1 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
1 fait de la pâtisserie, mais on m’assure qu’il se nourrit de noix et d’oranges. Il administre une feuille religieuse. Il dénich
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
2 mes parents, comme tant d’autres à cet âge, logé, nourri , blanchi, mais non point diverti. J’étais bon, Monsieur, normalement
3 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
3 le laisser voir. La qualité de l’illusion dont se nourrit Louis II n’est ni aussi pure ni aussi rare qu’on voudrait l’imaginer.
4 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
4 ir. Et de rêve. Est-ce qu’en ce temps-là on ne se nourrissait vraiment que de petits mots d’esprit et de malices ? Noisettes et cor
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
5 etc., ne laisse plus subsister assez d’idéal pour nourrir une révolution. Par là même, il postule une réalité transcendante — o
6 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
6 t. On peut dire que dans ces deux gros volumes si nourris , il n’y a pas deux lignes d’allure conventionnelle, deux lignes qui n
7 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
7 le décor voluptueux et lugubre de tant de drames nourris de solitude ; et puis des plaines qui se perdent en steppes, — démesu
8 tre exemple : tous les romantiques allemands sont nourris des théorèmes de Spinoza. 4. Je n’entends point par là que la métaph
8 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
9 trée dans le parapet, une petite chapelle bossue, nourrie de poussière depuis le Moyen Âge, propose humblement son anachronisme
10 omnole dans une méditation à la fois distraite et nourrie par tout ce qui flotte dans l’air, rampe, gratte le sol, pique, bruis
9 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
11 le décor voluptueux et lugubre de tant de drames nourris de solitude ; et puis des plaines qui se perdent en steppes — démesur
12 tre exemple : tous les romantiques allemands sont nourris de théorèmes de Spinoza. 4. Seule réalité vivante prise en considéra
10 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
13 trée dans le parapet, une petite chapelle bossue, nourrie de poussière depuis le Moyen Âge, propose humblement son anachronisme
14 omnole dans une méditation à la fois distraite et nourrie par tout ce qui flotte dans l’air, rampe, gratte le sol, pique, bruis
11 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
15 atériel soit bon, l’or abondant, les enfants bien nourris . Ni même qu’on dise merci tout le temps, à tout propos, cinq ou six f
12 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
16 l y avait de plus subversif dans les salons. « Se nourrir de romans », dans certains milieux, c’était le commencement de la fin
13 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
17 imental d’un nouveau genre, si la nostalgie qu’il nourrit avait un objet réel ; si véritablement le communisme russe donnait au
14 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
18 estion » du monde, alors que les lyriques anglais nourrissent leur flamme d’une connaissance voluptueuse de l’antagonisme cosmique,
19 « panique » antique14, mais qui, dans cet esprit nourri des Écritures, ne peut manquer d’évoquer aussitôt la réponse de l’Épî
15 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
20 savait au moins, même en les adorant, qu’elles se nourrissent du sang de l’homme. On pourrait montrer facilement, à propos de maint
16 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
21 u’ils ont ainsi vécues remplirait des volumes, et nourrit leurs entretiens. À lire certains récits du meilleur livre qu’on ait
22 pour permettre à chacun de se coucher. Kagawa les nourrit de son travail. Parfois, ils se révoltent contre sa bonté souriante,
17 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
23 humaines qui s’entrebattent dans la confusion et nourrissent des haines bavardes. Je veux parler ici de deux d’entre elles seuleme
18 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
24 savait au moins, même en les adorant, qu’elles se nourrissent du sang de l’homme. On pourrait montrer facilement, à propos de maint
19 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
