1 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
1 ille précisément aux trois-centres nerveux, et sa victime « une sympathie (au sens étymologique du mot) qui la renseigne du ded
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
2 nt jamais cette escroquerie morale dont je fus la victime , ce vol de quelques joies parfaites de ma jeunesse… Mais il est trop
3 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
3 du mot. Il est clair, par exemple, que seules les victimes de l’instruction helvétique sont capables d’absorber sans fou rire le
4 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
4 ges, farce connue et qui ridiculise à coup sûr sa victime . En fait de farces, vous allez feindre de trouver bien bonne celle-ci
5 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
5 font beaucoup de mal, mais ils sont les premières victimes du système qu’il propagent et qui les fait vivre. La question se comp
6 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
6 u’il donne aux visiteurs venus pour contempler la victime d’un miracle. — C’était l’époque des amateurs de ruines. Je suis desc
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
7 du mot. Il est clair, par exemple, que seules les victimes de l’instruction helvétique sont capables d’absorber sans fou rire le
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
8 ges, farce connue et qui ridiculise à coup sûr sa victime . En fait de farces, vous allez feindre de trouver bien bonne celle-ci
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
9 font beaucoup de mal, mais ils sont les premières victimes d’un système qu’ils propagent et qui les fait vivre. La question se c
10 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
10 t moralisant ou jacobin (comme les marxistes), ni victime ni juge d’une bourgeoisie à laquelle il échappe entièrement et de tou
11 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
11 ns garde de tomber dans un conformisme à rebours, victimes de valeurs sentimentales héritées des temps révolus, prenons garde de
12 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
12 Ils préfèrent couvrir de fleurs les lombes des «  victimes du devoir ». Grand troupeau pitoyable et maintenant des « ennemis de
13 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
13 17, révèle un désespoir profond, une impuissance. Victimes de la pensée bourgeoise qu’ils s’épuisèrent à combattre sachant qu’il
14 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
14 vénients tout pratiques, strictement limités à la victime . Car il reste sous-entendu et bien entendu, qu’en soi, la vérité est
15 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
15 u’il donne aux visiteurs venus pour contempler la victime d’un miracle. — C’était l’époque des amateurs de ruines. Je suis desc
16 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
16 concours de gymnastes. La domestique a cet air de victime attristée que prennent souvent les servantes de la bourgeoisie. Quant
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
17 vénients tout pratiques, strictement limités à la victime . Car il reste sous-entendu et bien entendu, qu’en soi, la vérité est
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
18 u’il donne aux visiteurs venus pour contempler la victime d’un miracle. — C’était l’époque des amateurs de ruines. Je suis desc
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
19 concours de gymnastes. La domestique a cet air de victime attristée que prennent souvent les servantes de la bourgeoisie. Quant
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
20 né pour circuler, non pour s’enraciner comme une victime des dieux subitement transformée en lierre ou en légume. On peut aime
21 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
21 l’excellence d’un système dont il importe que les victimes ne mettent jamais en question les buts réels : le capitalisme a ses t
22 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
22 s injustices dont ils sont chaque jour témoins ou victimes révèlent un vice profond de la société actuelle. De là à se dire révo
23 1934, Articles divers (1932-1935). « Pour qui écrivez-vous ? » [Réponse à une enquête] (janvier-février 1934)
23 ces misérables qui vivent au milieu des brigands, victimes et complices. On reconnaît ici le cri : À bas les Voleurs !, mot d’or
24 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
24 oir en elle les critiques de droite et de gauche, victimes de la confusion que j’ai dite. « Ce ne sont pas ceux qui disent Espri
25 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
25 les nuits sont hantées par les apparitions de sa victime . Ils dorment côte à côte. D’autres viennent : il faut écarter les par
26 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
26 les malheurs du temps, dont il feint de se croire victime ou responsable53. De cet homme, justement, que l’Histoire fait trembl
27 1934, Politique de la personne. Introduction — 1. L’engagement politique
27 sse qu’il n’ait été loué par ses plus conscientes victimes . Je veux bien obéir aux décrets du tyran ; je ne veux pas qu’on exige
28 n’en jugea nécessaires ? L’amour du peuple et des victimes d’une société affolée s’étale sur les affiches électorales : j’y vois
28 1934, Politique de la personne. Introduction — 4. Pour une politique à hauteur d’homme
29 prendra plus la peine de croire à ce qu’ils font. Victimes de l’obscurantisme laïque, ils ont cru pouvoir vivre sur des mots d’o
29 1934, Politique de la personne. Appendice — 1. Liberté ou chômage ?
