1 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
1 sadomb par ce matin brûlant, je savais bien que j’ obéissais à ce que nos psychologues appellent une conduite magique. Or il est d
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
2 u distinguer nettement à quels mobiles extérieurs obéissait son action. C’est peut-être qu’il n’y en a pas. Perken, comme Garine,
3 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
3 sadomb par ce matin brûlant, je savais bien que j’ obéissais à ce que nos psychologues appellent une conduite magique. Or il est d
4 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
4 sadomb par ce matin brûlant, je savais bien que j’ obéissais à ce que nos psychologues appellent une conduite magique. Or il est d
5 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
5 n absolu qu’est sa vie. Le chrétien va chercher à obéir aux ordres de sa foi, fût-ce même au mépris de sa vie : tel est le fo
6 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
6 un peu plus dans la dépendance du préfet, lequel obéit aveuglément aux députés de son département. Les initiatives locales d
7 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
7 a police ; puis vient un temps où l’on se lasse d’ obéir à la force vivante, — et l’on institue la police pour soutenir un cor
8 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
8 pas. Mais elle garde chevillé au cœur le besoin d’ obéir à des forces invisibles et de leur rendre un culte de latrie. Tous, n
9 ie. Tous, nous servons ces dieux, tous, nous leur obéissons , et certains d’entre nous sont prêts à leur sacrifier leur vie même.
10 e rien, et que tout ce qui se passe dans le monde obéit à des lois générales et historiques qui échappent à notre volonté et
9 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
11 te. L’écrivain sera créateur dans la mesure où il obéira à sa seule vocation personnelle : mais dans cette mesure-là, il assum
10 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
12 ersonne est le témoignage d’une vocation reçue et obéie . Je suis personne dans la mesure où mon action relève de ma vocation,
13 parole qu’on n’entend ni ne voit avant de l’avoir obéie dans un instant indescriptible et manifeste. Au commencement était le
11 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
14 é par ses plus conscientes victimes. Je veux bien obéir aux décrets du tyran ; je ne veux pas qu’on exige que ce soit de bon
12 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
15 ue ce bras s’est tendu. La foi est un ordre reçu, obéi et ordonnateur. Elle contient tout ensemble, dans l’instant de son ex
13 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
16 pas. Mais elle garde chevillé au cœur le besoin d’ obéir à des forces invisibles et de leur rendre un culte de latrie. Tous, n
17 ie. Tous, nous servons ces dieux, tous, nous leur obéissons , et certains d’entre nous sont prêts à leur sacrifier leur vie même.
18 e rien, et que tout ce qui se passe dans le monde obéit à des lois générales et historiques qui échappent à notre volonté et
14 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
19 t quelques précisions. Dès que l’absolu auquel on obéit est qualifié humainement, dès que l’incroyant cesse d’être un homme q
15 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
20 bien absolu qu’est sa vie. Le chrétien cherche à obéir aux ordres de sa foi, fût-ce même au mépris de sa vie : tel est le fo
16 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
21 romise à ses disciples pour l’instant même où ils obéissent au « suivez-moi », meurent au monde, et Le suivent. Les unes sont his
17 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
22 xcès ? Mais nous voyons trois peuples occidentaux obéir à des déterminations guère plus complexes que celles-là. La politique
18 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
23 d’être pauvre pour être heureux, mais il s’agit d’ obéir à Dieu ; de Lui plaire, non pas de se plaire. 66. Par ce plus qui es
19 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — L’engagement politique
24 é par ses plus conscientes victimes. S’il me faut obéir aux décrets du tyran, je ne veux pas qu’on exige que ce soit de bon c
20 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
25 ue ce bras s’est tendu. La foi est un ordre reçu, obéi et ordonnateur. Elle contient tout ensemble, dans l’instant de son ex
21 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
26 pas. Mais elle garde chevillé au cœur le besoin d’ obéir à des forces invisibles et de leur rendre un culte de latrie. Tous, n
27 ie. Tous, nous servons ces dieux, tous, nous leur obéissons , et certains d’entre nous sont prêts à leur sacrifier leur vie même.
