1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
1 nous donner qu’une supériorité provisoire et qui porte en son principe le germe de sa destruction.) Il y a enfin ceux qui re
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
2 llumez votre cigare. Vous vous êtes assuré que la porte ferme bien sur l’infini. Rien à craindre de ce côté. Retournez à vos
3 éré. « Il s’agit de rendre impraticables quelques portes de sortie » ou compromis :   « Nous étions dominés par le sens d’une
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
4 corps tout entier, je criai un juron, claquai la porte et courus dans ma chambre. Une demi-heure plus tard, j’étais à la gar
4 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
5 losophie. Il ne peut empêcher que son attitude ne porte un nom philosophique : c’est au plus pur, au plus naïf matérialiste q
5 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
6 s portraits de lord Rothermere, et sur toutes les portes le fameux : « Non ! non ! jamais ! » Officiers élégants, tout de noir
6 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
7 e chaumière au bord d’un ruisseau, qu’il dort les portes ouvertes, et pendant des heures récite des odes grecques au murmure d
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
8 s ont un frisson de dégoût au moment de passer la porte , au son de la cloche : l’odeur de goudron et d’urinoirs qui imprègne
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
9 main, — au lieu de demander ce qu’on croit. Tout porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un ou l’autre proclamant : je
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
10 s ont un frisson de dégoût au moment de passer la porte , au son de la cloche : l’odeur de goudron et d’urinoirs qui imprègne
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
11 main, — au lieu de demander ce qu’on croit. Tout porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un ou l’autre proclamant : je
11 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
12 la peut vous mener à crever de faim, ce qui ne se porte plus, — voire même à paraître ennuyeux13… Ils recherchent tous un équ
12 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
13 me qui, le soir dans sa chambre d’hôtel, ferme sa porte à double tour. Ah ! qu’une nuit enfin, à la faveur de mon sommeil, on
13 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
14 isiter. » Mais comment ne pas voir qu’un lieu qui porte un nom pareil est par là même extraordinaire. Celui qui ne croit pas
15 est peut-être la façade d’une chapelle ; mais la porte est fermée. Par une ouverture étroite on passe ensuite à une seconde
16 on de certains regards lucides qu’il arrive qu’on porte sur la vie, tout d’un coup, à trois heures de l’après-midi par exempl
17 e par les rues vides sous la pluie étrangère. Une porte basse s’ouvre sur un long corridor hanté d’ombres drapées, qui ne son
18 st occupée en partie par le comptoir (un écriteau porte simplement ce tarif : 5 pengö), en partie par un poêle immense, à plu
14 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
19 raversé l’angoisse lunaire des villages vides aux portes aveugles (j’avais peur du bruit de mes pas). Au hasard, j’ai suivi de
20 Il faudrait sortir à l’air frais, mais chaque porte est obstruée par un douanier, tant qu’à la fin on me refoule dans mon
21 nt… C’est à cause d’un pari peut-être fou, et qui porte sur des sentiments indéfinis, à cause de ce pari dont tu n’as vu l’en
15 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
22 e au moment où l’intérêt passionné de beaucoup se porte à la rencontre du message de Karl Barth, disciple fervent de Kierkega
16 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
23 éritable justice. Il finit par mettre Eiichi à la porte . Il lui reste la ressource de se faire instituteur. Il assiste un soi
17 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
24 ion inégalable du mal du siècle. Ici le mépris ne porte aucune atteinte à la perspicacité parce qu’il est vraiment souverain.
