1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 que de M. de Montherlant son admirable lyrisme de poète du stade. En un style d’une fermeté presque brutale parfois, un style
2 un style de sportif, mais qu’on sent humaniste et poète , un style à la fois bref et chaud, imagé et réaliste, M. de Montherla
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
3 e de rêveurs. Toute poésie est incommunicable, le poète étant un simple sténographe de ses rêves. Soit. De ces faits, je tire
4 ait d’une fortuite coïncidence entre l’univers du poète et le mien ? Je comprends trop de choses dans ces poèmes qui devraien
5 is même voir que M. Breton serait un très curieux poète s’il ne s’efforçait de donner raison aux 75 pages où il voulut nous p
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
6 nou (septembre 1925)d Lucien Fabre, ingénieur, poète , chroniqueur scientifique, « Prix Goncourt », curieux homme. Il se li
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
7 elle un père dans les maisons. » Comme Valéry, ce poète sait « des complicités étranges pour assembler un sourire ». Comme Ma
8 our peu qu’ils sortent des cafés littéraires, nos poètes respirent le même air du temps. Leur originalité se retrouve dans la
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
9 ais de Dieu. » 1. Il ne s’agit pas d’exiger des poètes qu’ils écrivent des odes civiques. Mais que nos moralistes — presque
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Wilfred Chopard, Spicilège ironique (mai 1926)
10 on dédaigne encor mais ne fait plus sa roue. » Ce poète — qui fut aussi le prosateur charmant du Pédagogue et l’Amour — souri
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
11 rer. L[e] malheur de Cocteau est qu’il se veuille poète . Il ne l’est jamais moins qu’en vers. Sa plus incontestable réussite
12 de la pénombre. Ôter la pédale à la poésie. (« Le poète ne rêve pas, il compte. ») Six projecteurs convergent sur une machine
8 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
13 ant, c’est de voir à quel point Montherlant reste poète jusque dans la description la plus réaliste de la vie animale. Et n’e
14 nimale. Et n’est-ce pas justement parce qu’il est poète qu’il peut atteindre à pareille intensité de réalisme. Une perpétuell
15 e religion. Mais ce n’est peut-être qu’un rêve de poète . Il y a un autre Montherlant, plutôt stoïcien, celui-là. Et c’est un
16 hante avec pathétique. Mais c’est parce qu’il est poète  : le chant fini, il n’y pense plus. On comprend qu’une telle attitude
17 res passages qui préciseraient ce parallélisme du poète et du philosophe. g. « Les Bestiaires, roman, par Henry de Montherla
9 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
18 s blancs, les roues peintes du char, l’Italie des poètes … Mais ce pays tout entier pâmé dans une beauté que saluent tant de so
10 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)
19 domaine enchanté où des amis très fins, précieux poètes , dissertent sur leurs fantaisies ? Ç’aurait été si délicieusement inv
11 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
20 à l’imagination d’autres fois si prestigieuse du poète  : « Ils m’ont suivi, les imbéciles », ricane-t-il ; et sans rire : « 
12 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Dans le Style (janvier 1927)
21 me un fusil automatique, fait balle au cerveau du poète qui meurt de sommeil naturel. Le tunnel sous la Manche escamoté, le t
13 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
22 té la possibilité. Orphée, par exemple, serait un poète surréaliste. « Il faut jeter une bombe, dit-il, il faut obtenir un sc
23 est sans parfum.   (Tout de même, Cocteau est un poète  : j’en verrais une preuve, pour mon compte, dans le fait que je ne sa
14 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
24 omène sur le même monde où se plaisent nos jeunes poètes cosmopolites, mais il garde une certaine discrétion, cet air de rêver
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
25 ne manière de prophète un brin janséniste chez ce poète . Aujourd’hui, je le verrais plutôt comme un Musset10 plus véritableme
16 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
26 t-à-dire cynique, toutes les offres du hasard, ce poète immoral et malicieux. » Je ne sais dans quel rapide de l’Europe centr
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
27 de métaphore, avec une pensée tendre pour un ami poète . « L’autre jour au Grand Écart… », dit quelqu’un. À ce coup, l’évocat
