un peuple n’est pas une affaire de calcul. Ils réduisent toute la p
41
personne que nous voulons restaurer le sens de la
mission
nationale des Français. C’est en vertu de notre conception de la pers
42
va faire la France dans ce monde ? Quelle est sa
mission
, sa raison d’être, sa raison de subsister et de créer ? A-t-elle une
43
anois ! — il tombera, certain d’avoir accompli sa
mission
. Dans Crainte et Tremblement, Kierkegaard se débat encore avec lui-mê
44
proprement dite. Mais nous avons le devoir et la
mission
de proclamer que cette angoisse a été surmontée, une fois pour toutes
45
ne peuvent accomplir tout leur devoir, toute leur
mission
dans la cité, que d’une seule et unique manière, et c’est en devenant
46
bas-fonds. Avec un peu d’argent que lui donne une
mission
américaine — très peu d’argent — il loue une espèce de baraque dans l
47
devoir aller. Qu’ils le fassent, si c’est là leur
mission
, et la forme de leur témoignage. Qu’ils le fassent comme témoins du D
48
uté des personnes responsables, conscientes de la
mission
libératrice de la France. Nous pouvons nous dire nationaux, contre l’
49
aussi poignante vertu que cette conscience d’une
mission
à remplir et d’un dialogue à soutenir avec l’époque. Notre culture pé
50
rieur, par ses laboratoires, ses subventions, ses
missions
, ses grands instituts, organise la découverte, on verra dans ce palai
51
« forte impression » que l’on est investi d’une «
mission
», mais bien appel de Dieu, appel que l’on accepte ou que l’on refuse
52
(NRF). 7. « Le prophète se lève et tombe avec sa
mission
» (Karl Barth). Il n’a pas de biographie. Rien ne serait plus ridicul
53
« Grande sera ma responsabilité si je rejette une
mission
de cette sorte » — c’est-à-dire s’il rejette sa mission d’écrivain re
54
n de cette sorte » — c’est-à-dire s’il rejette sa
mission
d’écrivain religieux pour se faire pasteur de campagne, par exemple.
55
la sorte doublement, étant admis toutefois que la
mission
de l’esprit est d’entrer dans le monde, non point pour s’y soumettre,
56
’y soumettre, mais pour le transformer en vérité.
Mission
que l’Évangile et la théologie résument par le seul mot de Rédemption
57
e notre condition matérielle, et la seconde notre
mission
spirituelle. La dictature tue la liberté pour assurer l’ordre et le p
58
puis bientôt 150 ans ; pour un pays enfin dont la
mission
a toujours été libératrice — ou tout au moins affirmée telle — la ten
59
orges ou avec l’appui de Moscou : en regard de la
mission
personnaliste de la France, ces deux tentatives ne seront jamais que
60
erser que des gouvernements qui doutaient de leur
mission
.) Ce problème serait insoluble si l’on n’admettait pas la distinction
61
ient le brain trust de Roosevelt, oublient que la
mission
d’un peuple n’est pas une affaire de calcul. Ils réduisent toute la p
62
personne que nous voulons restaurer le sens de la
mission
nationale des Français47. C’est en vertu de notre conception de la pe
63
va faire la France dans ce monde ? Quelle est sa
mission
, sa raison d’être, sa raison de subsister et de créer ? A-t-elle une
64
de la liberté. 47. Voir notre premier numéro et
Mission
ou démission de la France (Fustier, 1936). u. « Qu’est-ce que la Pol
65
que d’une considération virile et positive de la
mission
de l’esprit inventeur ; enfin que c’est le système capitaliste qui es
66
histoire ; c’est désespérer de la France et de sa
mission
en Europe ; et ce serait pour nous désespérer de nos positions les pl
67
ue tromper un besoin d’expression qui n’a plus de
mission
réelle. C’est un jeu formel et précis, dont ils sont seuls à connaîtr
68
e ses instruments qui sont les mots, on réduit la
mission
de l’écrivain à celle du propagandiste, chargé de ressasser les à-peu
69
’a pas de biographie. Il se lève et tombe avec sa
mission
. » (Karl Barth, Parole de Dieu et parole humaine.) 19. Au sens hégél
70
ue tromper un besoin d’expression qui n’a plus de
mission
réelle. C’est un jeu formel et précis, dont ils sont seuls à connaîtr
71
olitique de la notion chrétienne de personne.)
