1
semble idiot. Il y a des soirs où une idée de la
responsabilité
s’empare de nous. Et nous calculons qu’il s’agit de déranger 5000 per
3
llement méprisées. Mais les surréalistes ont leur
responsabilité
là-dedans ; leur défense de l’esprit s’est bornée jusqu’ici à une rhé
4
utorité aujourd’hui sans secondes : le sens de la
responsabilité
de l’écrivain. bk. « Charles Du Bos : Approximations, 4e série (Rob
5
s des exemples édifiants, mais des témoignages de
responsabilités
acceptées devant Dieu, avec l’incommensurable tragique que cela compo
6
isse dans le doute (et l’on s’attire pourtant une
responsabilité
) que de simplement prétendre quelque chose. »1 Cette « monstrueuse c
7
l s’y conforme. « … Et l’on s’attire pourtant une
responsabilité
. » Il faut bien constater que plusieurs générations2 cultivèrent ce d
8
vis du Seigneur ? L’on ne saurait ici exagérer la
responsabilité
qui incombe aux « chrétiens » eux-mêmes, tels qu’ils apparurent à ce
9
ur que le bourgeois ne se rende plus compte de sa
responsabilité
, de sa complicité active, et de l’épouvantable désordre dans lequel i
10
r nos pédagogues. Mais elle s’unit à un régime de
responsabilités
concrètes qui sauvegarde l’initiative personnelle plus réellement que
11
ous, nous développons un sens plutôt fictif de la
responsabilité
. Nous développons au vrai un hamlétisme. Notre préparation à l’autono
12
r nos pédagogues. Mais elle s’unit à un régime de
responsabilités
concrètes qui sauvegarde l’initiative personnelle plus réellement que
13
ous, nous développons un sens plutôt fictif de la
responsabilité
. Nous développons au vrai un hamlétisme. Notre préparation à l’autono
14
z bien le monde moderne, le monde des hommes sans
responsabilité
et sans résistance propre, le monde des hommes qui ne sont plus prése
15
el d’abord », nous n’entendons pas échapper à des
responsabilités
, à toutes nos responsabilités. Bien au contraire. Il y a eu, en ce do
16
pas échapper à des responsabilités, à toutes nos
responsabilités
. Bien au contraire. Il y a eu, en ce domaine, de grandes trahisons. C
17
temporel, il y a, pour nous, le lien d’une totale
responsabilité
. Quand nous disons « spirituel d’abord », nous ne voulons pas qu’on e
18
un état. C’est faire simplement abstraction de la
responsabilité
réciproque. Il en résulte que le je et que le tu, considérés d’un poi
19
an d’une fuite devant le destin particulier et la
responsabilité
de chacun. Les brigadiers de choc et les miliciens hitlériens s’indig
20
xtérieures à l’homme. Il n’est plus assuré par la
responsabilité
de chacun, mais par le cadre policier de l’État, par l’ambiance moral
21
s : dégagé de toute passion, comme aussi de toute
responsabilité
!) ; il note bien que ce sentiment permet l’économie de tout « concou
22
leur existence, assumant leur rapport de mutuelle
responsabilité
. Et ce rapport est orienté vers l’homme. Mais, dans l’homme, vers le
23
Mais par là même, elle nous charge d’une nouvelle
responsabilité
vis-à-vis de la Nature. 12. Mais on peut dire que la bataille qu’ima
24
classe ou de parti, mais sur un sens concret des
responsabilités
personnelles. Ces refus et ces affirmations définissent l’attitude sp
25
ien, et qu’il ne pouvait pas en assumer l’entière
responsabilité
devant Dieu et devant les hommes. Ce ne fut qu’à la fin de sa vie qu’
26
n’est rien que la fuite de chaque homme devant la
responsabilité
de son acte. « Car une foule est une abstraction, qui n’a pas de main
27
ins ; rapidement il se concrétise en relations de
responsabilité
. Et voilà bien le seul fondement d’une communauté vivante. L’écrivain
28
commune condition humaine. Rendez à l’écrivain la
responsabilité
de ses écrits, vous le rendrez aussi à la communauté, vous recréerez
29
er. » — Enfin le Plan réclame « la sanction de la
responsabilité
personnelle à tous les étages, dans les fonctions publiques comme dan
30
e, et n’ai pas lu le livre. Je lui laisse donc la
responsabilité
du compte rendu qu’il m’en a fait. g. « Sur une nouvelle de Jean Gio
31
ux vrais objets, aux vrais humains, et à ma vraie
responsabilité