28 e rien, et que tout ce qui se passe dans le monde obéit à des lois générales et historiques qui échappent à notre volonté et
22 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
29 t quelques précisions. Dès que l’absolu auquel on obéit est qualifié humainement, dès que l’incroyant cesse d’être un homme q
23 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
30 bien absolu qu’est sa vie. Le chrétien cherche à obéir aux ordres de sa foi, fût-ce même au mépris de sa vie : tel est le fo
24 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
31 romise à ses disciples pour l’instant même où ils obéissent au « suivez-moi », meurent au monde, et le suivent. Les unes sont his
25 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
32 xcès ? Mais nous voyons trois peuples occidentaux obéir à des déterminations guère plus complexes que celles-là. La politique
26 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
33 d’être pauvre pour être heureux, mais il s’agit d’ obéir à Dieu ; de Lui plaire, non pas de se plaire. 58. Par ce plus qui es
27 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
34 celle d’accéder à l’exercice de la personne, — d’ obéir à sa vocation. 22. Cf. Arnaud Dandieu : Y a-t-il un seuil entre cit
28 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
35 it, consciemment, obéissante : sachant à Qui elle obéit  ; envers Qui elle est responsable. Si l’homme vient en aide à son voi
29 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
36 tionnée à la mesure de l’homme, l’homme cessait d’ obéir à la mesure de la foi. Je n’étonnerai personne si je constate que dan
37 naît : l’homme qui a reçu une vocation et qui lui obéit dans ses actes. Voici ce que disent les personnalistes : l’État et le
30 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
38 consiste alors à nous faire croire que les faits obéissent à des lois sur lesquelles l’esprit ne peut rien. Comme si ce n’était
31 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
39 gir, et comment transformer, c’est-à-dire comment obéir à la Parole qui prophétise ? Le chemin est imprévisible. Ce que nous
40 emin commence à tout homme qui se met en devoir d’ obéir à l’ordre qu’il reçoit de Dieu, — n’importe où et n’importe qui, à n’
32 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
41 t, ici et maintenant, que je la croie, que je lui obéisse et qu’elle me sauve ? Frères catholiques, à la question que vous adre
33 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
42 porte-parole d’une volonté nationale à laquelle j’ obéirai toujours aveuglément. (« Je marche comme un somnambule aux ordres de
34 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
43 serait-elle mieux définie comme « ce à quoi l’on obéit  » ? — Non : car il est courant que les hommes obéissent à certains or
44 éit » ? — Non : car il est courant que les hommes obéissent à certains ordres qui leur sont donnés sans autorité, mais qui sont a
45 ouvoir mécanique, à ce seul signe : les meilleurs obéissent à l’autorité nouvelle, tandis que les prudents, les médiocres, les in
35 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
46 t de la lutte des classes au mouvement culturel n’ obéit pas à la loi de cause à effet. Leur unité n’est pas quelque chose de
47 tion de personnes et de groupes organiques, c’est obéir à notre vocation présente, mais c’est aussi assurer pour l’avenir l’e
36 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
48 on connaît avec assurance dès l’instant qu’on lui obéit . C’est lorsque la foi disparaît que le problème de Dieu se pose — éte
37 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
49 uple une conception et une pratique de la vie qui obéissent à un but commun, au service duquel s’harmonisent et se confondent les
38 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
50 t de la lutte des classes au mouvement culturel n’ obéit pas à la loi de cause à effet. Leur unité n’est pas quelque chose de
39 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
51 nt à sa suite (Gefolgschaft, ensemble de ceux qui obéissent ) des preuves convaincantes de son pouvoir d’action »48. — Voilà les f
40 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
52 Par acte de foi, j’entends précisément l’acte qui obéit non pas à un peut-être, mais à une vérité certaine, affirmée par cet
53 aiment qu’au lieu et à l’instant précis où je lui obéis en fait. L’acte de foi n’est donc pas un désir, une nostalgie confian
54 rche qui nous procure à chaque pas la certitude d’ obéir au seul appel du but final. Cette méthode sera la mesure que nous che
41 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
