1
de M. de Voguë sur l’âme slave pour deux ou trois
scènes
de La Cité secrète. Pour celle-ci par exemple (caché dans un réduit,
2
e sur un miroir qui occupe toute la largeur de la
scène
. Titre : Socrate et Narcisse, un acte à grande figuration. » Enfin l’
3
Grosclaude son fils Lucas Loukitch et une mise en
scène
fort ingénieuse qui permit à Mossoul de se perdre dans des jupons aut
4
’acte, c’est la fantaisie recherchée de certaines
scènes
(l’enterrement). Cela fait bizarre. Or, dans le monde où le cinéma do
5
leurs… Qu’il sorte enfin et se mette à graver les
scènes
qu’il voit dans la petite cité ouvrière, et c’est merveille de consta
6
’étaient, à faire froid dans le dos ; ou bien des
scènes
d’une bizarre fantaisie, un mélange de Rops et d’Ensor ; pensait-on…
7
pour comprendre. Le faisceau de lumière quitta la
scène
, un reflet balaya le parterre, le visage de mon voisin m’apparut, pâl
8
orangée. Gérard semblait habitué à ces sortes de
scènes
. On reparla de l’inconstance viennoise. Gérard l’attribuait à une cer
9
d mystère. Cependant il aime à raconter certaines
scènes
terrifiantes de la révolution : il a été condamné à mort, il s’est év
10
ct dans ces deux premiers tomes, où il décrit des
scènes
de son enfance et de sa jeunesse comme ouvrier. L’art d’Anderson est
11
voir.) Je vais cependant dire quelque chose d’une
scène
pittoresque. Mais c’est une autre fois que je l’ai vue, à Pest, lors
12
’ivresse comme un art. Et qu’on soigne sa mise en
scène
, qu’on sauvegarde sa qualité. Ailleurs, on la laisse traîner dans la
13
nce profonde, longtemps contenue. L’intensité des
scènes
gagne à cette retenue mondaine ce que perd le pittoresque de l’action
14
es livres. Mais son retour au foyer provoque des
scènes
terribles avec son père, riche commerçant que l’on accuse de malhonnê
15
tuées qu’il soigne, des ivrognes qui lui font des
scènes
effroyables, et vont jusqu’à lui tirer dessus, — ce qui ne l’empêche
16
appui à une grève, et le récit se termine par une
scène
entre le procureur et le prévenu, qui vaut d’être citée : — Pourquoi
17
pour comprendre. Le faisceau de lumière quitta la
scène
, un reflet balaya le parterre, le visage de mon voisin m’apparut, pâl
18
orangée. Gérard semblait habitué à ces sortes de
scènes
. On reparla de l’inconstance viennoise. Gérard l’attribuait à une cer
19
voir.) Je vais cependant dire quelque chose d’une
scène
pittoresque. Mais c’est une autre fois que je l’ai vue, à Pest, lors
20
’ivresse comme un art. Et qu’on soigne sa mise en
scène
, qu’on sauvegarde sa qualité. Ailleurs, chez nous, on la laisse traîn
21
cinéma. Moi, je crois entendre Gretchen (dans la
scène
du jardin, du premier Faust. Presque les mêmes mots !). Doux malenten
22
voir.) Je vais cependant dire quelque chose d’une
scène
pittoresque. Mais c’est une autre fois que je l’ai vue, à Pest, lors
23
’ivresse comme un art. Et qu’on soigne sa mise en
scène
, qu’on sauvegarde sa qualité. Ailleurs, chez nous, on la laisse traîn
24
cinéma. Moi, je crois entendre Gretchen (dans la
scène
du jardin, du premier Faust. Presque les mêmes mots !). Doux malenten
25
y a plus. L’histoire biblique, loin de mettre en
scène
le développement d’une « tradition » spirituelle, figure la négation
26
où son vieux père se saoule et sacre, dix autres
scènes
enfantines : c’est Andersen, en plus grave. À chacun sa réalité : ell
27
’homme, et nous sculpte un visage lisible. Sur la
scène
du monde, où nous avons été placés, dans ce drame qu’il nous faut jou
28
nne est une vocation Qu’on n’oublie pas que la
