1
que de M. de Montherlant son admirable lyrisme de
poète
du stade. En un style d’une fermeté presque brutale parfois, un style
2
un style de sportif, mais qu’on sent humaniste et
poète
, un style à la fois bref et chaud, imagé et réaliste, M. de Montherla
3
e de rêveurs. Toute poésie est incommunicable, le
poète
étant un simple sténographe de ses rêves. Soit. De ces faits, je tire
4
ait d’une fortuite coïncidence entre l’univers du
poète
et le mien ? Je comprends trop de choses dans ces poèmes qui devraien
5
is même voir que M. Breton serait un très curieux
poète
s’il ne s’efforçait de donner raison aux 75 pages où il voulut nous p
6
nou (septembre 1925)d Lucien Fabre, ingénieur,
poète
, chroniqueur scientifique, « Prix Goncourt », curieux homme. Il se li
7
elle un père dans les maisons. » Comme Valéry, ce
poète
sait « des complicités étranges pour assembler un sourire ». Comme Ma
8
our peu qu’ils sortent des cafés littéraires, nos
poètes
respirent le même air du temps. Leur originalité se retrouve dans la
9
ais de Dieu. » 1. Il ne s’agit pas d’exiger des
poètes
qu’ils écrivent des odes civiques. Mais que nos moralistes — presque
10
on dédaigne encor mais ne fait plus sa roue. » Ce
poète
— qui fut aussi le prosateur charmant du Pédagogue et l’Amour — souri
11
rer. L[e] malheur de Cocteau est qu’il se veuille
poète
. Il ne l’est jamais moins qu’en vers. Sa plus incontestable réussite
12
de la pénombre. Ôter la pédale à la poésie. (« Le
poète
ne rêve pas, il compte. ») Six projecteurs convergent sur une machine
13
ant, c’est de voir à quel point Montherlant reste
poète
jusque dans la description la plus réaliste de la vie animale. Et n’e
14
nimale. Et n’est-ce pas justement parce qu’il est
poète
qu’il peut atteindre à pareille intensité de réalisme. Une perpétuell
15
e religion. Mais ce n’est peut-être qu’un rêve de
poète
. Il y a un autre Montherlant, plutôt stoïcien, celui-là. Et c’est un
16
hante avec pathétique. Mais c’est parce qu’il est
poète
: le chant fini, il n’y pense plus. On comprend qu’une telle attitude
17
res passages qui préciseraient ce parallélisme du
poète
et du philosophe. g. « Les Bestiaires, roman, par Henry de Montherla
18
s blancs, les roues peintes du char, l’Italie des
poètes
… Mais ce pays tout entier pâmé dans une beauté que saluent tant de so
19
domaine enchanté où des amis très fins, précieux
poètes
, dissertent sur leurs fantaisies ? Ç’aurait été si délicieusement inv
20
à l’imagination d’autres fois si prestigieuse du
poète
: « Ils m’ont suivi, les imbéciles », ricane-t-il ; et sans rire : «
21
me un fusil automatique, fait balle au cerveau du
poète
qui meurt de sommeil naturel. Le tunnel sous la Manche escamoté, le t
22
té la possibilité. Orphée, par exemple, serait un
poète
surréaliste. « Il faut jeter une bombe, dit-il, il faut obtenir un sc
23
est sans parfum. (Tout de même, Cocteau est un
poète
: j’en verrais une preuve, pour mon compte, dans le fait que je ne sa
24
omène sur le même monde où se plaisent nos jeunes
poètes
cosmopolites, mais il garde une certaine discrétion, cet air de rêver
25
ne manière de prophète un brin janséniste chez ce
poète
. Aujourd’hui, je le verrais plutôt comme un Musset10 plus véritableme
26
t-à-dire cynique, toutes les offres du hasard, ce
poète
immoral et malicieux. » Je ne sais dans quel rapide de l’Europe centr
27
de métaphore, avec une pensée tendre pour un ami
poète
. « L’autre jour au Grand Écart… », dit quelqu’un. À ce coup, l’évocat
28
liqueur. Poisson dans l’eau, plumes dans le vent,
poète
au bar, le paradis n’est pas si cher. Il y en a aussi qui posent pour
