1
ue nous sommes chrétiens. (Mais le christianisme,
religion
missionnaire, ne peut nous donner qu’une supériorité provisoire et qu
2
ge », nous pourrons amener l’Asie à comprendre la
religion
romaine (ce christianisme méditerranéen si étroitement particularisé
3
’athéisme. Invraisemblablement ignorante de toute
religion
jusqu’à 20 ans, Denise s’abandonne à « la vie », laquelle — un peu ai
4
e se persuader de la vérité d’un système, hors la
religion
. Un système n’est pas vrai, il est utile. C’est pourquoi je ne puis c
5
es, mais décidément un peu pauvre pour fonder une
religion
. Mais ce n’est peut-être qu’un rêve de poète. Il y a un autre Monther
6
e voir profond dans cet islam qu’il qualifie de «
religion
du fil de l’eau », ou de « prodigieux stupéfiant », tandis que « l’at
7
fait sentir partout aux lieux mêmes où naquit la
religion
du « Prince de la vie »… Qu’on ne croie pas, d’ailleurs, que l’attitu
8
tion ; en interdisant aux réformés d’exercer leur
religion
, mais en même temps de quitter le pays, Louis XIV commit un des actes
9
és, c’est qu’il se fait une très haute idée de la
religion
. Ainsi, de la littérature : votre mépris pour ses réalisations actuel
10
lesquelles s’opère l’expérience. On ne prouve la
religion
qu’aux convertis — qui n’ont plus besoin de preuves. Il reste qu’un l
11
: on n’en sort que pour mourir ou pour entrer en
religion
: rond de cuir ou poète (au sens le plus large de ces mots.) (Mais je
12
ue relativement à un rendement. Rien, pas même la
religion
. 11. Cf. l’article de M. Daniel Halévy (décembre 1927) et la répons
13
je crois à l’efficace de certaines utopies. (Les
religions
, la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, l’Europe napoléon
14
je crois à l’efficace de certaines utopies. (Les
religions
, la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, l’Europe napoléon
15
ris la Révolution, thème rhétorique, y compris la
Religion
, thème catholique. Servir leur paraît ridicule. Soit, mais il faudrai
16
u seul orgueil de vivre, dénonce la paresse de la
religion
qui n’est qu’un refuge contre la vie. Elle nous amène à un point de j
17
étuellement de la vérité religieuse. Il parle des
religions
avec une incroyable légèreté, — en littérateur qui cherche l’effet pi
18
il de la Vie, haine de cette vie-ci, mépris de la
religion
et ferveur pour des « valeurs nouvelles » encore plus vagues d’ailleu
19
s d’ailleurs que ce qu’ils peuvent imaginer de la
religion
. C’est une forme aiguë de ce que les Anglais appellent « sécularisme
20
sche pour leurs aînés. Il n’est pas sûr que les «
religions
» y gagnent, mais la foi, certainement. Et « l’honneur de Dieu ». 2
21
rait tout de l’existence. Il accepterait aussi la
religion
avec le courage du suicide. Dans sa résolution, il se sentait graduel
22
ont encore là, mais non plus les espérances de la
religion
, et l’âme, qui montait autrefois, est retombée sur la terre et l’anim
23
aard, le premier homme qui s’avisa de défendre la
religion
mériterait-il d’être appelé Judas numéro deux. Car il ne s’agit pas d
24
Le christianisme est plus radical. » (Marxisme et
Religion
.) 7. « Et l’ange me dit : « Prends le livre et avale-le. » Ainsi Jea
25
llement renaissants, et que les adversaires de la
religion
eurent beau jeu d’exploiter, on le sait. Mais, comme l’établit fort j
26
t que Hegel est arrivé, tous ceux qui haïssent la
religion
parce qu’elle les met à nu, prend en pitié leur sale caractère : tous
27
’est la politique, et dans un sens plus vaste, la
religion