scène
du drame, tout bien compté, est aussi vaste que le monde, et qu’il n’
29
, cachant sa figure vénérable, il sortit. ⁂ Cette
scène
, si imprévue pour la plupart des hôtes de ce soir-là, ne laissa pas d
30
nt la photo constitue l’un des effets. Quant à la
scène
représentée par la photo, elle n’est plus qu’un objectif, inactuel en
31
r endroits. On croit assister du jardin à quelque
scène
intime, entrevue dans une chambre, à travers un rideau de pluie. ac
32
urs. » Deuxième figure. — L’ironie du metteur en
scène
s’exerce aux dépens des uns et des autres : Franco est arrêté devant
33
me sans ombre. Je voyais une actrice parcourir la
scène
en hurlant : elle tirait après soi un grand morceau d’étoffe qui figu
34
en bleu clair. Une table et trois chaises sur la
scène
surélevée. Environ une centaine d’auditeurs : paysans et pêcheurs, ce
35
mes. Mauvais éclairage. L’orateur se hisse sur la
scène
: un homme jeune encore, un peu gros et lent d’allure, physionomie ou
36
’excuser de se mettre en avant. Ils gravissent la
scène
, enlèvent leur casquette à visière cirée, et s’installent sur les tro
37
ni lire ni écrire. On peut surprendre, dans cette
scène
étonnante, l’un des secrets de l’art de Selma Lagerlöf. L’invention r
38
ventions. Morbacka, c’est comme une anthologie de
scènes
mineures des grands romans de Lagerlöf. On y admire, appliquées au ré
39
Avec le xixe , la Suisse réapparaît sur la grande
scène
de l’Europe. De Genève, c’est une autre « école suisse » qui domine l
40
sins pour taper à la paroi ou pour nous faire des
scènes
, conventionnelles mais épuisantes, sur le palier. Nous n’avons qu’une
41
en bleu clair. Une table et trois chaises sur la
scène
surélevée. Environ une centaine d’auditeurs : paysans et pêcheurs, ce
42
mes. Mauvais éclairage. L’orateur se hisse sur la
scène
: c’est un homme jeune encore, un peu lent d’allure, à la physionomie
43
’excuser de se mettre en avant. Ils gravissent la
scène
, enlèvent leur casquette à visière cirée, et s’installent sur les tro
44
ues féminines raffinées, quelques éclairs sur des
scènes
criminelles, des abîmes verdâtres… Un métro qui serait simplement le
45
dit, pondues) par la vieille poule noire mise en
scène
p. 92 de son livre. Nos lecteurs jugeront eux-mêmes s’il faut voir là
47
de cimiers vieil or, galeries de bois peintes de
scènes
de la Bible — c’est à peine si je trouve une place assise. Je note la
48
sauvé, les Russes proprement massacrés. Dans une
scène
pathétique avec le vieux pasteur, ce champion des vertus germaniques
49
, on voit les évêques et les moines chassés de la
scène
à coups de fouet par le prophète Elie. Puis les cantons personnifiés
50
is pour l’Exposition de Zurich. Je veux mettre en
scène
un héros suisse, le bienheureux Nicolas de Flue, qui eut une vie extr
51
ein air, devant cinq ou six-mille spectateurs. La
scène
aura trente mètres de large, et trois étages, qu’il faut ne jamais la
52
Il a fallu se plier aux conditions données par la
scène
, ce qui restreint sensiblement la liberté d’un auteur. Mais par contr
53
ver un texte si besoin est… Et pourquoi donc ? La
scène
de Zurich est immense et se trouve dans une salle ouverte. En outre,
54
et se trouve dans une salle ouverte. En outre, la
scène
comprend trois étages ou, si vous préférez, trois plans superposés. D
55
avons appelé « ciel » la partie supérieure de la
scène
, là où se trouve le chœur céleste. En outre, souvent les chœurs s’exp
56
ment sur les thèmes toujours riches de la mise en
scène
, du jeu d’acteurs, des réactions de la foule. Ce que Denis de Rougemo
