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e ça brûle bien. Quel sujet plus riche pouvait-on
rêver
pour un psychologue de la puissance de Walpole, que l’âme russe — cet
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mort », un titre s’effaçait dans l’ombre. Jouve a
rêvé
une histoire de passion mystique et de crime, intense et tragique com
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x et des plus mélodieuses palinodies, font encore
rêver
les anges écœurés d’azur. Alors un juron mélodramatique, d’une voix t
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tout ce qui prétendait nous empêcher de vivre, de
rêver
et de souffrir : culte du moi avec ses recettes garanties, chapelets
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je vis Rilke, je compris que cet univers dont je
rêvais
n’était pas un objet de songe mais d’expérience ». Mais une telle « e
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lassitude, un peu plus d’ennui. J’essayai donc de
rêver
. Mais cette rose oubliée me gênait : perdre une rose pour le plaisir
7
e nous se préparent à tenter le climat, — j’avais
rêvé
sur ce passage de l’émouvante Bettina, rêvé sans doute assez profondé
8
avais rêvé sur ce passage de l’émouvante Bettina,
rêvé
sans doute assez profondément pour qu’aujourd’hui le hasard qui m’amè
9
quête de l’inspiration qui le fuyait. Il buvait,
rêvait
, dormait sous les treilles, divaguait sous la lune, hagard et fiévreu
10
Régent et celui d’un des archiducs, quel décor à
rêver
le cortège d’un sacre ! J’y ai vu défiler la Chambre des Magnats, le
11
nt les paradoxes : peut-être vont-ils se mettre à
rêver
à voix haute ? Ébranle un peu ces lambris d’or, tu vois bien que tou
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Régent et celui d’un des archiducs, quel décor à
rêver
le cortège d’un sacre ! J’y ai vu défiler la Chambre des Magnats, le
13
’entre nous ont voulu tenter le climat, — j’avais
rêvé
sur ce passage de l’émouvante Bettina, rêvé sans doute assez profondé
14
avais rêvé sur ce passage de l’émouvante Bettina,
rêvé
sans doute assez profondément pour qu’aujourd’hui le hasard qui m’amè
15
de bienvenue. Elle me confie qu’il lui arrive de
rêver
en vers. Chacun son petit talent dans la famille. Le gros Fritz est u
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misérables et je l’accueillis dans mes bras. Elle
rêvait
, ses mains étaient très douces, et lorsque mes paupières cédaient au
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quête de l’inspiration qui le fuyait. Il buvait,
rêvait
, dormait sous les treilles, divaguait sous la lune, hagard et fiévreu
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nt les paradoxes : peut-être vont-ils se mettre à
rêver
à voix haute ? Ébranle un peu ces lambris d’or, tu vois bien que tout
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Régent et celui d’un des archiducs, quel décor à
rêver
le cortège d’un sacre ! J’y ai vu défiler la Chambre des Magnats, le
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’entre nous ont voulu tenter le climat, — j’avais
rêvé
sur ce passage de l’émouvante Bettina, rêvé sans doute assez profondé
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avais rêvé sur ce passage de l’émouvante Bettina,
rêvé
sans doute assez profondément pour qu’aujourd’hui le hasard qui m’amè
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de bienvenue. Elle me confie qu’il lui arrive de
rêver
en vers. Chacun son petit talent dans la famille. Le gros Fritz est u
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misérables et je l’accueillis dans mes bras. Elle
rêvait
, ses mains étaient très douces, et lorsque mes paupières cédaient au
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enture et dans l’action, il ira vérifier ce qu’il
rêvait
. Mais c’est en lui qu’est la réalité sans laquelle il n’eût pas bougé
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ropéenne, puis s’affoler, entrer en décadence, et
rêver
à son tour une révolution ; dans une époque où l’humanité risque de m
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. Ils nous traitent d’idéalistes. En réalité, ils
rêvent
. Leurs esprits se perdent dans un songe dialectique radicalement inac
27
ne biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)d On
rêverait
, parfois, d’un protocole d’introduction des grands génies de l’étrang
28
toire, qui pensent par périodes de mille ans, qui
rêvent