25 e à ceux qui abusent du nom de la chrétienté pour nourrir une paix fardée ! Voici ceux qui voudraient confondre la véritable g
20 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
26 atteur et c’est distingué, mais il faut encore le nourrir . Une logique vulgaire voudrait que l’État, qui l’honore, se charge au
21 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
27 manière exemplaire l’accord des éléments dont se nourrit l’art de Ramuz. Voici Caille, le colporteur biblique, qui s’avance dè
28 es conventions dans un pays, elles ne peuvent pas nourrir une réaction créatrice. Et ce n’est point en haine de la facilité qu’
22 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
29 sure constamment observée — voilà sa ruse— et qui nourrit enfin, comme sans le vouloir, le plus féroce réquisitoire contre notr
23 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
30 aux abondent en confusion de cette espèce et s’en nourrissent . L’opération fameuse qui consiste à additionner les casseroles et les
24 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
31 s’entendre sur des malentendus42. À ce prix, l’on nourrit une paix sans racines. (Alors que toute communauté réelle naît d’une
25 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
32 clerc qui trahit et qui déprime la vérité « pour nourrir une paix fardée32 ». Ce conflit de la mesure stérilisée, idolâtrée, e
26 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
33 x abondent en confusions de cette espèce, et s’en nourrissent . L’opération fameuse qui consiste à additionner les casseroles et les
27 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
34 èmes qui ne se posent plus : cette administration nourrit fort bien son monde. Mais il y a surtout le fameux labyrinthe des sys
35 écriront dans les journaux. Le peuple enfin ne se nourrit plus que de ces journaux. C’est-à-dire qu’il se voit formé par une do
28 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
36 rendre son parti : cet écrit n’apportera rien qui nourrisse les haut-parleurs. Mais simplement une insistance à forcer les idées
37 nant une « réalisation » au sujet de laquelle ils nourrissent un optimisme superficiel, qu’on pourrait prendre aussi, parfois, pour
29 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
38 clerc qui trahit et qui déprime la vérité « pour nourrir une paix fardée33 ». Ce conflit de la mesure stérilisée, idolâtrée, e
30 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
39 x abondent en confusions de cette espèce, et s’en nourrissent . (Voir aussi p. 13 et 14 de la Préface.)
31 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
40 èmes qui ne se posent plus : cette administration nourrit fort bien son monde. Mais il y a surtout le fameux labyrinthe des sys
41 écriront dans les journaux. Le peuple enfin ne se nourrit plus que de ces journaux. C’est-à-dire qu’il se voit formé par une do
32 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
42 rendre son parti : cet écrit n’apportera rien qui nourrisse les haut-parleurs. Mais simplement une insistance à forcer les idées
43 nant une « réalisation » au sujet de laquelle ils nourrissent un optimisme superficiel, qu’on pourrait prendre aussi, parfois, pour
33 1937, Esprit, articles (1932–1962). La fièvre romanesque (janvier 1937)
44 ant : « Les personnages n’y semblent naître et se nourrir que de la fièvre de l’auteur. » N’est-ce pas, en somme, toujours ains
45 toujours ainsi que les personnages naissent et se nourrissent  ? Mais on a convenu de n’en rien laisser paraître. Oui, c’est toujour
34 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
46 ! La littérature n’est qu’un luxe, elle n’a pas à nourrir son homme. Et l’on cite M. Duhamel, qui est médecin. Voire ! Outre qu
35 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
47 qui travaillent encore gagnent à peine de quoi se nourrir . Et j’entrevois déjà ce qu’ils appellent ici se nourrir : nos voisins
48 r. Et j’entrevois déjà ce qu’ils appellent ici se nourrir  : nos voisins n’ont sur leur table, quand on va les voir à midi, que
49 ler, faire son budget, bourrer le bas de laine et nourrir la bouteille aux pièces de dix sous. Une chose est claire : faire des
50 st-ce que le fait que je suis heureux suffit à me nourrir et à me vêtir ? Vous n’avez qu’à regarder la frange de mon pantalon.