57
soir-là des résonances monumentales. Cette petite
scène
de Stans, que nous avions coutume de voir dans le lointain de notre h
58
s de l’émission nationale du 6 novembre, quelques
scènes
typiques de la pièce seront exécutées à votre intention par les acteu
59
, en Suisse, qui fût de taille à occuper l’énorme
scène
dont j’avais vu les plans. On insista, je demandai trois jours « pour
60
l’autre qui vient de la gauche, — il faudrait une
scène
à étages… C’est justement celle de Zurich ! Nuit blanche. Trois actes
61
clairement apparu : il s’agissait de peupler une
scène
immense autour d’un seul personnage important. Revenir au théâtre gre
62
les données de fait ont joué dans cette création (
scène
de Zurich, chœurs et fanfares disponibles en pays neuchâtelois). On d
63
eut comme une affection spontanée, apparue dès la
scène
du bain. Eilhart, Gottfried et la plupart des autres accordent au con
64
est banni. Mais à la faveur d’une nouvelle ruse (
scène
du verger), il convainc Marc de son innocence et revient à la cour. L
65
e lépreux et Tristan condamné à mort. Il s’évade (
scène
de la chapelle). Il délivre Iseut, et avec elle s’enfonce dans la for
66
t, le récit des trois ans dans la forêt. Ses deux
scènes
les plus belles, qui sont peut-être aussi les plus profondes de la lé
67
geste spontané. Et c’est pourquoi les plus belles
scènes
du Roman sont celles que les auteurs n’ont pas su commenter, et qu’il
68
spendre sa course. Au contraire, Tristan vient en
scène
avec l’espèce de lenteur somnambulique de celui qu’hypnotise un objet
69
s douloureuse blessure. Et Don Juan bondit sur la
scène
: de Molière à Mozart, c’est la grande éclipse du mythe. Mais à parti
70
tan, l’élément plastique inhérent à toute mise en
scène
théâtrale se trouve recréer un obstacle à la compréhension directe du
71
e sens profond de l’action. Tant qu’on regarde la
scène
, on est victime de l’illusion des formes — et des plus ridicules. Il
72
ice.) 137. Hippolyte parlant d’Aricie, acte Ier,
scène
Ire : « Dois-je épouser ses droits contre un père irrité ? » 138. La
73
Surtout les décors réalistes que nos metteurs en
scène
s’obstinent à conserver (la décoration de la tente au premier acte, l
74
» des conjoints, relations d’affaires, etc. 161.
Scène
d’un roman de Caldwell intitulé La Route au tabac. 162. On connaît l
75
oyen Âge, avec ses riches ornements et sa mise en
scène
, pouvait remplir les fonctions du drame lui-même. »168 Rien ne me pa
76
e est donc de toute manière assurée. » La mise en
scène
des tournois emprunte ses idées aux romans de la Table ronde. Ainsi,
77
uit, nous avions l’impression de circuler sur une
scène
perpétuelle. Les bons bourgeois n’étaient plus, à nos yeux, que des s
78
éralement ignoré : les premiers drames mettant en
scène
Nicolas ont été bel et bien des drames protestants, composés par des
80
ont pris le bébé et rentrent dans la maison.)
Scène
ii. Dorothée. — Pour la première fois, Nicolas, tu restes à la
81
egarde ! Est-ce que tu vois là-bas !… (Une petite
scène
latérale, à gauche du plan 2, s’éclaire comme une apparition. Feu de
82
pression d’un rêve.) …Regarde comme j’étais !
Scène
iii. (Scène latérale de gauche.) (La fanfare est devenue plus fort
83
êve.) …Regarde comme j’étais ! Scène iii. (
Scène
latérale de gauche.) (La fanfare est devenue plus forte, puis s’arrêt
84
s ! C’est le meilleur qui s’en va ! (Nuit sur la
scène
de gauche.) Choral i. Il s’en va, hélas, il s’en va, Le meilleur
85
rdement.) Souviens-toi ! Regarde ! Écoute !
