1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
1 ssibles. Exaltation méthodique de nos facultés de plaisir  : déjà nous en sommes à cultiver certaines douleurs, plaisirs rares ;
2 éjà nous en sommes à cultiver certaines douleurs, plaisirs rares ; et les dissonances les plus aiguës prennent la place d’honneu
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alix de Watteville, La Folie de l’espace (avril 1926)
3 goût des théories d’écoles et de quelques autres plaisirs pour civils : mettez-le aux prises avec une petite cité patricienne d
4 urtant, malgré des longueurs, on ne lira pas sans plaisir ce livre où l’on voit un homme appeler en vain le vent du large, parm
3 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
5 peur de rire. Cette amertume au fond de tous les plaisirs , cette envie de rire quand il m’arrivait un ennui, cette incapacité à
6 n sentiment de convenance en quoi se composent le plaisir et la conscience de Mes limites. Je m’attache particulièrement à retr
7 ider ce corps et cet esprit… Créer, ou glisser au plaisir  ? Êtes-vous belle, mon amie, — et vous, ma vie ? Certes, mais je vous
8 ort pour — autre chose…) Ô luxe, ne pas aimer son plaisir  ? Je reste candidat au salut. 4. La sincérité absolue, « scientifiq
4 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
9 ime de son spasme, comme l’homme à la cime de son plaisir , et comme lui, elle y resta immobile. Et son âme divine s’échappa, pl
5 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
10 tu. Eux, ils l’ont rendu facile et en ont fait un plaisir . » Et encore ceci que je trouve si juste : « Ce qui définit le plus p
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
11 ons très nettes de synthèse. Avec une œuvre comme Plaisir des Sports de Jean Prévost, et les essais politiques de Drieu la Roch
7 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
12 sentiments et le mouvement perpétuel de l’amour. Plaisir de se sentir engagé dans un système d’ondes de forces qui tisse la nu
8 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
13 i les Allemands qui, fréquente sontae, pour notre plaisir , un peu plus viennois que naturel s’il parle de choses d’art comme on
14 -il possible qu’entre deux cœurs que l’épreuve du plaisir n’a pas exténués. Mais alors quelle avidité cruelle, et peut-être ten
15 âmes à la vie après seulement toutes les morts du plaisir  », car elle sait « qu’entre les êtres, le bonheur est un lien sans du
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
16 rencontrée quatre ou cinq fois dans des lieux de plaisir , comme on dit, sans doute parce que c’est là que se nouent les douleu
10 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
17 ns les jardins, complets variés, ça fait toujours plaisir de voir des gens bien habillés. » Soudain éclate Entr’acte (1925). « 
18 . Un peu plus et nous demandions grâce de trop de plaisir . Mais je ne suis pas sûr que le plaisir du public fût de même essence
19 e trop de plaisir. Mais je ne suis pas sûr que le plaisir du public fût de même essence que le nôtre. Les gens rient à l’enterr
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
20 sortant de derrière un rideau). — J’attends votre plaisir … III Il y a des gens qui croient avoir tout dit quand ils ont m
12 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
21 is tu es si laid que cela me donne encore plus de plaisir . » Le duc paya et s’enfuit en disant que ce n’était pas lui. L’enterr
13 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
22 que la force se développe. N’était certain petit plaisir d’impertinence, je me fusse dispensé de redire ces lieux communs, aux
23 casse des vitres, ce n’est pas seulement pour le plaisir , mais plutôt par amour du courant d’air. Cela dérange toujours quelqu
24 i s’incarne dans ces motifs géométriques, pour le plaisir de la perfection exercée par jeu. Mais quel support à de nouvelles so
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
25 L’idée, par exemple, d’étrangler un chat pour le plaisir me répugnait. Je détestais de peiner quelque être, même ennemi, — car
26 énement naissant peut encore m’émouvoir. C’est un plaisir de chaque minute auquel succède immédiatement le sommeil. Je rêve bea
15 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
27 Ah ! sans hésiter, je vous ferais un devoir de ce plaisir . Un devoir !… Car hélas, l’on n’est pas impunément concitoyen de cet
16 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