Mission
historique d’une partie de la population, considérée comme destinée d
72
ion politique !), c’est-à-dire qu’il renonce à sa
mission
et devient simple organe de propagande ; — ou bien il tente de s’affi
73
éellement l’autorisaient, et la chargeaient d’une
mission
directrice. La pensée prolétarisée Un très petit fait spirituel
74
ique. C’est bien la même erreur sur l’homme et sa
mission
, le même refus intéressé de faire la loi vivante, qui ont assuré pend
75
se la connaissance préalable, même obscure, de la
mission
qu’il s’agissait de remplir. C’est en vertu d’une vision positive et
76
r les secrets de sa force, et la conscience de sa
mission
, les jeunes empires qui la défient sont prêts à enregistrer cette car
77
uent nos habitudes les plus chères. Je dis que la
mission
de la culture est de conduire une révolution qui, sinon, se fera cont
78
e l’action qui les éprouvera, jusqu’au danger.
Mission
de la culture Si la démission de la culture tient, comme je l’ai d
79
conflits qui existent, ou que la pensée crée, la
mission
d’une culture nouvelle sera d’accepter le combat, d’assumer les confl
80
istances, on sabote ses instruments, on réduit la
mission
de l’écrivain à celle du propagandiste, chargé de ressasser les à-peu
81
’a pas de biographie. Il se lève et tombe avec sa
mission
. » (Karl Barth, Parole de Dieu et parole humaine.) 19. Au sens hégé
82
ux que tromper un besoin d’expression dépourvu de
mission
réelle. C’est un jeu formel et précis, dont ils sont seuls à connaîtr
83
olitique de la notion chrétienne de personne.)
Mission
historique d’une partie de la population, considérée comme destinée d
84
ction politique), c’est-à-dire qu’il renonce à sa
mission
et devient simple organe de propagande ; — ou bien il tente de s’affi
85
éellement l’autorisaient, et la chargeaient d’une
mission
directrice. La pensée prolétarisée Un très petit fait spirituel
86
ique. C’est bien la même erreur sur l’homme et sa
mission
, le même refus intéressé de faire la loi vivante, qui ont assuré pend
87
se la connaissance préalable, même obscure, de la
mission
qu’il s’agissait de remplir. C’est en vertu d’une vision positive et
88
r les secrets de sa force, et la conscience de sa
mission
, les jeunes empires qui la défient sont prêts à enregistrer cette car
89
uent nos habitudes les plus chères. Je dis que la
mission
de la culture est de conduire une révolution qui, sinon, se fera cont
90
e l’action qui les éprouvera, jusqu’au danger.
Mission
de la culture Si la démission de la culture tient, comme je l’ai d
91
conflits qui existent, ou que la pensée crée, la
mission
d’une culture nouvelle sera d’accepter le combat, d’assumer les confl
92
Condition de l’écrivain (III) :
Mission
civique de la culture (1er mars 1937)f Si les livres se vendent si
93
garantie. f. « Condition de l’écrivain (III) :
Mission
civique de la culture », Journal de Genève, Genève, n° 59, 1er mars 1
94
en sont arrivés — et l’élite — à subordonner leur
mission
à la « tactique » du succès commercial, c’est le moment de fourrer le
95
ne se connaissent eux-mêmes, quelqu’un qui a pour
mission
de leur enseigner le sens dernier des circonstances de leur vie. C’es
96
classera fasciste ou communiste. Et pourtant, la
mission
de l’écrivain n’est-elle pas justement d’éduquer le lecteur, j’entend
97
s chez l’homme qui parvient à la conscience de sa
mission
spirituelle, le centre de la créativité paraît se déplacer dans le ce
98
nnaire — ou encore, l’envoi de « représentants en
mission
» chargés plus spécialement de surveiller le fonctionnement de tel ou
99
ide. Le Conseil suprême n’aura pas seulement pour
mission
de veiller à ce que la liberté « en général » soit assurée par un fon
100
lubs jacobins ou d’un Saint-Just, représentant en
mission
— ; elle sera au contraire fédéraliste, c’est-à-dire qu’elle veillera
101
tait les oreilles de phrases sur la volonté et la
mission
du peuple. On a beau se méfier des phrases, il faut se trouver placé
102
née de ceux auprès desquels il devrait exercer sa
mission
. Ils ne veulent pas même l’écouter, et toute sa raison d’être est cep
103
il y a dans l’homme une vocation surnaturelle, la
mission
de restaurer l’harmonie primitive, que mon scrupule se justifie : il
104
té, de réalité irremplaçable, de conscience d’une
mission