36 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
51 pas à en tirer le moindre profit positif. Ils se nourrissent mal (légumes, soupes, fruits de mer, seiches, et poissons, je crois q
52 la doctrine politiques. Les pages qu’on va lire, nourries d’observations précises, en apportent des preuves frappantes. Ces pag
37 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
53 ers une brume lointaine agrandit les regards sans nourrir la vision. Pas de mouches dans la lumière au ras des landes. Lucidité
54 re arrivée, héritée du propriétaire. Nous l’avons nourrie sans espoir pendant des mois, la croyant trop vieille pour être mangé
38 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
55 our que se nouent les drames complexes dont s’est nourri depuis cent ans le grand roman occidental : vies intérieures profonde
39 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Comment savoir à quoi ils pensent (Quelques remarques sur la méthode) (1er novembre 1937)
56 obscure qu’on a de lui ; révèle ensuite que l’on nourrit soi-même à son endroit quelque intention bonne ou mauvaise. Ces deux
40 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
57 importe seul, et que le « pain de vie » suffit à nourrir l’homme ! Peut-être suffit-il à vous nourrir, personnellement, mais c
58 it à nourrir l’homme ! Peut-être suffit-il à vous nourrir , personnellement, mais ce n’est pas cela qui supprime la misère, qui
41 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
59 ers une brume lointaine agrandit les regards sans nourrir la vision. Pas de mouches dans la lumière au ras des landes. Lucidité
60 pas à en tirer le moindre profit positif. Ils se nourrissent mal (légumes, soupes, fruits de mer, seiches et poisson, je crois que
61  ! Et pourquoi ? Pour plaisanter ! Quand j’ai été nourrir ma chèvre, je ne l’ai pas vue. J’entre : je ne vois rien. Je me dis :
62 re arrivée, héritée du propriétaire. Nous l’avons nourrie sans espoir pendant des mois, la croyant trop vieille pour être mangé
63 nfumer les pucerons des rosiers. Ensuite, il faut nourrir les poulets. J’ai passé bien des heures déjà à les regarder. Ils ont
42 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
64 qui travaillent encore gagnent à peine de quoi se nourrir . Et j’entrevois déjà ce qu’ils appellent ici se nourrir : nos voisins
65 r. Et j’entrevois déjà ce qu’ils appellent ici se nourrir  : nos voisins n’ont sur leur table, quand on va les voir à midi, que
66 ler, faire son budget, bourrer le bas de laine et nourrir la bouteille aux pièces de dix sous. Une chose est claire : faire des
67 utir. Il faut la prendre tellement au sérieux, la nourrir d’une telle exigence, d’un tel inflexible sens critique, qu’elle en d
68 st-ce que le fait que je suis heureux suffit à me nourrir et à me vêtir ? Vous n’avez qu’à regarder la frange de mon pantalon.
43 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
69 esprit d’irréconciliable opposition dont s’était nourrie toute la tradition judaïque. C’est précisément ce sens de la continui
70  l’école du dimanche », tout jeune protestant est nourri aux sources mêmes du judaïsme préchrétien. C’est là sa Fable, sa myth
44 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
71 ue leur rapporte la location des chambres. Ils se nourrissent fort mal, n’achètent ni vin, ni fruits, et rarement de la viande. Mai
72 d’une amitié vivante, et qui n’a pas cessé de me nourrir depuis dix ans. Kierkegaard est ma démesure, Goethe mon équilibre. Co
73 euple — et qu’on lui donne — c’est le droit de se nourrir , mais mal ; de travailler beaucoup, mais pour peu de salaire ; et de
45 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
74 ystématique des rêveries plus ou moins naïves que nourrissent dans nos bons pays les « nationaux » et en même temps les « socialist
46 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
75 faut se réduire aux vérités solides. À celles qui nourrissent l’espérance, et non la peur ou la haine du voisin. Il faut surtout ré
47 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). « Le matin vient, et la nuit aussi » (7 juin 1939)
76 crainte, s’exalte aux approches du péril et s’en nourrit plus qu’on n’oserait l’avouer. Après tout, nous ne sommes pas les pre
48 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
77 t à expliquer cette harmonie solide, luxueusement nourrie de contrastes et de surprises. Le grand secret de ce pays, ce qu’il f
49 1939, L’Amour et l’Occident. Avertissement