28 n voit trop qu’ils trouvent ça pittoresque. Et le plaisir d’être nu devant un public supposé dévot, et qui n’ose en croire sa p
29 r son équilibre — et dont on tire parfois quelque plaisir , plus rarement, de quoi se payer un petit voyage. C’est l’aveu d’une
17 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
30 rose oubliée me gênait : perdre une rose pour le plaisir  ! (Et je ne pensais même pas, alors : une si belle rose.) Le tambour
31 faisait s’épanouir sur son visage je ne sais quel plaisir cruel. C’était un jeu très simple où l’esprit libre de calculs se ten
32 udraient que leur vie garantît un 5 % régulier de plaisirs , avec assurance contre faillites morales et douleurs d’amour — ô vert
18 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
33 e solidité, de propreté. Si l’on ajoute à cela le plaisir qu’on éprouve toujours au récit de succès mirobolants, et le charme u
34 réel est la production pour elle-même, non pas le plaisir ou l’intérêt véritable du client. Le besoin ayant disparu, la product
35 e liberté qu’il s’empresse d’aliéner au profit de plaisirs tarifés, soumis plus subtilement encore que son travail aux lois d’un
36 une certaine durée normale et capricieuse dans le plaisir , la conscience de ses besoins et de ses buts propres, humains et divi
19 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
37 parler — à laquelle on se livre dans ces lieux de plaisir — autre façon de parler. On dit que j’ai vécu d’illusions, avouez que
38 re qualité : car c’est une pauvre illusion que le plaisir qu’on vient chercher ici avec le premier être venu. — Certes, je comp
39 ens des correspondances secrètes et spontanées du plaisir qui seules faisaient sa dignité humaine, parce qu’elles le rattachaie
40 sont des sortes de distributeurs automatiques de plaisir . Autant dire que ceux qui les fréquentent ne savent plus ce que c’est
41 es fréquentent ne savent plus ce que c’est que le plaisir . Ils prennent au hasard des liqueurs qui n’ont pas été préparées pour
42 sont vos contemporains livrés à la démocratie des plaisirs achetés au détail dans une foire éclatante de faux luxe. La misère es
20 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
43 stifie les moyens et à quoi l’on subordonne tout, plaisir , goût au travail, qualité du travail, santé, liberté, sens de la just
21 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
44 stifie les moyens et à quoi l’on subordonne tout, plaisir , goût du travail, qualité du travail, santé, liberté, sens de la just
22 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
45 e réaliser une idée fixe injustifiable : c’est le plaisir même de l’enfance. Je portais donc ma vision d’Orient et je grimpais
23 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
46 se dégage lentement de cette longue confusion de plaisirs mondains, d’égoïsmes déçus, d’égoïsmes comblés, ce n’est pas le tragi
24 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
47 uvent d’être des romanciers assez ternes, pour le plaisir que par ailleurs ils donnent à notre intelligence plus avide, au fond
25 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
48 s au seul désir tant de corps refusés au seul plaisir un seul ange tombé et celui qui roulait se consoler sur des risqu
26 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
49 e revanche ? S’agit-il encore de « faire durer le plaisir  » jusqu’au bout et à tout prix ? Au niveau de jugement où nous place
27 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
50 ceux qui restent un sentiment confus d’exil et de plaisir dont souvent j’ai cru distinguer la contagion dans le regard de mes v
51 u, en véritable sentimental.   L’instinct mène au plaisir par l’acte ; le sentiment à la mélancolie, par le refus de l’acte. Il
52 fait pas l’amour et en tire une métaphysique4. Le plaisir est pour lui rareté, friandise, et devient tout de suite une chose ét
53 . Le désir et le regret sont plus certains que le plaisir . Seuls ils supportent dans leur sein la réflexion. Bien plus, ils la
54 ’animent et la rendent rayonnante, au lieu que le plaisir ou la fuit, ou la tue. La sensualité adore la bêtise. Mais l’intellig
28 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
55 parler — à laquelle on se livre dans ces lieux de plaisir — autre façon de parler. On dit que j’ai vécu d’illusions, avouez que
56 re qualité : car c’est une pauvre illusion que le plaisir qu’on vient chercher ici avec le premier être venu. — Certes, poursui
57 ens des correspondances secrètes et spontanées du plaisir qui seules faisaient sa dignité humaine, parce qu’elles le rattachaie
