1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
1 explosion. Le géant russe est un enfant : va-t-il rire , va-t-il pleurer ? m’embrasser ou me tuer ? Il sent autour de lui que
2 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
2 ouble que je me refusai pourtant à nommer peur de rire . Cette amertume au fond de tous les plaisirs, cette envie de rire qua
3 tume au fond de tous les plaisirs, cette envie de rire quand il m’arrivait un ennui, cette incapacité à jouir de mes victoir
3 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
4 nçais sur la voie qu’elle m’ouvrait, avec tant de rires amis, vers tout ce que momentanément je choisissais de laisser — et d
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
5 ont suivi, les imbéciles », ricane-t-il ; et sans rire  : « À mort ceux qui paraphrasent ce que je dis ». Il y a chez Aragon
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Billets aigres-doux (janvier 1927)
6 ges fous. L’horaire dicte un adieu, La mode qu’on rie des pleurs, Lors je baise votre main Comme on signe d’un faux nom.
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
7 xé ; vous disparaissiez au milieu d’un cortège de rires empressés. Une autre danse reprenait. Je sentis une invincible lassit
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
8 public fût de même essence que le nôtre. Les gens rient à l’enterrement au ralenti, à l’éclatement des têtes de poupées, à la
9 de poupées, à la conclusion. Ce n’est pas le bon rire de cinéma. Quand la danseuse paraît, ils n’attendent que le moment où
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
10 lus en eux. Ni même celui de souffrir. Le dernier rire d’Aragon, c’est l’éclat de sa joie brusque d’être seul sur un faux so
11 enfin une solitude défendue de tous côtés par ses rires scandaleux, quelques « goujateries » affectées par mépris de l’honneu
12 s haute de l’angoisse humaine, et vous aurez beau rire , pharisiens, et dire qu’elle est née dans un café de Paris. « Je n’at
13 tends rien du monde, je n’attends rien de rien. » Riez -en donc, pantins officiels, et vous repus, et vous, dubitatives barbe
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
14 vec un tact exquis, qui fut très remarqué. Le duc riait sous une table, complètement ivre, et Bettina lui disait à l’oreille 
10 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
15 main était le premier jour du printemps. Les rues riaient . Le ciel descendait dans la ville, on marchait dans le bleu. Je sorti
11 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Bopp, Interférences (décembre 1927)
16 édant et un brin vulgaire par endroits, mais pour rire ), des difficultés, hésitations, paresses, rêves, réactions physiques,
12 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
17 qui s’effeuilla sur les dés, et partit d’un long rire . Elle me regardait et l’étranger aussi se mit à me regarder bizarreme
13 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
18 umière et de sentiments. Il découvre une sorte de rire au coin de sa bouche dans les moments de pire découragement ; et beau
14 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Prison. Ailleurs. Étoile de jour (mars 1929)
19 Il naissait à son destin des rayons glissent et rient c’est la caresse des anges parmi les formes de l’ombre C’était l’au
15 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
20 i parlent une langue totalement incompréhensible, rient et s’enivrent comme plus un Européen ne sait le faire, et dansent à t
16 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
21 t la statue d’Eberhard le Barbu. Des bourgeois se rient contre par-dessus leurs chopes. « Gemütlichkeit ». Évidemment : la vi
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
22 r contre l’époque, et on le peut efficacement. 2° Rira bien qui rira le dernier. B. Réponses du type : vous êtes un rétrogra
23 que, et on le peut efficacement. 2° Rira bien qui rira le dernier. B. Réponses du type : vous êtes un rétrograde, un infâme
18 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
24 tion helvétique sont capables d’absorber sans fou rire les discours de tirs fédéraux. On a comparé le monde moderne à un vas