à accomplir, et que nul autre n’a reçue. La Suisse existe-t-elle ? no
105
nde leçon qui doit se dégager de notre effort. La
mission
essentielle de la Suisse est une mission personnaliste au premier che
106
fort. La mission essentielle de la Suisse est une
mission
personnaliste au premier chef : sauvegarder une Weltanschauung où les
107
figurent les déviations morbides. Et dès lors, la
mission
de la Suisse peut être définie à l’échelle de l’Europe : la Suisse do
108
ps que du personnalisme. Et c’est au nom de cette
mission
de gardienne du principe commun que la Suisse peut et doit maintenant
109
germanique, la latine et la française. ⁂ De cette
mission
qui justifie en même temps notre statut européen de neutralité, et no
110
vec notre neutralité, et ce qui est pire, avec la
mission
même qui justifie cette neutralité. Elle se permet de prendre parti,
111
les fascismes se donnent pour but d’exalter leur
mission
nationale. Quelles que soient les réserves de fond qu’il y ait à fair
112
faire, et je les fais, sur l’authenticité de ces
missions
qu’ils proclament à son de trompe, il est clair que leur force est là
113
er une « culture suisse », ce serait trahir notre
mission
, ce serait le péché même d’idolâtrie qui consiste dans son principe à
114
rales sur lesquelles nous pouvions compter, et la
mission
même de la Suisse. Tout cela tend à nous réduire à nos proportions ma
115
qui le dépasse. Petit peuple chargé d’une grande
mission
: s’il l’oublie, il étouffe bientôt dans le confort et l’asepsie mora
116
e morale. Mais qu’il reprenne conscience de cette
mission
, et le grand air de l’Europe et du monde reviendra vivifier nos pays.
117
e le tout de l’homme : son origine, sa fin, et sa
mission
présente. Le chrétien sait qu’il vient de Dieu, le Créateur ; qu’il v
118
aume de Dieu, le Réconciliateur ; et qu’il a pour
mission
actuelle d’obéir à une Parole qui est Jésus-Christ, le Médiateur. Mai
119
, aujourd’hui manifeste. Erreur sur l’homme et sa
mission
cosmique. Erreur sur la personne — dans mon vocabulaire. Ma critique
120
tait les oreilles de phrases sur la volonté et la
mission
du peuple. On a beau se méfier des phrases, il faut se trouver placé
121
née de ceux auprès desquels il devrait exercer sa
mission
. Ils ne veulent pas même l’écouter, et toute sa raison d’être est cep
122
perfection… Telle est la formule à la fois de la
mission
et des limites de Goethe. Et c’est là qu’il nous faut reprendre, avec
123
il y a dans l’homme une vocation surnaturelle, la
mission
de restaurer l’harmonie primitive, que ce scrupule se justifie : il a
124
ne se connaissent eux-mêmes, quelqu’un qui a pour
mission
de leur enseigner le sens dernier des circonstances de leur vie. C’es
125
classera fasciste ou communiste. Et pourtant, la
mission
de l’écrivain n’est-elle pas justement d’éduquer le lecteur, j’entend
126
sans biographie. « Er steht und fallt mit seiner
Mission
», c’est-à-dire qu’il consiste uniquement dans sa mission ; ou, si no
127
», c’est-à-dire qu’il consiste uniquement dans sa
mission
; ou, si nous traduisons littéralement cette expression, à vrai dire
128
eille habituée : « Il se lève et il tombe avec sa
mission
. » Nous ne savons rien du reste de sa vie, et n’avons nul besoin d’en
129
toire profane des Juifs, porteurs eux aussi d’une
mission
que rien en eux ne semblait préparer. On peut le dire sans paradoxe :
130
Abraham. Cette tribu « se lève et tombe » avec la
mission
qu’elle incarne : « Préparer les voies du Seigneur », espérer et prêc
131
nationalisme exclusif du judaïsme et assumait une
mission
de portée universelle. Il revendiquait toutefois en même temps l’héri
132
xvie siècle, se considèrent comme chargés d’une
mission
au sein d’un monde pécheur que Dieu n’abandonne pas. De même que la l
133
’origine juive, mais qui ont cessé de croire à la
mission
de leur peuple, et qui exercent désormais à vide les facultés psychol
134
e. Or, Israël qui était le peuple élu, a trahi sa
mission
et s’est livré à son destin. Sa dispersion en est le châtiment. Serai
135
ois ! — il put mourir certain d’avoir accompli sa
mission
, ce fut l’attaque qu’il mena contre l’Église établie et contre dix-hu
136
r solution réelle. L’audace de faire passer cette
mission
créatrice avant l’intérêt « national » au sens matérialiste et milita
137
e la majorité du peuple. Nous voulons croire à la