18 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
25 Tout, d’un réveil dogmatique qui, s’il traduit et porte un réveil de la foi, ne peut manquer de libérer des forces créatrices
19 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
26 r violence et leur faiblesse précipitent vers des portes de sortie souvent illusoires, vers un « au-delà » des conditions de v
27 ence, — celle dont il est écrit qu’elle force les portes du Royaume des Cieux. Il reste que les temps nous pressent de toutes
28 cadres d’une logique statique et cartésienne nous porte en des régions nouvelles de l’esprit où l’action redevient notre seul
20 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
29 traduit d’ailleurs une équivoque foncière et qui porte sur le thème général du livre. Il est inquiétant de voir un esprit de
21 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
30 vement le plus profond de l’âme allemande, qui la porte à la création volontaire, titanique, du réel. Son mensonge devient vé
22 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
31 que dire des portraits, des valets immobiles, des portes dissimulées derrière des cardinaux du xviiie , — de cet air mystérieu
32 sauvé… Un accord brusque de rumeurs à travers une porte qui s’ouvre ramène le bal dans mes déserts. (Elle est partie. — Des r
23 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
33 isiter. » Mais comment ne pas voir qu’un lieu qui porte un nom pareil est par là même extraordinaire. Celui qui ne croit pas
34 est peut-être la façade d’une chapelle ; mais la porte est fermée. Par une ouverture étroite on passe ensuite à une seconde
35 on de certains regards lucides qu’il arrive qu’on porte sur la vie, tout d’un coup, à trois heures de l’après-midi par exempl
36 e par les rues vides sous la pluie étrangère. Une porte basse s’ouvre sur un long corridor hanté d’ombres drapées, qui ne son
37 st occupée en partie par le comptoir (un écriteau porte simplement ce tarif : 5 pengö), en partie par un poêle immense, à plu
38 raversé l’angoisse lunaire des villages vides aux portes aveugles (j’avais peur du bruit de mes pas). Au hasard, j’ai suivi de
39 Il faudrait sortir à l’air frais, mais chaque porte est obstruée par un douanier, tant qu’à la fin on me refoule dans mon
40 Et c’est à cause d’un pari peut-être fou, et qui porte sur des sentiments indéfinis, à cause de ce pari dont tu n’as vu l’en
24 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
41 e chaumière au bord d’un ruisseau, qu’il dort les portes ouvertes, et pendant des heures récite des odes grecques au murmure d
25 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
42 des pas s’éloignent. Un trait de lumière sous la porte disparaît. Il aime sentir autour de lui vivre la grande maisonnée, ce
43 ur moi, c’est ma jeunesse et ma vieillesse que je porte ainsi tour à tour. Entre l’âge de mes humeurs et le chiffre de mes an
26 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
44 des marches de marbre —, un cortège se forme. La porte de la salle à manger s’ouvre à deux battants et le comte entre le pre
27 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
45 me qui, le soir dans sa chambre d’hôtel, ferme sa porte à double tour. Ah ! qu’une nuit enfin, à la faveur de mon sommeil, on
28 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
46 vement le plus profond de l’âme allemande, qui la porte à la création volontaire, titanique, du réel. Son mensonge devient vé
29 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
47 que dire des portraits, des valets immobiles, des portes dissimulées derrières des cardinaux du xviiie , — de cet air mystérie
48 sauvé… Un accord brusque de rumeurs à travers une porte qui s’ouvre ramène le bal dans mes déserts. (Elle est partie. — Des r
30 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
49 isiter. » Mais comment ne pas voir qu’un lieu qui porte un nom pareil est par là même extraordinaire. Celui qui ne croit pas
50 est peut-être la façade d’une chapelle ; mais la porte est fermée. Par une ouverture étroite on passe ensuite à une seconde
51 on de certains regards lucides qu’il arrive qu’on porte sur la vie, tout d’un coup, à trois heures de l’après-midi par exempl
52 e par les rues vides sous la pluie étrangère. Une porte basse s’ouvre sur un long corridor hanté d’ombres drapées, qui ne son
53 st occupée en partie par le comptoir (un écriteau porte simplement ce tarif : 5 pengö), en partie par un poêle immense, à plu
54 raversé l’angoisse lunaire des villages vides aux portes aveugles (j’avais peur du bruit de mes pas). Au hasard, j’ai suivi de
55 Il faudrait sortir à l’air frais, mais chaque porte est obstruée par un douanier, tant qu’à la fin on me refoule dans mon
56 Et c’est à cause d’un pari peut-être fou, et qui porte sur des sentiments indéfinis, à cause de ce pari dont tu n’as vu l’en
31 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