19 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
25 r contre l’époque, et on le peut efficacement. 2° rira bien qui rira le dernier. B. Réponses du type : vous êtes un rétrogr
26 que, et on le peut efficacement. 2° rira bien qui rira le dernier. B. Réponses du type : vous êtes un rétrograde, un infâme
20 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
27 tion helvétique sont capables d’absorber sans fou rire les discours de tirs fédéraux. On a comparé le monde moderne à un vas
21 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
28 c’est sa « révolte absolue », forcenée, jusqu’au rire dément, — ses injures de Caliban littérateur. Dans un chapitre excell
29 ville de Rimbaud. (Ce n’est pas avec un Dieu pour rire que Rimbaud est aux prises, et il n’a cure de cette littérature que D
22 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
30 pantalon plissé, et cet abruti de contrôleur qui rit et me dit je ne sais quoi, — alors que justement j’allais rattraper,
23 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
31 violences de l’orage, au repos de la démesure. On rit de ses allures compassées, des solennelles banalités dont il gratifie
24 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
32 ment d’être de la police, ou bien à décréter sans rire que tel petit copain devient dangereusement trotskiste. Ils apportent
33 ous être utile. Petits purs, petits purs, faut-il rire ou se fâcher ? Ceux qui se demandent si je suis bien « dans la ligne 
25 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
34 ertifier dans le fond de nos âmes un salut qui se rit des ultimes efforts et des ultimes défaites de notre volonté de vivre
26 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
35 cations troublantes. Cela donne à penser, prête à rire , mais je réserve pour demain les conclusions de philosophe, on m’entr
36 le bal dans mes déserts. (Elle est partie. — Des rires en cape de velours s’enfuient vers les jardins.) Qu’il y ait eu ce re
37 ivres. Rosette Anday levant sa coupe de champagne rit et déchaîne des opéras. — « Comme elle est laide, mais une voix à fai
27 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
38 pantalon plissé, et cet abruti de contrôleur qui rit et me dit je ne sais quoi, — alors que justement j’allais rattraper,
28 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
39 t la statue d’Eberhard-en-Barbe. Des bourgeois se rient contre par-dessus leurs chopes. « Gemütlichkeit. » Évidemment : la vi
29 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
40 seconde, parle vite à sa compagne, rougit. Elles rient et s’en vont, et avant de disparaître au coin d’une maison jaune, se
41 . Le gros Fritz est un blond géant de 25 ans, qui rit avec bonté et se distingue dans les concours de gymnastes. La domesti
42 un clin d’œil. C’est une jolie fille potelée, qui rit , — et qui doit savoir se défendre à l’occasion, mais comme elles font
43 nt des cloportes. Je bourre une pipe. Et alors je ris , je ris du plaisir de la matinée vide devant moi. Merveille de penser
44 loportes. Je bourre une pipe. Et alors je ris, je ris du plaisir de la matinée vide devant moi. Merveille de penser au fil
30 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
45 vous le beau temps et la pluie ? Est-ce que c’est rire et pleurer ? Est-ce que c’est le bonheur et la tristesse ? Est-ce que
31 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
46 cations troublantes. Cela donne à penser, prête à rire , mais je réserve pour demain les conclusions du philosophe, on m’entr
47 le bal dans mes déserts. (Elle est partie. — Des rires en cape de velours s’enfuient vers les jardins.) Qu’il y ait eu ce re
48 ivres. Rosette Anday levant sa coupe de champagne rit et déchaîne des opéras. — « Comme elle est laide, mais une voix à fai
32 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
49 pantalon plissé, et cet abruti de contrôleur qui rit et me dit je ne sais quoi, — alors que justement j’allais rattraper,
33 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
50 t la statue d’Eberhard-en-Barbe. Des bourgeois se rient contre par-dessus leurs chopes. « Gemütlichkeit. » Évidemment : la vi