29
Louis Aragon et Paul Éluard, hommes de lettres et
poètes
surréalistes. Paul Valéry, de l’Académie française. Narcisse, personn
30
ce Jaloux qui sait parler mieux que personne des
poètes
scandinaves et des romantiques allemands parce qu’il partage avec eux
31
sont pas les savants qui sont prophètes, mais les
poètes
. Or Jules Verne fut poète avant tout — et ce livre le fera bien voir
32
nt prophètes, mais les poètes. Or Jules Verne fut
poète
avant tout — et ce livre le fera bien voir aux sceptiques. Il a aimé
33
e ouvre des perspectives d’évasion — où seuls les
poètes
savent se perdre. Et c’est bien sa plus grande ruse que d’avoir empru
34
rce qu’elle constitue une tentation pour tous les
poètes
. Le désir de « plus vrai que le vrai » surexcité par l’insolence d’un
35
issantes sur l’époque. Anderson est avant tout un
poète
, un homme qui aime inventer et que cela console des nécessités modern
36
urir ou pour entrer en religion : rond de cuir ou
poète
(au sens le plus large de ces mots.) (Mais je tiens à le leur dire ic
37
emblait vivre au fond d’un insistant regard. » Le
poète
des Gravitations est ici descendu plus profond en soi-même ; son art
38
ver dernier, m’occupant assez longuement d’un des
poètes
auxquels notre temps doit vouer l’attention la plus grave — car il vé
39
chirement à peine sensible dans son œuvre. Car ce
poète
n’est peut-être que le lieu de sa poésie, — d’une poésie, l’on dirait
40
n Pierangelo dans la vie. Le hasard, complice des
poètes
, lui fait rencontrer des êtres bizarres avec lesquels il n’hésite pas
41
leurs raisonnements. L’inspiration Comme le
poète
terminait sa théorie sur la nature de l’inspiration, un doute lui vin
42
ur, cher ami, mais bien excusable de la part d’un
poète
en état, sans doute, d’inspiration. Je trouve dans une enveloppe qu’h
43
bénédiction, je suis votre amie Joséphine. » — Le
poète
reprit son manuscrit et conclut : « L’inspiration est le nom qu’on do
44
n certain domaine, c’est vrai. (Il y a encore des
poètes
pour nous faire comprendre avec enthousiasme que ces vérités-là n’ont
45
rofond voilé de douceur. Car le type populaire du
poète
romantique s’est dégradé en deux sous-types posthumes : l’artiste pho
46
ment nous usons le plus clair de nos forces, — le
Poète
dira un mot, ou bien fera un acte, et ces peuples de somnambules s’év
47
n certain domaine, c’est vrai. (Il y a encore des
poètes
pour nous faire comprendre avec enthousiasme que ces vérités-là n’ont
48
ement nous usons le plus clair de nos forces — le
Poète
dira un mot, ou bien fera un acte, et ces peuples de somnambules s’év
49
l’ultime raison de ne pas désespérer, cinq ou six
poètes
. 4. « Quelque grande que soit » mon envie — comme disent Beausire et
50
« pittoresque », cas déplorable, s’agissant d’un
poète
authentique. Le pittoresque. D’abord je crains que la notion n’en soi
51
, qu’il n’osait résoudre, bien des mystiques, des
poètes
, des philosophes, des psychiatres, des moralistes et des charlatans o
52
urréalisme. M. Pierre-Quint vient d’écrire sur ce
poète
, qu’on a traité de fou et d’ange, un essai remarquable de netteté et
53
eversants de perfection, gages d’un monde que les
poètes
essaient de décrire sans l’avoir jamais vu, et dont nous savons seule
54
connaissance, ne se plaint de ce qu’il y a peu de
poètes
par le monde. C’est dans l’ordre des choses, et l’on sait qu’il suffi
55
Nyugât (l’Occident), revue fondée par deux grands
poètes
: André Ady et Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, est mort
56
est dans la piscine que nous devons rencontrer le
poète