, que cela regarde. M. Nizan demande inlassablement ce que les philoso
28
être concret. Seul l’Évangile — je ne dis pas les
religions
, ni leurs morales, ni leurs prêtres, ni tout leur appareil d’assuranc
29
e. 5° Il n’y a qu’un rapport de trahison entre la
religion
chrétienne et la religion de l’Écho de Paris. « Nous avons proposé un
30
rt de trahison entre la religion chrétienne et la
religion
de l’Écho de Paris. « Nous avons proposé un maître à ce jeune homme,
31
le paradoxe apparaît aux yeux de ceux pour qui la
religion
n’est qu’assurance, comme une dérision désespérée. Malentendus sans c
32
la machine. Il y juge du monde en général, de la
religion
, des mœurs, de l’histoire, et de ses voisins en particulier. La « Gnä
33
le paradoxe apparaît aux yeux de ceux pour qui la
religion
n’est qu’assurance, comme une dérision désespérée. Malentendus sans c
34
la machine. Il y juge du monde en général, de la
religion
, des mœurs, de l’histoire, et de ses voisins en particulier. La « Gnä
35
’histoire, de la politique, de la morale et de la
religion
. Des livres comme l’Essai sur la France, de E. R. Curtius, dont il fu
36
re : Témoignages spontanés de travailleurs sur la
religion
(recueillis par Jerome Davis) se fait l’écho de ces revendications an
37
des calculs humains ; il est à l’intérieur de la
religion
. Les églises qui se crurent en droit d’édicter un « ordre chrétien »,
38
ur celui qui ne travaille pas. » Qu’il exprime la
religion
du travail, ou la superstition du loisir — c’est affaire d’accent mis
39
stiné à créer du loisir, dans une société dont la
religion
dominante est la religion du travail mécanique. Cette société n’accor
40
ans une société dont la religion dominante est la
religion
du travail mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir, but secr
41
rte lui-même les premières atteintes réelles à sa
religion
du progrès. Il freine partout la rationalisation et rachète les breve
42
devra-t-on faire appel pour nous persuader que la
religion
de la matière introduit à la connaissance des cœurs ? 2° Raisons p
43
us ; l’athéisme conserve l’orgueil bourgeois, les
religions
conservent l’orgueil bigot ; « tout n’est que vanité et poursuite du
44
rrogation que Barth place derrière des mots comme
religion
, piété, expérience religieuse, problème de Dieu. Il n’en faut pas plu
45
oublants paradoxes. La Bible nous parle-t-elle de
religion
? Ne nous montre-t-elle pas plutôt, avec une insistance significative
46
jours, et aujourd’hui encore, la polémique de la “
religion
” est dirigée contre le monde qui vit sans Dieu, la polémique de la Bi
47
d faire main basse sur les églises et utiliser la
religion
aux fins de la renaissance germanique. Alors que la grande majorité d
48
ctif. Chanson de Roland, fair-play, Baden-Powell,
religion
du travail. On a l’air d’ironiser, mais lisez donc : vous serez pris,
49
des batailles, des accidents, des inventions, des
religions
, des êtres, si ce savoir n’est pas pour moi, à tel moment, un ordre o
50
eur de la loi découvrit cette vérité que toute sa
religion
n’avait pas pu lui faire comprendre : le prochain, c’est celui qui ex
51
prêchent l’exaltation de « l’âme humaine » par la
religion
, et qui définissent volontiers l’Église comme une force au service de
52
uent le martyre des braves chrétiens, comme si la
religion
, de toute éternité, n’était pas au contraire la façon la plus sage de
53
e romantique, la croyance vulgaire au bonheur, la
religion
mise au service de l’ordre, la permanence, les vertus trop massives.