mission
du peuple allemand. Nous voulons croire à l’immortalité du peuple (un
138
Le seul espoir (juin 1938)a La
mission
historique de notre Confédération, c’est de garder libres pour tous,
139
ibres pour tous, les cols du centre de l’Europe ;
mission
pratique et symbolique. Au cours des derniers mois, il semble bien qu
140
érales. Il se peut que l’aspect pratique de cette
mission
ait perdu de son importance par suite des très profondes transformati
141
aint-Empire. Mais alors l’aspect symbolique de la
mission
confédérale se dégage et doit être dégagé avec une évidence, une forc
142
fondément renouvelées. Le signe physique de notre
mission
, c’était la défense des cols, cœur physique de l’Europe médiévale. Dé
143
signification spirituelle de cette même et unique
mission
: c’est la défense du cœur spirituel de l’Europe, la garde montée aut
144
rendre ou de reprendre pleine conscience de cette
mission
qui est notre raison d’être. À la période de déviation dans le sens i
145
t que l’anarchie ancienne. Elle tend à nier notre
mission
. Elle tend à nier l’existence de tout ce qui ne serait pas une grande
146
est pas en vertu d’un privilège divin, mais d’une
mission
bien définie dont nous sommes responsables devant l’Europe. ⁂ Et alor
147
e dis pas seulement comme Suisse, convaincu de la
mission
fédéraliste de son pays ; je vous le dis aussi comme chrétien. Refuse
148
e la majorité du peuple. Nous voulons croire à la
mission
du peuple allemand, nous voulons croire à son immortalité, […] et peu
149
r qu’il ne craint pas les Ravaillac, parce que sa
mission
le protège. Il faut croire un homme qui dit cela. Qu’il soit un instr
150
Finalement on le nomme vicaire au service de la «
Mission
intérieure ». Depuis 1931, il est pasteur d’un quartier berlinois. Et
151
e la majorité du peuple. Nous voulons croire à la
mission
du peuple allemand. Nous voulons croire à l’immortalité du peuple (un
152
puis bientôt 150 ans ; pour un pays enfin dont la
mission
a toujours été libératrice — ou tout au moins affirmée telle —, la te
153
orges ou avec l’appui de Moscou : en regard de la
mission
personnaliste de la France, ces deux tentatives ne seront jamais que
154
la majorité du peuple. Nous voulions croire à la
mission
du peuple allemand. Nous voulions croire à l’immortalité du peuple et
155
lque chose de plus vrai que la vie, et qui est sa
mission
millénaire. « Chez nous, proclamait récemment M. Goebbels, on n’impos
156
le grand symbole de notre Confédération et de sa
mission
en Europe. Plus que jamais, dans ces heures sérieuses, plus que jamai
157
chutz.) Si nous sommes là, c’est pour exécuter la
mission
dont nous sommes responsables, depuis des siècles, devant l’Europe. D
158
et de sauver son avenir. Si nous trahissons cette
mission
, si nous n’en prenons pas conscience, je ne donne pas lourd de notre
159
de le tuer dans son bain. Alors, il lui révèle la
mission
dont le roi Marc l’a chargé. Et Iseut lui fait grâce, car elle veut ê
160
est donc consommée. Mais Tristan reste lié par la
mission
qu’il a reçue du roi. Il conduit donc Iseut à Marc, malgré leur trahi
161
blé ». Tristan, que Marc a chargé d’une nouvelle
mission
, veut rejoindre une dernière fois son amie, pendant la nuit qui précè
162
eté de son péché ; et d’autre part, il reçoit une
mission
nouvelle, une vocation. Il devient le serviteur du Maître qui le libè
163
us ces pays d’élites civiques conscientes de leur
mission
. Dans un essai publié en 1928, et intitulé L’Espagne invertébrée, le
164
ce lieu, seigneur ? Diesbach. — Chargé d’une
mission
de très haute importance, je sollicite une entrevue de frère Claus. L
165
de le tuer dans son bain. Alors, il lui révèle la
mission
dont le roi Marc l’a chargé. Et Iseut lui fait grâce, car elle veut ê
166
est donc consommée. Mais Tristan reste lié par la
mission
qu’il a reçue du roi. Il conduit donc Iseut à Marc, malgré leur trahi
167
blé ». Tristan, que Marc a chargé d’une nouvelle
mission
, veut rejoindre une dernière fois son amie, pendant la nuit qui précè
168
de le tuer dans son bain. Alors, il lui révèle la
mission
dont le roi Marc l’a chargé. Et Iseut lui fait grâce, car elle veut ê
169
est donc consommée. Mais Tristan reste lié par la
mission
qu’il a reçue du roi. Il conduit donc Iseut à Marc, malgré leur trahi
170