Scène
iv. (La scène latérale de droite s’éclaire. On voit cinq juges ass
86
ens-toi ! Regarde ! Écoute ! Scène iv. (La
scène
latérale de droite s’éclaire. On voit cinq juges assis. Nicolas, qui
87
e sa robe et s’en va par la droite.) (Nuit sur la
scène
de droite.) Choral i. Il s’en va, hélas, il s’en va, Le meilleur
88
rdement.) Souviens-toi ! Regarde ! Écoute !
Scène
v. (Plan 2.) Dorothée. — Et maintenant, te voici dans la paix,
89
bandonne pas ! (Elle se jette dans ses bras.)
Scène
vi. (On entend dans la coulisse le chant des enfants qui s’approch
90
on. Dorothée les suit. On les entend chanter.)
Scène
vii. (La nuit vient. Nicolas est resté seul un instant devant la m
91
hée s’est furtivement retirée vers la maison.)
Scène
viii. (Nicolas se relève, fait quelques pas vers la maison.) Nic
92
la grâce sévère. Alleluia ! Dieu pourvoira !
Scène
ix. (Nicolas et Dorothée reparaissent. Nicolas a revêtu la robe gr
93
s dans ton exil Souviens-toi de nos périls !
Scène
x. (La montée au Ranft.) (Batterie et quelques instruments en sour
94
quelques instruments en sourdine durant toute ta
scène
.) (Première station. Au bas de la rampe qui va du plan 2 vers le plan
95
i. Silence.) 2. Ce drame a été écrit pour une
scène
sans décors ni rideau, comportant trois degrés ou plans réunis par de
96
s réunis par de larges escaliers, et deux petites
scènes
latérales à la hauteur du plan 2. 3. C’est un autre acteur qui tient
97
eux heures pour dormir. Bonsoir la compagnie.
Scène
i. (Plan 3.) (Aube derrière le plan 3. On aperçoit en silhouette N
98
, agenouillés, la face tournée vers le fond de la
scène
.) Chœur céleste4. Étoile du matin, promesse du vrai jour, En ta c
99
(Pendant le chant, le vieillard a disparu.)
Scène
ii. Ulrich. — Ô frère Claus, quel signe heureux sur la journée
100
Et voici que le monde à présent vient à lui !
Scène
iii. Un héraut (précédant le cortège). — Monseigneur l’abbé d’E
101
s monte par la gauche en chantant sa mélopée.)
Scène
iv. Nicolas (aux pèlerins). — Bénis soyez-vous de Dieu, chers f
102
tant, puis le chant se perd, à bouche fermée.)
Scène
v. (Nicolas est allé s’agenouiller devant son abri. Paraissent sur
103
entre les pèlerins et la suite d’Einsiedeln.)
Scène
vi. Récitatif. (Chœur à bouche fermée.) (Tutti.) Tout un peupl
104
où courons-nous ? (Pendant ce récitatif, jeu de
scène
indiquant que les Suisses écoutent de tous côtés, dans l’inquiétude.)
105
i que je crie ! Seigneur, aie pitié de nous !
Scène
vii. (Le groupe des Suisses se divise brusquement en deux : à gauc
106
Chœur des puissances. Qui tranchera ?
Scène
viii. (Entre les deux groupes du plan 2 paraît brusquement l’Astro
107
(Le jour baisse. Trompette dans le lointain.)
Scène
ix. (Hornek et Diesbach se sont concertés, tous deux passés à droi
108
e notre puissance ! (Des feux rouges balayent la
scène
.) Une autre voix. — Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? Sentinelle
110
levés. Fanfare dans la coulisse.) Les voici !
Scène
ii. (Musique de cortège. Vivats de la foule — le chœur. Par la gau
111
éance solennelle. (Il sort avec les Suisses.)
Scène
iii. L’ambassadeur de Venise. — L’accueil est simple et fruste,
112
gibier pour messieurs nos agents recruteurs !
Scène
iv. Voix dans le chœur. — Les voilà ! Les voilà ! Retirez-vous
113
les compagnons boivent et chantent ensemble.)