. C’est à bon droit, nous l’avons vu, que nous pouvons attribuer un se
32
itique dont le principe de cohérence s’appelle la
responsabilité
de la personne humaine. En d’autres termes, c’est une politique dont
33
an d’une fuite devant le destin particulier et la
responsabilité
de chacun. Les brigadiers de choc et les miliciens hitlériens s’indig
34
ans vocation personnelle, sans démon intime, sans
responsabilité
propre, et sans racines. Elle fera des hommes inactuels, au sens étym
35
it » comme on disait naguère, sans efficace, sans
responsabilité
, sans existence concrète, un spirituel tout à fait digne des éloges d
36
xtérieures à l’homme. Il n’est plus assuré par la
responsabilité
de chacun, mais par le cadre policier de l’État, par l’ambiance moral
37
eut connaître ce qui est. Surtout, elle prend ses
responsabilités
, et c’est cela qui est le plus nouveau et qui prouve qu’elle est en t
38
de se créer un nouveau style de vie. Prendre ses
responsabilités
, c’est renoncer à justifier ses actes par le recours aux traditions o
39
ui supprime l’individu, le conflit tragique et la
responsabilité
spirituelle. C’est dans cette tradition proudhonienne, et non marxist
40
classe ou de parti, mais sur un sens concret des
responsabilités
personnelles. Ces refus et ces affirmations définissent l’attitude sp
41
tion « qualifiée » serait libre, et placé sous la
responsabilité
de corporations régionales. Ainsi l’État se trouverait-il réduit à sa
42
itique dont le principe de cohérence s’appelle la
responsabilité
de la personne humaine. En d’autres termes, c’est une politique dont
43
an d’une fuite devant le destin particulier et la
responsabilité
de chacun. Les brigadiers de choc et les miliciens hitlériens s’indig
44
ans vocation personnelle, sans démon intime, sans
responsabilité
propre, et sans racines. Elle fera des hommes inactuels, au sens étym
45
it » comme on disait naguère, sans efficace, sans
responsabilité
, sans existence concrète, un spirituel tout à fait digne des éloges d
46
xtérieures à l’homme. Il n’est plus assuré par la
responsabilité
de chacun, mais par le cadre policier de l’État, par l’ambiance moral
47
eut connaître ce qui est. Surtout, elle prend ses
responsabilités
, et c’est cela qui est le plus nouveau et qui prouve qu’elle est en t
48
de se créer un nouveau style de vie. Prendre ses
responsabilités
, c’est renoncer à justifier ses actes par le recours aux traditions o
49
ui supprime l’individu, le conflit tragique et la
responsabilité
spirituelle. C’est dans cette tradition proudhonienne, et non marxist
50
classe ou de parti, mais sur un sens concret des
responsabilités
personnelles. Ces refus et ces affirmations définissent l’attitude sp
51
tion « qualifiée » serait libre, et placé sous la
responsabilité
de corporations régionales. Ainsi l’État se trouverait-il réduit à sa
52
5Trop d’irresponsables s’engagent ! (
Responsabilité
des intellectuels) Chose étrange, le 6 février 1934 fut une date d
53
on temps un contact véritable, un lien concret de
responsabilité
. C’est aussi qu’il n’existe qu’un unique agent de contact réel et vit
54
i, je ne vois qu’une distance. Seul le rapport de
responsabilité
réciproque devant un Tiers infiniment souverain, infiniment différent
55
vienne ! » Or, une telle prière nous charge d’une
responsabilité
contre laquelle aucune raison ne prévaudra jamais. Elle est un ordre,
56
p. 283). Autrement dit, le sujet se désiste de sa
responsabilité
au profit de l’objet, — d’où l’erreur d’accord, d’où aussi l’adoption
57
outefois page 297 un essai de réaffirmation de la
responsabilité
« individuelle ». Mais je me méfie de cet « individu », pour des rais
58
dateur d’Église ; donc doublement conscient de la
responsabilité
de ses paroles. Or, rien ne confère au langage une aussi poignante ve
59
s constructions intellectuelles allégées de toute
responsabilité
concrète. On supprime le risque de penser dans la réalité lourde et «
60
fus de l’intellectuel, dégagé par nature de toute
responsabilité
temporelle. Ce raisonnement a l’apparence du sens commun, mais il rep