78 sse ; je l’ai conçu sous forme d’œuvre écrite, et nourri de quelques lectures, depuis deux ans ; enfin je l’ai rédigé en quatr
50 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
79 face. Chiceface est le monstre fabuleux qui ne se nourrit que de femmes fidèles, aussi est-il d’une maigreur effroyable, tandis
80 nesänger (chanteurs de l’Amour) en Allemagne sont nourris de légendes cathares131 et par ailleurs ne font qu’adapter du françai
81 ervir d’objet qui nous possède ; Il ne faut point nourrir d’amour qui ne nous cède : Je le hais s’il me force : et quand j’aime
51 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
82 deviner la raison spirituelle des inquiétudes que nourrit Nicolas jusqu’à sa cinquantième année ? Toutes proportions gardées, i
52 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
83 jamais vanté de ne prendre aucun aliment ! Je me nourris du pain du ciel, à la très sainte communion. L’abbé. —  Comment un
53 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
84 our établis. Simplement, je les crois de nature à nourrir l’imagination. Voici deux de ces faits sur quoi l’on peut rêver. La P
54 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
85 face. Chiceface est le monstre fabuleux qui ne se nourrit que de femmes fidèles, aussi est-il d’une maigreur effroyable, tandis
86 nesänger (chanteurs de l’Amour) en Allemagne sont nourris de légendes cathares149 et par ailleurs ne font qu’adapter du françai
87 ervir d’objet qui nous possède ; Il ne faut point nourrir d’amour qui ne nous cède : Je le hais s’il me force : et quand j’aime
55 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
88 e remède, de la maladie du mariage. La romance se nourrit d’obstacles, de brèves excitations et de séparations ; le mariage, au
56 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Avertissement
89 sse ; je l’ai conçu sous forme d’œuvre écrite, et nourri de quelques lectures, depuis deux ans ; enfin je l’ai rédigé en quatr
57 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
90 our établis. Simplement, je les crois de nature à nourrir l’imagination. Voici deux de ces faits sur quoi l’on peut rêver. La P
58 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
91 face. Chiceface est le monstre fabuleux qui ne se nourrit que de femmes fidèles, aussi est-il d’une maigreur effroyable, tandis
92 nesänger (chanteurs de l’Amour) en Allemagne sont nourris de légendes cathares138 et par ailleurs ne font qu’adapter du françai
93 ervir d’objet qui nous possède ; Il ne faut point nourrir d’amour qui ne nous cède : Je le hais s’il me force : et quand j’aime
59 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
94 e remède, de la maladie du mariage. La romance se nourrit d’obstacles, de brèves excitations et de séparations ; le mariage, au
60 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure de la Suisse (1er août 1940)
95 à elle-même. Quels que soient les sentiments que nourrissent à son égard ses voisins, elle se voit menacée dans son autonomie par
61 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
96 u’on me persuade de croire, mais simplement qu’on nourrisse ma foi. J’attends qu’on me parle avec une calme autorité, et non pas
62 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
97 les nazis, vêtus de noir, grinçant des dents, mal nourris et semant la mort. Mais quoi ? Vous voulez gagner le monde à coups de
98 a pire. La passion la plus forte est celle qui se nourrit d’obstacles, et qui bientôt les crée s’ils viennent à faire défaut. C
63 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
99 les nazis, vêtus de noir, grinçant des dents, mal nourris et semant la mort. Mais quoi ? Vous voulez gagner le monde à coups de
100 a pire. La passion la plus forte est celle qui se nourrit d’obstacles, et qui bientôt les crée s’ils viennent à faire défaut. C
64 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
101 les nazis, vêtus de noir, grinçant des dents, mal nourris et semant la mort. Mais quoi ? Vous voulez gagner le monde à coups de
102 a pire. La passion la plus forte est celle qui se nourrit d’obstacles, et qui bientôt les crée s’ils viennent à faire défaut. C
65 1944, Les Personnes du drame. Introduction
103 erons toujours nécessaires pour fortifier et pour nourrir ses intuitions. Avec leur aide, je pourrai désormais pressentir, dans
66 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Goethe médiateur
104 n tortueux tout au long de sa vie secrète. Enfin, nourrie à ces trois sources, la volonté titanique qui s’exprime magnifiquemen