Scène
v. (Fanfare. Des soldats entrent par la gauche et chassent les com
114
se prolongent durant les répliques suivantes.)
Scène
vi. Voix isolées (à droite, à gauche, au centre, au plan 1, au p
115
us ! Ne cesse pas d’implorer Dieu pour nous !
Scène
vii. (Haimo atteint le plan 3.) Haimo. — Frère Claus ! Frère Cl
116
deux, très lentement, se mettent à descendre.)
Scène
viii. (Pendant la descente vers le plan 2.) Choral i. Il descen
117
eprend en sourdine et se prolonge durant toute la
scène
.) Nicolas (s’arrêtant). — Haimo, je ne puis plus marcher ! Mes jam
118
ardes dans la paix. Que ta volonté se fasse !
Scène
ix. (Plan 2.) Un député. — Les chevaux sont-ils sellés ? Des
119
uelques femmes en petits groupes, aux aguets.)
Scène
x. Récitatif. (Chœur à bouche fermée.) Écoute-moi, mon peuple,
120
te et provoque une réaction qui trouverait sur la
scène
son lieu privilégié ? Serait-ce enfin dans le fédéralisme qu’il faudr
121
ique. Les seuls protagonistes visibles, sur cette
scène
, seront les masses et leurs insignes. Le théâtre individualiste analy
122
tion nationale de 1939 — par les dimensions de la
scène
prévue, et les ressources disponibles dans le canton qui devait prend
123
ée propose un nouveau paradoxe : je dispose d’une
scène
de 30 mètres de largeur, qui ne peut être occupée que par une foule,
124
Monde, et qui agira sur le degré inférieur de la
scène
à trois plans dont j’ai vu le projet. Une masse plus réduite agira su
125
colas et le réconfortant. La structure même de la
scène
commandera le mouvement général du drame : au premier acte, Nicolas q
126
adé que sa formule est celle de l’avenir de notre
scène
. r. « Le théâtre communautaire en Suisse », La Suisse vue à travers
127
eut comme une affection spontanée, apparue dès la
scène
du bain. Eilhart, Gottfried et la plupart des autres accordent au con
128
est banni. Mais à la faveur d’une nouvelle ruse (
scène
du verger), il convainc Marc de son innocence et revient à la cour. L
129
e lépreux et Tristan condamné à mort. Il s’évade (
scène
de la chapelle). Il délivre Iseut, et avec elle s’enfonce dans la for
130
t, le récit des trois ans dans la forêt. Ses deux
scènes
les plus belles, qui sont peut-être aussi les plus profondes de la lé
131
geste spontané. Et c’est pourquoi les plus belles
scènes
du Roman sont celles que les auteurs n’ont pas su commenter, et qu’il
132
d ein Isot » et Wagner, II, 2, toute la fin de la
scène
: « nicht mehr Tristan !… nicht mehr Isolde ! »
133
serait grotesque que parce qu’il veut imiter une
scène
à laquelle il n’est pas initié, et suivre une voie que le malheur des
134
spendre sa course. Au contraire, Tristan vient en
scène
avec l’espèce de lenteur somnambulique de celui qu’hypnotise un objet
135
s douloureuse blessure. Et Don Juan bondit sur la
scène
: de Molière à Mozart, c’est la grande éclipse du mythe. Mais à parti
136
tan, l’élément plastique inhérent à toute mise en
scène
théâtrale se trouve recréer un obstacle à la compréhension directe du
137
e sens profond de l’action. Tant qu’on regarde la
scène
, on est victime de l’illusion des formes — et des plus ridicules. Il
138
ice.) 155. Hippolyte parlant d’Aricie, acte Ier,
scène
1re : « Dois-je épouser ses droits contre un père irrité ? » 156. La
139
Surtout les décors réalistes que nos metteurs en
scène
s’obstinent à conserver (la décoration de la tente au premier acte, l
140
ntravée par ses voiles… Note de 1954 : la mise en
scène
nouvelle de Tristan à Bayreuth, œuvre de Wieland Wagner, comble les v
141
» des conjoints, relations d’affaires, etc. 179.