55 tion de personnes et de groupes organiques, c’est obéir à notre vocation présente, mais c’est aussi assurer pour l’avenir l’e
42 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
56 tout est tellement mêlé, et qui peut se flatter d’ obéir en tout temps à une seule conduite définie ? (Mais aussi, ce qui impo
43 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
57 on connaît avec assurance dès l’instant qu’on lui obéit . C’est lorsque la foi disparaît que le problème de Dieu se pose — éte
44 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
58 uple une conception et une pratique de la vie qui obéissent à un but commun, au service duquel s’harmonisent et se confondent les
45 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
59 t de la lutte des classes au mouvement culturel n’ obéit pas à la loi de cause à effet. Leur unité n’est pas quelque chose de
46 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
60 nt à sa suite (Gefolgschaft, ensemble de ceux qui obéissent ) des preuves convaincantes de son pouvoir d’action49. » — Voilà les f
47 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
61 Par acte de foi, j’entends précisément l’acte qui obéit non pas à un peut-être, mais à une vérité certaine, affirmée par cet
62 aiment qu’au lieu et à l’instant précis où je lui obéis en fait. L’acte de foi n’est donc pas un désir, une nostalgie confian
63 rche qui nous procure à chaque pas la certitude d’ obéir au seul appel du but final. Cette méthode sera la mesure que nous che
48 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
64 tion de personnes et de groupes organiques, c’est obéir à notre vocation présente, mais c’est aussi assurer pour l’avenir l’e
49 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
65 tout est tellement mêlé, et qui peut se flatter d’ obéir en tout temps à une seule conduite définie ? (Mais aussi, ce qui impo
50 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
66 , d’ailleurs) ne pourra pas se faire respecter et obéir s’il ne dispose d’aucun moyen de coercition. Or, si vous lui en donne
67 ute l’expérience du commandement démontre qu’on n’ obéit volontairement et normalement qu’à ceux qui font preuve d’autorité ré
51 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
68 proprement humain (c’est-à-dire en tant que l’on obéit à l’Esprit, pour Paul, et en tant que l’on fait la révolution, pour M
69 conciliateur ; et qu’il a pour mission actuelle d’ obéir à une Parole qui est Jésus-Christ, le Médiateur. Mais cette Parole ju
52 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
70 ’il soit, le « minimum vital » qui lui permette d’ obéir à sa vocation. Toute la difficulté repose évidemment sur le fait que
53 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
71 adaire. Ce ne serait plus s’échapper, mais encore obéir , et à quoi ? À force de négliger et de déprécier les diversités humai
54 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
72 des personnes libres et responsables. Libres pour obéir à ce qu’elles ont accepté pour vocation, et responsables de cette voc
55 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
73 ent organisés ! (C’est pourtant à cette utopie qu’ obéit sans le savoir le mal marié, lorsqu’il se persuade qu’un second ou qu
74 e le seul vrai problème est de savoir comment Lui obéir .) Car la fidélité est sans raisons — ou elle n’est pas — comme tout c
75 du désir ? Cela seulement : qu’il nous détourne d’ obéir . Mais il perd sa puissance absolue quand nous cessons de le diviniser
76 e voit alors comblé sans cesse dans l’acte même d’ obéir , en sorte qu’il n’est plus en l’âme de brûlure, ni même de conscience
56 1938, Journal d’Allemagne. Plébiscite et démocratie. (À propos des « élections » au Reichstag, 29 mars 1936)
77 porte-parole d’une volonté nationale à laquelle j’ obéirai toujours aveuglément. Voilà ce que j’appelle de la vraie démocratie !
57 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
78 rié et père de dix enfants, lorsqu’il crut devoir obéir à l’appel de la solitude. C’est donc au terme d’une féconde carrière
58 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
79 e ne saurait donc l’empêcher d’enlever Iseut et d’ obéir à son destin. Les mœurs du temps sanctionnent le droit du plus fort,
80 e affirmation de la vie. En tout cela ; Tristan n’ obéit qu’à la coutume féodale des chevaliers : il s’agit de faire preuve de
59 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
81 obéissance dans le présent. Car aimer Dieu, c’est obéir à Dieu qui nous ordonne de nous aimer les uns les autres. Que signifi
60 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