57 des marches de marbre —, un cortège se forme. La porte de la salle à manger s’ouvre à deux battants et le comte entre le pre
32 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
58 e chaumière au bord d’un ruisseau, qu’il dort les portes ouvertes, et pendant des heures récite des odes grecques au murmure d
33 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
59 des pas s’éloignent. Un trait de lumière sous la porte disparaît. Il aime sentir autour de lui vivre la grande maisonnée, ce
60 ur moi, c’est ma jeunesse et ma vieillesse que je porte ainsi tour à tour. Entre l’âge de mes humeurs et le chiffre de mes an
34 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
61 es lieux et les choses que toujours et partout je porte en moi ? Mais il faut aller vers les êtres, car ce sont eux qui chang
62 ns bientôt, depuis que je l’ai quitté… Par quelle porte allons-nous entrer ? Je ne puis pas distinguer les noms des rues sur
63 ois. Une femme de ménage sort ses clés, ouvre une porte de service à côté du portail d’un ministère. Un vieux monsieur très g
35 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
64 qui passent, mais je la vois venir de loin. Elle porte un grand chapeau flottant d’un rose sombre. Tout la distingue infinim
65 vrai. Comme tout est facile et violent quand les portes du cœur ont cédé ! Le lac était d’un bleu très sombre, le ciel bas, d
36 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
66 ne est pour le moment le plus frappant, mais tout porte à croire que l’Amérique, demain, l’imitera, et même la France, si les
37 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
67 ceci est bon, moral, cela est mauvais, immoral, —  porte un jugement d’humaniste, mange du fruit de l’arbre de la connaissance
38 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
68 péré de ses efforts techniques, qui prend peur et porte lui-même les premières atteintes réelles à sa religion du progrès. Il
39 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
69 înai D’autres pécheurs, faisant de mon péché leur porte  ? Pardonneras-tu ce péché que j’ai fui Un an ou deux, où vingt ans j’
40 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
70 ipe de synthèse qu’il contient. Accusation qui ne porte pas sur le détail ni sur la valeur morale de cette méthode, mais qui
41 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
71 s et des positivistes. Cette opération magistrale porte un nom en politique. C’est le fascisme. Le nous, c’est le groupe, le
42 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
72 humaine. Mais ils se sont cruellement trompés de porte en s’adressant aux mythes collectifs. C’était l’homme qu’il fallait r
43 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
73 . Il peut attendre : son attente est présence, et porte en soi sa justification. À ceux qui croient aux fatalités de l’Histoi
44 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
74 À chacun sa réalité : elle dépend du regard qu’on porte sur les choses. Le regard « réaliste » de Hildur Dixelius a su voir d
45 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
75 t qui, chez lui, fait antichambre, et attend à la porte , inévitablement, cette lâcheté se pare ici d’un nom bien sonnant, et
46 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
76 ez faisait récemment à ces auteurs13. La première porte sur la notion de la personne, évidemment centrale pour la constructio
47 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
77 ans cela leur adresser. L’attitude des objecteurs porte à son acuité extrême le paradoxe défini dans ma première partie. Elle
48 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
78 ou moins autorisées, de préjugés, que tout fidèle porte en soi. Nous essaierons de reconstituer l’« appareil » dogmatique don
49 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
79 ici devenus bien inhumains ! Il semble que chacun porte le poids du monde et le sombre avenir du siècle. On a dépeint ce cler
80 affolé par la lecture de son journal, — mais qui porte l’enfer dans son âme ! — Kierkegaard a montré « le comique infini ».
81 isolé a, dans la règle, deux mains, et lorsqu’il porte ces deux mains sur Marius, ce sont ses mains, non celles de son voisi
50 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
82 ternité humaine que le roman d’André Malraux, qui porte précisément ce titre, était loin d’évoquer avec une pareille puissanc
51 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
83 ns du Plan, p. 46. 18. Nous les aurions mis à la porte . j. « Plans de réforme », L’Ordre nouveau, Paris, n° 14, octobre 193
52 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
84 eriez en vain un roman véritablement chrétien. La Porte étroite ne décrit guère qu’une aberration janséniste. Et je ne retrou
85 À chacun sa réalité : elle dépend du regard qu’on porte sur le monde. Le regard « objectif » de nos naturalistes appauvrit to
53 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
