1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
1 uvreté d’un art purement formel. Car c’est ici le tragique de cette mystification : la plupart des surréalistes n’ont rien à dir
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
2 toire de passion mystique et de crime, intense et tragique comme un couchant d’automne, émouvante encore après tant d’autres, co
3 ouvent valent les meilleurs poèmes de l’auteur de Tragiques et de Vous êtes des hommes. p. « Pierre Jean Jouve : Paulina 1880 (
3 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
4 ses, je n’ai pas dit les choses sentimentales. Le tragique de la vie ne lui échappe pas. Il en parle, il le chante avec pathétiq
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
5 pris, et peut-être, un quiproquo de destinées… Le tragique du peut-être ; (comme dans l’une des dernières phrases de Sylvie : « 
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
6 levards et parmi les toits flottants, c’est assez tragique . Mitrailleuse de phares d’auto, les 100 000 yeux de la nuit. Des impr
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
7 aisemblance. Et voici Aragon revêtu d’une dignité tragique qu’il trouverait sans doute un peu ridicule. C’est ainsi que l’on arr
7 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
8 i 1927)ai Le jeu de tout dire est une des plus tragiques inventions de l’inquiétude actuelle. Sous couleur de démasquer l’huma
8 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
9 acile et c’est heureux. » Il y a aussi un certain tragique , mais au filet si acéré qu’on ne sent presque pas sa blessure. Mais c
9 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
10 t le sens de l’époque, une vision si claire et si tragique de la civilisation d’Occident. Les questions capitales posées ailleur
10 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
11 belle rose.) Le tambour livra un homme élégant et tragique , qui se tint un moment immobile, cherchant une table, puis s’avança l
11 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
12 ensible même à sa déchéance, abandonné à la lutte tragique et absurde des lois économiques et des exigences les plus rudimentair
12 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
13 ertains milieux d’avant-garde une confusion assez tragique , parce qu’elle constitue une tentation pour tous les poètes. Le désir
13 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
14 e ces mondes à mes yeux soudain simultanés ?… Le tragique de la facilité, c’est qu’elle n’est qu’un oubli. Et pourtant, comme e
14 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
15 effleure un autre problème de non moindre valeur tragique  : le conflit de la jeunesse d’après-guerre et des parents. Encore un
15 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
16 Ils sont toujours pressés, charmants et aussi peu tragiques que possible. « Il n’y a en eux aucun silence, aucune interrogation,
16 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
17 a nuit oublie parfois d’être spirituelle, devient tragique ou tout simplement germanique. L’Allemagne, c’est la Poésie, et la Fr
17 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
18 rlin écrit de nombreux essais philosophiques.) Le tragique de Hölderlin, c’est qu’il parviendra de moins en moins à « réfléchir 
19 ment rare et grandiose que j’appellerais celui du tragique de la pensée. « Insensé, — penses-tu de figure en figure — voir l’âme
18 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
20 au visage mongol. Il jouait des phrases simples, tragiques , à peine modulées, qui donnent le vertige, et dont soudain se cabre l
21 re moi et Moi qui est la seule réalité absolument tragique … Une chose ? Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je dors dans mes pensée
19 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
22 e de roman d’aventures significatives, et dont le tragique est décuplé par la valeur qu’il prend dans l’esprit des héros. Un jeu
20 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
23 raire de M. Léon Brunschvicg, il avait le sens du tragique de la vie. De pareilles « conversations » ne ressortent nullement de
21 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
24 un peu grave, on touchait avec notre jeunesse le tragique ou le merveilleux, on mettait notre volonté aimante, entre toutes les
22 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
25 ute de faire sentir et « réaliser » au lecteur le tragique de la durée d’une vie. M. Baring nous fait suivre de sa naissance à s
26 amour. C’était là choisir un sujet inévitablement tragique . Car si l’histoire de l’ascension d’un caractère, d’une volonté, d’un
27 re d’une vie sentimentale. La durée est l’élément tragique par excellence du sentiment, parce qu’elle le transforme sans cesse,
28 ements contradictoires qu’elles provoquent. Et le tragique qui se dégage lentement de cette longue confusion de plaisirs mondain
29 oïsmes déçus, d’égoïsmes comblés, ce n’est pas le tragique d’une condamnation, mais celui, combien plus amer et noble, du consen
23 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
30 os de la foi », ce maître de la pensée chrétienne tragique , paradoxale et virulente. Qu’une telle œuvre commence son action en F