blé ». Tristan, que Marc a chargé d’une nouvelle
mission
, veut rejoindre une dernière fois son amie, pendant la nuit qui précè
171
se, ce n’est pas un « filon ». C’est plutôt une «
mission
spéciale ». Il y faut aujourd’hui l’endurance, la longue audace et la
172
ntéressement de la pensée. Ils ont renoncé à leur
mission
de directeurs spirituels de la cité. Bien sûr, ils n’ont pas dit : no
173
s ouvrières, c’est parce qu’il s’est chargé de la
mission
sociale qu’avaient trahie toutes les Églises. Nicolas Berdiaev l’a bi
174
chutz.) Si nous sommes là, c’est pour exécuter la
mission
dont nous sommes responsables, depuis des siècles, devant l’Europe. N
175
et de sauver son avenir. Si nous trahissons cette
mission
, si nous n’en prenons pas conscience, alors seulement j’aurai des cra
176
que et culturelle nous a dressés pour ce genre de
mission
. On parle un peu partout de fédérer l’Europe. Cela ne se fera pas en
177
vre que si les citoyens les plus conscients de sa
mission
historique et actuelle trouvent les moyens d’exprimer cette mission,
178
et actuelle trouvent les moyens d’exprimer cette
mission
, et surtout de la réaliser. La DAC est un de ces moyens ; bien modes
179
, mais spirituelle au premier chef ; au nom de la
mission
de la Suisse dans la communauté européenne. Non, la neutralité de la
180
u nom de l’intérêt de l’Europe entière. Seule, la
mission
positive de la Suisse rend un sens et un poids aux arguments que nous
181
s qu’on la considère dans la perspective de notre
mission
médiatrice. De même, la garantie légale de notre neutralité n’est qu’
182
on d’être que de nous permettre d’accomplir notre
mission
spéciale de Suisses. Disons-nous donc : Beauté du sol oblige, liberté
183
La Suisse que nous devons défendre. IV : Notre «
mission
spéciale » (16 mars 1940)y Il est temps que je définisse ce que j’
184
Il est temps que je définisse ce que j’appelle la
mission
de la Suisse, ou mieux encore, sa vocation. C’est très facile à dire
185
tons en tant que neutres, justement ! Affirmer la
mission
de notre neutralité, voilà notre rôle stratégique dans cette bataille
186
reconnaître dans ces privilèges les signes d’une
mission
dont elle est responsable. Une seule idée… Mais si nous l’acceptons,
187
i nous le considérons tout au contraire comme une
mission
spéciale devant l’Europe, nous apprendrons à voir plus grand, et par
188
« La Suisse que nous devons défendre. IV : Notre ‟
mission
spéciale” », La Coopération, Bâle, n° 11, 16 mars 1940, p. 2.
189
ommunes à tous les citoyens, chrétiens ou non. La
mission
spéciale du citoyen chrétien, ce sera de dégager de ces données commu
190
paraîtra prochainement dans un volume intitulé :
Mission
ou démission de la Suisse . Pendant tout l’hiver, nous avons pu lire
191
sommes neutres en vue de l’avenir. C’est là notre
mission
spéciale, notre responsabilité devant l’Europe. Et cela suppose un du
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sommes neutres en vue de l’avenir. C’est là notre
mission
spéciale, notre responsabilité devant l’Europe. Et cela suppose un du
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a que je veux ruiner le pays. 8. Voir mon livre
Mission
ou démission de la Suisse (« La bataille de la culture. ») 9. Comme
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lus urgent de proclamer nos raisons d’être, notre
mission
confédérale, et notre volonté de nous en rendre dignes. Mais voici le
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ns actuelles que si elle croit à son avenir, à sa
mission
— qui seule la rend indispensable aux autres peuples de l’Europe. Le
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s races, le Gothard est le grand symbole de notre
mission
politique et de notre sécurité. Et s’il fallait qu’un jour la Suisse
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êts de classe ; ou pour montrer à notre peuple sa
mission
positive dans l’Europe d’aujourd’hui. Toutes ces choses peuvent et do
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devraient nous préparer tout spécialement à cette
mission
de compréhension d’autrui, de rapprochement, de mutuelle instruction,
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approchement, de mutuelle instruction, qui est la
mission
du jeune mouvement œcuménique. ⁂ Je me bornerai, en terminant, à vous