, et qui, pour comble, se croient seuls éveillés et conscients du réel
29
qui nous pressent. Un chrétien a-t-il le droit de
rêver
? Que faire alors, dans l’état de choses qui s’offre à nous ? De l’ac
30
rialisme du moi pur, tel que Fichte l’a follement
rêvé
? Si c’est le cas, je reste bien tranquille. Ce « moi pur » ne met pa
31
en cause mon désespoir, ou si l’on veut, je peux
rêver
dans le sommeil du désespoir à ma perfection idéale, je peux rêver ma
32
meil du désespoir à ma perfection idéale, je peux
rêver
ma vocation et ses périls… Kierkegaard nous attend au réveil. Il nous
33
de ce genre, minutieuse confrontation de l’idéal
rêvé
et du sordide quotidien. Mais Joyce est justement le plus parfait exe
34
ations humaines. L’un d’eux est architecte, et il
rêvait
d’entreprises coloniales : mais on ne construit plus, là-bas, et il n
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du corps humain ; c’est une étrange erreur que de
rêver
l’âme immortelle19 ; et c’est au nom de cette erreur qu’on croit pouv
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parfois l’impression d’un livre plus profondément
rêvé
qu’écrit (fort bien écrit du reste). Il laisse deviner trop de choses
37
Elles vont exactement à l’encontre du but qu’ils
rêvent
. Par ailleurs, si j’accepte le diagnostic de Tzara, si j’admets que l
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s sont nécessaires, mais il y a un temps pour les
rêver
et un temps pour les appliquer, un temps pour critiquer finement ce q
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mpris qu’on ne peut pas fonder l’État, tel que le
rêvent
les socialistes, sans étatiser du même coup les forces morales du pay
40
l’utopie d’une mathématique sociale telle que la
rêva
Condorcet11, voilà ce qui donne aux revendications politiques de la b
41
eur de la vérité, et non pas en faveur d’un idéal
rêvé
ou désirable. Ainsi l’acte de foi est par définition l’instant et le
42
te pensée réelle agit dans l’immédiat, au lieu de
rêver
dans l’avenir et le passé, domaine des lois. Penser avec les mains dé
43
ostalgie de l’infini ou des passions sauvages que
rêvent
les faibles, mais un acte de présence, d’information profonde du réel
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l’utopie d’une mathématique sociale telle que la
rêva
Condorcet12, voilà ce qui donne aux revendications politiques de la b
45
eur de la vérité, et non pas en faveur d’un idéal
rêvé
ou désirable. Ainsi l’acte de foi est par définition l’instant et le
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te pensée réelle agit dans l’immédiat, au lieu de
rêver
dans l’avenir et le passé, domaine des lois. Penser avec les mains dé
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ostalgie de l’infini ou des passions sauvages que
rêvent
les faibles, mais un acte de présence, d’information profonde du réel
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e sais plus ce que j’attendais, ni ce que j’ai pu
rêver
de ce pays. Il est très pauvre, sec et lumineux. Toutes les nuances d
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ageant aux pays chauds, perd son ombre à force de
rêver
d’une jeune femme qu’il perçoit de sa fenêtre. « Mais dans les climat
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quoi fermer les yeux ? (Non pour prier, mais pour
rêver
…) Pourquoi retomber dans le poncif onirique 1925 ? Ce n’était pas la
51
our oser, d’une vision précise de cet état qu’ils
rêvent
et craignent. J’ai pensé plus d’une fois qu’il pourrait être utile de
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our oser, d’une vision précise de cet état qu’ils
rêvent
et craignent. Il me semble que Proust dit à peu près cela (dans un au
53
ce ne serait pas pour l’ébahissement de ceux qui
rêvent
d’autres vies que la leur ! Mais plutôt je voudrais afficher la préte
54
e sais plus ce que j’attendais, ni ce que j’ai pu
rêver
de ce pays. Il est très pauvre, sec et lumineux. Toutes les nuances d
55
et non sans émotion, j’en conclus que beaucoup y
rêvent
. C’est ce rêve qui peut tourner au cauchemar. Car seule la force brut
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onteux de lui-même, et que ses excès conduisent à
rêver
d’un fascisme. Mais il s’agit de savoir si la France, réellement, sau
57
mands. « Vous autres Français, me dit-il, vous ne
rêvez
que révolutions et émeutes. Vous ne savez pas ce que c’est. Nous en a
58
tourment exemplaire. Mais tous ou presque tous en