54
er serait sans doute d’envisager l’histoire d’une
religion
dans la perspective de sa théologie ; le rappel constant du dogme suf
55
t pas un souci d’unité religieuse qui domine : la
religion
leur est simple prétexte ; mais il s’agit d’établir à tout prix un ca
56
eur de la loi découvrit cette vérité que toute sa
religion
n’avait pas pu lui faire comprendre : le prochain, c’est celui qui ex
57
, leurs goûts démocratiques, par-dessus tout leur
religion
, étaient autant de moyens hypocrites — ou peut-être sincères — de dup
58
des calculs humains ; il est à l’intérieur de la
religion
. Les églises qui se crurent en droit d’édicter un « ordre chrétien »,
59
onde, l’ultime et cruciale contradiction des deux
religions
, celle qui concerne le sens total de la vie terrestre. Je dis bien le
60
at », comme l’écrivait récemment André Gide45. La
religion
n’a pas de sens humain : jamais les hommes n’arriveront à donner un s
61
r celui qui ne travaille pas ! » Qu’il exprime la
religion
du travail, ou la superstition du loisir — c’est affaire d’accent mis
62
stiné à créer du loisir, dans une société dont la
religion
dominante est la religion du travail mécanique. Cette société n’accor
63
ans une société dont la religion dominante est la
religion
du travail mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir, but secr
64
rte lui-même les premières atteintes réelles à sa
religion
du progrès. Il freine partout la rationalisation et rachète les breve
65
ilhem, c’est la sagesse bourgeoise appuyée sur la
religion
. Et le Jeune Homme perdu d’inquiétude, qui ne découvre sa joie que da
66
eur de la loi découvrit cette vérité que toute sa
religion
n’avait pas pu lui faire comprendre : le prochain, c’est celui qui ex
67
, leurs goûts démocratiques, par-dessus tout leur
religion
, étaient autant de moyens hypocrites — ou peut-être sincères — de dup
68
des calculs humains ; il est à l’intérieur de la
religion
. Les églises qui se crurent en droit d’édicter un « ordre chrétien »,
69
onde, l’ultime et cruciale contradiction des deux
religions
, celle qui concerne le sens total de la vie terrestre. Je dis bien le
70
at », comme l’écrivait récemment André Gide38. La
religion
n’a pas de sens humain : jamais les hommes n’arriveront à donner un s
71
r celui qui ne travaille pas ! » Qu’il exprime la
religion
du travail, ou la superstition du loisir — c’est affaire d’accent mis
72
stiné à créer du loisir, dans une société dont la
religion
dominante est la religion du travail mécanique. Cette société n’accor
73
ans une société dont la religion dominante est la
religion
du travail mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir, but secr
74
rte lui-même les premières atteintes réelles à sa
religion
du progrès. Il freine partout la rationalisation et rachète les breve
75
e cette « politique » sentimentale, cet ersatz de
religion
, cette renaissance des mythes bourgeois : 1° n’est qu’un mauvais néga
76
s différentes, mais cependant unies dans une même
religion
de l’irresponsabilité. Voici d’une part les fonctionnaires. Ils ne pe
77
s quelques pages de la première partie intitulées
Religion
et christianisme. Je ne puis tout citer : je me bornerai donc aux pas
78
acuité et la profondeur de l’intellect fait de la
religion
la chose la plus répugnante qui soit. Oui, je sais bien de quoi il s
79
us superstitieux quand ils sont très excités. Les
religions
se consolident dans des périodes de grands troubles et d’insécurité.