58 sont des sortes de distributeurs automatiques de plaisir . Autant dire que ceux qui les fréquentent ne savent plus ce que c’est
59 es fréquentent ne savent plus ce que c’est que le plaisir . Ils prennent au hasard des liqueurs qui n’ont pas été préparées pour
60 sont vos contemporains livrés à la démocratie des plaisirs dans une foire éclatante de faux luxe. La misère, c’est de voir ici d
29 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
61 au piano, chante un lied du maître, sourit à son plaisir … C’est bouleversant et presque ridicule. Le corps diplomatique, debou
62 es de tous les ordres — pour rien. Exactement. Ni plaisir ni profits. Voilà bien à quels jeux aboutissent tant d’ambition et le
63 core vacillante, le vide absurde où s’en vont nos plaisirs et d’où remonte notre peine. Ah ! surprendre sur un visage décontenan
30 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
64 e réaliser une idée fixe injustifiable : c’est le plaisir même de l’enfance. Je portais donc ma vision d’Orient et je grimpais
31 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
65 s. Je bourre une pipe. Et alors je ris, je ris du plaisir de la matinée vide devant moi. Merveille de penser au fil du désordre
66 dépose sur la table une servante respectueuse des plaisirs des hommes, et peut-être aussi de leurs familiarités. J’étais attablé
67 e nos jours ? On parle toujours de son appétit du plaisir . C’est un cliché d’un autre âge, et trompeur. Car l’argent n’est pas
68 autre âge, et trompeur. Car l’argent n’est pas le plaisir et ne s’obtient pas dans le plaisir. Les affaires modernes vulgarisen
69 n’est pas le plaisir et ne s’obtient pas dans le plaisir . Les affaires modernes vulgarisent en fait une ascèse inhumaine et sa
32 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
70 battue prochaine.) Visiblement, ils trouvent leur plaisir dans ces longs mutismes de guetteurs, dont on ressort ivre et comme p
71 rme. La notion moderne de superflu, qui donne aux plaisirs mondains l’aspect absurde que nous leur connaissons, cette superstiti
72 erstition ne leur est nullement nécessaire. Leurs plaisirs ne contredisent pas leurs travaux et n’en figurent ni la revanche ni
73 être bien drôle à la longue ! » Avec cela que vos plaisirs vous amusent tant ! La neurasthénie n’est-elle pas une de vos inventi
74 le constitue la publicité. Mais il s’agit bien de plaisirs  ! Il s’agirait plutôt du seul plaisir de vivre. Que demander à un mil
75 it bien de plaisirs ! Il s’agirait plutôt du seul plaisir de vivre. Que demander à un milieu social ? Qu’il vous laisse la fran
33 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
76 suis à peine coquette, et vous savez que c’est un plaisir qu’on ne peut pas nous refuser ; du reste, cela me rend plus jolie, q
34 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
77 ceux qui restent un sentiment confus d’exil et de plaisir dont souvent j’ai cru distinguer la contagion dans le regard de mes v
78 rdu, en véritable sentimental. L’instinct mène au plaisir par l’acte ; le sentiment à la mélancolie, par le refus de l’acte. Il
79 fait pas l’amour et en tire une métaphysique. Le plaisir est pour lui rareté, friandise, et devient tout de suite une chose ét
80 . Le désir et le regret sont plus certains que le plaisir . Seuls ils supportent dans leur sein la réflexion. Bien plus, ils la
81 ’animent et la rendent rayonnante, au lieu que le plaisir ou la fuit, ou la tue. La sensualité adore la bêtise. Mais l’intellig
35 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
82 au piano, chante un lied du maître, sourit à son plaisir … C’est bouleversant et presque ridicule. Le corps diplomatique, debou
83 es de tous les ordres — pour rien. Exactement. Ni plaisir ni profits. Voilà bien à quels jeux aboutissent tant d’ambition et le
84 core vacillante, le vide absurde où s’en vont nos plaisirs et d’où remonte notre peine. Ah ! surprendre sur un visage décontenan
36 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
85 e réaliser une idée fixe injustifiable : c’est le plaisir même de l’enfance. Je portais donc ma vision d’Orient et je grimpais
37 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
86 battue prochaine.) Visiblement, ils trouvent leur plaisir dans ces longs mutismes de guetteurs, dont on ressort ivre et comme p
87 rme. La notion moderne de superflu, qui donne aux plaisirs mondains l’aspect absurde que nous leur connaissons, cette superstiti