rêvent
, ou en rêvassent. Et si brouillée et défraîchie que soit l’empreinte
59
nde tel qu’il est, et non point tel qu’il peut le
rêver
. Son activité « créatrice » consiste alors à retrouver en profondeur
60
mands. « Vous autres Français, me dit-il, vous ne
rêvez
que révolutions et émeutes. Vous ne savez pas ce que c’est. Nous en a
61
socialisme d’État le plus rigide qu’on ait jamais
rêvé
; pas un bourgeois n’y survivra. On me dit encore : la plus grande pa
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de cette nation paraît, et alors, c’est nous qui
rêvions
lorsque nous lui trouvions des charmes… 30 juin 1936. Départ No
63
l’adultère. Maris et femmes, chacun de leur côté,
rêvent
de l’aventure qui leur apparaît comme la seule évasion. Croyez-vous q
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et cruel… S’il le trouvait, ce « type » de femme
rêvé
! J’imagine cette métamorphose. On le voit interrompre sa course, cha
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point nos songes nous appartiennent. » Quand nous
rêvons
, « est-ce nous qui nous jouons de nous-mêmes, ou bien une main d’en h
66
nde de Rudel, et vous me reprochez de n’avoir pas
rêvé
là-dessus et de n’en avoir tiré qu’un argument de tortionnaire. Vous
67
rrais, je devrais vous dire que si je n’avais pas
rêvé
(et un peu plus…) sur l’aventure de Rudel, si j’étais insensible à ce
68
s la créature telle qu’elle est, mais vers le moi
rêvé
de celui qui s’exalte. C’est une espèce de narcissisme. Le seul amour
69
camouflé, illisible. Je ne saurai jamais si j’ai
rêvé
. Mais au matin, oui, c’était bien Paris, et les sirènes d’une fin d’a
70
condamner quelquefois, tout cela dit assez à quoi
rêvent
les couples, sous un régime qui a fait du mariage un devoir et une co
71
s, des poètes, des mal mariés, des midinettes qui
rêvent
d’amours miraculeuses. Le mythe agit partout où la passion est rêvée
72
, c’est la règle sociale que les élites du siècle
rêvent
d’opposer aux pires « folies » dont elles se sentent menacées. La cou
73
qué, en maint endroit, le caractère de « prétexte
rêvé
» des interdictions qu’elle impose. Pour la magie, voici quel sera s
74
transmise au monde médiéval. Ainsi l’Orient vint
rêver
dans nos vies, réveillant de très vieux souvenirs. Car du fond de not
75
ment la métaphysique de la mort… Ils ont beaucoup
rêvé
sur la mort. C’était une compagne familière dont ils se sont plu à dé
76
passion n’est nullement cette vie plus riche dont
rêvent
les adolescents ; elle est, bien au contraire, une sorte d’intensité
77
isait ses délices de nos romans de chevalerie. Il
rêvait
de devenir le « meilleur chevalier du monde » ou, selon ses propres p
78
or simplifié à l’extrême, abstrait, métaphysique,
rêvé
. Il faudrait des acteurs hiératiques, et non pas cette interminable g
79
tourment exemplaire. Mais tous ou presque tous en
rêvent
, ou en rêvassent. Et si brouillée et défraîchie que soit l’empreinte
80
nde tel qu’il est, et non point tel qu’il peut le
rêver
. Son activité « créatrice » consiste alors à retrouver en profondeur
81
condamner quelquefois, tout cela dit assez à quoi
rêvent
les couples, sous un régime qui a fait du mariage un devoir et une co
82
s, des poètes, des mal mariés, des midinettes qui
rêvent
d’amours miraculeuses. Le mythe agit partout où la passion est rêvée
83
, c’est la règle sociale que les élites du siècle
rêvent
d’opposer aux pires « folies » dont elles se sentent menacées. La cou
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qué, en maint endroit, le caractère de « prétexte
rêvé
» des interdictions qu’elle impose. Pour la magie, voici quel sera so
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transmise au monde médiéval. Ainsi l’Orient vint
rêver
dans nos vies, réveillant de très vieux souvenirs. Car au fond de not
86
ment la métaphysique de la mort… Ils ont beaucoup
rêvé
sur la mort. C’était une compagne familière dont ils se sont plu à dé
87
ation. Voici deux de ces faits sur quoi l’on peut
rêver
. La Pantcha Tantra, recueil de contes bouddhistes, fut traduite au vi
88
petites cours du Moyen Âge. Il peut être purement
rêvé
, et beaucoup se refusent à y voir autre chose qu’un tournoi verbal. I
89
de Rome, en la personne du pape Innocent III qui
rêvait
de « l’empire du monde » et ne pouvait tolérer la défection de l’Ital
90
passion n’est nullement cette vie plus riche dont
rêvent
les adolescents ; elle est, bien au contraire, une sorte d’intensité
91