80
sion de l’au-delà. Parfaitement valable pour les
religions
, cette sentence est grossière, voire naïve, si Nietzsche entendait pa
81
le monde contemporain entièrement dominé par une
religion
de la vie, de « l’intensité » de la vie ? Ne voyons-nous pas cette my
82
e la vie prise comme but de la vie, et même de la
religion
, s’introduire jusque dans les sermons, et s’y substituer au respect d
83
« Vous dites que vous croyez à la nécessité de la
religion
? Soyez sincères ! Vous croyez à la nécessité de la police ! » Dès
84
ignificatif que les fragments de Nietzsche sur la
religion
se terminent par cet aphorisme d’une éblouissante vérité. 66. Onze
85
se refuse énergiquement à se laisser imposer « la
religion
du roi » ; — la faction « étatiste », plus ou moins contrôlée par le
86
il est un homme religieux. Il a raison ! La seule
religion
qui tienne, c’est la religion vécue, c’est-à-dire expérimentée. Mais
87
a raison ! La seule religion qui tienne, c’est la
religion
vécue, c’est-à-dire expérimentée. Mais tout d’un coup, voilà qu’il ne
88
chée sérieusement nulle part ailleurs que dans la
religion
. L’histoire des grandes civilisations, c’est l’histoire de leur mesur
89
de leur morale. Et toute morale se fonde dans une
religion
, même la morale de ceux qui se croient incroyants. Or c’est préciséme
90
e sur des mots, et ces mots ne traduisent que des
religions
vagues, nées de la peur, et comme telles meurtrières. Les faits, ce s
91
4. Je n’arrive pas à prendre au sérieux en soi la
religion
solaire que prêche Lawrence. C’est un rêve de compensation. C’est l’e
92
discussion. Lorsque l’État vient au secours d’une
religion
, c’est qu’elle est morte. Ou qu’elle n’en a plus pour longtemps. Lors
93
s doit célébrer, et que l’on estime conforme à la
religion
de l’esprit. Mais ce que Descartes a voulu, c’est que l’esprit « clai
94
îme entre l’imitation et l’acte, l’abîme entre la
religion
et la foi — entre le temps et l’instant créateur —, entre la forme et
95
justement à la « vraisemblance » doctrinale d’une
religion
mise à la portée de « la masse », alors que la foi véritable est cell
96
ro de janvier de la NRF la phrase suivante : « La
religion
de l’esprit incarné est celle qui honore l’esprit en tant qu’il veut
97
habituel ; mais les plus grands rapports avec la
religion
au sens égyptien, chaldéen, aztèque… Pour autant que l’on peut compar
98
nds : Miterlebt) une des grandes cérémonies de la
religion
nouvelle. Par exemple un discours du Führer à son peuple. Je roulais
99
t d’amour. Il ne s’agit pas de politique, mais de
religion
, mais de cérémonies monumentales et sacrales en l’honneur d’un Dieu n
100
» ⁂ Chrétiens, retournez aux catacombes ! Votre «
religion
» est vaincue, vos cérémonies modestes, vos petites assemblées, vos c
101
sens dérivé, purement polémique, dirigé contre la
religion
des Grecs, et justifié par la seule connaissance qu’on a du premier s
102
s églises établies, les évêques de la cour, et la
religion
bourgeoise qui veut prendre le christianisme « à bon marché » ; parce
103
e cette « politique » sentimentale, cet ersatz de
religion
, cette renaissance des mythes bourgeois : 1° n’est qu’un mauvais néga
104
n oublie les fins dernières, le grand dessein, la
religion
qui la supportent et l’utilisent, qui la créent et qui meurent avec e
105
hommes, cette ruine a laissé le champ libre à des
religions
toutes nouvelles, communisme, national-socialisme. Mais là où le cadr
106
national existait depuis un ou deux siècles, ces
religions
ne sauraient combler l’attente réelle. Elles ne sont pas une réponse
107
s de fièvre politique ou idéologique. Mais si ces
religions
nouvelles ne constituent pas un danger interne pour les vieilles nati
108
t à la fois politiques et culturels. L’Europe des
religions
nouvelles nous met au défi de résoudre sur tous les plans le grand di
109
seul moyen de nous reconnaître. Ils ont fondé des
religions
dont le but est la force commune. Ils ont su se créer des symboles gr
110
us pouvons éprouver la puissance de ces nouvelles
religions
, nous pouvons nous mêler à leurs cérémonies, vibrer à l’unisson de le
111
alousie, mais par nature, par le seul fait que sa
religion
n’est pas la nôtre. Étudions les doctrines provisoires ou les tactiqu
112
ocation est différente. Nous ne sommes pas de ces
religions
. Leur lieu saint nous demeure impénétrable. Nos fins sont d’autres fi
113
hains, nos fins dernières. Si nous condamnons ces
religions
, c’est dans leur terme, au nom d’un acte de foi contraire. Elles veul