86 vine qu’il est « seul dans la vie ». Pourtant, il porte une alliance. Pauvre gaieté de la vie de garçon, reprise par nécessit
54 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
87 ni la misère réelle ni la grandeur de l’homme. Il porte rarement le poids des injustices du régime social. Il joue. Il joue u
88 our qui nul moyen ne saurait être utilisé, qui ne porte en lui-même la loi et l’image de la fin poursuivie. On n’aboutit pas
55 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
89 humaine. Mais ils se sont cruellement trompés de porte en s’adressant aux mythes collectifs. C’était l’homme qu’il fallait r
56 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
90 ceci est bon, moral, cela est mauvais, immoral, —  porte un jugement d’humaniste, mange du fruit de l’arbre de la connaissance
57 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
91 gnifique élan qui soulève la jeunesse russe et la porte au-delà d’elle-même », comme si cet élan manifestait une sorte de chr
58 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
92 péré de ses efforts techniques, qui prend peur et porte lui-même les premières atteintes réelles à sa religion du progrès. Il
59 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
93 le monde a changé depuis. Le socialisme français porte deux tares qui l’empêcheront toujours d’agir et de créer : la mystiqu
60 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
94 ni la misère réelle ni la grandeur de l’homme. Il porte rarement le poids des injustices du régime social. Il joue. Il joue u
95 our qui nul moyen ne saurait être utilisé, qui ne porte en lui-même la loi et l’image de la fin poursuivie. On n’aboutit pas
61 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
96 humaine. Mais ils se sont cruellement trompés de porte en s’adressant aux mythes collectifs. C’était l’homme qu’il fallait r
62 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
97 ceci est bon, moral, cela est mauvais, immoral, —  porte un jugement d’humaniste, mange du fruit de l’arbre de la connaissance
63 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
98 gnifique élan qui soulève la jeunesse russe et la porte au-delà d’elle-même », comme si cet élan manifestait une sorte de chr
64 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
99 péré de ses efforts techniques, qui prend peur et porte lui-même les premières atteintes réelles à sa religion du progrès. Il
65 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
100 le monde a changé depuis. Le socialisme français porte deux tares qui l’empêcheront toujours d’agir et de créer : la mystiqu
66 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
101 ntellectuels » français. Mais si le monde ne s’en porte pas mieux, l’intelligence n’y gagne guère. ⁂ Tant que les écrivains
67 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
102 t expliquer, par exemple, la soudaine passion qui porte tant de bons esprits, chez nous, vers la pensée de Kierkegaard, surgi
103 e ? Or, toute l’insistance du grand théologien se porte dans ce livre sur un seul point : l’homme chrétien reste un homme com
68 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
104 nnelles. La mesure antique est vivante, mais elle porte en elle-même le germe de sa mort. Une fois toute la société adaptée a
69 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
105 ce. Que nous apprend l’observation lorsqu’elle se porte sur l’acte même de la vision ? Selon que l’homme qui regarde particip
106 es formes par les formes, n’est-ce pas ouvrir les portes à une nouvelle mythologie, dans le sens d’un Schelling et déjà d’un H
70 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
107 on est obligé de constater que cette objection ne porte guère. En effet, « l’Église ne reconnaît une expression exacte de sa
71 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
108 efois de refaire son pas, parce que la pente vous porte en arrière, parce qu’on l’a mal calculé et il faut d’abord qu’on le c
72 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
109 ès que défaille la confiance dans l’homme qui les porte , comme le prouve la moindre expérience de commandement. Or cette conf
73 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
110 vue, ce qui eût été le vrai sujet d’un livre qui porte un pareil titre. Car la crise du Progrès n’est rien que la crise du r
74 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
111 ait m’en vouloir de lui retourner une boutade qui porte évidemment sa marquem. 13. Wilfred Monod, Le Problème du Bien : ess
75 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Manifeste au service du personnalisme par Emmanuel Mounier (octobre 1936)
112 d’une action plus vivement engagée, que tout nous porte à souhaiter commune. Quelle que soit notre méfiance à l’endroit des s
76 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