28 liqueur. Poisson dans l’eau, plumes dans le vent, poète au bar, le paradis n’est pas si cher. Il y en a aussi qui posent pour
29 Louis Aragon et Paul Éluard, hommes de lettres et poètes surréalistes. Paul Valéry, de l’Académie française. Narcisse, personn
18 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
30 ce Jaloux qui sait parler mieux que personne des poètes scandinaves et des romantiques allemands parce qu’il partage avec eux
19 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
31 sont pas les savants qui sont prophètes, mais les poètes . Or Jules Verne fut poète avant tout — et ce livre le fera bien voir
32 nt prophètes, mais les poètes. Or Jules Verne fut poète avant tout — et ce livre le fera bien voir aux sceptiques. Il a aimé
33 e ouvre des perspectives d’évasion — où seuls les poètes savent se perdre. Et c’est bien sa plus grande ruse que d’avoir empru
20 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
34 rce qu’elle constitue une tentation pour tous les poètes . Le désir de « plus vrai que le vrai » surexcité par l’insolence d’un
21 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
35 issantes sur l’époque. Anderson est avant tout un poète , un homme qui aime inventer et que cela console des nécessités modern
22 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). « Belles-Lettres, c’est la clé des champs… » (janvier 1929)
36 urir ou pour entrer en religion : rond de cuir ou poète (au sens le plus large de ces mots.) (Mais je tiens à le leur dire ic
23 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
37 emblait vivre au fond d’un insistant regard. » Le poète des Gravitations est ici descendu plus profond en soi-même ; son art
24 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
38 ver dernier, m’occupant assez longuement d’un des poètes auxquels notre temps doit vouer l’attention la plus grave — car il vé
39 chirement à peine sensible dans son œuvre. Car ce poète n’est peut-être que le lieu de sa poésie, — d’une poésie, l’on dirait
25 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
40 n Pierangelo dans la vie. Le hasard, complice des poètes , lui fait rencontrer des êtres bizarres avec lesquels il n’hésite pas
26 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
41 leurs raisonnements. L’inspiration Comme le poète terminait sa théorie sur la nature de l’inspiration, un doute lui vin
42 ur, cher ami, mais bien excusable de la part d’un poète en état, sans doute, d’inspiration. Je trouve dans une enveloppe qu’h
43 bénédiction, je suis votre amie Joséphine. » — Le poète reprit son manuscrit et conclut : « L’inspiration est le nom qu’on do
27 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
44 n certain domaine, c’est vrai. (Il y a encore des poètes pour nous faire comprendre avec enthousiasme que ces vérités-là n’ont
28 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
45 rofond voilé de douceur. Car le type populaire du poète romantique s’est dégradé en deux sous-types posthumes : l’artiste pho
29 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
46 ment nous usons le plus clair de nos forces, — le Poète dira un mot, ou bien fera un acte, et ces peuples de somnambules s’év
30 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
47 n certain domaine, c’est vrai. (Il y a encore des poètes pour nous faire comprendre avec enthousiasme que ces vérités-là n’ont
31 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
48 ement nous usons le plus clair de nos forces — le Poète dira un mot, ou bien fera un acte, et ces peuples de somnambules s’év
32 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
49 l’ultime raison de ne pas désespérer, cinq ou six poètes . 4. « Quelque grande que soit » mon envie — comme disent Beausire et
33 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
50 « pittoresque », cas déplorable, s’agissant d’un poète authentique. Le pittoresque. D’abord je crains que la notion n’en soi
34 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
51 , qu’il n’osait résoudre, bien des mystiques, des poètes , des philosophes, des psychiatres, des moralistes et des charlatans o
35 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
52 urréalisme. M. Pierre-Quint vient d’écrire sur ce poète , qu’on a traité de fou et d’ange, un essai remarquable de netteté et
36 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
53 eversants de perfection, gages d’un monde que les poètes essaient de décrire sans l’avoir jamais vu, et dont nous savons seule