30 l’excellence d’un système dont il importe que les victimes ne mettent jamais en question les buts réels : le capitalisme a ses t
30 1934, Politique de la personne. Appendice — 3. Groupements personnalistes
31 oir en elle les critiques de droite et de gauche, victimes de la confusion que j’ai dite. « Ce ne sont pas ceux qui disent Espri
31 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — 1. L’engagement politique
32 sse qu’il n’ait été loué par ses plus conscientes victimes . S’il me faut obéir aux décrets du tyran, je ne veux pas qu’on exige
33 n’en jugea nécessaires ? L’amour du peuple et des victimes d’une société affolée s’étale sur les affiches électorales : j’y vois
32 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — 4. Pour une politique à hauteur d’homme
34 prendra plus la peine de croire à ce qu’ils font. Victimes de l’obscurantisme laïque, ils ont cru pouvoir vivre sur des mots d’o
33 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — 1. Liberté ou chômage ?
35 l’excellence d’un système dont il importe que les victimes ne mettent jamais en question les buts réels : le capitalisme a ses t
34 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — 3. Groupements personnalistes
36 oir en elle les critiques de droite et de gauche, victimes de la confusion que j’ai dite. « Ce ne sont pas ceux qui disent Espri
35 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — 5. Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
37 en-aimé, Père des peuples, et pour ses innocentes victimes , vipères lubriques ; pour Franco et contre Franco ; contre Dollfuss e
36 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
38 cation devra éviter que les hommes deviennent des victimes d’une seule tendance et passent au rang d’organes ; il s’agit de lutt
37 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
39 out retentissait de hurlements de ces infortunées victimes de l’erreur, pendant que tant d’autres sacrifiaient leurs consciences
38 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
40 subi une épreuve inutile et mauvaise. Ils ont été victimes d’un effroyable accident. Une épreuve pareille n’est pas humaine, ell
39 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
41 accuser de simonie intellectuelle : il est plutôt victime , souvent inconsciemment, d’un système qui le tient de tous côtés. Fau
40 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — II. D’une culture qui parle dans le vide
42 ou mieux d’une décomposition dont nous sommes les victimes , par surcroît de malheur, inconscientes. On peut résumer d’un seul mo
41 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
43  ! », répondent les auteurs, les héritiers et les victimes reconnaissantes de cette doctrine ; et parce qu’ils sont sincères, il
44 roire révolutionnaire, alors qu’elle n’est que la victime d’une erreur qu’elle partage en mille manières avec ses maîtres : ell
45 ique, dont les explosions périodiques font peu de victimes chez les vrais poètes, mais davantage parmi les lettrés qui seraient
46 entionnais l’extraordinaire susceptibilité de ces victimes du sérieux scientifique. Ils supportent au plus mal la polémique. Ils
47 e renversement d’un système social par ses seules victimes et à leur seul profit. Loi démentie pourtant par toute l’expérience h
42 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
48 ger les problèmes derniers. Je ne dis pas que ses victimes n’y croient pas, mais je sais qu’on ne croit aux faux dieux, en tous
49 èrent pas nécessairement quelque héroïsme à leurs victimes accidentelles. Ce que je veux dire, c’est que le danger de penser est
43 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — II. D’une culture qui parle dans le vide
50 ou mieux d’une décomposition dont nous sommes les victimes , par surcroît de malheur, inconscientes. On peut résumer d’un seul mo
44 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
51  ! », répondent ses auteurs, ses héritiers et ses victimes reconnaissantes. Ils sont sincères et pensent qu’on les attaque injus
52 roire révolutionnaire, alors qu’elle n’est que la victime d’une erreur qu’elle partage en mille manières avec ses maîtres : ell
53 ont les explosions périodiques font encore peu de victimes chez les vrais poètes, mais davantage parmi les lettrés qui seraient
54 entionnais l’extraordinaire susceptibilité de ces victimes du sérieux scientifique. Ils supportent au plus mal la polémique. Ils
55 e renversement d’un système social par ses seules victimes et à leur seul profit. Loi démentie pourtant par toute l’expérience h
45 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
56 ger les problèmes derniers. Je ne dis pas que ses victimes n’y croient pas, mais je sais qu’on ne croit aux faux dieux, en tous
57 èrent pas nécessairement quelque héroïsme à leurs victimes accidentelles. Ce que je veux dire, c’est que le danger de penser est
46 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