113 passion profonde. La misère n’est encore qu’à la porte , mais on dirait qu’il n’y a plus rien à faire, qu’à attendre. Et l’on
77 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
114 té, mais peut-être au contraire parce qu’ici tout porte , et nous met du coup en présence du concret d’une vie située. Il faut
78 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
115 e nos positions les plus fondamentales. Tout nous porte d’ailleurs à croire que les yeux de beaucoup vont s’ouvrir sur la réa
79 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
116 Parce que « rien ne s’achève sur soi seul » tout porte à conséquence, tout appelle, et d’abord la parole ! Mais l’usure des
80 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
117 rocès, Le Château, et Amérique. Le regard qu’il y porte sur le monde est d’une précision proprement angoissante. Il considère
81 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
118 fasse au critère téléologique, et qui pourtant ne porte pas en elle d’efficacité permanente. On pourrait concevoir par exempl
119 hébreu. Et parce qu’elle est la loi de Dieu, elle porte en elle la règle permanente de toute action et de toute pensée. Vraie
120 pensée. Vraie mesure, donc, et mesure commune. On porte l’arche au-devant des armées, dans la guerre, comme le symbole de l’u
82 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
121 passion profonde. La misère n’est encore qu’à la porte , mais on dirait qu’il n’y a plus rien à faire qu’à l’attendre. Et l’o
83 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
122 uble sens du terme, grave. Toute la difficulté se porte alors sur le mot pensée, et il est clair qu’elle doit reposer là, si
123 ans oublier les pamphlets de Péguy : elle ne s’en porte pas plus mal. Songez qu’elle est l’excuse de tout un régime ! Plus en
124 que par le style de sa description. Tout portrait porte plus ou moins la ressemblance de son auteur. S’il s’agit d’un auteur
84 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
125 le gratuit ? Ici paraît le grand malentendu : il porte sur la notion d’autorité. L’élite et les meneurs ignorent, même s’ils
126 sure où il voudrait l’humaniser. Tout être vivant porte le nom qu’Adam lui a donné avant sa chute. Et c’est ainsi qu’il est p
127 iologues positivistes. Cette opération magistrale porte un nom en politique : c’est le fascisme, ou le national-socialisme. L
85 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
128 fasse au critère téléologique, et qui pourtant ne porte pas en elle d’efficacité permanente. On pourrait concevoir par exempl
129 hébreu. Et parce qu’elle est la loi de Dieu, elle porte en elle la règle permanente de toute action et de toute pensée. Vraie
130 pensée. Vraie mesure, donc, et mesure commune. On porte l’arche au-devant des armées, dans la guerre, comme le symbole de l’u
86 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
131 passion profonde. La misère n’est encore qu’à la porte , mais on dirait qu’il n’y a plus rien à faire qu’à l’attendre. Et l’o
87 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
132 uble sens du terme, grave. Toute la difficulté se porte alors sur le mot pensée, et il est clair qu’elle doit reposer là, si
133 ans oublier les pamphlets de Péguy : elle ne s’en porte pas plus mal. Songez qu’elle est l’excuse de tout un régime ! Plus en
134 que par le style de sa description. Tout portrait porte plus ou moins la ressemblance de son auteur. S’il s’agit d’un auteur
88 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
135 le gratuit ? Ici paraît le grand malentendu : il porte sur la notion d’autorité. L’élite et les meneurs ignorent, même s’ils
136 sure où il voudrait l’humaniser. Tout être vivant porte le nom qu’Adam lui a donné avant sa chute. Et c’est ainsi qu’il est p
137 iologues positivistes. Cette opération magistrale porte un nom en politique : c’est le fascisme, ou le national-socialisme. L
89 1937, Articles divers (1936-1938). Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)
138 u’on peut écrire n’importe quoi, sans ce que cela porte à conséquences, ce romancier s’est condamné lui-même, en fait, à ne p
90 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
139 e. Ma femme dort, dans la chambre dont je vois la porte entrebâillée. Une dernière bûche fume, il fait presque froid. Dans ce
140 illée trop lucide peut-être, puisque le monde n’y porte plus d’ombres. Je me souviens de ces nuits de Paris, pleines d’appels
141 laignent du froid. Le fourneau est rouge, mais la porte donne au nord-ouest, d’où vient le vent le plus glacial, depuis des s
142 asteur, si on pouvait entrer par-derrière, par la porte de la sacristie, on viendrait bien ! Mais on est lâches ! — Et chez e
91 1937, Articles divers (1936-1938). Lénine, Staline et la littérature (17 avril 1937)
143 ie, mais pour ce qui est de la politique, je m’en porte garant, c’est parfaitement vrai. Voilà qui donne toute la mesure (la
92 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