61
lle postule que le philosophe est dégagé de toute
responsabilité
. Qu’il pense dans le vide, hors de toute sanction, comme aussi hors d
62
t en spécifiant qu’il n’assumait aucune espèce de
responsabilité
. S’il croyait sérieusement que cet homme est juste, il le relâcherait
63
mbreuses notations de ce genre : « Grande sera ma
responsabilité
si je rejette une mission de cette sorte » — c’est-à-dire s’il rejett
64
onfère également à l’éditeur une autonomie et des
responsabilités
concrètes. 35. Par exemple s’il ne tient pas l’article policier ou
65
main, entre l’individu pensant et toute espèce de
responsabilité
. Lorsqu’un clerc invoquera cette objectivité qui jouit dans le siècle
66
! Ils ont recouru aux « lois » pour dégager leur
responsabilité
, tout comme le peuple recourt au fameux « ils » pour désigner l’auteu
67
isse dans le doute (et l’on s’attire pourtant une
responsabilité
) que de simplement prétendre quelque chose. »75 Cette « monstrueuse
68
il s’y conforme. « Et l’on s’attire pourtant une
responsabilité
. » Il faut bien constater que plusieurs générations — contemporaines
69
dit repose sur notre instinct de fuite devant les
responsabilités
. Comme si le désordre régnant, ce désordre dont prétendent souffrir c
70
epter ou pour le refuser : Dieu, mal, souffrance,
responsabilité
de la pensée, but de la littérature, valeur de l’argent, sens dernier
71
st de permettre à tous les hommes d’assumer leurs
responsabilités
, c’est-à-dire de devenir des personnes. Telles sont les deux idées po
72
faire simplement abstraction de la tension, de la
responsabilité
réciproque. Il en résulte que le je et le tu considérés d’un point de
73
lle postule que le philosophe est dégagé de toute
responsabilité
immédiate, qu’il pense dans le vide, hors de toutes sanctions comme a
74
main, entre l’individu pensant et toute espèce de
responsabilité
. Lorsqu’un clerc invoquera cette objectivité qui jouit dans le siècle
75
! Ils ont recouru aux « lois » pour dégager leur
responsabilité
, tout comme le peuple recourt au fameux « ils » pour désigner l’auteu
76
isse dans le doute (et l’on s’attire pourtant une
responsabilité
) que de simplement prétendre quelque chose77. » Cette « monstrueuse c
77
il s’y conforme. « Et l’on s’attire pourtant une
responsabilité
. » Il faut bien constater que plusieurs générations — contemporaines
78
dit repose sur notre instinct de fuite devant les
responsabilités
. Comme si le désordre régnant, ce désordre dont prétendent souffrir c
79
epter ou pour le refuser : Dieu, mal, souffrance,
responsabilité
de la pensée, but de la littérature, valeur de l’argent, sens dernier
80
st de permettre à tous les hommes d’assumer leurs
responsabilités
, c’est-à-dire de devenir des personnes. Telles sont les deux idées po
81
faire simplement abstraction de la tension, de la
responsabilité
réciproque. Il en résulte que le je et le tu considérés d’un point de
82
lle postule que le philosophe est dégagé de toute
responsabilité
immédiate, qu’il pense dans le vide, hors de toutes sanctions comme a
83
es ? Les écrivains ne portent-ils pas une part de
responsabilité
? Car, après tout, le public est à peu près ce qu’on le fait. En temp
84
générale, ils ne sont pas conscients de porter la
responsabilité
des accidents qui leur arrivent. Cela peut agacer dans le détail. C’e
85
ématique de substituer à l’esprit d’autonomie, de
responsabilité
spirituelle et de risque personnel, des instincts brutaux : l’instinc
86
le qui puisse nous rendre peu à peu le sens de la
responsabilité
de l’écrivain. Pour l’avoir négligée dans nos villes, au milieu des f
87
à toute la société, à tout cet embrouillamini de
responsabilités
, d’inconsciences, de misères médiocres, que quelques femmes, dans une
88
icale de toute conscience personnelle et de toute
responsabilité
, identité, ou vocation distincte. Dans la mesure où cet effort est ré
89
’envisage ici que sous l’angle particulier de nos
responsabilités
comme neutres. Ramuz insiste avec raison sur le fait que nous n’avons
90
’étatisme totalitaire et le fédéralisme libre.