114
ui nous occupent, qu’il s’agisse de politique, de
religion
ou de littérature, nous offrent l’image d’un jeu dont les différents
115
tous les cœurs. L’homme d’aujourd’hui méprise les
religions
. Il sait ce qu’il faut penser des prêtres et des sorciers. On lui don
116
Pourtant les principaux articles de foi des deux
religions
sont bien souvent les mêmes : elles honorent l’une et l’autre un seul
117
e, c’est-à-dire l’élément le plus finaliste de la
religion
d’Israël qui aurait donné au peuple l’expression légale de sa commune
118
ui nous occupent, qu’il s’agisse de politique, de
religion
ou de littérature, nous offrent l’image d’un jeu dont les différents
119
tous les cœurs. L’homme d’aujourd’hui méprise les
religions
. Il sait ce qu’il faut penser des prêtres. On lui donnera donc autre
120
prit, une certaine ambition humaine, une certaine
religion
fanatique ; et tout cela ne va pas sans doctrine. ⁂ Lorsqu’on critiqu
121
s raisons, et nous jugeons en vérité au nom de la
religion
que nous suivons, plus ou moins consciemment d’ailleurs. Il importe a
122
n oublie les fins dernières, le grand dessein, la
religion
qui la supportent et l’utilisent, qui la créent et qui meurent avec e
123
ir sur cette terre ; le Führer s’il n’y a pas une
religion
de la Nation. Le signe irréfutable de la présence d’un grand dessein,
124
hommes, cette ruine a laissé le champ libre à des
religions
toutes nouvelles : communisme, national-socialisme. Mais là où le cad
125
national existait depuis un ou deux siècles, ces
religions
ne sauraient combler l’attente réelle. Elles ne sont pas une réponse
126
s de fièvre politique ou idéologique. Mais si ces
religions
nouvelles ne constituent pas un danger interne pour les vieilles nati
127
t à la fois politiques et culturels. L’Europe des
religions
nouvelles nous met au défi de résoudre sur tous les plans le grand di
128
seul moyen de nous reconnaître. Ils ont fondé des
religions
dont le but est la force commune. Ils ont su se créer des symboles gr
129
us pouvons éprouver la puissance de ces nouvelles
religions
, nous pouvons nous mêler à leurs cérémonies, vibrer à l’unisson de le
130
alousie, mais par nature, par le seul fait que sa
religion
n’est pas la nôtre. Étudions les doctrines provisoires ou les tactiqu
131
ocation est différente. Nous ne sommes pas de ces
religions
. Leur lieu saint nous demeure impénétrable54. Nos fins sont d’autres
132
hains, nos fins dernières. Si nous condamnons ces
religions
, c’est dans leur terme, au nom d’un acte de foi contraire. Elles veul
133
rais blasphémateur sitôt que je parlerais de leur
religion
. Autant tirer un bénéfice pratique de mon blasphème, et les comparer
134
téchisé par leurs soins, entretient une touchante
religion
de la Science, si enfin l’on admet avec eux qu’ils représentent l’asp
135
e sans douleur par des diplômes et des titres, la
religion
sans foi par le respect public ; oui, tous ceux-là, dès maintenant, i
136
es exemples : — on parle de la poésie comme d’une
religion
; du peuple comme d’un Messie ; de la liberté comme si on la désirait
137
activités, non seulement dans la politique ou la
religion
, où cela va de soi, mais par exemple dans la poésie. Que la poésie ne
138
des batailles, des accidents, des inventions, des
religions
, des êtres, si ce savoir n’est pas pour moi, à un tel moment, un ordr
139
ons pas à « corriger » de tels faits ou de telles
religions
. Mais ce que nous pouvons faire, et qui est utile, c’est de discuter
140
Pourtant les principaux articles de foi des deux
religions
sont bien souvent les mêmes : elles honorent l’une et l’autre un seul
141
e, c’est-à-dire l’élément le plus finaliste de la
religion
d’Israël qui aurait donné au peuple l’expression légale de sa commune
142
ui nous occupent, qu’il s’agisse de politique, de
religion
ou de littérature, nous offrent l’image d’un jeu dont les différents
143
tous les cœurs. L’homme d’aujourd’hui méprise les
religions
. Il sait ce qu’il faut penser des prêtres. On lui donnera donc autre
144
prit, une certaine ambition humaine, une certaine
religion
fanatique ; et tout cela ne va pas sans doctrine. ⁂ Lorsqu’on critiqu
145
s raisons, et nous jugeons en vérité au nom de la
religion
que nous suivons, plus ou moins consciemment d’ailleurs. Il importe a
146
n oublie les fins dernières, le grand dessein, la
religion
qui la supportent et l’utilisent, qui la créent et qui meurent avec e
147
ir sur cette terre ; le Führer s’il n’y a pas une