82 r assez pour vivre toute la vie nouvelle, et pour obéir sans tourments. Je ne trouve rien, dans Tristan, qui rappelle le « re
61 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
83 a volonté dépendent tous mes vœux ; Que mon feu m’ obéisse , au lieu de me contraindre Que je puisse à mon gré l’enflammer, et l’
62 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
84 ent organisés ! (C’est pourtant à cette utopie qu’ obéit sans le savoir le mal marié, lorsqu’il se persuade qu’un second ou qu
85 e le seul vrai problème est de savoir comment Lui obéir .) Car la fidélité est sans raisons — ou elle n’est pas — comme tout c
86 du désir ? Cela seulement : qu’il nous détourne d’ obéir . Mais il perd sa puissance absolue quand nous cessons de le diviniser
87 e voit alors comblé sans cesse dans l’acte même d’ obéir , en sorte qu’il n’est plus en l’âme de brûlure, ni même de conscience
63 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
88 in précise que l’État, quel qu’il soit, doit être obéi par chacun. Mais il ajoute une restriction mémorable, qui figure en p
64 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
89 e m’avait dit : Nicolas, sacrifie ton salut ! — J’ obéirai , je descendrai. (Il s’appuie sur Haimo, et tous deux, très lentement
65 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
90 e ne saurait donc l’empêcher d’enlever Iseut et d’ obéir à son destin. Les mœurs du temps sanctionnent le droit du plus fort,
91 ne affirmation de la vie. En tout cela, Tristan n’ obéit qu’à la coutume féodale des chevaliers : il s’agit de faire preuve de
66 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
92 obéissance dans le présent. Car aimer Dieu, c’est obéir à Dieu qui nous ordonne de nous aimer les uns les autres. Que signifi
67 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
93 r assez pour vivre toute la vie nouvelle, et pour obéir sans tourments. Je ne trouve rien, dans Tristan, qui rappelle le « re
68 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
94 a volonté dépendent tous mes vœux ; Que mon feu m’ obéisse , au lieu de me contraindre Que je puisse à mon gré l’enflammer, et l’
69 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
95 ent organisés ! (C’est pourtant à cette utopie qu’ obéit sans le savoir le mal marié, lorsqu’il se persuade qu’un second ou qu
96 e le seul vrai problème est de savoir comment Lui obéir .) Car la fidélité est sans raisons — ou elle n’est pas — comme tout c
97 e voit alors comblé sans cesse dans l’acte même d’ obéir , en sorte qu’il n’est plus en l’âme de brûlure, ni même de conscience
70 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
98 e ne saurait donc l’empêcher d’enlever Iseut et d’ obéir à son destin. Les mœurs du temps sanctionnent le droit du plus fort,
99 ne affirmation de la vie. En tout cela, Tristan n’ obéit qu’à la coutume féodale des chevaliers : il s’agit de faire preuve de
71 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
100 obéissance dans le présent. Car aimer Dieu, c’est obéir à Dieu qui nous ordonne de nous aimer les uns les autres. Que signifi
72 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
101 r assez pour vivre toute la vie nouvelle, et pour obéir sans tourments. Je ne trouve rien, dans Tristan, qui rappelle le « re
73 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
102 a volonté dépendent tous mes vœux ; Que mon feu m’ obéisse , au lieu de me contraindre Que je puisse à mon gré l’enflammer, et l’
74 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
103 ent organisés ! (C’est pourtant à cette utopie qu’ obéit sans le savoir le mal marié, lorsqu’il se persuade qu’un second ou qu
104 e le seul vrai problème est de savoir comment Lui obéir .) Car la fidélité est sans raisons — ou elle n’est pas — comme tout c
105 e voit alors comblé sans cesse dans l’acte même d’ obéir , en sorte qu’il n’est plus en l’âme de brûlure, ni même de conscience
75 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
106 héologie. Dans toutes ces civilisations, l’action obéissait spontanément aux mêmes lois que la pensée. Mais aujourd’hui que la Lo
107 l’individualiste anarchisant, ce sera le refus d’ obéir à l’État ; dans tel pays, la liberté consiste à s’armer jusqu’aux den
108 el, Auguste Comte, et Marx, l’idée que l’Histoire obéit à des lois contre lesquelles l’homme ne peut rien. Conception très lu
76 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). III. Organisation de la Ligue
109 r avant, critiquer après, mais pendant l’action : obéir . Ainsi l’organisation de la Ligue correspond à la fois à la tradition
77 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). VI. Que faire tout de suite ?