144 rénove en l’homme son élan vers le monde. Elle le porte au-devant de tout, comme un peu en avant de lui-même, là où il peut d
93 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
145 à chaque fois dans une seule figure précise, qui porte un nom, des vêtements d’une certaine sorte, etc. Peu à peu, je découv
94 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Éluard, L’Évidence poétique (juin 1937)
146 plus qu’à fermer les yeux pour que s’ouvrent les portes du merveilleux. » Phrase étonnante à la fois par la grandeur de l’esp
95 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
147 ne allée bordée de rosiers. L’allée aboutit à une porte de bois à deux battants, à demi cachée par des lauriers épais. De hau
148 raiment plus gai qu’ascétique. Dans le chai, à la porte un peu trop basse, règne une pénétrante odeur de laurier.   10 novemb
149 age se termine au bout de notre jardin. Passée la porte , on enfile une petite rue toute blanche qui contourne la panse de l’é
150 ndis que j’écris à ma table, j’entends grincer la porte du jardin. C’est la femme de Pédenaud qui brandit un papier. J’accour
151 on. Conférences, visites, colportage de bibles de porte en porte. On ne peut pas dire que tout ce travail épuisant dans l’ine
152 rences, visites, colportage de bibles de porte en porte . On ne peut pas dire que tout ce travail épuisant dans l’inertie soit
153 es pattes. On fourre cela dans le sachet que l’on porte attaché à la ceinture et qui se remplit de tressaillements. Nous ne g
154 u aller y négocier mon chèque. J’arrive devant la porte où il est écrit : Caisse. Je frappe et entre. Un homme penché vers le
96 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
155 mme de science. Et tout l’effort de l’écrivain se porte alors sur l’analyse des motifs secrets d’une action. La méthode consi
156 qui donne le départ à ce roman des Löwensköld, et porte sur lui de grandes ombres. Il y puise sa vie secrète, il en reçoit de
97 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
157 ne allée bordée de rosiers. L’allée aboutit à une porte de bois à deux battants, à demi cachée par des lauriers épais. De hau
158 raiment plus gai qu’ascétique. Dans le chai, à la porte un peu trop basse, règne une pénétrante odeur de laurier. On distingu
159 lage se termine au bout de notre jardin. Passé la porte , on enfile une petite rue toute blanche qui contourne la panse de l’é
160 ndis que j’écris à ma table, j’entends grincer la porte du jardin. C’est la femme de Pédenaud qui brandit un papier. J’accour
98 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
161 les rosiers. Je trouve, à tâtons, le verrou de la porte du fond, dans l’odeur des lauriers épais. Voici les rues du village,
99 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
162 lle des défenseurs de l’esprit pur : l’erreur qui porte l’homme à croire que la cause de tous ses malheurs est dans les chose
163 r la personne — dans mon vocabulaire. Ma critique porte sur l’essentiel du marxisme, alors que la critique marxiste porte sur
164 ntiel du marxisme, alors que la critique marxiste porte sur un christianisme dénaturé. Et l’essentiel du marxisme, je le répè
165 nde et ses formes mauvaises. Dès maintenant, elle porte témoignage en faveur du fait accompli d’une révolution humaine. Le ch
166 chrétien, il sait qu’il est membre d’un corps qui porte toutes les marques du péché. Il est alors en face du monde, et au nom
100 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
167 ne allée bordée de rosiers. L’allée aboutit à une porte de bois à deux battants, à demi cachée par des lauriers épais. De hau
168 raiment plus gai qu’ascétique. Dans le chai, à la porte un peu trop basse, règne une pénétrante odeur de laurier. On distingu
169 lage se termine au bout de notre jardin. Passé la porte , on enfile une petite rue toute blanche qui contourne la panse de l’é
170 ndis que j’écris à ma table, j’entends grincer la porte du jardin. C’est la femme de Pédenaud qui brandit un papier. J’accour
171 on. Conférences, visites, colportage de bibles de porte en porte. On ne peut pas dire que tout ce travail épuisant dans l’ine
172 rences, visites, colportage de bibles de porte en porte . On ne peut pas dire que tout ce travail épuisant dans l’inertie soit
173 ns la cour. La mère Renaud-de-la-Purée sort de sa porte , appuyée sur un court bâton. C’est donc la jambe qui ne va plus. D’où
174 ichi et agrandi de cette image. » Le regard qu’il porte sur le monde est l’un des plus précis qui furent jamais portés, mais
175 es pattes. On fourre cela dans le sachet que l’on porte attaché à la ceinture et qui se remplit de tressaillements. Nous ne g
176 u aller y négocier mon chèque. J’arrive devant la porte où il est écrit : caisse. Je frappe et entre. Un homme penché vers le
177 pommes de terre est dévasté ! J’ai entrouvert la porte du poulailler et les poulets se sont précipités dehors l’un après l’a