54 connaissance, ne se plaint de ce qu’il y a peu de poètes par le monde. C’est dans l’ordre des choses, et l’on sait qu’il suffi
55 Nyugât (l’Occident), revue fondée par deux grands poètes  : André Ady et Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, est mort
56 est dans la piscine que nous devons rencontrer le poète . Cheveux noirs d’aigle collés sur son large front, belle carrure ruis
57 e, sans arbres, et nous montons vers la maison du poète , sur un coteau. Trois chambres boisées entourées d’une large galerie
58 doux que nous verse Ilonka Babits (elle est aussi poète , et très belle), nous inscrivons nos noms au charbon sur le mur chaul
59 in qu’on l’imagine, tout a de belles couleurs, le poète sourit en lui-même, il y a une enfance dans l’air… 12. Rappelons q
37 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
60 par quoi Hölderlin diffère le plus peut-être des poètes français, c’est que son lyrisme est l’expression d’une philosophie à
61 de, l’autre seulement d’une plus faible… Le grand poète n’est jamais abandonné par lui-même ; il peut au-dessus de lui-même,
62 e ses Noces. Jouve est le plus « germanique » des poètes français d’aujourd’hui ; ce sont les harmoniques éveillées en lui par
63 ter à l’acte recréateur qu’est la traduction d’un poète par un autre poète. Les quatrains sont ici précédés de Fragments dont
64 teur qu’est la traduction d’un poète par un autre poète . Les quatrains sont ici précédés de Fragments dont je me demande s’il
38 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
65 egaard d’ailleurs ne peut être placé qu’à côté du poète russe. Tous deux marchent de pair et aucun autre esprit du siècle ne
39 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
66 social. Mlle Engel constate que « les plus grands poètes français du xixe siècle ont échoué dans leur interprétation des mont
67 aux mille bruits. » Ce n’est plus l’homme que ces poètes viennent interroger sur les hauteurs, mais une sombre et surhumaine f
40 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
68 du Conte de ma vie d’Andersen, où l’on voit ce «  poète des poètes » à la sensibilité si authentiquement évangélique — comme
69 de ma vie d’Andersen, où l’on voit ce « poète des poètes  » à la sensibilité si authentiquement évangélique — comme celle d’une
41 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
70 affleurement mystérieux de la forme mythique, le poète en tout temps a le pouvoir de le susciter dans son œuvre, comme le my
71 le mystique dans sa prière. Et c’est pourquoi le poète , Ramuz, l’homme qui vit concrètement les grands mythes et les réalise
42 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
72 « La morte ou la nue », « Ainsi », Le Journal des poètes , Bruxelles, n° 19, 16 avril 1932, p. 2.
43 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
73 sobriété spirituelle paraît avoir produit chez le poète une sorte de sécheresse religieuse. Ce qui à l’origine, n’était qu’hu
44 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
74 nts, le groupe barthien de Hic et Nunc ; chez les poètes philosophes, certains éléments subsistants de Philosophies, ou naissa
45 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Alexandre, par Klaus Mann (septembre 1932)
75 du laurier, mais pour l’amour de son ami Clitus, poète abstrait à la mode de 1920, qu’Alexandre a conquis le monde. Le défau
46 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
76 u dessin de la Carte du Tendre. C’est le cri d’un poète français, non d’un Français. 2. Hegel serait le philosophe par excel
47 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
77 , on voudrait comprendre ce qui se passe… Mais le poète referme son livre, plie ses lunettes, baise la main de la maîtresse d
48 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
78 eversants de perfection, gages d’un monde que les poètes essaient de décrire sans l’avoir jamais vu, et dont nous savons seule
79 nnaissance, ne se plaint de ce qu’il y ait peu de poètes par le monde. C’est dans l’ordre des choses, et l’on sait qu’il suffi
80 ât (l’Occident), revue fondée par ces deux grands poètes  : André Ady et Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, est mort
81 est dans la piscine que nous devons rencontrer le poète . Cheveux noirs d’aigle collés sur son large front, belle carrure ruis
82 e, sans arbres, et nous montons vers la maison du poète , sur un coteau de vignes. Trois chambres boisées entourées d’une larg