34 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
51 seconde, parle vite à sa compagne, rougit. Elles rient et s’en vont, et avant de disparaître au coin d’une maison jaune, se
52 . Le gros Fritz est un blond géant de 25 ans, qui rit avec bonté et se distingue dans les concours de gymnastes. La domesti
53 un clin d’œil. C’est une jolie fille potelée, qui rit , — et qui doit savoir se défendre à l’occasion, mais comme elles font
54 nt des cloportes. Je bourre une pipe. Et alors je ris , je ris du plaisir de la matinée vide devant moi. Merveille de penser
55 loportes. Je bourre une pipe. Et alors je ris, je ris du plaisir de la matinée vide devant moi. Merveille de penser au fil
35 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
56 e, ôte enfin le peignoir, il fait trop chaud. Des rires viennent d’une terrasse obscure, un cliquetis de tiges de verre dans
36 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
57 ent Toepffer dont on peut espérer qu’il les faire rire tous les deux ? Je ne songe pas tant aux traditionnelles farces de pè
58 s viennent vous dire : tenez, voilà qui vous fera rire . En général on est plutôt déçu.) Pour comprendre l’humour de Pierre G
59 ifeste que par ces « ratés » émouvants, dont nous rions faute de réflexe appris. L’humour du romantique jaillit des échecs du
60 e vol-au-vent, inexplicablement. Tâchez de ne pas rire  ; si vous réussissez, soyez tranquilles : vous ne pleurerez pas non p
37 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
61 bien proche de la mystification. Il eut peut-être ri de se voir présenté tantôt comme anarchiste et pourfendeur de prêtres
38 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
62 courir la rue la plus animée de la ville, parler, rire et discuter avec des bourgeois, des jeunes filles, des balayeurs, des
39 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
63 ez-vous de ce chat, immense et subversif, dont le rire a le don d’exaspérer la Reine. Elle tempête et hurle son cri favori :
64 ments, il s’amuse à renaître. On voit d’abord son rire , rien que son rire qui plane, immatériel. Ensuite, seulement, la tête
65 renaître. On voit d’abord son rire, rien que son rire qui plane, immatériel. Ensuite, seulement, la tête se recompose autou
66 recompose autour de cette angoissante mimique. Le rire de Kierkegaard sur notre temps ! Dans un monde où règne la masse, règ
67 sse, règne aussi le sérieux le plus pesant. On ne rit pas devant le dictateur, ni dans les rangs des troupes d’assaut. Ah !
68 i dans les rangs des troupes d’assaut. Ah ! si le rire est le propre de l’homme, nous voici devenus bien inhumains ! Il semb
69 e infini ». Il faut risquer cette expression : le rire de la charité chrétienne. « Le christianisme a découvert une misère d
70 tout l’horrible, et tout épuiser, le chrétien se rit du bilan ! » Pourquoi ce rire scandaleux ? Parce que « la crainte inf
71 iser, le chrétien se rit du bilan ! » Pourquoi ce rire scandaleux ? Parce que « la crainte infinie d’un seul danger nous ren
72 monde les petits et les méprisés”, et personne ne rit  ! »56. C’est alors que paraît le rire de Kierkegaard. Ce n’est pas l
73 personne ne rit ! »56. C’est alors que paraît le rire de Kierkegaard. Ce n’est pas le rire d’un Molière : Molière fait rire
74 ue paraît le rire de Kierkegaard. Ce n’est pas le rire d’un Molière : Molière fait rire la foule au dépens de l’extravagant.
75 Ce n’est pas le rire d’un Molière : Molière fait rire la foule au dépens de l’extravagant. Mais Kierkegaard rit tout seul d
76 oule au dépens de l’extravagant. Mais Kierkegaard rit tout seul de la foule, de son sérieux théâtral et fervent, et de sa p
77 chante, et c’est ce qu’ils appellent l’amour.57 » Rire du solitaire, qui ressemble peut-être à la pitié énigmatique d’un Dos
78 de Kierkegaard se recompose. Et l’on voit que son rire n’est rien que la douleur du témoin de l’Esprit au milieu de la foule
40 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
79 si « aidez-moi ! », à sa façon vulgaire, avec son rire insupportable, et fallait-il être bien fin pour le comprendre ? 15.