Responsabilité
des chrétiens vis-à-vis des marxistes On connaît la « croisade ant
91
u, il se voit uni à ses semblables par un lien de
responsabilité
. Séparé du monde et remis au monde d’une manière toute nouvelle, non
92
générale, ils ne sont pas conscients de porter la
responsabilité
des accidents qui leur arrivent. Cela peut agacer dans le détail. C’
93
le qui puisse nous rendre peu à peu le sens de la
responsabilité
de l’écrivain. Pour l’avoir négligée dans nos villes, au milieu des f
94
e, et n’ai pas lu le livre. Je lui laisse donc la
responsabilité
du compte rendu qu’il m’en a fait. 12. Monsieur X… « orateur disting
95
oyen Âge, et aux banques de l’Italie du Nord. Les
responsabilités
se partageraient donc équitablement entre les trois religions ! 79.
96
Trop d’irresponsables s’engagent ! (
Responsabilité
des intellectuels) (juin 1938)ad Chose étrange, le 6 février 1934
97
ative. ad. « Trop d’irresponsables s’engagent ! (
Responsabilité
des intellectuels) », L’Ordre nouveau, Paris, n° 42, juin 1938, p. 19
98
ant la véritable puissance de l’homme, qui est sa
responsabilité
personnelle. 16. Les partis sont mauvais non point parce qu’ils sont
99
ils s’efforcent de démontrer qu’ils n’ont aucune
responsabilité
dans l’aventure, puisqu’en somme ils ne s’aiment pas ! Q’el m’aime,
100
ée de toute espèce de lien visible avec l’humaine
responsabilité
. L’intervention du philtre, agissant d’une manière fatale, et mieux e
101
iscutable privant ses victimes de toute espèce de
responsabilité
: « C’est Vénus tout entière à sa proie attachée », — tandis que Corn
102
dans le mythe, le « Destin » servira d’alibi à la
responsabilité
de ceux qui aiment, et du même coup, à celle de l’auteur. Ah ! Seign
103
resse sur l’épouse. Quant au philtre, alibi de la
responsabilité
, on lui donne le nom romantique de « fatalité de la passion ». Et les
104
ce destin… De la sorte, il délivre la foule de la
responsabilité
de ses actes, donc du sentiment oppressant de sa culpabilité morale.
105
f et ses tabous, afin de s’affirmer libre et sans
responsabilité
par rapport à la société. Qu’il s’agisse de libre examen, de crimes,
106
le devoir d’agir, en tant qu’il est chargé d’une
responsabilité
unique dans la société, à sa juste place. Notons que si la personne d
107
ce au paganisme politique. Ceci nous charge d’une
responsabilité
devant l’Histoire. Que devons-nous faire pour nous montrer à peu près
108
ils s’efforcent de démontrer qu’ils n’ont aucune
responsabilité
dans l’aventure, puisqu’en somme ils ne s’aiment pas ! Q’el m’aime,
109
ée de toute espèce de lien visible avec l’humaine
responsabilité
. L’intervention du philtre, agissant d’une manière fatale, et mieux e
110
iscutable privant ses victimes de toute espèce de
responsabilité
: « C’est Vénus tout entière à sa proie attachée », — tandis que Corn
111
dans le mythe, le « Destin » servira d’alibi à la
responsabilité
de ceux qui aiment, et du même coup, à celle de l’auteur. Ah ! Seign
112
resse sur l’épouse. Quant au philtre, alibi de la
responsabilité
, on lui donne le nom romantique de « fatalité de la passion ». Et les
113
ce destin… De la sorte, il délivre la foule de la
responsabilité
de ses actes, donc du sentiment oppressant de sa culpabilité morale.
114
ils s’efforcent de démontrer qu’ils n’ont aucune
responsabilité
dans l’aventure, puisqu’en somme ils ne s’aiment pas ! Q’el m’aime,
115
ée de toute espèce de lien visible avec l’humaine
responsabilité
. L’intervention du philtre, agissant d’une manière fatale, et mieux e
116
iscutable privant ses victimes de toute espèce de
responsabilité
; « C’est Vénus tout entière à sa proie attachée », — tandis que Corn
117
dans le mythe, le « Destin » servira d’alibi à la
responsabilité
de ceux qui aiment, et du même coup, à celle de l’auteur. Ah ! Seign
118
resse sur l’épouse. Quant au philtre, alibi de la
responsabilité
, on lui donne le nom romantique de « fatalité de la passion ». Et les
119
ce destin… De la sorte, il délivre la foule de la
responsabilité
de ses actes, donc du sentiment oppressant de sa culpabilité morale.