88 erstition ne leur est nullement nécessaire. Leurs plaisirs ne contredisent pas leurs travaux et n’en figurent ni la revanche ni
89 être bien drôle à la longue ! » Avec cela que vos plaisirs vous amusent tant ! La neurasthénie n’est-elle pas une de vos inventi
90 le constitue la publicité. Mais il s’agit bien de plaisirs  ! Il s’agirait plutôt du seul plaisir de vivre. Que demander à un mil
91 it bien de plaisirs ! Il s’agirait plutôt du seul plaisir de vivre. Que demander à un milieu social ? Qu’il vous laisse la fran
38 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
92 s. Je bourre une pipe. Et alors je ris, je ris du plaisir de la matinée vide devant moi. Merveille de penser au fil du désordre
93 dépose sur la table une servante respectueuse des plaisirs des hommes, et peut-être aussi de leurs familiarités. » J’étais attab
94 e nos jours ? On parle toujours de son appétit de plaisir . C’est un cliché d’un autre âge, et trompeur. Car l’argent n’est pas
95 autre âge, et trompeur. Car l’argent n’est pas le plaisir et ne s’obtient pas dans le plaisir. Les affaires modernes vulgarisen
96 n’est pas le plaisir et ne s’obtient pas dans le plaisir . Les affaires modernes vulgarisent en fait une ascèse inhumaine et sa
39 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
97 d’aller et venir, et d’entretenir nos soucis, nos plaisirs personnels. Combien de temps encore, combien de semaines pourrons-nou
40 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
98 celles qui m’ont le plus appris. Ma gloire ou mon plaisir en ont pâti, mais j’en tire une satisfaction plus secrète et qui les
41 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
99 fugier derrière des complexités que nous créons à plaisir , qui ne sont pas dans la situation et qui sont autant de prétextes à
42 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
100 hé la puissance, ou l’ordre, ou l’aventure, ou le plaisir . Cette ardeur est évidemment maladive. L’homme sain ne s’excite pas s
43 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
101 eux, et qui cherche à le résoudre, d’abord par le plaisir , dans ses formes supérieures, puis par la sagesse morale courante. L’
44 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
102 se transforme en un simple point de vue, pour le plaisir stérile des clercs bourgeois. C’est ici la question de la tactique qu
45 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
103 fugier derrière des complexités que nous créons à plaisir , qui ne sont pas dans la situation et qui sont autant de prétextes à
46 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
104 semble, ses droits dépendent, en pratique, du bon plaisir de l’État. Tout au contraire, des lois fondées sur la personne sont o
47 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
105 battre de l’intérieur, et non pas du tout pour le plaisir d’en triompher, mais pour faire triompher la cause à tout prix. Si je
48 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
106 l’édit de Nantes, à décapiter ses élites pour le plaisir maniaque d’établir l’uniformité aux dépens de la vie multiple du pays
49 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
107 hé la puissance, ou l’ordre, ou l’aventure, ou le plaisir . Cette ardeur est évidemment maladive. L’homme sain ne s’excite pas s
50 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
108 ns de laquelle vivent les hommes, et dont tout le plaisir , tout l’honneur, toute la morale soient de faire vivre ceux-là mêmes
51 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
109 se transforme en un simple point de vue, pour le plaisir stérile des clercs bourgeois. C’est ici la question de la tactique qu
52 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
110 fugier derrière des complexités que nous créons à plaisir , qui ne sont pas dans la situation et qui sont autant de prétextes à
53 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
111 semble, ses droits dépendent, en pratique, du bon plaisir de l’État. Tout au contraire, des lois fondées sur la personne sont o
54 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
112 battre de l’intérieur, et non pas du tout pour le plaisir d’en triompher, mais pour faire triompher la cause à tout prix. Si je
55 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
113 l’édit de Nantes, à décapiter ses élites pour le plaisir maniaque d’établir l’uniformité aux dépens de la vie multiple du pays
56 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