isait ses délices de nos romans de chevalerie. Il
rêvait
de devenir le « meilleur chevalier du monde » ou, selon ses propres p
92
or simplifié à l’extrême, abstrait, métaphysique,
rêvé
. Il faudrait des acteurs hiératiques, et non pas cette interminable g
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tourment exemplaire. Mais tous ou presque tous en
rêvent
, ou en rêvassent. Et si brouillée, et défraîchie que soit l’empreinte
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nde tel qu’il est, et non point tel qu’il peut le
rêver
. Son activité « créatrice » consiste alors à retrouver en profondeur
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condamner quelquefois, tout cela dit assez à quoi
rêvent
les couples, sous un régime qui a fait du mariage un devoir et une co
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s, des poètes, des mal mariés, des midinettes qui
rêvent
d’amours miraculeuses. Le mythe agit partout où la passion est rêvée
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, c’est la règle sociale que les élites du siècle
rêvent
d’opposer aux pires « folies » dont elles se sentent menacées. La cou
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qué, en maint endroit, le caractère de « prétexte
rêvé
» des interdictions qu’elle impose. Pour la magie, voici quel sera so
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transmise au monde médiéval. Ainsi l’Orient vint
rêver
dans nos vies, réveillant de très vieux souvenirs. Car du fond de not
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ment la métaphysique de la mort… Ils ont beaucoup
rêvé
sur la mort. C’était une compagne familière dont ils se sont plu à dé
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ation. Voici deux de ces faits sur quoi l’on peut
rêver
. La Pancha Tantra, recueil de contes bouddhistes, fut traduite au vie
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petites cours du Moyen Âge. Il peut être purement
rêvé
, et beaucoup se refusent à y voir autre chose qu’un tournoi verbal. I
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de Rome, en la personne du pape Innocent III qui
rêvait
de « l’empire du monde » et ne pouvait tolérer la défection de l’Ital
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passion n’est nullement cette vie plus riche dont
rêvent
les adolescents ; elle est, bien au contraire, une sorte d’intensité
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isait ses délices de nos romans de chevalerie. Il
rêvait
de devenir le « meilleur chevalier du monde » ou, selon ses propres p
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or simplifié à l’extrême, abstrait, métaphysique,
rêvé
. Il faudrait des acteurs hiératiques, et non pas cette interminable g
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tourment exemplaire. Mais tous ou presque tous en
rêvent
, ou en rêvassent. Et si brouillée, et défraîchie que soit l’empreinte
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nde tel qu’il est, et non point tel qu’il peut le
rêver
. Son activité « créatrice » consiste alors à retrouver en profondeur
109
s puissances nationales en formation — tel que le
rêva
Mathieu Schinner — ne pouvait être gouverné par les cantons dépourvus
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entralisatrice, chez ceux-là mêmes qui devaient y
rêver
, les Zurichois et les Bernois. Dès lors la Suisse est ramenée à sa mi
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l y a mille chambres au Palais, mille lits pour y
rêver
, mille pour y souffrir, il n’y a qu’un Amant : tu t’égares, il s’enfu
112
aisances, leurs volontés secrètes ? C’est l’alibi
rêvé
: « Je n’y étais pas, la fatalité seule est responsable. » Il faudrai
113
aisances, leurs volontés secrètes ? C’est l’alibi
rêvé
: « Je n’y étais pas, la fatalité seule est responsable. » Il faudrai
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aisances, leurs volontés secrètes ? C’est l’alibi
rêvé
: « Je n’y étais pas, la fatalité seule est responsable. » Il faudrai
115
e désir divinise, l’acte rend à l’humain. L’amour
rêvé
meurt au seuil de l’amour qui sera notre tâche sérieuse. Quittons ce
116
it pas encore où il a mal. Va-t-il vivre ? A-t-il
rêvé
? Serait-il déjà mort ? J’ai vu l’Espagne de cendre et d’esprit, inca
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rialisme du moi pur, tel que Fichte l’a follement
rêvé
? Si c’est le cas, je reste bien tranquille. Ce « moi pur » ne met pa