. Cheveux noirs d’aigle collés sur son large front, belle carrure ruis
57
e, sans arbres, et nous montons vers la maison du
poète
, sur un coteau. Trois chambres boisées entourées d’une large galerie
58
doux que nous verse Ilonka Babits (elle est aussi
poète
, et très belle), nous inscrivons nos noms au charbon sur le mur chaul
59
in qu’on l’imagine, tout a de belles couleurs, le
poète
sourit en lui-même, il y a une enfance dans l’air… 12. Rappelons q
60
par quoi Hölderlin diffère le plus peut-être des
poètes
français, c’est que son lyrisme est l’expression d’une philosophie à
61
de, l’autre seulement d’une plus faible… Le grand
poète
n’est jamais abandonné par lui-même ; il peut au-dessus de lui-même,
62
e ses Noces. Jouve est le plus « germanique » des
poètes
français d’aujourd’hui ; ce sont les harmoniques éveillées en lui par
63
ter à l’acte recréateur qu’est la traduction d’un
poète
par un autre poète. Les quatrains sont ici précédés de Fragments dont
64
teur qu’est la traduction d’un poète par un autre
poète
. Les quatrains sont ici précédés de Fragments dont je me demande s’il
65
egaard d’ailleurs ne peut être placé qu’à côté du
poète
russe. Tous deux marchent de pair et aucun autre esprit du siècle ne
66
social. Mlle Engel constate que « les plus grands
poètes
français du xixe siècle ont échoué dans leur interprétation des mont
67
aux mille bruits. » Ce n’est plus l’homme que ces
poètes
viennent interroger sur les hauteurs, mais une sombre et surhumaine f
68
du Conte de ma vie d’Andersen, où l’on voit ce «
poète
des poètes » à la sensibilité si authentiquement évangélique — comme
69
de ma vie d’Andersen, où l’on voit ce « poète des
poètes
» à la sensibilité si authentiquement évangélique — comme celle d’une
70
affleurement mystérieux de la forme mythique, le
poète
en tout temps a le pouvoir de le susciter dans son œuvre, comme le my
71
le mystique dans sa prière. Et c’est pourquoi le
poète
, Ramuz, l’homme qui vit concrètement les grands mythes et les réalise
72
« La morte ou la nue », « Ainsi », Le Journal des
poètes
, Bruxelles, n° 19, 16 avril 1932, p. 2.
73
sobriété spirituelle paraît avoir produit chez le
poète
une sorte de sécheresse religieuse. Ce qui à l’origine, n’était qu’hu
74
nts, le groupe barthien de Hic et Nunc ; chez les
poètes
philosophes, certains éléments subsistants de Philosophies, ou naissa
75
du laurier, mais pour l’amour de son ami Clitus,
poète
abstrait à la mode de 1920, qu’Alexandre a conquis le monde. Le défau
76
u dessin de la Carte du Tendre. C’est le cri d’un
poète
français, non d’un Français. 2. Hegel serait le philosophe par excel
77
, on voudrait comprendre ce qui se passe… Mais le
poète
referme son livre, plie ses lunettes, baise la main de la maîtresse d
78
eversants de perfection, gages d’un monde que les
poètes
essaient de décrire sans l’avoir jamais vu, et dont nous savons seule
79
nnaissance, ne se plaint de ce qu’il y ait peu de
poètes
par le monde. C’est dans l’ordre des choses, et l’on sait qu’il suffi
80
ât (l’Occident), revue fondée par ces deux grands
poètes
: André Ady et Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, est mort
81
est dans la piscine que nous devons rencontrer le
poète
. Cheveux noirs d’aigle collés sur son large front, belle carrure ruis
82
e, sans arbres, et nous montons vers la maison du
poète
, sur un coteau de vignes. Trois chambres boisées entourées d’une larg
83
que les vents ne l’emportent pas), un beau nid de
poète
: car demeurer ici, c’est demeurer vraiment « en pleine nature », un
84
doux que nous verse Ilonka Babits (elle est aussi