114 hé la puissance, ou l’ordre, ou l’aventure, ou le plaisir . Cette ardeur est évidemment maladive. L’homme sain ne s’excite pas s
57 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
115 ns de laquelle vivent les hommes, et dont tout le plaisir , tout l’honneur, toute la morale soient de faire vivre ceux-là mêmes
58 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
116 se transforme en un simple point de vue, pour le plaisir stérile des clercs bourgeois. C’est ici la question de la tactique qu
59 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
117 ain d’une chanson idiote mais « qui fait toujours plaisir  ». À droite on assimile volontiers la France, « la vraie », aux part
60 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
118 l’homme d’un temps à l’autre, c’est par le « bon plaisir  » de Dieu seul que nous pouvons devenir contemporains de sa Parole. N
61 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
119 nté de lui donner raison. Et je l’eusse fait avec plaisir si les arguments invoqués à l’appui de sa thèse, assez juste, eussent
62 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
120 ni rebuté, et résigné dès le début à cet état. Le plaisir le plus vif que réserve ce genre d’écrit, c’est de nous laisser lire
121 Jour de lessive ; à nouveau Frieda barbote avec plaisir dans ses baquets que vous emplissez sans relâche de l’eau du puits. J
63 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
122 mal de celle de son remède. Pourquoi résister au plaisir de proposer à mes lecteurs la méditation de ce texte à maints égards
64 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
123 te partie-là qui explique le titre du livre. On a plaisir à discuter des déclarations aussi franches et pourtant pures de toute
124 pour prendre un exemple, déconcerter son public à plaisir  ; ce qui l’amuse, c’est peut-être zéro pour le lecteur. S’il a le dro
125 et de la chose publique, et de l’Église… Jusqu’au plaisir de se faire un peu voler par un serviteur agréable, que tous les deux
65 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
126 atre bien alignés, et surtout, faire cela pour le plaisir , il n’y a qu’une seule explication possible : c’est que ces types se
66 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
127 naître ta génération, et surtout ses erreurs, ses plaisirs , ses fièvres, ce qu’elle voudrait réellement si elle pouvait disposer
67 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
128 ain d’une chanson idiote mais « qui fait toujours plaisir  ». À droite on assimile volontiers [la] France, « la vraie », aux par
68 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
129 it fait un glorieux devoir, et peut-être un malin plaisir , de soutenir les causes les plus vilipendées par ce furieux censeur p
69 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
130 t pas de morale ! Ni de condamner pour le mauvais plaisir d’avoir raison. Mais il s’agit de refaire une amitié humaine d’où jai
70 1937, Esprit, articles (1932–1962). Jean Blanzat, Septembre (janvier 1937)
131 ces littéraires. Ou une histoire imaginée pour le plaisir de conter ? Trop de détails intimes semblent destinés à faire vrai, e
71 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Chançay (mars 1937)
132 is, sérieux, ou dignes d’exciter l’angoisse et le plaisir de la résolution que parce qu’ils vibrent tous ensemble : c’est bien
72 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
133 pays, il n’y a plus de vie, d’initiative, de vrai plaisir . On n’est plus fier d’en être, on approuve la jeunesse qui délaisse l
73 1937, Articles divers (1936-1938). Lénine, Staline et la littérature (17 avril 1937)
134 is depuis longtemps, je n’avais éprouvé un pareil plaisir , du point de vue politique et administratif. Dans son poème, il raill
74 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
135 en ont tous une, et s’entendent à tirer parti du plaisir que dispense un corps. Ils prisent fort la « transparence », mais tol
75 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
136 eux que moi… Le pasteur sourit : — Vous me faites plaisir , tenez ! Bien sûr, vous avez raison, mon cher monsieur. Mais c’est pl
137 ience, et cela c’est bien. On va les écouter avec plaisir quand ils viennent faire une conférence instructive avec projections
76 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
138 nes de haricots dans un sillon tiré à la ficelle. Plaisir d’avoir les doigts et les ongles terreux ; toujours ce goût d’enfance