Scène
d’un roman de Caldwell intitulé la Route au tabac. 180. On connaît l
142
oyen Âge, avec ses riches ornements et sa mise en
scène
, pouvait remplir les fonctions du drame lui-même186. » Rien ne me par
143
e est donc de toute manière assurée. » La mise en
scène
des tournois emprunte ses idées aux romans de la Table ronde. Ainsi,
144
eut comme une affection spontanée, apparue dès la
scène
du bain. Eilhart, Gottfried et la plupart des autres accordent au con
145
est banni. Mais à la faveur d’une nouvelle ruse (
scène
du verger), il convainc Marc de son innocence et revient à la cour. L
146
e lépreux et Tristan condamné à mort. Il s’évade (
scène
de la chapelle). Il délivre Iseut, et avec elle s’enfonce dans la for
147
t, le récit des trois ans dans la forêt. Ses deux
scènes
les plus belles, qui sont peut-être aussi les plus profondes de la lé
148
geste spontané. Et c’est pourquoi les plus belles
scènes
du Roman sont celles que les auteurs n’ont pas su commenter, et qu’il
149
d ein Isot » et Wagner, II, 2, toute la fin de la
scène
: « nicht mehr Tristan !… nicht mehr Isolde ! »
150
spendre sa course. Au contraire, Tristan vient en
scène
avec l’espèce de lenteur somnambulique de celui qu’hypnotise un objet
151
s douloureuse blessure. Et Don Juan bondit sur la
scène
; de Molière à Mozart, c’est la grande éclipse du mythe. Mais à parti
152
tan, l’élément plastique inhérent à toute mise en
scène
théâtrale se trouve recréer un obstacle à la compréhension directe du
153
e sens profond de l’action. Tant qu’on regarde la
scène
, on est victime de l’illusion des formes — et des plus ridicules. Il
154
ice). 144. Hippolyte parlant d’Aricie, acte Ier,
scène
1 : « Dois-je épouser ses droits contre un père irrité ? » 145. La c
155
Surtout les décors réalistes que nos metteurs en
scène
s’obstinent à conserver (la décoration de la tente au premier acte, l
156
ntravée par ses voiles… Note de 1954 : la mise en
scène
nouvelle de Tristan à Bayreuth, œuvre de Wieland Wagner, comble les v
157
secrets d’initiation à la voie divinisante. 166.
Scène
d’un roman de Caldwell intitulé la Route au tabac. 167. On connaît l
158
oyen Âge, avec ses riches ornements et sa mise en
scène
, pouvait remplir les fonctions du drame lui-même. »172 Rien ne me p
159
e est donc de toute manière assurée. » La mise en
scène
des tournois emprunte ses idées aux romans de la Table ronde. Ainsi,
160
’on devine ; écœuré, il vient de démissionner (la
scène
se passe en 1935) et il s’attend à être abattu par l’un de ces ancien
161
uit les responsabilités… ou qu’on l’éloigne de la
scène
politique. Au surplus, il a bien voulu nous faire les déclarations qu
162
Avec le xixe , la Suisse réapparaît sur la grande
scène
de l’Europe. De Genève, c’est une autre « école suisse » qui domine l
163
tent stimulés, enflammés et hors d’eux-mêmes. Les
scènes
du Blocksberg sont le pendant exact de ces plaisirs démoniaques, qui
164
ent. Et bientôt à leur suite, le diable quitte la
scène
, comme l’évêque à la fin d’une procession. Rien de plus clair que cet
165
re ? Quels drames nouveaux pour remplacer, sur la
scène
vide, l’Ennemi déchu ? Les maîtres de la politique mondiale ont sans
166
la pourrait leur donner des complexes. Jamais une
scène
de ménage à table, jamais une faute de tenue, un mot plus haut qu’un
167
x yeux. Il la lance à terre et me fait une de ces
scènes
! J’ai pleuré toute la nuit, sur un canapé du salon… » — Madame, dit
168
tent stimulés, enflammés et hors d’eux-mêmes. Les
scènes