religion
de la Nation. Le signe irréfutable de la présence d’un grand dessein,
148
hommes, cette ruine a laissé le champ libre à des
religions
toutes nouvelles : communisme, national-socialisme. Là où le cadre na
149
e national existait depuis plusieurs siècles, ces
religions
ne sauraient combler l’attente réelle. Elles ne sont pas une réponse
150
t à la fois politiques et culturels. L’Europe des
religions
nouvelles nous met au défi de résoudre sur tous les plans le grand di
151
seul moyen de nous reconnaître. Ils ont fondé des
religions
dont le but est la force commune. Ils ont su se créer des symboles gr
152
us pouvons éprouver la puissance de ces nouvelles
religions
, nous pouvons nous mêler à leurs cérémonies, vibrer à l’unisson de le
153
jalousie, ni par nature mais du seul fait que sa
religion
n’est pas la nôtre. Étudions les doctrines provisoires ou les tactiqu
154
ocation est différente. Nous ne sommes pas de ces
religions
. Leur lieu saint nous demeure impénétrable56. Nos fins sont d’autres
155
hains, nos fins dernières. Si nous condamnons ces
religions
, c’est dans leur terme, au nom d’un acte de foi contraire. Elles veul
156
a misère s’éclaire par ses suites effectives : la
religion
de la prospérité quantifiée, le dogme de la croissance, la société de
157
rais blasphémateur sitôt que je parlerais de leur
religion
. Autant tirer un bénéfice pratique de mon blasphème, et les comparer
158
téchisé par leurs soins, entretient une touchante
religion
de la Science, si enfin l’on admet avec eux qu’ils représentent l’asp
159
la pensée sans douleur par diplômes et titres, la
religion
sans foi par le respect public ; oui, tous ceux-là, dès maintenant, i
160
es exemples : — on parle de la poésie comme d’une
religion
; du peuple comme d’un Messie ; de la liberté comme si on la désirait
161
activités, non seulement dans la politique ou la
religion
, où cela va de soi, mais par exemple dans la poésie. Que la poésie ne
162
des batailles, des accidents, des inventions, des
religions
, des êtres, si ce savoir n’est pas pour moi, à tel moment, un ordre o
163
ons pas à « corriger » de tels faits ou de telles
religions
. Mais ce que nous pouvons faire, et qui est utile, c’est de juger les
164
au salaire, c’est évident, mais seulement à leur
religion
. En vérité, ce qui compte dans ce pays, c’est la religion — celle des
165
. En vérité, ce qui compte dans ce pays, c’est la
religion
— celle des ancêtres, tout au moins ! — l’éducation et le métier. C’e
166
umain purifié, « divinisé » par les efforts de la
religion
s’ajoutant à ceux de la raison), et d’un christianisme absolu, qu’on
167
un ou l’autre ; ou mieux, l’un contre l’autre. La
religion
la plus naïve, le fanatisme religieux le plus obtus s’opposent infini
168
ombattre les « idées de propriété, de famille, de
religion
, de patrie ». Les idées de qui ? Si ce sont celles que les bourgeois
169
mble. Mais avec cela nous n’aurons pas liquidé la
religion
et la patrie, nous n’aurons liquidé que leur « ignoble » exploitation
170
uite pour tous, sans distinction de fortune ou de
religion
! Être laïque… » Ah ! surtout, être laïque, ce n’est pas combattre le
171
surtout, être laïque, ce n’est pas combattre les
religions
, comme le prétend le voisin, « car je les respecte toutes, les religi
172
tend le voisin, « car je les respecte toutes, les
religions
, sauf quand elles viennent m’attaquer dans mon activité professionnel
173
s’excuse encore de ne pas s’y connaître assez en
religion
, mais assure qu’il a été bien intéressé. On se lève, et les langues s
174
e. À noter et à souligner : seules les guerres de
religion
ont tiré de l’héroïsme de ce peuple. Mais combien se feraient tuer au
175
norvégiens, les flottes anglaises des guerres de
religion
et les expéditions de saumoniers. Une période héroïque sous Richelieu
176
les journaux qu’ils achètent, la politique, ou la
religion
qu’ils suivent, ils se taisent bien vite, ou se remettent à raconter
177
pticisme ou leurs bravades, dans la mesure où les
religions
obscures dominent ceux qui n’ont pas la foi. Seule une prière désespé
178
de l’action, vénèrent la force, et pratiquent la
religion
de la lutte et de la vie dangereuse : en conclusion, M. Benda fit obs
179
rope, symbolisées par nos trois langues, nos deux
religions
, nos vingt-cinq républiques. Et surtout qu’on ne déplore pas le fait
180
ais des conceptions de l’homme, de l’État, et des
religions
, des partis pris spirituels bien plus puissants que les armées. 75.