poète
, et très belle), nous inscrivons nos noms au charbon sur le mur chaul
85
in qu’on l’imagine, tout a de belles couleurs, le
poète
sourit en lui-même, il y a une enfance dans l’air… xi Le retour d
86
ver dernier, m’occupant assez longuement d’un des
poètes
auxquels notre temps doit vouer l’attention la plus grave — car il vé
87
chirement à peine sensible dans son œuvre. Car ce
poète
n’est peut-être que le lieu de sa poésie, — d’une poésie, l’on dirait
88
stinguera des choses nouvelles dans l’espace. (Au
poète
de les nommer.) 22 mai 1929 (Après avoir relu ce que j’écrivais
89
« pittoresque », cas déplorable, s’agissant d’un
poète
authentique. Le pittoresque. D’abord je crains que la notion n’en soi
90
u dessin de la Carte du Tendre. C’est le cri d’un
poète
français, non d’un Français. 2. Hegel serait le philosophe par excel
91
, on voudrait comprendre ce qui se passe… Mais le
poète
referme son livre, plie ses lunettes, baise la main de la maîtresse d
92
eversants de perfection, gages d’un monde que les
poètes
essaient de décrire sans l’avoir vu, et dont nous savons seulement qu
93
nnaissance, ne se plaint de ce qu’il y ait peu de
poètes
par le monde. C’est dans l’ordre des choses, et l’on sait qu’il suffi
94
ât (l’Occident), revue fondée par ces deux grands
poètes
: André Ady et Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, est mort
95
est dans la piscine que nous devons rencontrer le
poète
. Cheveux noirs d’aigle collés sur son large front, belle carrure ruis
96
e, sans arbres, et nous montons vers la maison du
poète
, sur un coteau de vignes. Trois chambres boisées entourées d’une larg
97
que les vents ne l’emportent pas, un beau nid de
poète
: car demeurer ici, c’est demeurer vraiment en « pleine nature », un
98
doux que nous verse Ilonka Babits (elle est aussi
poète
, et très belle), nous inscrivons nos noms au charbon sur le mur chaul
99
in qu’on l’imagine, tout a de belles couleurs, le
poète
sourit en lui-même, il y a une enfance dans l’air… Le retour d’Esz
100
ver dernier, m’occupant assez longuement d’un des
poètes
auxquels notre temps doit vouer l’attention la plus grave — car il vé
101
chirement à peine sensible dans son œuvre. Car ce
poète
n’est peut-être que le lieu de sa poésie, — d’une poésie, l’on dirait
102
stinguera des choses nouvelles dans l’espace. (Au
poète
de les nommer.) 22 mai 1929 (Après avoir relu ce que j’écrivais
103
plus bas, de plus près ? J’ai vu percer quelques
poètes
à nos vitrines de libraires… Les Vaudois ont produit ou toléré Consta
104
s ample de la respiration. Tout ce que disent les
poètes
qu’il dédaigne, tous leurs clichés, c’était donc vrai ? Il ne sait qu
105
à désassocier et à mettre en face de lui-même le
poète
lyrique — rattaché encore à une école provençale qui est, à l’origine
106
e puisque le plain-chant est roman-syrien — et le
poète
fabriqué à coups de platras à la manière antique ». Vous avez le ton.
107
ez-y le plus excitant foisonnement de citations —
poètes
, chroniqueurs, musicographes, Notker, Dante, Nietzsche —, une pétulan
108
e qualifiée de dialectique : c’est le « wit » des
poètes
métaphysiciens de la Renaissance anglaise, John Donne, Crashaw, Marve
109
commentateur de Du Bartas, et toute une école de
poètes
calvinistes imbus des théories cosmologiques de Paracelse ; ce sont e
110
ne de John Donne (1573-1661), le plus grand des «
poètes
métaphysiciens » de l’école anglaise. Une première traduction de cet
111
’agisse d’auteurs comiques : il s’agit d’abord de
poètes
. Je crains même de leur faire du tort en écrivant qu’ils sont drôles.