41 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
80 e exprime, par son paradoxe, une espérance qui se rit de nos espoirs, c’est-à-dire qui se rit de nos idoles, et par ce rire
81 ce qui se rit de nos espoirs, c’est-à-dire qui se rit de nos idoles, et par ce rire, nous en délivre. Elle espère contre to
82 c’est-à-dire qui se rit de nos idoles, et par ce rire , nous en délivre. Elle espère contre tout espoir, parce qu’elle espèr
42 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
83 savent trop bien jouer le jeu commun. Le croyant rit un peu de ces adresses. Il s’amuse parfois à perdre quelques coups, p
43 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
84 st pauvre par goût de la force et du risque. Elle rit bien. Elle n’a pas ce sérieux engourdi des gens qui font une carrière
44 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
85 e exprime, par son paradoxe, une espérance qui se rit de nos espoirs, c’est-à-dire qui se rit de nos idoles, et par ce rire
86 ce qui se rit de nos espoirs, c’est-à-dire qui se rit de nos idoles, et par ce rire, nous en délivre. Elle espère contre to
87 c’est-à-dire qui se rit de nos idoles, et par ce rire , nous en délivre. Elle espère contre tout espoir, parce qu’elle espèr
45 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
88 savent trop bien jouer le jeu commun. Le croyant rit un peu de ces adresses. Il s’amuse parfois à perdre quelques coups, p
46 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
89 st pauvre par goût de la force et du risque. Elle rit bien. Elle n’a pas ce sérieux engourdi des gens qui font une carrière
47 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
90 ui a donné un fils, à l’âge de 70 ans. Il n’a pas ri — comme Sarah, sa femme — de ce miracle. Et maintenant Dieu lui comma
48 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
91 sins certains passages qui éveillaient tantôt des rires excessifs, tantôt de véhémentes protestations. Je ne vous rapporterai
92 rir tout à fait. » Le dirai-je ? Ce dialogue, ces rires et ces affirmations si délibérément tragiques ne firent qu’aviver en
93 t, en toute sincérité, qu’elle soit possible ! Ne riez pas de leurs efforts pour remplacer cette unique expérience par d’aut
49 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
94 nce et tout d’un coup les pousse par-derrière, et rit . C’est un long enfant maigre au regard narquois et inquiet, et qui s’
50 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
95 . de la Rocque a le courage de rappeler la vertu, rions à notre tour du reproche de fascisme dont on veut accabler tant de br
51 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
96 bonne volonté qui devraient empêcher que l’on en rie … Poursuivons donc avec sérieux notre examen de la valeur du Plan cons
52 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
97 bonne volonté qui devraient empêcher que l’on en rie … Poursuivons donc avec sérieux notre examen de la valeur du Plan cons
53 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
98 e quiconque l’étiquette, sinon la pâtée. Mais ils riraient , je crois, de ma pitié. On les décore comme devant, les chaires sont
54 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
99 de bonne volonté qui devrait empêcher que l’on en rie … Poursuivons donc avec sérieux notre examen de la valeur du Plan cons
55 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
100 e quiconque l’étiquette, sinon la pâtée. Mais ils riraient , je crois, de ma pitié. On les décore comme devant, les chaires sont
56 1937, Articles divers (1936-1938). C’est jeune (10 avril 1937)
101 lire, quelque chose qui s’agite en vous, entre le rire , l’inquiétude, et le dégoût ? Partagez-vous ma naïveté ? Et M. Fernan
57 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
102 élébrités locales, provoquant chaque fois de gros rires . L’homme du peuple — et je pense qu’il en va de même du bourgeois peu
103 , camarades, malicieux et indulgents — leurs bons rires quand l’un ou l’autre dit une bêtise ou bafouille — et comme on a env
104 esoin d’actions extraordinaires, surhumaines : se rire des dieux du monde est assez héroïque, dans notre monde, pour qu’il s
105  ! Toute la grande presse en a parlé. Personne ne rit . Léon Bloy rugit dans sa tombe. 3 février 1935 Déclassé. — L’intelle
58 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
106 nt la projection. Les jeunes gens étouffaient des rires , chatouillaient les filles. Devant moi une grosse luronne s’agitait s
107 çoit, attrape la puce en pinçant la fille, et les rires redoublent. L’instituteur réclame le silence, et la projection commen