105 aladies, de cette seule maladie qui tout ensemble nourrit la menace magique et trouve son antidote dans une magie dominée. La m
67 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
106 fanatiques de l’Unité, Néron qui brûla Rome pour nourrir sa tristesse, Sade qui croyait à la Raison, Robespierre qui croyait à
68 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Le Journal d’André Gide
107 outefois, j’ai dit la méfiance d’artiste que Gide nourrit à l’endroit des « idées ». C’est par là que je sens le mieux la dista
69 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
108 manière exemplaire l’accord des éléments dont se nourrit l’art de Ramuz. Voici Caille, le colporteur de bibles, qui s’avance d
109 es conventions dans un pays, elles ne peuvent pas nourrir une réaction créatrice. Et ce n’est point en haine de la facilité qu’
70 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — L’Art poétique de Claudel
110 ouvent absurdement contradictoire. À ce prix l’on nourrit une paix sans racines. (Alors que toute communauté réelle naît d’une
71 1946, Réforme, articles (1946–1980). À hauteur d’homme (1er juin 1946)
111 es, ridiculement inefficaces dans l’ensemble, qui nourrissent les éditoriaux mais laissent le peuple sous-alimenté. Il ne faut pas
72 1946, Articles divers (1941-1946). L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)
112 un certain degré de spiritualité, car l’esprit se nourrit de sacrifices. Tandis que le bon sens américain trahit une certaine i
73 1946, Articles divers (1946-1948). Le supplice de Tantale (octobre 1946)
113 stination les mêmes désirs et le même orgueil, il nourrit la vengeance des « dieux » qui frustrent ces désirs et qui retardent,
74 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
114 tre des doutes qu’à fortifier des espérances ou à nourrir des volontés. 1. L’histoire du monde christianisé nous montre que les
75 1946, Articles divers (1946-1948). Théologie et littérature (1946)
115 d’où sont issus presque tous nos romans, étaient nourris de l’hérésie manichéenne, et l’ont ainsi fait vivre jusqu’à nous et p
116 e (je ne dis pas sclérosée) favorise, soutient et nourrit des œuvres de style classique, tandis qu’une théologie libérale se li
117 lités… 8. La littérature en général trouve à se nourrir moins dans telle doctrine théologique régnante que dans l’atmosphère
76 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
118 crainte, s’exalte aux approches du péril et s’en nourrit plus qu’on n’oserait l’avouer. Après tout, nous ne sommes pas les pre
77 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
119 t à expliquer cette harmonie solide, luxueusement nourrie de contrastes et de surprises. Le grand secret de ce pays, ce qu’il f
120 ieux traduit et illustré les vertus qui devraient nourrir , aujourd’hui, notre esprit de résistance. Ce réalisme libertaire, cet
78 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
121 éracinées par l’industrie, puis par la guerre, se nourrissent aujourd’hui de racines. L’orgie moderne finit en jeûne forcé, après l
79 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
122 re beau temps, et vos enfants sont gros et forts, nourris scientifiquement et vierges de complexes. La science et le progrès vo
80 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
123 sèdent des domaines infinis, peuplés de bœufs qui nourrissent l’Angleterre, et dont elles vivaient à Paris et dans tous les palaces
81 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
124 ues anonymes des caravanes de songes planétaires, nourris de maintes connaissances des prestiges, et de la ruse et des métiers
82 1946, Journal des deux mondes. Le mauvais temps qui vient
125 atériel soit bon, l’or abondant, les enfants bien nourris . Ni même qu’on dise merci tout le temps, à tout propos, cinq ou six f
83 1946, Lettres sur la bombe atomique. La tâche politique du siècle
126 mépris. Car c’est de toutes ces confusions que se nourrit le virus nationaliste. Et maintenant, fâchez-vous et répondez.
84 1946, Lettres sur la bombe atomique. La tâche politique du siècle
127 mépris. Car c’est de toutes ces confusions que se nourrit le virus nationaliste. Et maintenant, fâchez-vous et répondez.
85 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
128 le décor voluptueux et lugubre de tant de drames nourris de solitude ; et puis des plaines qui se perdent en steppes — démesur
129 tre exemple : tous les romantiques allemands sont nourris des théorèmes de Spinoza.