24 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
31 irrévocables dans un tel univers. Suppression du tragique . Car le tragique naît dans une âme qui s’efforce vers l’unité, vers l
32 s un tel univers. Suppression du tragique. Car le tragique naît dans une âme qui s’efforce vers l’unité, vers l’unification de s
33 tés acceptées devant Dieu, avec l’incommensurable tragique que cela comporte. Un nom me hante, pendant que j’écris ces mots : Ki
25 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
34 rapproche Kassner et son maître c’est leur vision tragique du péché. Le Lépreux, journal apocryphe de l’empereur Alexandre Ier d
26 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
35 omme le furent les plus grandes, par le sentiment tragique du péché et de la grâce souveraine. C’est cela qui donne aux romans d
36 igne fatal du moralisme. La grande poésie naît du tragique et de la joie surabondante : verrons-nous quelque jour en France surg
37 as les conjonctures sanglantes d’où naquirent les Tragiques d’un d’Aubigné. Aussi bien avons-nous d’autres raisons d’espérer. Car
27 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
38 l’idéologie bourgeoise, que Ramuz. Sa conception tragique du sort de l’homme suffirait à l’attester. Mais plus sûrement encore
28 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
39 upprimez l’un des termes, et la vie se détend, le tragique s’évanouit. Que ce mythe dialectique soit profondément constitutif de
40 de » et le rejette, en ceci plus chrétienne, plus tragique que l’époque romantique (Nietzsche plus chrétien que son idée du chri
29 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
41 s que tout, fait défaut à ce génie, c’est le sens tragique du péché. Car c’est bien dans le sens du péché que gît l’irréductible
42 du péché que gît l’irréductible, c’est-à-dire le tragique essentiel de notre condition. C’est bien là que réside l’élément tran
30 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
43 oie d’envisager la mort comme une transfiguration tragique , la force et la joie d’envisager la vie comme un combat perpétuel don
31 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
44 agesimo anno), tout à fait étranger au réalisme «  tragique  » de l’Évangile, et qui même, dans certains cas extrêmes, nous tient
45 e sorte de jeu, ou mieux d’humour, qui se mêle au tragique quotidien comme un rappel de la seule grandeur transcendante. Nous ne
32 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
46 op souvent crié au loup, par goût des atmosphères tragiques . Littérature et mauvais caractère. Il y avait de quoi vous fâcher, br
33 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
47 onde dans celle, plus précise, de deux notions du tragique . Le monde latin connaît un tragique aux arêtes de pierre taillée : co
48 ux notions du tragique. Le monde latin connaît un tragique aux arêtes de pierre taillée : conflits d’actes, de faits ou de droit
49 plus vive, son âme plus fortement engagée dans le tragique essentiel. Calcul faux, comme tous les calculs de l’âme : le péché n’
34 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
50 au visage mongol. Il jouait des phrases simples, tragiques , à peine modulées, qui donnent le vertige, et dont soudain se cabre l
51 re moi et Moi qui est la seule réalité absolument tragique … Une chose ? Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je dors dans mes pensée
35 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
52 ces mondes à mes yeux soudain simultanés ?…   Le tragique de la facilité, c’est qu’elle n’est qu’un oubli. Et pourtant, comme e
36 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
53 a nuit oublie parfois d’être spirituelle, devient tragique ou tout simplement germanique. « L’Allemagne, c’est la Poésie, et la
37 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
54 onde dans celle, plus précise, de deux notions du tragique . Le monde latin connaît un tragique aux arêtes de pierre taillée : co
55 ux notions du tragique. Le monde latin connaît un tragique aux arêtes de pierre taillée : conflits d’actes, de faits ou de droit
56 plus vive, son âme plus fortement engagée dans le tragique essentiel. Calcul faux, comme tous les calculs de l’âme : le péché n’
38 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
57 au visage mongol. Il jouait des phrases simples, tragiques , à peine modulées, qui donnent le vertige, et dont soudain se cabre l
58 re moi et Moi qui est la seule réalité absolument tragique … Une chose ? Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je dors dans mes pensée
39 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
59 de ces mondes à mes yeux soudain simultanés ?… Le tragique de la facilité, c’est qu’elle n’est qu’un oubli. Et pourtant, comme e
40 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
60 que nous appelions Paris. C’est ici l’impuissance tragique de ce conquérant victorieux : tout ce qu’il veut saisir se change à s
41 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
61 fondamentale, qu’elle nous interdit de prendre au tragique l’opposition toute relative du communisme et du capitalisme. ⁂ Ils pa
42 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