77 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
139 ende (3 juillet 1937)o L’art de conter pour le plaisir se perd. Et peut-être, avec lui, l’art tout court. Dans la littératur
78 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
140 que moi… — Le pasteur sourit : — Vous me faites plaisir , tenez ! Bien sûr, vous avez raison, mon cher Monsieur. Mais c’est pl
141 ience, et cela c’est bien. On va les écouter avec plaisir quand ils viennent faire une conférence instructive avec projections
142 st que j’ai l’air assez satisfait de mon état, le plaisir de vivre à ma guise dans une simplicité très favorable à mon travail,
143 t. Pour le moment, ce qui domine en moi, c’est le plaisir du dépaysement en profondeur — et non plus en surface —, social et no
144 e, de méchanceté d’impuissants qui se torturent à plaisir pour provoquer un petit grincement nouveau de la sensibilité. Je comp
145 nner un coup de main au jardin (Je rapprends avec plaisir les petits trucs de plantage que je savais dans mon enfance campagnar
146 nes de haricots dans un sillon tiré à la ficelle. Plaisir d’avoir les doigts et les ongles terreux ; toujours ce goût d’enfance
147 plade ne s’est pas réfugiée sur ces îles pour son plaisir , et si d’autres se sont unies à elles, ce ne fut point par quelque ca
148 oir parlé que de ces moments élémentaires, de ces plaisirs d’une fascinante pauvreté, qui sont peut-être aussi les plus communs
79 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
149 z butane épuisé à la cuisine. Les bûches humides. Plaisir de retrouver les choses qui vous résistent. (Je crois que Ramuz en a
150 pays, il n’y a plus de vie, d’initiative, de vrai plaisir . On n’est plus fier d’en être, on approuve la jeunesse qui délaisse l
80 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Victoire à Waterloo, par Robert Aron (février 1938)
151 ’année, et qui se fait lire avec le plus constant plaisir , d’autant que l’on pouvait redouter l’agacement de la facilité, le mê
81 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
152 i jette sur nos sérieux, poses et amusettes (ou «  plaisirs  » comme on dit non sans grandiloquence à propos de choses si peu plai
82 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
153 l y a toujours une telle menace dans l’échange de plaisir d’une « liaison ». Mais les modernes savent-ils encore la différence
154 es rapports sexuels, est la meilleure garantie du plaisir , c’est-à-dire de l’Éros purement charnel, et non du tout divinisé100.
83 1938, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Le Poète et le Vilain (novembre 1938)
155 . Une note introductive précise : « Nous avons le plaisir de publier en tête de ce numéro une page inédite de Denis de Rougemon
84 1938, Journal d’Allemagne. Avertissement
156 s. Or le journaliste privé prend au contraire son plaisir à noter ce qui contredit les stylisations opportunes. Ou pour mieux d
85 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
157 angs bien alignés, et surtout, faire cela pour le plaisir , il n’y a qu’une seule explication possible : c’est que ces types se
158 iens aujourd’hui, après trois ans, constater sans plaisir que je ne me trompais pas. J’ai revu le noble escalier, les pièces au
86 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Le bon vieux temps présent (20 mars 1939)
159 d’aller et venir, et d’entretenir nos soucis, nos plaisirs personnels. Combien de temps encore, combien de semaines pourrons-nou
87 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). « Le matin vient, et la nuit aussi » (7 juin 1939)
160 Ce n’est pas la somme de leurs soucis et de leurs plaisirs , mais le sens qu’ils découvrent à l’existence, à la faveur de ces vic
88 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
161 ette, comme si c’était le fait du crime et non le plaisir qu’il cherchait. Polémiste perpétuel, il se trouve entièrement déterm
162 ieux Casanova. Mais déjà ce n’est plus l’homme du plaisir qui parle ainsi. La volupté du vrai sensuel commence au-delà de ces m
163 ce pour la vie. En dérivant cette passion vers le plaisir , la société se trouve lui ménager des satisfactions qui l’épuisent, s
89 1939, L’Amour et l’Occident. Avertissement
164 part, estime Laclos, « renonceraient même à leurs plaisirs , s’il devait leur en coûter la fatigue d’une réflexion ». Il s’en sui
90 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
165 qui exalte le lyrisme occidental, ce n’est pas le plaisir des sens, ni la paix féconde du couple. C’est moins l’amour comblé qu