120
l’avenir. C’est là notre mission spéciale, notre
responsabilité
devant l’Europe. Et cela suppose un dur effort contre nos goûts, nos
121
l’avenir. C’est là notre mission spéciale, notre
responsabilité
devant l’Europe. Et cela suppose un dur effort contre nos goûts, nos
122
e signifie nullement que M. de Rougemont fuit les
responsabilités
… ou qu’on l’éloigne de la scène politique. Au surplus, il a bien voul
123
tion de la Suisse sont : d’une part, le défaut de
responsabilité
personnelle à tous les degrés du pouvoir ; d’autre part, le défaut d’
124
: camaraderie, solidarité pratique, engagement et
responsabilité
personnelle à tous les degrés, sélection par l’action seule, initiati
125
r sans cesse. Chargés, devant notre patrie, d’une
responsabilité
que nous mesurons avec humilité, nous appelons à nos côtés tous ceux
126
f et ses tabous, afin de s’affirmer libre et sans
responsabilité
par rapport à la société. Qu’il s’agisse de libre examen, de crimes,
127
le devoir d’agir, en tant qu’il est chargé d’une
responsabilité
unique dans la société, à sa juste place. Notons que si la personne d
128
au paganisme politique 11. Ceci nous charge d’une
responsabilité
devant l’Histoire. Que devons-nous faire pour nous montrer à peu près
129
visagerai ici que sous l’angle particulier de nos
responsabilités
comme neutres. Ramuz insiste avec raison sur le fait que nous n’avons
130
vant toute autre chose, comme un appel, comme une
responsabilité
. Sommes-nous vraiment libres ? Il faut donc que les Suisses dev
131
f et ses tabous, afin de s’affirmer libre et sans
responsabilité
par rapport à la société. Qu’il s’agisse de libre examen, de crimes,
132
le devoir d’agir, en tant qu’il est chargé d’une
responsabilité
unique dans la société, à sa juste place. Notons que si la personne d
133
u paganisme politique 70. Ceci nous charge d’une
responsabilité
devant l’Histoire. Que devons-nous faire pour nous montrer à peu près
134
sisté à priver les individus du sentiment de leur
responsabilité
morale, donc du sens de leur culpabilité. En les fondant dans une mas
135
degrés dans le mal, il y a des inégalités dans la
responsabilité
. Mais nous sommes tous dans le mal, nous sommes tous les complices de
136
otre besoin de sensation ; dans notre crainte des
responsabilités
; dans notre inertie civique ; dans notre lâcheté vis-à-vis du grand
137
ès d’aucune instance supérieure, il n’y a plus de
responsabilité
nulle part. Mais s’il apparaît, à l’inverse, que nous ne coïncidons p
138
a face de l’Éternel ». Pour qu’il n’y ait plus de
responsabilité
, il faut qu’il n’y ait plus personne. Or si j’appelle et qu’il n’y a
139
rien ni de personne. Mais sans le sentiment de la
responsabilité
de chacun envers autrui, il n’est point de liberté civique possible :
140
semblables. Tout cela se tient. Sens du prochain,
responsabilité
, et liberté sont choses intimement liées ; elles s’engendrent mutuell
141
’arrivisme, l’opportunisme et la fuite devant les
responsabilités
, la bêtise vaniteuse et la paresse de pensée, le respect de l’argent,
142
ux qui n’ont pas encore compris que liberté égale
responsabilité
, ceux-là n’ont aucun droit de revendiquer une liberté dont ils ne sau
143
sisté à priver les individus du sentiment de leur
responsabilité
morale, donc du sens de leur culpabilité. En les fondant dans une mas
144
degrés dans le mal, il y a des inégalités dans la
responsabilité
. Mais nous sommes tous dans le mal, nous sommes tous les complices de
145
otre besoin de sensation ; dans notre crainte des
responsabilités
; dans notre inertie civique ; dans notre lâcheté vis-à-vis du grand
146
ès d’aucune instance supérieure, il n’y a plus de
responsabilité
nulle part. Mais s’il apparaît, à l’inverse, que nous ne coïncidons p
147
la condition… Car notre rôle est de durer, et nos
responsabilités
sont écrasantes, et nous n’allons pas jouer comme un illuminé avec le
148