62 est devenue une espèce de bascule automatique. Le tragique s’évanouit, le choix s’élude, la personne se dissout dans un processu
43 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
63 isons, les caricatures, parfois comiques, parfois tragiques , de la véritable révolution où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’hom
44 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
64 ituation profondément paradoxale, assumée dans sa tragique ironie, que le théologien doit avoir conscience, s’il veut parler val
45 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
65 se qui veut une réponse, et qui est d’autant plus tragique qu’ils ne savent plus le formuler. À nous de les y aider ; et de comp
46 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
66 ent personnel. Lutte stérile, et dont l’absurdité tragique évoque ce combat d’aveugles peint par un primitif flamand. L’humanité
67 attente ardente » des créatures. De la séparation tragique , maintenant consommée, il ne subsiste en l’homme nulle conscience eff
47 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
68 nte. L’un et l’autre le conduisent à des impasses tragiques  ; mais voici que Dieu intervient, avec la réponse terrible faite à Jo
48 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
69 ce sera désormais de porter en eux-mêmes l’image tragique de leur patrie, l’idée profonde de leur nation, que Pillau définit co
70 la méditation de Pillau, d’une manière non moins tragique . « Il découvrit, pour la première fois, une forme nouvelle de patriot
71 omontades hitlériennes64. Nous sommes ici au nœud tragique de ce problème allemand qui domine l’après-guerre, et dont le dénouem
72 malheur des hommes ? Et n’est-ce point là le vrai tragique de l’Allemagne actuelle, que son destin la force à n’envisager plus l
49 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
73 it-il d’abord, « crise des vieilles formules », «  tragique faiblesse du socialisme international », « échecs en Allemagne » et a
50 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
74 tions assez détachés d’eux pour ne plus sentir le tragique que ce faux désespoir maquillait. Il y a dans tout ce qu’ils écrivent
51 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
75 e sorte de jeu, ou mieux d’humour, qui se mêle au tragique quotidien comme un rappel de la seule grandeur transcendante. Nous ne
76 agesimo anno), tout à fait étranger au réalisme «  tragique  » de l’Évangile, et qui même dans certains cas extrêmes, nous tiendra
52 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
77 ts. Le chrétien ne peut pas prendre totalement au tragique le problème de l’aménagement des intérêts terrestres. Il les prend au
78 aux dépens du communiste. Le communiste prend au tragique « jusqu’à la gauche » son sort terrestre. C’est que le salut, pour lu
53 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
79 op souvent crié au loup, par goût des atmosphères tragiques . Littérature et mauvais caractère. Il y avait de quoi vous fâcher, br
54 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
80 fondamentale, qu’elle nous interdit de prendre au tragique l’opposition toute relative du communisme et du capitalisme. ⁂ Ils pa
55 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
81 de l’histoire qui supprime l’individu, le conflit tragique et la responsabilité spirituelle. C’est dans cette tradition proudhon
56 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
82 e sorte de jeu, ou mieux d’humour, qui se mêle au tragique quotidien comme un rappel de la seule grandeur transcendante. Nous ne
57 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
83 ts. Le chrétien ne peut pas prendre totalement au tragique le problème de l’aménagement des intérêts terrestres. Il les prend au
84 aux dépens du communiste. Le communiste prend au tragique « jusqu’à la gauche » son sort terrestre. C’est que le salut, pour lu
58 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
85 op souvent crié au loup, par goût des atmosphères tragiques . Littérature et mauvais caractère. Il y avait de quoi vous fâcher, br
59 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
86 fondamentale, qu’elle nous interdit de prendre au tragique l’opposition toute relative du communisme et du capitalisme. Ils part
60 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
87 de l’histoire qui supprime l’individu, le conflit tragique et la responsabilité spirituelle. C’est dans cette tradition proudhon
61 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
88 ureuse, orgueilleuse de sa force, libérée de tout tragique , et comme délivrée par l’État de l’oppression du péché originel, somb
62 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
89 is ne pas les croire, et le spectacle d’un pareil tragique ne perdra rien de sa grandeur lucide à gagner un sens religieux. Ce l
63 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
90 nsi qu’il exprime dans un style vraiment noble et tragique , parfois aussi d’une turbulence maladive, la situation typique de l’é
64 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
91 i. Voici un roman qui pose les questions les plus tragiques de l’heure avec une puissance dont on cherche en vain l’équivalent da