110 omme et son travail passent avant le profit. 3. D’ obéir activement aux directives qui seront données soit par l’organisation
78 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
111 in précise que l’État, quel qu’il soit, doit être obéi par chacun. Mais il ajoute une restriction mémorable, qui figure en p
79 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
112 héologie. Dans toutes ces civilisations, l’action obéissait spontanément aux mêmes lois que la pensée. Mais aujourd’hui que la Lo
113 l’individualiste anarchisant, ce sera le refus d’ obéir à l’État ; dans tel pays, la liberté consiste à s’armer jusqu’aux den
114 el, Auguste Comte, et Marx, l’idée que l’Histoire obéit à des lois contre lesquelles l’homme ne peut rien. Conception très lu
80 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
115 que Vinet nous révèle en écrivant : « C’est pour obéir que nous sommes libres ». Vinet entend évidemment : pour obéir à Dieu
116 s sommes libres ». Vinet entend évidemment : pour obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Ceux qui ne savent pas que le but de tou
117 tés est uniquement de laisser à chacun le droit d’ obéir à Dieu seul, plutôt qu’à soi-même ou aux autres, ceux-là penseront to
81 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
118 in précise que l’État, quel qu’il soit, doit être obéi par chacun. Mais il ajoute une restriction mémorable, qui figure en p
82 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
119 n elles et par elles. Dans la mesure où nous leur obéissons , nous ne sommes donc plus responsables de nos actes, mais elles le so
83 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
120 ntemporains, la liberté, c’est le droit de ne pas obéir . Quand on le leur laisse, ils s’ennuient, et bientôt ils appellent un
121 mais c’est le droit que l’État laisse à l’homme d’ obéir à sa vocation. Si l’homme ne se reconnaît point de vocation, la liber
84 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
122 n elles et par elles. Dans la mesure où nous leur obéissons , nous ne sommes donc plus responsables de nos actes, mais elles le so
85 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
123 ntemporains, la liberté, c’est le droit de ne pas obéir . Quand on le leur laisse, ils s’ennuient, et bientôt ils appellent un
124 mais c’est le droit que l’État laisse à l’homme d’ obéir à sa vocation. Si l’homme ne se reconnaît point de vocation, la liber
86 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
125 n elles et par elles. Dans la mesure où nous leur obéissons , nous ne sommes donc plus responsables de nos actes, mais elles le so
87 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable XI : Le diable dans nos dieux (24 décembre 1943)
126 n elles et par elles. Dans la mesure où nous leur obéissons , nous ne sommes donc plus responsables de nos actes, mais elles le so
88 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
127 gir, et comment transformer, c’est-à-dire comment obéir à la Parole qui prophétise ? Le chemin est imprévisible. Ce que nous
128 emin commence à tout homme qui se met en devoir d’ obéir à l’ordre qu’il reçoit de Dieu, — n’importe où et n’importe qui, à n’
89 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
129 i sait que Dieu existe, mais qui ne peut plus lui obéir , et qui ne sait pas comment l’atteindre, parce qu’il ne connaît pas «
90 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
130 i a lieu dans un espace nettement délimité et qui obéit , entre ces limites spatiales et temporelles, à des règles indiscutées
91 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
131 fère une dignité inaliénable dans la mesure où il obéit à cet appel. C’est le principe fondamental de tout ordre social que l
132 gime social qui dépouille l’homme de la liberté d’ obéir à sa vocation sont incompatibles avec le christianisme. Par exemple,
92 1946, Réforme, articles (1946–1980). Deux lettres sur la fin du monde (29 juin 1946)
133 s, et de tous les irresponsables qui nous mènent, obéit secrètement au bon sens. Elle nous mène à la mort, c’est clair. Mais
93 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
134 e ou sortir. S’il se soumet, il court le risque d’ obéir aux hommes plutôt qu’à Dieu. S’il sort, c’est avec amertume, et l’Égl
94 1946, Journal des deux mondes. Virginie
135 élargie de mon diable, j’ai saisi l’occasion pour obéir aux avertissements du médecin et me faire accorder un congé de plusie
95 1946, Lettres sur la bombe atomique. La fin du monde
136 s, et de tous les irresponsables qui nous mènent, obéit secrètement au bon sens. Elle nous mène à la mort, c’est clair. Mais
96 1946, Lettres sur la bombe atomique. La fin du monde
137 s, et de tous les irresponsables qui nous mènent, obéit secrètement au bon sens. Elle nous mène à la mort, c’est clair. Mais
97 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
138 sadomb par ce matin brûlant, je savais bien que j’ obéissais à ce que nos psychologues appellent une conduite magique. Or il est d
98 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
139 ’il soit, le « minimum vital » qui lui permette d’ obéir à sa vocation. Toute la difficulté repose évidemment sur le fait que
99 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
140 teur du rugby. » (Eddington.) Si on ne faisait qu’ obéir aux règles de la tribu, point de développement civilisateur. Mais si
100 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
141 élargie de mon diable, j’ai saisi l’occasion pour obéir aux conseils du médecin et me faire accorder un congé de plusieurs mo