a face de l’Éternel. » Pour qu’il n’y ait plus de
responsabilité
, il faut qu’il n’y ait plus personne. Or si j’appelle et qu’il n’y a
149
rien ni de personne. Mais sans le sentiment de la
responsabilité
de chacun envers autrui, il n’est point de liberté civique possible :
150
semblables. Tout cela se tient. Sens du prochain,
responsabilité
, et liberté sont choses intimement liées ; elles s’engendrent mutuell
151
’arrivisme, l’opportunisme et la fuite devant les
responsabilités
, la bêtise vaniteuse et la paresse de pensée, le respect de l’argent,
152
ux qui n’ont pas encore compris que liberté égale
responsabilité
, ceux-là n’ont aucun droit de revendiquer une liberté dont ils ne sau
153
sisté à priver les individus du sentiment de leur
responsabilité
morale, donc du sens de leur culpabilité. En les fondant dans une mas
154
degrés dans le mal, il y a des inégalités dans la
responsabilité
. Mais nous sommes tous dans le mal, nous sommes tous les complices de
155
tre besoin de sensations ; dans notre crainte des
responsabilités
; dans notre inertie civique ; dans notre lâcheté vis-à-vis du grand
156
ès d’aucune instance supérieure, il n’y a plus de
responsabilité
nulle part. Mais s’il apparaît, à l’inverse, que nous ne coïncidons p
157
la condition… Car notre rôle est de durer, et nos
responsabilités
sont écrasantes, et nous n’allons pas jouer comme un illuminé avec le
158
a face de l’Éternel ». Pour qu’il n’y ait plus de
responsabilité
, il faut qu’il n’y ait plus personne. Or si j’appelle et qu’il n’y a
159
rien ni de personne. Mais sans le sentiment de la
responsabilité
de chacun envers autrui, il n’est point de liberté civique possible :
160
semblables. Tout cela se tient. Sens du prochain,
responsabilité
, et liberté sont choses intimement liées ; elles s’engendrent mutuell
161
’arrivisme, l’opportunisme et la fuite devant les
responsabilités
, la bêtise vaniteuse et la paresse de pensée, le respect de l’argent,
162
ux qui n’ont pas encore compris que liberté égale
responsabilité
, ceux-là n’ont aucun droit de revendiquer une liberté dont ils ne sau
163
a face de l’Éternel ». Pour qu’il n’y ait plus de
responsabilité
, il faut qu’il n’y ait plus personne. Or si j’appelle et qu’il n’y a
164
degrés dans le mal, il y a des inégalités dans la
responsabilité
. Mais nous sommes tous dans le mal, nous sommes tous les complices de
165
notre besoin de sensation, dans notre crainte des
responsabilités
, dans notre inertie civique, dans notre lâcheté vis-à-vis du grand no
166
vant aucune instance supérieure, il n’y a plus de
responsabilité
nulle part. Mais s’il apparaît, à l’inverse, que nous ne coïncidons p
167
Les jeunes gens qui prenaient conscience de leur
responsabilité
intellectuelle et civique vers 1930, en France, se trouvaient confron
168
es personnalistes : vocation, risque, engagement,
responsabilité
, communautés organiques, pluralisme, fédéralisme. Ils définissent une
169
ien, et qu’il ne pouvait pas en assumer l’entière
responsabilité
devant Dieu et devant les hommes. Ce ne fut qu’à la fin de sa vie qu’
170
ieu, seul dans l’immensité de son effort et de sa
responsabilité
: c’est là l’héroïsme chrétien… » Kierkegaard ajoute aussitôt : « … e
171
n’est rien que la fuite de chaque homme devant la
responsabilité
de son acte. « Car une foule est une abstraction, qui n’a pas de main
172
quelques notations de ce genre : « Grande sera ma
responsabilité
si je rejette une mission de cette sorte » — c’est-à-dire s’il rejett
173
blème de sa liberté et du fondement dernier de sa
responsabilité
. Car la personne est dans la vie de l’individu à la fois l’élément li
175
d’une conception chrétienne du monde. g. « La
responsabilité
culturelle de l’Église », Le Semeur, Paris, n° 5, mars 1945, p. 17-25
176
un problème qui met en cause, non seulement leur
responsabilité
et leur rôle dans la société, mais aussi leur manière de s’exprimer.