92 ister pour un peuple. » N’est-il point là le vrai tragique de l’Allemagne actuelle, que son destin la force à n’envisager plus l
93 ers romans de Malraux. Même sens de la fraternité tragique , même goût des situations extrêmes (tortures en prison, folie des com
65 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
94 ue, ces rires et ces affirmations si délibérément tragiques ne firent qu’aviver en moi l’espèce d’angoisse sur laquelle m’avait l
66 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
95 ue un « progrès » continu des « problèmes » où le tragique se résorbe en erreurs. Cette obsession de la science, c’est-à-dire de
67 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
96 de programme. La situation du monde est peut-être tragique . Celle de nos chefs de gauche est certainement tragi-comique, et même
68 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
97 Luther — il a voulu poser honnêtement la question tragique et réelle du doute inséparable de la foi ; parce que, « comme un oise
69 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
98 ureuse, orgueilleuse de sa force, libérée de tout tragique , et comme délivrée par l’État de l’oppression du péché originel, somb
70 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
99 uivoques, de confusions et de malentendus parfois tragiques  : l’oubli des fins dernières entraîne nécessairement la ruine de la c
71 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
100 nt célèbre, chez les clercs, déplore l’antipathie tragique de la connaissance et de la Vie. Ceci tuerait cela. Et de cette diale
72 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
101 ord éprouvé par le sentiment, comme une espèce de tragique dont on distingue mal les causes, la naissance, et l’ampleur véritabl
102 pposer à leurs affaires sous prétexte que le vrai tragique est de l’ordre du spirituel. Qu’un intellectuel refuse absolument de
73 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
103 uivoques, de confusions et de malentendus parfois tragiques  : l’oubli des fins dernières entraîne nécessairement la ruine de la c
74 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
104 leur confort fut à ce prix, l’échéance s’annonce tragique . La loi de l’inertie peut garantir pour quelques lustres une espèce d
105 moderne est surtout séparé de lui-même et de son tragique . Sa probité intellectuelle consiste au bout du compte à récuser les p
75 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
106 ent au sérieux. C’est pourquoi ils la prennent au tragique et crient comme s’ils étaient saisis d’une crampe. Je constate que le
107 ose la vie commune, nous toucherons enfin le vrai tragique , qui est celui du péché et de la foi. L’extrémisme théâtral et non sé
76 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
108 ord éprouvé par le sentiment, comme une espèce de tragique dont on distingue mal les causes, la naissance et l’ampleur véritable
109 pposer à leurs affaires sous prétexte que le vrai tragique est de l’ordre du spirituel. Qu’un intellectuel refuse absolument de
77 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
110 uivoques, de confusions et de malentendus parfois tragiques  : l’oubli des fins dernières entraîne nécessairement la ruine de la c
78 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
111 leur confort fut à ce prix, l’échéance s’annonce tragique . La loi de l’inertie peut garantir pour quelques lustres une espèce d
112 moderne est surtout séparé de lui-même et de son tragique . Sa probité intellectuelle consiste au bout du compte à récuser les p
79 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
113 ent au sérieux. C’est pourquoi ils la prennent au tragique et crient comme s’ils étaient saisis d’une crampe. Je constate que le
114 ose la vie commune, nous toucherons enfin le vrai tragique , qui est celui du péché et de la foi. L’extrémisme théâtral et non sé
80 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
115 et de l’art. Sans que l’on puisse, et c’est là le tragique de l’affaire, dénoncer clairement les coupables, individus ou institu
81 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
116  ; son humanisme mesuré l’empêche de voir le vrai tragique du débat. Mais le plus grand des adversaires du christianisme dans le
82 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
117 est dans l’harmonie intime, ou dans l’opposition tragique à l’intérieur d’une même « personne », des vocations spéciales d’autr
83 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
118 nisme des conservateurs. Saint Paul n’a pas cette tragique naïveté. Il ne se fâche pas contre l’Empire romain, et ne désigne pas
84 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
119 udain porté à la lumière de midi, comme un secret tragique et passionné s’étale sous le grand rire des dieux ! Armés de treilles
85 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
120 les passerelles, des camions fous et des affiches tragiques dénonçant je ne sais quelle émeute : voilà ce Paris de juillet que to
121 gues a pour effet systématique d’anéantir le vrai tragique , les vraies beautés et les vraies hontes dans l’existence monotone de
86 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