83 que les vents ne l’emportent pas), un beau nid de poète  : car demeurer ici, c’est demeurer vraiment « en pleine nature », un
84 doux que nous verse Ilonka Babits (elle est aussi poète , et très belle), nous inscrivons nos noms au charbon sur le mur chaul
85 in qu’on l’imagine, tout a de belles couleurs, le poète sourit en lui-même, il y a une enfance dans l’air… xi Le retour d
49 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
86 ver dernier, m’occupant assez longuement d’un des poètes auxquels notre temps doit vouer l’attention la plus grave — car il vé
87 chirement à peine sensible dans son œuvre. Car ce poète n’est peut-être que le lieu de sa poésie, — d’une poésie, l’on dirait
50 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
88 stinguera des choses nouvelles dans l’espace. (Au poète de les nommer.) 22 mai 1929 (Après avoir relu ce que j’écrivais
51 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
89 « pittoresque », cas déplorable, s’agissant d’un poète authentique. Le pittoresque. D’abord je crains que la notion n’en soi
52 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
90 u dessin de la Carte du Tendre. C’est le cri d’un poète français, non d’un Français. 2. Hegel serait le philosophe par excel
53 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
91 , on voudrait comprendre ce qui se passe… Mais le poète referme son livre, plie ses lunettes, baise la main de la maîtresse d
54 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
92 eversants de perfection, gages d’un monde que les poètes essaient de décrire sans l’avoir vu, et dont nous savons seulement qu
93 nnaissance, ne se plaint de ce qu’il y ait peu de poètes par le monde. C’est dans l’ordre des choses, et l’on sait qu’il suffi
94 ât (l’Occident), revue fondée par ces deux grands poètes  : André Ady et Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, est mort
95 est dans la piscine que nous devons rencontrer le poète . Cheveux noirs d’aigle collés sur son large front, belle carrure ruis
96 e, sans arbres, et nous montons vers la maison du poète , sur un coteau de vignes. Trois chambres boisées entourées d’une larg
97 que les vents ne l’emportent pas, un beau nid de poète  : car demeurer ici, c’est demeurer vraiment en « pleine nature », un
98 doux que nous verse Ilonka Babits (elle est aussi poète , et très belle), nous inscrivons nos noms au charbon sur le mur chaul
99 in qu’on l’imagine, tout a de belles couleurs, le poète sourit en lui-même, il y a une enfance dans l’air… Le retour d’Esz
55 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
100 ver dernier, m’occupant assez longuement d’un des poètes auxquels notre temps doit vouer l’attention la plus grave — car il vé
101 chirement à peine sensible dans son œuvre. Car ce poète n’est peut-être que le lieu de sa poésie, — d’une poésie, l’on dirait
56 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
102 stinguera des choses nouvelles dans l’espace. (Au poète de les nommer.) 22 mai 1929 (Après avoir relu ce que j’écrivais
57 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
103 plus bas, de plus près ? J’ai vu percer quelques poètes à nos vitrines de libraires… Les Vaudois ont produit ou toléré Consta
58 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
104 s ample de la respiration. Tout ce que disent les poètes qu’il dédaigne, tous leurs clichés, c’était donc vrai ? Il ne sait qu
59 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
105 à désassocier et à mettre en face de lui-même le poète lyrique — rattaché encore à une école provençale qui est, à l’origine
106 e puisque le plain-chant est roman-syrien — et le poète fabriqué à coups de platras à la manière antique ». Vous avez le ton.
107 ez-y le plus excitant foisonnement de citations — poètes , chroniqueurs, musicographes, Notker, Dante, Nietzsche —, une pétulan
60 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
108 e qualifiée de dialectique : c’est le « wit » des poètes métaphysiciens de la Renaissance anglaise, John Donne, Crashaw, Marve
109 commentateur de Du Bartas, et toute une école de poètes calvinistes imbus des théories cosmologiques de Paracelse ; ce sont e
110 ne de John Donne (1573-1661), le plus grand des «  poètes métaphysiciens » de l’école anglaise. Une première traduction de cet
61 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
111 ’agisse d’auteurs comiques : il s’agit d’abord de poètes . Je crains même de leur faire du tort en écrivant qu’ils sont drôles.