166 rêve, dans le remords ou dans la crainte, dans le plaisir de la révolte ou l’anxiété de la tentation, il est peu d’hommes qui n
167 , le mariage de Tristan. Ils en inventent comme à plaisir , — bien qu’ils en souffrent. Serait-ce alors pour le plaisir du roman
168 bien qu’ils en souffrent. Serait-ce alors pour le plaisir du romancier et du lecteur ? Mais c’est tout un, car le démon de l’am
169 e l’origine de toutes valeurs morales, au-delà du plaisir et de la souffrance, au-delà du domaine où l’on distingue, et où les
170 omme Tristan le bouscule, et comme il s’en joue à plaisir  ! Sans le mari, je ne donne pas plus de trois ans à l’amour de Trista
91 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
171 st-il pas d’origine toute naturelle ? Retarder le plaisir , n’est-ce pas la ruse la plus élémentaire du désir ? Et l’homme n’est
172 ispos de leur corps, et qu’en ne jouissant pas du plaisir d’aimer à cœur saoul, leur amour en demeure toujours frais, et que le
173 amour humain est très généralement conçu comme le plaisir , la simple volupté physique. Et la passion — au sens tragique et doul
174 renait pour une mode et qu’elle accommodait à ses plaisirs . Elle ne devait pas tarder à matérialiser les préceptes d’une religio
92 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
175 r la princesse lointaine qu’il réserve à son seul plaisir , Tristan ignore que l’aventure pourrait aussi le concerner. Survient
93 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
176 sur lui-même son propre effet. Il n’est point un plaisir , mais une contemplation. » Aucun doute ne demeure possible : l’Amour
177 mage de ses petits qu’elle, va cherchant : par ce plaisir elle oublie le chasseur, et reste là, et ne poursuit point ; de même
178 cri de la « torture délicieuse », du mal aimé, du plaisir qui consume : Ô tendres, angéliques étincelles, béatitudes De ma vie
179 s étincelles, béatitudes De ma vie où s’allume le plaisir Qui doucement me consume et détruit. (Les Yeux de ma dame.) Ô mort
180 rends ! Et arrache de ton cœur toute racine De ce plaisir qui heureux ne le peut jamais rendre… Il n’a que trop longtemps mis
181 t amour blasphématoire, à ce besoin dément. d’un plaisir que l’usage en moi a fait si fort qu’il me donne l’audace de négocier
182 r un coup d’œil, une parole, une chanson, — si ce plaisir est jà si grand… quel sera l’autre ! 5.Un idéal à rebours : la ga
183 e de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie. » Or cette « tristesse majestueuse qui fait tout le p
184 Or cette « tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie », ce n’est que la moitié du mythe, son aspect diurne,
185 ans le monde du jour, et qualifiée néanmoins de «  plaisir  », l’on ne voit pas en quoi ce serait davantage qu’une morosa delecta
186 quelle il nous invite à prendre on ne sait quel «  plaisir  », cela révèle en définitive d’assez morbides complaisances à la défa
187 s, notre amour toujours lié à notre haine, et nos plaisirs à nos douleurs. Il n’est pas de cause isolée qui nous détermine purem
188 u-delà des formes visibles ; et la femme-objet de plaisir , instrument plus ou moins aimable d’une sensation qui enferme l’homme
189 ste que trop, cet objet, c’est lui qui détient le plaisir , et le plaisir est une fatalité. Comment s’en libérer, si ce n’est pa
190 et objet, c’est lui qui détient le plaisir, et le plaisir est une fatalité. Comment s’en libérer, si ce n’est par l’excès, car
191 multipliées par la rage du Marquis. Là où est le plaisir , là sera la souffrance, et la souffrance est le signe d’un rachat. Pu
192 ar des tortures d’où nous tirerons encore quelque plaisir , et cela fait partie de notre ascèse ! Une fureur dialectique s’empar
193 qu’il ne se pose jamais. Il note très bien : « Le plaisir ne produit pas la moitié autant d’impression que la douleur, ensuite,
194 , vient de la nature qui nous commande d’avoir du plaisir et qui nous envoie le sang au cerveau. » Voilà donc le jugement obscu
94 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
195 es traduits en français). On va se battre pour le plaisir , ou plutôt pour le désespoir, contre n’importe qui. Prolétariat-guerr
95 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
196 l y a toujours une telle menace dans l’échange de plaisir d’une « liaison ».) Mais combien d’hommes savent-ils la différence en
197 es rapports sexuels, est la meilleure garantie du plaisir , c’est-à-dire de l’Éros purement charnel, et non du tout divinisé204.