108 nne aussi ce soir une séance de cinéma. On entend rire des enfants. — J’ai rencontré le curé ce matin, suivi comme d’habitud
109 moujik, il y a eu un profond silence au lieu des rires que je craignais. (On peut donc gouverner sans être un monsieur en ha
59 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
110 des Löwensköld 15. Et, grâce à lui, nous pourrons rire de nouveau de cette « défense d’inventer » qui terrorise les romancie
60 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
111 es comprendre quand ils se plaignent ou quand ils rient  : tu ne verras, tu n’entendras et tu ne comprendras jamais qu’un appe
61 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
112 nt la projection. Les jeunes gens étouffaient des rires , chatouillaient les filles. Devant moi une grosse luronne s’agitait s
113 çoit, attrape la puce en pinçant la fille, et les rires redoublent. L’instituteur réclame le silence, et la projection commen
114 nne aussi ce soir une séance de cinéma. On entend rire des enfants. J’ai rencontré le curé ce matin, suivi comme d’habitude
115 moujik, il y a eu un profond silence au lieu des rires que je craignais. (On peut donc gouverner sans être un monsieur en ha
116 ecret tragique et passionné s’étale sous le grand rire des dieux ! Armés de treilles à long manche, les jambes nues, nous co
62 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
117 si « aidez-moi ! », à sa façon vulgaire, avec son rire insupportable, et fallait-il être bien fin pour le comprendre ? 1e
118 élébrités locales, provoquant chaque fois de gros rires . L’homme du peuple — et je pense qu’il en va de même du bourgeois peu
119 , camarades, malicieux et indulgents — leurs bons rires quand l’un ou l’autre dit une bêtise ou bafouille — et comme on a env
120 esoin d’actions extraordinaires, surhumaines : se rire des dieux du monde est assez héroïque aux yeux du monde, pour qu’il s
121  ! Toute la grande presse en a parlé. Personne ne rit . Léon Bloy rugit dans sa tombe. 28 janvier 1935 Matinée d’hiver
122 ques et des retraites aux sexagénaires. Eh bien ! riez si vous voulez, je trouve cela touchant et profondément rassurant. Il
63 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
123 vec une espèce d’éclat de rire. Ce n’était pas un rire de vraie gaieté ni de folie. C’était quelque chose d’à peine exagéré,
124 sque voulu, à la fois insolite et trop connu — le rire conventionnel des films français, des petites actrices piquantes, de
125 ique, l’inutilité de penser dans un monde où l’on rit comme cela. 28 juillet 1935 Le Prochain. — Dans la presse du
64 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
126 lire cette inscription nue : « Le Solitaire ». Le rire et la passion sévère, le ricanement puissant et le message d’amour de
65 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
127 es comprendre quand ils se plaignent ou quand ils rient  : tu ne verras, tu n’entendras et tu ne comprendras jamais qu’un appe
66 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
128 l’idole et s’en moquaient. Nous aussi nous devons rire des idoles colossales qu’on nous vante. Quand je vois les trois dicta
67 1938, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Caquets d’une vieille poule noire (août 1938)
129 us révoltant de l’affaire, c’est que mon auteur a ri très fort de cet article et s’est lâchement refusé à prendre la défen
68 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
130 èvres qui semble excuser le sérieux du regard. Il rit malicieusement quand je lui parle du petit scandale que risque de pro
69 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
131 t ce que l’on désirait de toute sa fougue ; et se rire des suiveurs, des successeurs, de ces disciples enhardis par le triom
70 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
132 ’écrire une pièce pour l’Exposition de Zurich. Je ris un peu de tant de flegme… L’Exposition, d’abord, n’aurait pas lieu ;
133 e Dieu nous envoie Oui, tous, encor, jubilez et riez  ! Battez des mains, peuple, pour Nicolas, Unissez-vous à l’éclat
71 1939, Articles divers (1938-1940). Pourquoi nous sommes là (décembre 1939)
134 ur mon casque. Les hommes me regardent, et ils ne rient même pas. L’un d’eux entre ses dents : « On se demande ce qu’on fout
72 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
135 . On peut noter encore ceci : Don Juan plaisante, rit très haut, provoque la mort lorsque le Commandeur lui tend la main, a
136 là-dessus sa petite explication matérialiste.) Il rirait bien si je lui démontrais que ce n’est là que l’empreinte du mythe da
137 n Faulkner. (Céline me paraît bien plus sain : il rit .) Voici ce que nous disent ces hommes : « Nous en avons assez de souf