181
d’art et de littérature, de politique, et même de
religion
. Dans sa livraison de décembre, le rédacteur en chef, Wilhelm Stapel,
182
biographie) ; Ballades germaniques ; Culture et
religion
des Germains ; Œuvres complètes de F. Blunck (littérature) ; Les Gr
183
ient entendre, par leur attitude pratique, que la
religion
concerne « l’homme intérieur » et rien que lui. C’était une « affaire
184
ce, au besoin, ce qui était utile aux maîtres. La
religion
ne semblait plus gêner personne46. Elle sanctionnait et protégeait l’
185
le devenir davantage, quand tu croyais réfuter ma
religion
. Ton athéisme devient prédication ! Drôle d’aventure, pour un dialect
186
e qu’en passant les dragonnades et les guerres de
religion
qui les précèdent : on sait assez que ce fut la lutte d’une royauté d
187
contre leur frère, le stalinisme : une guerre de
religions
qui ne sont pas les nôtres. Je prends ici parti contre une telle entr
188
ion concrète). 46. Je parle, bien entendu, de la
religion
telle que Marx la voyait, telle qu’elle lui apparaissait dans le corp
189
s de l’histoire de l’Occident, sont sorties de la
religion
chrétienne. Toute autre cause est secondaire. » Et Henri de Man : « J
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norvégiens, les flottes anglaises des guerres de
religion
et les expéditions de saumoniers. Une période héroïque sous Richelieu
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les journaux qu’ils achètent, la politique, ou la
religion
qu’ils suivent, ils se taisent bien vite, ou se remettent à raconter
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uite pour tous, sans distinction de fortune ou de
religion
! Être laïque… » Ah ! surtout être laïque, ce n’est pas combattre les
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! surtout être laïque, ce n’est pas combattre les
religions
, comme le prétend le voisin, « car je les respecte toutes, les religi
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tend le voisin, « car je les respecte toutes, les
religions
, sauf quand elles viennent m’attaquer dans mon activité professionnel
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s’excuse encore de ne pas s’y connaître assez en
religion
, mais assure qu’il a été bien intéressé. On se lève, et les langues s
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e. À noter et à souligner : Seules les guerres de
religion
ont tiré de l’héroïsme de ce peuple. Mais combien se feraient tuer au
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au salaire, c’est évident, mais seulement à leur
religion
. En vérité, ce qui compte dans ce pays, c’est la religion — celle des
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. En vérité, ce qui compte dans ce pays, c’est la
religion
— celle des ancêtres, tout au moins ! — l’éducation et le métier. C’e
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un ou l’autre ; ou mieux, l’un contre l’autre. La
religion
la plus naïve, le fanatisme religieux le plus obtus s’opposent infini
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ou personne ? » Cet argument de Diderot contre la
religion
de son temps ne ferait pas moins de scandale aujourd’hui si l’on s’av