du Blocksberg sont le pendant exact de ces plaisirs démoniaques, qui
169
ent. Et bientôt à leur suite, le diable quitte la
scène
, comme l’évêque à la fin d’une procession. Rien de plus clair que cet
170
re ? Quels drames nouveaux pour remplacer, sur la
scène
vide, l’Ennemi déchu ? Les maîtres de la politique mondiale ont sans
171
la pourrait leur donner des complexes. Jamais une
scène
de ménage à table, jamais une faute de tenue, un mot plus haut qu’un
172
x yeux. Il la lance à terre et me fait une de ces
scènes
! J’ai pleuré toute la nuit, sur un canapé du salon… » — « Madame, di
173
tent stimulés, enflammés et hors d’eux-mêmes. Les
scènes
du Blocksberg sont le pendant exact de ces plaisirs démoniaques, qui
174
tent stimulés, enflammés et hors d’eux-mêmes. Les
scènes
du Blocksberg sont le pendant exact de ces plaisirs démoniaques, qui
175
erre ! Quel drame nouveau, pour remplacer, sur la
scène
vide, l’Ennemi déchu ?) C’est pourquoi la paix nous angoisse au moins
176
ifie n’est pas toujours l’aspect du personnage en
scène
, qui peut être emprunté à la réalité la plus banale, mais c’est plutô
177
problème posé par Faust dans la fameuse première
scène
. Posé, et même, en principe, résolu dès cette scène. Mais, pour Goeth
178
ène. Posé, et même, en principe, résolu dès cette
scène
. Mais, pour Goethe jamais la solution de principe n’est une solution
179
mal. C’est seulement lorsque Faust, à la dernière
scène
du drame humain, aveuglé par son effort rédempteur, meurt dans le ren
180
ar est fort bien décrit par Lewis Carroll dans la
scène
de la partie de croquet d’Alice in Wonderland où les arceaux, les mai
181
aroque des fêtes et de leur respect de la mise en
scène
solennelle. Je me borne à citer dans des domaines hétéroclites à souh
182
ouvelle. Les deux grands qui, là-bas, occupent la
scène
ne sont pas représentés dans cette enceinte. Nous laissons à la Suiss
183
ner. Suis-je assez clair ? Ce qui occupe toute la
scène
, ce qui est au premier plan et qui cache tout le reste, dans les élec
184
d’une autre sorte, fulgurante. Péripétie La
scène
du monde vient de passer à une vaste conversation de la mort, sur les
185
açades, hauts rectangles troués de lumières et de
scènes
du soir, s’étagent en silhouettes sur le ciel rouge. Une radio clame
186
tte comme l’idée que l’on va vivre à son tour une
scène
de roman. Oui, l’idée seule a fait tous ces ravages, et non pas quelq
187
nehilde qui s’avancent l’un vers l’autre, dans la
scène
du hanap, ce sont des officiants… Tout se passe comme si les deux ama
188
hitlérien ; écœuré, il vient de démissionner (la
scène
se passe en 1935) et il s’attend à être abattu par ses anciens amis.
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açades, hauts rectangles troués de lumières et de
scènes
du soir, s’étagent en silhouettes sur le ciel rouge. Une radio clame
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vision à bout portant d’un coin de pays ou d’une
scène
de famille, d’un geste intime ou d’un visage bien-aimé. Prenons-en do
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nouvelle. Les deux grands qui là-bas occupent la
scène
ne sont pas représentés dans cette enceinte. Nous laissons à la Suiss
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re ? Quels drames nouveaux pour remplacer, sur la
scène
vide, l’Ennemi déchu ? » Au lieu de la Fête, nous avons eu le Drame.
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re ? Quels drames nouveaux pour remplacer, sur la
scène
vide, l’ennemi déchu ? » Au lieu de la Fête, nous avons eu le Drame.