73 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
138 ffle de l’esprit. Les chiens aboient Les démons rient Sur la pierreuse voie Les démons rient Mais cœur qui prie Jamais plus
139 Les démons rient Sur la pierreuse voie Les démons rient Mais cœur qui prie Jamais plus ne se fourvoie. 2. Tant plus nombreu
140 Voix des suisses. —  Pour qui cet or ? Sur qui ce rire  ? Et plus tard, que vois-tu ? Plus tard ! L’astrologue (laissant r
74 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
141 otre Dieu nous envoie Oui tous, encor, jubilez et riez  ! Battez des mains, peuple, pour Nicolas, Unissez-vous à l’éclat de
75 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
142 i bien conquis que, par Dieu et ma foi ! ses doux ris restent dans mon cœur ! » Or nous savons que tous ces châteaux sont d
76 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
143 . On peut noter encore ceci : Don Juan plaisante, rit très haut, provoque la mort lorsque le Commandeur lui tend la main, a
144 là-dessus sa petite explication matérialiste.) Il rirait bien si je lui démontrais que ce n’est là que l’empreinte du mythe da
77 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
145 bien conquis, que, par Dieu et ma foi ! ses doux ris restent dans mon cœur ! ». Or nous savons que tous ces châteaux sont
78 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
146 . On peut noter encore ceci : Don Juan plaisante, rit très haut, provoque la mort lorsque le Commandeur lui tend la main, a
147 là-dessus sa petite explication matérialiste.) Il rirait bien si je lui démontrais que ce n’est là que l’empreinte du mythe da
79 1940, Articles divers (1938-1940). Les Suisses sont-ils « à la hauteur » de la Suisse ? (20 janvier 1940)
148 iot, un goitreux, à corps grêle et à face énorme, riait d’un air stupide, le visage en plein soleil, et regardait au hasard d
80 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
149 présentant calamistré d’une marque d’auto. Et ces rires , ces éclats de voix ! Mais il y a depuis un moment une musique de rad
81 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
150 iot, un goitreux, à corps grêle et à face énorme, riait d’un air stupide, le visage en plein soleil, et regardait au hasard d
82 1942, La Part du diable. Hitler ou l’alibi
151 ion », — Schickelgruber habité par un trône… On a ri . On a cessé de rire. Et ce n’était pourtant qu’un petit envoyé… 17
152 ruber habité par un trône… On a ri. On a cessé de rire . Et ce n’était pourtant qu’un petit envoyé… 17. Le directeur d’inc
83 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
153 raître, ne laissant plus flotter dans l’air qu’un rire imperceptible aux gens pressés. Cependant, la Bible dénonce l’existen
84 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
154 ion », — Schickelgruber habité par un trône… On a ri . On a cessé de rire. Et ce n’était pourtant qu’un petit envoyé… 1
155 ruber habité par un trône… On a ri. On a cessé de rire . Et ce n’était pourtant qu’un petit envoyé… 19. Le directeur d’in
85 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
156 raître, ne laissant plus flotter dans l’air qu’un rire imperceptible aux gens pressés. Cependant, la Bible dénonce l’existen
86 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
157 ion », — Schickelgruber habité par un trône… On a ri . On a cessé de rire. Et ce n’était pourtant qu’un petit envoyé… 19
158 ruber habité par un trône… On a ri. On a cessé de rire . Et ce n’était pourtant qu’un petit envoyé… 19. Le Directeur d’inc
87 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
159 violences de l’orage, au repos de la démesure. On rit de ses allures compassées, des solennelles banalités dont il gratifie
88 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
160 courir la rue la plus animée de la ville, parler, rire et discuter avec des bourgeois, des jeunes filles, des balayeurs, des
161 lire cette inscription nue : « Le solitaire ». Le rire et la passion sévère, le ricanement puissant et le message d’amour me
162 ez-vous de ce Chat, immense et subversif, dont le rire a le don d’exaspérer la Reine. Elle tempête et hurle son cri favori :
163 oments il s’amuse à renaître. On voit d’abord son rire , rien que son rire qui plane, immatériel. Ensuite, seulement la tête
164 renaître. On voit d’abord son rire, rien que son rire qui plane, immatériel. Ensuite, seulement la tête se recompose autour
165 recompose autour de cette angoissante mimique. Le rire de Kierkegaard sur notre temps ! Dans un monde où règne la masse, règ
166 sse, règne aussi le sérieux le plus pesant. On ne rit pas devant le dictateur, ni dans les rangs des troupes d’assaut. Ah !