62 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
112 i. Dans La Répétition 4, on trouvera confondus le poète , le philosophe, l’ironiste et le théologien. Kierkegaard nous montre
63 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
113 st aussi un grand mystique, c’est-à-dire un grand poète . Le livre d’Axling nous donne d’admirables citations de ses Méditatio
64 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
114 se condamner. Il affirmait qu’il n’était qu’un «  poète à tendance religieuse » et non pas un « témoin de la vérité » ; c’est
115 aard, d’ailleurs, ne peut être placé qu’à côté du poète russe. Tous deux marchent de pair, et aucun autre esprit du siècle ne
65 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
116 ce conservatrice du régime. Deuxième espèce : les poètes romantiques, chantres de l’Idéal qu’on n’atteint pas, pour l’avoir mi
66 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
117 ité » qu’il annonçait, mais resta simplement « un poète  ». Double reproche, plus grave que Koch ne veut le croire. C’est en v
118 hoix de l’homme. Kierkegaard a choisi d’être « un poète et un penseur particulier ». Mais ce poète, ce penseur, dont on peut
119 e « un poète et un penseur particulier ». Mais ce poète , ce penseur, dont on peut dire qu’il mourut en martyr9 d’avoir défend
67 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
120 déjà… 82. Baudelaire voulait que la critique des poètes — qu’il opposait à celle des philosophes libéraux — fût partiale, ple
68 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
121 e évangélique ? Et voici que cette conjonction du poète philosophe et du théologien projette une vive lumière sur le secret d
69 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
122 ons qu’il contemple un paysage. S’il est un grand poète , il y verra des mythes, et s’il est un littérateur de l’espèce par ex
123 ien n’arrête la parole. Mais les mystiques et les poètes ont, de tout temps, depuis l’Incarnation, connu ce grand mystère de l
124 rme J’ai cité des docteurs, des apôtres et des poètes , des savants et même quelques indiscrets. Je vois bien ce qu’on peut
70 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
125 sa totalité, l’on découvre constitutive. D’autres poètes ont paru, qui ne furent pas moins violemment contradictoires : Kierke
71 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
126 uivante : « Il y aura lieu de ramener l’action du poète à un phénomène de mimétisme par son assimilation à un objet extérieur
72 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Recherches philosophiques (septembre 1935)
127 est dire l’intérêt, au sens fort, de l’apport des poètes à la philosophie et à l’éthique. Les études de E. Weil sur l’histoire
73 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
128 où l’on va. Seuls les prophètes — et non pas les poètes — peuvent en vérité « donner un sens plus pur aux mots de la tribu »,
74 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
129 uysbroeck mis à part ; et beaucoup sont de grands poètes , des philosophes terriblement concrets : Maître Eckhart, Suso, Tauler
75 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)
130 uysbroeck mis à part ; et beaucoup sont de grands poètes , des philosophes terriblement concrets : Suso, Tauler, Franck et Weig
76 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
131 d’adopter ? C’est celle du clerc — il dirait : du poète —, qui se réserve pour son œuvre, estimant s’acquitter de la sorte de
77 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
132 ns, s’appelassent-ils Paul Claudel. Ce très grand poète est l’auteur des plus monumentales âneries qui aient jamais été profé
78 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
133 cteurs chrétiens l’ont su ; et Paracelse ; et les poètes du xvie siècle ; puis Goethe et certains romantiques allemands ; pui
134 mament, c’est, à vrai dire, le parti pris de tout poète , au sens littéral de ce nom : mais c’est aussi ce qu’une certaine cri
135 constitue le vrai sujet de ses romans. Passage du Poète — ou du diable (dans le Règne de l’esprit malin), entrée du cinéma (l
136 ontact avec l’objet. » Ainsi parle Ramuz des faux poètes , des nominalistes. On croit voir transparaître dans ce passage des Si
79 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
137 re la chrétienté établie ». Toute une carrière de poète et de philosophe « à orientation religieuse » avait en effet préparé
80 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
138 e s’agissait que de construire des tracteurs, les poètes du tracteur et ceux qui le conduisaient parlaient naturellement le mê
139 si pauvre. Car une fois le pain assuré, quand les poètes se virent enfin libres de chanter l’homme tout entier, non plus seule
81 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
140 s marques de mépris hautain dont se gratinent les poètes , les essayistes et les politiciens modernes, avec une fureur sans exe
82 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
141 que page. La rumeur quotidienne tend à faire de «  poète  » une circonstance atténuante, au bénéfice du maladroit, s’il est aim
142 ns servir à préciser ce qui oppose la langue d’un poète aux divers jargons de son temps : c’est que l’une est une langue « av