122  ; son humanisme mesuré l’empêche de voir le vrai tragique du débat. Mais le plus grand des adversaires du christianisme dans le
87 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Monastère noir, par Aladár Kuncz (janvier 1938)
123 ures. Il me paraît que le livre de Kuncz tire son tragique le plus secret du fait qu’il symbolise, illustre et concrétise une co
88 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
124 t la psychanalyse nous apprend quels empêchements tragiques cela peut signifier. Mais l’exemple d’un poète ne vaut rien, ou vaut
89 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
125 garanties de bonheur bourgeois ! » Du cynisme au tragique romantique, il n’y a pas de contradiction profonde, nous l’avons vu95
90 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
126 i ressenti pour la première fois quelque chose de tragique dans la présence du régime, quelque chose qui me révèle sans doute l’
127 s encore sous la menace directe, dans la question tragique de ce régime, je puis encore — et je le dois sans doute — méditer sur
128 à ce César sans rien céder de ce qui est à Dieu ? Tragique révision des valeurs, qui nous oblige à dépouiller enfin tout l’éléme
129 istianisme est un parti.) La vérité est autrement tragique . La vérité est que le très grand nombre des fidèles de cette Église s
91 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
130 isme allemand dans ce qu’il eut d’audacieux et de tragique ne présente pas seulement un intérêt littéraire de tout premier ordre
131 ots ? », gémissent-ils. La plainte est sincère et tragique . Mais combien de mots leur fera-t-elle accumuler pour dire que rien n
92 1939, Articles divers (1938-1940). Comment j’ai écrit Nicolas de Flue (3 novembre 1939)
132 septembre 1938 avait su écarter. C’était l’échec tragique de Nicolas et du message fraternel que le drame allait nous redire. E
93 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
133 , je comprends, que dis-je : je vois l’opposition tragique dont cette guerre est sortie, et qui est celle des deux grandes conce
94 1939, Articles divers (1938-1940). Pourquoi nous sommes là (décembre 1939)
134 faits qui nous obligent à le reconnaître avec une tragique évidence. Et c’est cela que nous avons à défendre : le seul avenir po
95 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
135 ais c’est souvent bien davantage : une atmosphère tragique et passionnée, par-delà le bien et le mal, un beau drame ou un drame
136 refouler, — de préserver ! Il en est peu de plus tragiques , et sa persistance nous invite à porter sur l’avenir de l’Europe un j
137 stinct de la guerre en nous. ⁂ De cette extrémité tragique , illustrée, avouée et constatée par la pureté du mythe originel, rede
96 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
138 ctrine de l’immortalité suppose une préoccupation tragique de la mort. Les Celtes, écrit Hubert, « ont cultivé certainement la m
139 simple volupté physique. Et la passion — au sens tragique et douloureux — non seulement y est rare, mais encore et surtout y es
140 es poètes du Nord des couleurs assombries et plus tragiques , c’est naturel. Taranis, dieu du ciel orageux, supplante Lug, dieu du
141 t réduite au minimum, tandis que le développement tragique de la doctrine religieuse détermine à lui seul la courbe puissante et
142 s du Roman de Tristan. Par exemple, dans l’idylle tragique de Diarmaid et Grainne, les deux amants se sauvent dans la forêt où l
97 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
143 t encore le signe ! Ainsi s’opère le renversement tragique  : se dépasser jusqu’à s’unir au transcendant, quand le but n’est plus
98 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
144 rine orthodoxe — que devait résulter l’opposition tragique du corps et de l’âme. C’est la tendance ascétique, orientale — le mon
145 est plus le roman : au bonheur. Les grands thèmes tragiques du mythe n’éveillent guère dans l’Astrée que des échos mélancoliques.
146 , l’on est frappé de constater que chez d’Urfé le tragique se dégrade en émotion, et le destin en machine romanesque. Tout se ré
147 init par la mort, toute poésie a quelque chose de tragique . Une union qui est conclue même pour la mort est un mariage qui nous
148 s la mort, une séparation essentielle. Tel est le tragique de l’Ironie transcendentale, ce mouvement perpétuel du romantisme, ce
149 érie, le théâtre à succès, enfin le film. Le vrai tragique de notre époque est diffus dans la médiocrité. Le vrai sérieux dès lo
150 blement la formule du ménage à trois, l’idéalisme tragique du mythe originel n’est plus qu’une nostalgie assez vulgaire, idéalis
99 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
151 influences courtoises, une dépréciation du mythe tragique . Le platonisme des petites cours ducales, si bien exprimé par Bembo e
152 soldats » c’est-à-dire d’une façon « farouche et tragique  » (Foch). Il faudrait préciser : ce n’est pas le cœur de chaque solda
153 tend à éliminer de la vie privée toute espèce de tragique intime et de problématique sentimentale. L’anarchie des mœurs et l’hy
100 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
154 t la psychanalyse nous apprend quels empêchements tragiques cela peut signifier. Mais l’exemple d’un poète ne vaut rien ou vaut t