118
e met pas en cause mon désespoir. Certes, je puis
rêver
mon idéale perfection, je puis rêver ma vocation et ses périls… Kierk
119
tes, je puis rêver mon idéale perfection, je puis
rêver
ma vocation et ses périls… Kierkegaard nous attend au réveil. Il nous
120
point nos songes nous appartiennent ». Quand nous
rêvons
« est-ce nous qui nous jouons de nous-mêmes, ou bien une main d’en ha
121
’usage des philistins, voilà le cauchemar qu’aura
rêvé
le IIIe Reich somnambulique. Maladie religieuse bien plus que politiq
122
int de plaisanteries échangées. Ils sont ici pour
rêver
, pour danser. Ils rêvent dans toutes les salles de cinéma. Ils marche
123
angées. Ils sont ici pour rêver, pour danser. Ils
rêvent
dans toutes les salles de cinéma. Ils marchent dans la rue en chanton
124
u’ils sont bien moins conscients que nous. À quoi
rêvent
-ils ? À la vie large, toujours plus large devant eux, à la richesse e
125
e du chef-d’œuvre que, vivante, elle n’a fait que
rêver
. c. « Hollywood n’a plus d’idées », Carrefour, Paris, n° 69, 13 déc
126
ange beaucoup plus vite que Jules Verne n’a pu le
rêver
. C’est cela, et c’est aussi le cauchemar des visas. Si cette folie fu
127
se met à nouer le plus beau nœud qu’il ait jamais
rêvé
. Il y passe des heures indicibles d’intensité et de concentration. C’
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ange beaucoup plus vite que Jules Verne n’a pu le
rêver
. C’est cela, et c’est aussi le cauchemar des visas. Si cette folie fu
129
des hommes dont on dira qu’ils exagèrent, qu’ils
rêvent
, qu’ils n’ont pas le sens commun, qu’ils voient trop grand… Peut-être
130
it pas encore où il a mal. Va-t-il vivre ? A-t-il
rêvé
? Serait-il déjà mort ? J’ai vu l’Espagne de cendre et d’esprit, inca
131
manteau d’hermine, à Bonaparte. Le romantique qui
rêvait
d’être empereur est mort le jour du couronnement. Tous nos succès, to
132
La volonté de prendre conscience. J’ai dit qu’ils
rêvent
. J’ajouterai qu’ils détestent celui qui vient les réveiller. Ils le t
133
camouflé, illisible. Je ne saurai jamais si j’ai
rêvé
. Mais au matin, oui, c’était bien Paris, et les sirènes d’une fin d’a
134
ent comme le bastion de l’Europe dont nous avions
rêvé
, sans oser croire que quelques mois plus tard il serait une réalité.
135
it pas encore où il a mal. Va-t-il vivre ? A-t-il
rêvé
? Serait-il déjà mort ? J’ai vu l’Espagne de cendre et d’esprit, inca
136
Rien. — J’ai vraiment tout vu ? — Oui, vous avez
rêvé
que vous dormiez. Un réfugié arrivant à New York me dit : — Puisqu’il
137
auser. Et souvent nous parlons des fêtes que nous
rêvons
d’organiser. Celle par exemple qui devrait durer trois jours dans une
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ange beaucoup plus vite que Jules Verne n’a pu le
rêver
. C’est cela, et c’est aussi le cauchemar des visas. Si cette folie fu
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nt les paradoxes : peut-être vont-ils se mettre à
rêver
à voix haute ? Ébranle un peu ces lambris d’or, tu vois bien que tou
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Régent et celui d’un des archiducs, quel décor à
rêver
le cortège d’un sacre ! J’y ai vu défiler la Chambre des Magnats, le
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’entre nous ont voulu tenter le climat, — j’avais
rêvé
sur ce passage de l’émouvante Bettina, rêvé sans doute assez profondé
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avais rêvé sur ce passage de l’émouvante Bettina,
rêvé
sans doute assez profondément pour qu’aujourd’hui le hasard qui m’amè
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de bienvenue. Elle me confie qu’il lui arrive de
rêver
en vers. Chacun son petit talent dans la famille. Le gros Fritz est u
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misérables et je l’accueillis dans mes bras. Elle
rêvait
, ses mains étaient très douces, et lorsque mes paupières cédaient au
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our oser, d’une vision précise de cet état qu’ils
rêvent
et craignent. Il me semble que Proust dit à peu près cela (dans un au
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ce ne serait pas pour l’ébahissement de ceux qui
rêvent
d’autres vies que la leur ! Mais plutôt je voudrais afficher la préte
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e sais plus ce que j’attendais, ni ce que j’ai pu
rêver
de ce pays. Il est très pauvre, sec et lumineux. Toutes les nuances d