112
i. Dans La Répétition 4, on trouvera confondus le
poète
, le philosophe, l’ironiste et le théologien. Kierkegaard nous montre
113
st aussi un grand mystique, c’est-à-dire un grand
poète
. Le livre d’Axling nous donne d’admirables citations de ses Méditatio
114
se condamner. Il affirmait qu’il n’était qu’un «
poète
à tendance religieuse » et non pas un « témoin de la vérité » ; c’est
115
aard, d’ailleurs, ne peut être placé qu’à côté du
poète
russe. Tous deux marchent de pair, et aucun autre esprit du siècle ne
116
ce conservatrice du régime. Deuxième espèce : les
poètes
romantiques, chantres de l’Idéal qu’on n’atteint pas, pour l’avoir mi
117
ité » qu’il annonçait, mais resta simplement « un
poète
». Double reproche, plus grave que Koch ne veut le croire. C’est en v
118
hoix de l’homme. Kierkegaard a choisi d’être « un
poète
et un penseur particulier ». Mais ce poète, ce penseur, dont on peut
119
e « un poète et un penseur particulier ». Mais ce
poète
, ce penseur, dont on peut dire qu’il mourut en martyr9 d’avoir défend
120
déjà… 82. Baudelaire voulait que la critique des
poètes
— qu’il opposait à celle des philosophes libéraux — fût partiale, ple
121
e évangélique ? Et voici que cette conjonction du
poète
philosophe et du théologien projette une vive lumière sur le secret d
122
ons qu’il contemple un paysage. S’il est un grand
poète
, il y verra des mythes, et s’il est un littérateur de l’espèce par ex
123
ien n’arrête la parole. Mais les mystiques et les
poètes
ont, de tout temps, depuis l’Incarnation, connu ce grand mystère de l
124
rme J’ai cité des docteurs, des apôtres et des
poètes
, des savants et même quelques indiscrets. Je vois bien ce qu’on peut
125
sa totalité, l’on découvre constitutive. D’autres
poètes
ont paru, qui ne furent pas moins violemment contradictoires : Kierke
126
uivante : « Il y aura lieu de ramener l’action du
poète
à un phénomène de mimétisme par son assimilation à un objet extérieur
127
est dire l’intérêt, au sens fort, de l’apport des
poètes
à la philosophie et à l’éthique. Les études de E. Weil sur l’histoire
128
où l’on va. Seuls les prophètes — et non pas les
poètes
— peuvent en vérité « donner un sens plus pur aux mots de la tribu »,
129
uysbroeck mis à part ; et beaucoup sont de grands
poètes
, des philosophes terriblement concrets : Maître Eckhart, Suso, Tauler
130
uysbroeck mis à part ; et beaucoup sont de grands
poètes
, des philosophes terriblement concrets : Suso, Tauler, Franck et Weig
131
d’adopter ? C’est celle du clerc — il dirait : du
poète
—, qui se réserve pour son œuvre, estimant s’acquitter de la sorte de
132
ns, s’appelassent-ils Paul Claudel. Ce très grand
poète
est l’auteur des plus monumentales âneries qui aient jamais été profé
133
cteurs chrétiens l’ont su ; et Paracelse ; et les
poètes
du xvie siècle ; puis Goethe et certains romantiques allemands ; pui
134
mament, c’est, à vrai dire, le parti pris de tout
poète
, au sens littéral de ce nom : mais c’est aussi ce qu’une certaine cri
135
constitue le vrai sujet de ses romans. Passage du
Poète
— ou du diable (dans le Règne de l’esprit malin), entrée du cinéma (l
136
ontact avec l’objet. » Ainsi parle Ramuz des faux
poètes
, des nominalistes. On croit voir transparaître dans ce passage des Si
137
re la chrétienté établie ». Toute une carrière de
poète
et de philosophe « à orientation religieuse » avait en effet préparé
138
e s’agissait que de construire des tracteurs, les
poètes
du tracteur et ceux qui le conduisaient parlaient naturellement le mê
139
si pauvre. Car une fois le pain assuré, quand les
poètes
se virent enfin libres de chanter l’homme tout entier, non plus seule
140
s marques de mépris hautain dont se gratinent les
poètes
, les essayistes et les politiciens modernes, avec une fureur sans exe
141
que page. La rumeur quotidienne tend à faire de «
poète
» une circonstance atténuante, au bénéfice du maladroit, s’il est aim
142
ns servir à préciser ce qui oppose la langue d’un
poète
aux divers jargons de son temps : c’est que l’une est une langue « av
143
ites qu’on le peut. Opération inverse de celle du
poète
: on s’arrête à l’acception neutre, la moins active, la plus anecdoti
144