96 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
198 de ses affreux secrets… j’ai éprouvé une sorte de plaisir à copier ses noirceurs. » (D’où le désir sadique de se libérer des ty
97 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
199 qui exalte le lyrisme occidental, ce n’est pas le plaisir des sens, ni la paix féconde du couple. C’est moins l’amour comblé qu
200 rêve, dans le remords ou dans la crainte, dans le plaisir de la révolte ou l’anxiété de la tentation, il est peu d’hommes qui n
201 , le mariage de Tristan. Ils en inventent comme à plaisir , — bien qu’ils en souffrent. Serait-ce alors pour le plaisir du roman
202 bien qu’ils en souffrent. Serait-ce alors pour le plaisir du romancier et du lecteur ? Mais c’est tout un, car le démon de l’am
203 e l’origine de toutes valeurs morales, au-delà du plaisir et de la souffrance, au-delà du domaine où l’on distingue, et où les
204 omme Tristan le bouscule, et comme il s’en joue à plaisir  ! Sans le mari, je ne donne pas plus de trois ans à l’amour de Trista
98 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
205 st-il pas d’origine toute naturelle ? Retarder le plaisir , n’est-ce pas la ruse la plus élémentaire du désir ? Et l’homme n’est
206 ispos de leur corps, et qu’en ne jouissant pas du plaisir d’aimer à cœur saoul, leur amour en demeure toujours frais, et que le
207 amour humain est très généralement conçu comme le plaisir , la simple volupté physique. Et la passion — au sens tragique et doul
208 renait pour une mode et qu’elle accommodait à ses plaisirs . Elle ne devait pas tarder à matérialiser les préceptes d’une religio
209  béatitude érotique », obtenue par l’arrêt non du plaisir mais de son effet physique, est utilisée comme expérience immédiate p
99 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
210 r la princesse lointaine qu’il réserve à son seul plaisir , Tristan ignore que l’aventure pourrait aussi le concerner. Survient
100 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
211 sur lui-même son propre effet. Il n’est point un plaisir , mais une contemplation. » Aucun doute ne demeure possible : l’Amour
212 image de ses petits qu’elle va cherchant : par ce plaisir elle oublie le chasseur, et reste là, et ne poursuit point ; de même
213 cri de la « torture délicieuse », du mal aimé, du plaisir qui consume : Ô tendres, angéliques étincelles, béatitudes De ma vie
214 s étincelles, béatitudes De ma vie où s’allume le plaisir Qui doucement me consume et détruit. (Les Yeux de ma dame.) Ô mort
215 rends ! Et arrache de ton cœur toute racine De ce plaisir qui heureux ne le peut jamais rendre… Il n’a que trop longtemps mis
216 et amour blasphématoire, à ce besoin dément d’un plaisir que l’usage en moi a fait si fort qu’il me donne l’audace de négocier
217 ar un coup d’œil, une parole, une chanson – si ce plaisir est jà si grand… quel sera l’autre ! 5.Un idéal à rebours : la ga
218 e de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie. » Or cette « tristesse majestueuse qui fait tout le p
219 Or cette « tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie », ce n’est que la moitié du mythe, son aspect diurne,
220 ans le monde du jour, et qualifiée néanmoins de «  plaisir  », l’on ne voit pas en quoi ce serait davantage qu’une morosa delecta
221 quelle il nous invite à prendre on ne sait quel «  plaisir  », cela révèle en définitive d’assez morbides complaisances à la défa
222 s, notre amour toujours lié à notre haine, et nos plaisirs à nos douleurs. Il n’est pas de cause isolée qui nous détermine purem
223 u-delà des formes visibles ; et la femme-objet de plaisir , instrument plus ou moins aimable d’une sensation qui enferme l’homme
224 ste que trop, cet objet, c’est lui qui détient le plaisir et le plaisir est une fatalité. Comment s’en libérer, si ce n’est par
225 cet objet, c’est lui qui détient le plaisir et le plaisir est une fatalité. Comment s’en libérer, si ce n’est par l’excès, car
226 multipliées par la rage du Marquis. Là où est le plaisir , là sera la souffrance, et la souffrance est le signe d’un rachat. Pu
227 ar des tortures d’où nous tirerons encore quelque plaisir , et cela fait partie de notre ascèse ! Une fureur dialectique s’empar
228 qu’il ne se pose jamais. Il note très bien : « Le plaisir ne produit pas la moitié autant d’impression que la douleur, ensuite,
229 , vient de la nature qui nous commande d’avoir du plaisir et qui nous envoie le sang au cerveau. » Voilà donc le jugement obscu