86 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
130 trée dans le parapet, une petite chapelle bossue, nourrie de poussière depuis le Moyen Âge, propose humblement son anachronisme
131 omnole dans une méditation à la fois distraite et nourrie par tout ce qui flotte dans l’air, rampe, gratte le sol, pique, bruis
87 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
132 ers une brume lointaine agrandit les regards sans nourrir la vision. Pas de mouches dans la lumière au ras des landes. Lucidité
133 pas à en tirer le moindre profit positif. Ils se nourrissent mal (légumes, soupes, fruits de mer, seiches et poisson, je crois que
134  ! Et pourquoi ? Pour plaisanter ! Quand j’ai été nourrir ma chèvre, je ne l’ai pas vue. J’entre : je ne vois rien. Je me dis :
135 re arrivée, héritée du propriétaire. Nous l’avons nourrie sans espoir pendant des mois, la croyant trop vieille pour être mangé
136 nfumer les pucerons des rosiers. Ensuite, il faut nourrir les poulets. J’ai passé bien des heures déjà à les regarder. Ils ont
88 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
137 qui travaillent encore gagnent à peine de quoi se nourrir . Et j’entrevois déjà ce qu’ils appellent ici se nourrir : nos voisins
138 r. Et j’entrevois déjà ce qu’ils appellent ici se nourrir  : nos voisins n’ont sur leur table, quand on va les voir à midi, que
139 ler, faire son budget, bourrer le bas de laine et nourrir la bouteille aux pièces de dix sous. Une chose est claire : faire des
140 utir. Il faut la prendre tellement au sérieux, la nourrir d’une telle exigence, d’un tel inflexible sens critique, qu’elle en d
141 st-ce que le fait que je suis heureux suffit à me nourrir et à me vêtir ? Vous n’avez qu’à regarder la frange de mon pantalon.
89 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
142 ue leur rapporte la location des chambres. Ils se nourrissent fort mal, n’achètent ni vin ni fruits, et rarement de la viande. Mais
143 d’une amitié vivante, et qui n’a pas cessé de me nourrir depuis dix ans. Kierkegaard est ma démesure, Goethe mon équilibre. Co
144 euple — et qu’on lui donne — c’est le droit de se nourrir , mais mal ; de travailler beaucoup, mais pour peu de salaire ; et de
90 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Conclusions
145 ystématique des rêveries plus ou moins naïves que nourrissent dans nos bons pays les « nationaux » et en même temps les « socialist
91 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
146 faut se réduire aux vérités solides. À celles qui nourrissent l’espérance, et non la peur ou la haine du voisin. Il faut surtout ré
92 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
147 crainte, s’exalte aux approches du péril et s’en nourrit plus qu’on n’oserait l’avouer. Après tout, nous ne sommes pas les pre
93 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
148 t à expliquer cette harmonie solide, luxueusement nourrie de contrastes et de surprises. Le grand secret de ce pays, ce qu’il f
149 ieux traduit et illustré les vertus qui devraient nourrir , aujourd’hui, notre esprit de résistance. Ce réalisme libertaire, cet
150 éracinées par l’industrie, puis par la guerre, se nourrissent aujourd’hui de racines. L’orgie moderne finit en jeûne forcé, après l
94 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
151 re beau temps, et vos enfants sont gros et forts, nourris scientifiquement et vierges de complexes. La science et le progrès vo
95 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
152 sèdent des domaines infinis, peuplés de bœufs qui nourrissent l’Angleterre, et dont elles vivaient à Paris et dans tous les palaces
96 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
153 ues anonymes des caravanes de songes planétaires, nourris de maintes connaissances des prestiges, et de la ruse et des métiers
97 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le mauvais temps qui vient
154 atériel soit bon, l’or abondant, les enfants bien nourris . Ni même qu’on dise merci tout le temps, à tout propos, cinq ou six f
98 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
155 nues anonymes des caravanes de songes planétaires nourris de maintes connaissances des prestiges, et de la ruse et des métiers
99 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
156 stination les mêmes désirs et le même orgueil, il nourrit la vengeance des « dieux » qui frustrent ces désirs et qui retardent,
100 1947, Doctrine fabuleuse. Le feu
157 ns la Flamme parce que seule une destruction peut nourrir ou détruire une destruction. On n’avait pas besoin du Feu pour se cha