? Qu’on ne dise pas que la philosophie d’un grand
poète
importe moins que son humanité, que son lyrisme, ou que ce je ne sais
145
effet donnée » — qui est sa mort. Mais l’œuvre du
poète
, la vocation de l’homme, la charité cosmique du chrétien (identiqueme
146
méprendre à un cauchemar. Mais alors que tant de
poètes
s’efforçaient à la même époque de délirer méthodiquement, et de broui
147
et modestes ; les seconds, des idéalistes, ou des
poètes
, ou des sages résignés. Ils ont tous en commun ceci : qu’ils paraisse
148
marques de mépris hautain dont se gratifient les
poètes
, les essayistes et les politiciens modernes, avec une fureur sans exe
149
rs, inquisiteurs et anarchistes. Presque tous les
poètes
et tous les philosophes poètes, Kierkegaard, Schopenhauer, Baudelaire
150
. Presque tous les poètes et tous les philosophes
poètes
, Kierkegaard, Schopenhauer, Baudelaire, Dostoïevski, Rimbaud et Nietz
151
e s’agissait que de construire des tracteurs, les
poètes
du tracteur et ceux qui le conduisaient parlaient naturellement le mê
152
si pauvre. Car une fois le pain assuré, quand les
poètes
se virent enfin libres de chanter l’homme tout entier, non plus seule
153
s périodiques font peu de victimes chez les vrais
poètes
, mais davantage parmi les lettrés qui seraient tentés de lire de la p
154
se d’homogène, de scientifique. « La mentalité du
poète
lyrique se ramène à celle du primitif… » « La foi n’est pas autre cho
155
t non la mienne de régner sur l’absence », dit un
poète
. Mais « les autres » ont travaillé pendant ce temps ! Et s’ils ne men
156
uve personne et en dit beaucoup trop pour que les
poètes
mêmes la prennent au sérieux. C’est pourquoi ils la prennent au tragi
157
ts, Ramuz (Raison d’être, Six cahiers, Passage du
poète
). Je voudrais bien citer Joyce et ses jeunes disciples, mais je crain
158
et modestes ; les seconds, des idéalistes, ou des
poètes
, ou des sages résignés. Ils ont tous en commun ceci : qu’ils paraisse
159
marques de mépris hautain dont se gratifient les
poètes
, les essayistes et les politiciens modernes, avec une fureur sans exe
160
rs, inquisiteurs et anarchistes. Presque tous les
poètes
et tous les philosophes poètes, Kierkegaard, Schopenhauer, Baudelaire
161
. Presque tous les poètes et tous les philosophes
poètes
, Kierkegaard, Schopenhauer, Baudelaire, Dostoïevski, Rimbaud et Nietz
162
e s’agissait que de construire des tracteurs, les
poètes
du tracteur et ceux qui le conduisaient parlaient naturellement le mê
163
si pauvre. Car une fois le pain assuré, quand les
poètes
se virent enfin libres de chanter l’homme tout entier, non plus seule
164
diques font encore peu de victimes chez les vrais
poètes
, mais davantage parmi les lettrés qui seraient tentés de lire de la p
165
se d’homogène, de scientifique. « La mentalité du
poète
lyrique se ramène à celle du primitif… » « La foi n’est pas autre cho
166
uve personne et en dit beaucoup trop pour que les
poètes
mêmes la prennent au sérieux. C’est pourquoi ils la prennent au tragi
167
ts, Ramuz (Raison d’être, Six cahiers. Passage du
poète
). Je voudrais bien citer Joyce et ses jeunes disciples, mais je crain
168
centième-mille un an après sa publication. Et les
poètes
ne restent pas en arrière : le jeune Gerhard Schuhmann, qui est nazi,
169
crivains. L’on s’en fait une idée romantique : le
poète
pauvre et méconnu, dans sa soupente, vit de son orgueil et de l’amour
170
, mais dans un style qui ne saurait être celui du
poète
ou du philosophe, par exemple. Ce qui ne va pas sans risques graves,
171
, entre le romantisme allemand et les plus grands
poètes
modernes de la France : Nerval, Hugo, Baudelaire et Mallarmé, pour ne
172
r le même Maïakovski : Il a été et il demeure le
poète
le meilleur, le plus talentueux de notre époque soviétique. L’indiffé
173
cation. Une excentricité du sort a fait de lui un
poète
allemand. Les autres ont toujours cru à cette fable, mais dirait-on,
174
e les suites sont assez pittoresques pour qu’un «
poète
» — au sens banal du terme — préfère en ignorer la cause ? L’on s’éto
175
ait puissant d’un désir — reviendra s’asservir le
poète
… ⁂ C’est une des gloires du romantisme allemand que d’avoir su élever