143 ites qu’on le peut. Opération inverse de celle du poète  : on s’arrête à l’acception neutre, la moins active, la plus anecdoti
144 ? Qu’on ne dise pas que la philosophie d’un grand poète importe moins que son humanité, que son lyrisme, ou que ce je ne sais
145 effet donnée » — qui est sa mort. Mais l’œuvre du poète , la vocation de l’homme, la charité cosmique du chrétien (identiqueme
83 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
146 méprendre à un cauchemar. Mais alors que tant de poètes s’efforçaient à la même époque de délirer méthodiquement, et de broui
84 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
147 et modestes ; les seconds, des idéalistes, ou des poètes , ou des sages résignés. Ils ont tous en commun ceci : qu’ils paraisse
85 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
148 marques de mépris hautain dont se gratifient les poètes , les essayistes et les politiciens modernes, avec une fureur sans exe
86 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
149 rs, inquisiteurs et anarchistes. Presque tous les poètes et tous les philosophes poètes, Kierkegaard, Schopenhauer, Baudelaire
150 . Presque tous les poètes et tous les philosophes poètes , Kierkegaard, Schopenhauer, Baudelaire, Dostoïevski, Rimbaud et Nietz
87 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
151 e s’agissait que de construire des tracteurs, les poètes du tracteur et ceux qui le conduisaient parlaient naturellement le mê
152 si pauvre. Car une fois le pain assuré, quand les poètes se virent enfin libres de chanter l’homme tout entier, non plus seule
88 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
153 s périodiques font peu de victimes chez les vrais poètes , mais davantage parmi les lettrés qui seraient tentés de lire de la p
154 se d’homogène, de scientifique. « La mentalité du poète lyrique se ramène à celle du primitif… » « La foi n’est pas autre cho
89 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
155 t non la mienne de régner sur l’absence », dit un poète . Mais « les autres » ont travaillé pendant ce temps ! Et s’ils ne men
156 uve personne et en dit beaucoup trop pour que les poètes mêmes la prennent au sérieux. C’est pourquoi ils la prennent au tragi
157 ts, Ramuz (Raison d’être, Six cahiers, Passage du poète ). Je voudrais bien citer Joyce et ses jeunes disciples, mais je crain
90 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
158 et modestes ; les seconds, des idéalistes, ou des poètes , ou des sages résignés. Ils ont tous en commun ceci : qu’ils paraisse
91 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
159 marques de mépris hautain dont se gratifient les poètes , les essayistes et les politiciens modernes, avec une fureur sans exe
92 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
160 rs, inquisiteurs et anarchistes. Presque tous les poètes et tous les philosophes poètes, Kierkegaard, Schopenhauer, Baudelaire
161 . Presque tous les poètes et tous les philosophes poètes , Kierkegaard, Schopenhauer, Baudelaire, Dostoïevski, Rimbaud et Nietz
93 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
162 e s’agissait que de construire des tracteurs, les poètes du tracteur et ceux qui le conduisaient parlaient naturellement le mê
163 si pauvre. Car une fois le pain assuré, quand les poètes se virent enfin libres de chanter l’homme tout entier, non plus seule
94 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
164 diques font encore peu de victimes chez les vrais poètes , mais davantage parmi les lettrés qui seraient tentés de lire de la p
165 se d’homogène, de scientifique. « La mentalité du poète lyrique se ramène à celle du primitif… » « La foi n’est pas autre cho
95 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
166 uve personne et en dit beaucoup trop pour que les poètes mêmes la prennent au sérieux. C’est pourquoi ils la prennent au tragi
167 ts, Ramuz (Raison d’être, Six cahiers. Passage du poète ). Je voudrais bien citer Joyce et ses jeunes disciples, mais je crain
96 1937, Esprit, articles (1932–1962). Défense de la culture (janvier 1937)
168 centième-mille un an après sa publication. Et les poètes ne restent pas en arrière : le jeune Gerhard Schuhmann, qui est nazi,
97 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
169 crivains. L’on s’en fait une idée romantique : le poète pauvre et méconnu, dans sa soupente, vit de son orgueil et de l’amour
170 , mais dans un style qui ne saurait être celui du poète ou du philosophe, par exemple. Ce qui ne va pas sans risques graves,
98 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
171 , entre le romantisme allemand et les plus grands poètes modernes de la France : Nerval, Hugo, Baudelaire et Mallarmé, pour ne
99 1937, Articles divers (1936-1938). Lénine, Staline et la littérature (17 avril 1937)
172 r le même Maïakovski : Il a été et il demeure le poète le meilleur, le plus talentueux de notre époque soviétique. L’indiffé
100 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
173 cation. Une excentricité du sort a fait de lui un poète allemand. Les autres ont toujours cru à cette fable, mais dirait-on,
174 e les suites sont assez pittoresques pour qu’un «  poète  » — au sens banal du terme — préfère en ignorer la cause ? L’on s’éto
175 ait puissant d’un désir — reviendra s’asservir le poète … ⁂ C’est une des gloires du romantisme allemand que d’avoir su élever