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voir.) Je vais cependant dire quelque chose d’une
scène
pittoresque. Mais c’est une autre fois que je l’ai vue, à Pest, lors
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’ivresse comme un art. Et qu’on soigne sa mise en
scène
, qu’on sauvegarde sa qualité. Ailleurs, on la laisse traîner dans la
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cinéma. Moi, je crois entendre Gretchen (dans la
scène
du jardin, du premier Faust. Presque les mêmes mots !). Doux malenten
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sins pour taper à la paroi ou pour nous faire des
scènes
, conventionnelles mais épuisantes, sur le palier. Nous n’avons qu’une
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en bleu clair. Une table et trois chaises sur la
scène
surélevée. Environ une centaine d’auditeurs : paysans et pêcheurs, ce
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mes. Mauvais éclairage. L’orateur se hisse sur la
scène
: c’est un homme jeune encore, un peu lent d’allure, à la physionomie
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’excuser de se mettre en avant. Ils gravissent la
scène
, enlèvent leur casquette à visière cirée, et s’installent sur les tro
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ues féminines raffinées, quelques éclairs sur des
scènes
criminelles, des abîmes verdâtres… Un métro qui serait simplement le
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de cimiers vieil or, galeries de bois peintes de
scènes
de la Bible — c’est à peine si je trouve une place assise. Je note la
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sauvé, les Russes proprement massacrés. Dans une
scène
pathétique avec le vieux pasteur, ce champion des vertus germaniques
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dans son Journal d’Allemagne … » Il s’agit d’une
scène
de ménage. Car le premier article est signé par Jeanne-E. Vandervelde
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orique populaire et connu de tous les Suisses. La
scène
de l’Exposition de Zurich, sans décors ni rideau, 36 mètres de large
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’ai bâti le drame d’après les trois niveaux de la
scène
: en bas le Monde, au milieu la Famille, en haut la Solitude avec les
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hitlérien ; écœuré, il vient de démissionner (la
scène
se passe en 1935) et il s’attend à être abattu par ses anciens amis.
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est strictement délimité (échiquier, lice, ring,
scène
, etc.). Les règles y sont par définition inviolables, car ce qui se p
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açades, hauts rectangles troués de lumières et de
scènes
du soir, s’étagent en silhouettes sur le ciel rouge. Une radio clame
210
vision à bout portant d’un coin de pays ou d’une
scène
de famille, d’un geste intime ou d’un visage aimé. Prenons-en donc no
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nouvelle. Les deux grands qui là-bas occupent la
scène
ne sont pas représentés dans cette enceinte. Nous laissons à la Suiss
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açades, hauts rectangles troués de lumières et de
scènes
du soir, s’étagent en silhouettes sur le ciel rouge. Une radio clame
213
r quelque raison mystérieuse, elle ne fera pas de
scène
criarde, mais affichera un silence offensé qui signifie à son mari d’
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l’on accepte d’en passer par une odieuse mise en
scène
« légalement constatée » dans une chambre d’hôtel. Le seul recours es
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enue. C’est là que Dos Passos situe plusieurs des
scènes
de ses romans, et c’est là qu’il y a bien six ans j’ai connu Carson M
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elle littérature américaine, au lieu de mettre en
scène
des intellectuels, recourt plutôt à des enfants, à des autodidactes,
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euse et plus métaphysique que l’âge adulte ? (Les
scènes
et les dialogues d’enfants sont d’une justesse rarement atteinte, mêm
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me sans ombre. Je voyais une actrice parcourir la
scène
en hurlant. Elle tirait après soi un grand morceau d’étoffe qui figur
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tte comme l’idée que l’on va vivre à son tour une
scène
de roman. Oui, l’idée seule a fait tous ces ravages, et non pas quelq
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nehilde qui s’avancent l’un vers l’autre, dans la
scène
du hanap, ce sont des officiants… Tout se passe comme si les deux ama
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d’une autre sorte, fulgurante. Péripétie La
scène
du monde vient de passer à une vaste conversation de la mort, sur les
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roque des fêtes, et de leur respect de la mise en
scène
solennelle. Je me borne à citer dans des domaines hétéroclites à souh
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l’on accepte d’en passer par une odieuse mise en
scène
« légalement constatée » dans une chambre d’hôtel. Le seul recours es
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vagants » qui tenaient bruyamment le devant de la
scène
… Mais ce n’est pas de l’homme qu’il est temps de parler. Je voudrais