167 i dans les rangs des troupes d’assaut. Ah ! si le rire est le propre de l’homme, nous voici devenus bien inhumains. Il sembl
168 e infini ». Il faut risquer cette expression : le rire de la charité. « Le christianisme a découvert une misère dont l’homme
169 tout l’horrible, et tout épuiser, le chrétien se rit du bilan ! » Pourquoi ce rire scandaleux ? Parce que « la crainte inf
170 iser, le chrétien se rit du bilan ! » Pourquoi ce rire scandaleux ? Parce que « la crainte infinie d’un seul danger nous ren
171 nde les petits et les méprisés ; — et personne ne rit .50 C’est alors que paraît le rire de Kierkegaard. Ce n’est pas le r
172 et personne ne rit.50 C’est alors que paraît le rire de Kierkegaard. Ce n’est pas le rire d’un Molière : Molière fait rire
173 ue paraît le rire de Kierkegaard. Ce n’est pas le rire d’un Molière : Molière fait rire la foule aux dépens de l’extravagant
174 Ce n’est pas le rire d’un Molière : Molière fait rire la foule aux dépens de l’extravagant. Mais Kierkegaard rit tout seul
175 ule aux dépens de l’extravagant. Mais Kierkegaard rit tout seul de la foule, de son sérieux théâtral et fervent, et de sa p
176 ante, et c’est ce qu’ils appellent l’amour 51. » Rire du solitaire, qui ressemble peut-être à la pitié énigmatique d’un Dos
177 de Kierkegaard se recompose. Et l’on voit que son rire n’est rien que la douleur du témoin de l’Esprit, au milieu de la foul
89 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
178 m de la crainte d’un Dieu inaccessible, et qui se rit de notre lucidité, sans parler de nos efforts tragi-comiques pour le
90 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
179 s de Walt Disney jouaient dans le registre du fou rire populaire avec l’instinct sadique et le goût des orgies de destructio
91 1945, Carrefour, articles (1945–1947). Hollywood n’a plus d’idées (13 décembre 1945)
180 ndant un bon quart d’heure, avec l’assentiment du rire de la foule. ⁂ Les créations géniales de Disney remontent à la périod
92 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : La paix ou la bombe (20 avril 1946)
181 va-t-il se passer ? Ces projets échoueront. On en rira . On n’en rira même pas : on les négligera simplement. On passera aux
182 ser ? Ces projets échoueront. On en rira. On n’en rira même pas : on les négligera simplement. On passera aux affaires coura
93 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Les nouveaux aspects du problème allemand (30 mai 1946)
183 en décrivant la puissance d’Hitler, au lieu d’en rire et de répéter qu’il n’avait pas l’appui des masses prolétariennes. C’
94 1946, Réforme, articles (1946–1980). Deux lettres sur la fin du monde (29 juin 1946)
184 nonder et de brûler la terre entière. Personne ne rit . Personne non plus n’ose protester bien sérieusement. Car ces essais
185 va-t-il se passer ? Ces projets échoueront. On en rira . On n’en rira même pas : on les négligera simplement. On passera aux
186 ser ? Ces projets échoueront. On en rira. On n’en rira même pas : on les négligera simplement. On passera aux affaires coura
95 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Demain la bombe, ou une chance d’en finir avec la terre (30 juin 1946)
187 n des risques en est la fin du monde. Personne ne rit , ne ricane, ou ne hurle. Serait-ce qu’au fond de nous-mêmes, à l’insu
188 tains le prévoient, je vous conseille de n’en pas rire , ou pas si vite : attendons le grand concert de la fin de juillet.
96 1946, Articles divers (1941-1946). La fin du monde (juin 1946)
189 e puis en disposer, feindre assez facilement d’en rire . Elle n’est pas plus forte que moi. Peut-être même n’est-elle qu’une
97 1946, Articles divers (1941-1946). L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)
190 ard, on ne se demande pas ce qu’on est devenu, on rit , on boit, on ne s’étonne de rien, tout glisse et passe, il y a tant d
98 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Beekman Place (octobre 1946)
191 e, ôte enfin le peignoir, il fait trop chaud. Des rires viennent d’une terrasse obscure, un cliquetis de tiges de verre dans
99 1946, Articles divers (1946-1948). Le supplice de Tantale (octobre 1946)
192 t observer que s’il parvient à pleurer à force de rire , ce ne sera qu’un vol pur et simple, mais l’Alsacien proteste que s’i
193 pur et simple, mais l’Alsacien proteste que s’il rit , « c’est par pure plaisanterie, et non pas dans une intention plus sé
100 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Souvenir d’un orage en Virginie (novembre 1946)
194 n torse paraît nu dans un fin sweater jaune. Elle rit , jette la pomme, et nous salue de la main. Le jeune homme mince, immo