58 ant que notre action peut modifier le sort de ses victimes , dont nous sommes. Je vois alors une littérature de transition dont l
59 ie » (souffrir avec) que l’homme éprouve pour ses victimes  : « Je regrette vraiment beaucoup, mais il faut que je vous mange. Du
47 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
60 ie » (souffrir avec) que l’homme éprouve pour ses victimes  : « Je regrette vraiment beaucoup, mais il faut que je vous mange. Du
48 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
61 son œuvre provoquait et qui vaincue par une telle victime , lui révéla dans les derniers instants le vrai sens, la valeur de des
49 1938, Tapuscrits divers (1936-1947). L’esprit totalitaire et les devoirs de la personne (mai 1938)
62 Hitler. Dans les deux cas, ces partisans sont les victimes d’idéologies de façades, sans grands rapports avec les phénomènes rée
50 1938, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels) (juin 1938)
63 en-aimé, Père des peuples, et pour ses innocentes victimes , vipères lubriques ; pour Franco et contre Franco ; contre Dollfuss e
51 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
64 s recherches à cet égard : La non-violence de la victime , écrit l’auteur, agit comme le manque d’opposition physique dans le j
52 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
65 st plus d’obstacles entre elle et lui. Pitoyables victimes d’un mythe dont l’horizon mystique s’est refermé depuis longtemps. Po
66 t déçue. Le mythe décrivait une fatalité dont ses victimes ne pouvaient se délivrer qu’en échappant au monde fini. Mais la passi
67 pas lui qu’il convient d’accuser, mais il est la victime d’un ordre social où les obstacles se sont dégradés. Ils cèdent trop
68 ant fort bien que je ne convaincrai pas une seule victime du mythe profané. Mais il fallait faire voir, par quelques traits, co
53 1938, Journal d’Allemagne. I. Journal (1935-1936)
69 les yeux de ses sectateurs et par les yeux de ses victimes , tel qu’on le crée et tel qu’on le subit… J’ai donc accepté pour un a
70 subi une épreuve inutile et mauvaise. Ils ont été victimes d’un effroyable accident. Une épreuve pareille n’est pas humaine, ell
54 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Page d’histoire (novembre 1938)
71 acrifice sanglant (ou son symbole), le viol de la victime , la « libération » violente de la proie désirée (guerre limitée). 5.
55 1939, Esprit, articles (1932–1962). D’une critique stérile (mai 1939)
72 pinion. 10. Ceux qui doutent de son efficace sont victimes de l’optique des partis. 11. Ceux qui demandent des directives au cen
73 Ceux qui demandent des directives au centre sont victimes de l’optique des partis. 12. Et de même, ceux qui attendent pour agir
56 1939, L’Amour et l’Occident. Livre premier. Le mythe de Tristan
74 e ainsi par l’intérieur). Prouesse dont il est la victime  ! La chasteté du chevalier marié répond à la déposition de l’épée nue
57 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
75 favori de sa femme, et fait servir le cœur de la victime sur un plat. La dame le mange sans savoir ce que c’est. Le seigneur l
76 de nier que certains troubadours n’aient pas été victimes . 62. Textes traduits et commentés dans Wolfgang Schultz, Dokumente d
58 1939, L’Amour et l’Occident. Livre III. Passion et mystique
77 ent ? Ne sommes-nous pas jusqu’à un certain point victimes d’une illusion verbale ? d’une sorte de « calembour continué » ? Quan
78 ne s’y tient. La conscience moderne, par exemple, victime des réflexes que lui a donnés la science matérialiste, tranche toujou
79 ce qu’on nomme des intoxiqués. L’intoxiqué est la victime non de sa passion, mais de l’agent matériel qu’elle utilise pour s’ex
59 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
80 rarque a su l’analyser mieux que les plus lucides victimes de ce que l’on baptisera plus tard le mal du siècle : Des autres pas
81 philtre comme d’un fait indiscutable privant ses victimes de toute espèce de responsabilité : « C’est Vénus tout entière à sa p
82 âtie en vouant à la mort la fille de Minos, et sa victime  ! Racine, sous le couvert de son sujet antique, se punit doublement d
83 de l’esprit. La vérité, c’est que Stendhal est la victime d’un phénomène spirituel que ses croyances matérialistes ne sont plus
84 atérialistes ne sont plus en mesure de justifier. Victime heureuse d’ailleurs, et cela suffit à l’empêcher de pousser plus avan
85 de l’action. Tant qu’on regarde la scène, on est victime de l’illusion des formes — et des plus ridicules. Il n’y a là, « visi
86 e nier la complaisance que réclame de ses propres victimes l’élaboration du vieux philtre. Elle est minutieusement décrite, jusq
60 1939, L’Amour et l’Occident. Livre V. Amour et guerre
87 bien l’acte du crime sadique, la possession d’une victime morte, donc en fait la non-possession. Elle n’exprime plus l’instinct
61 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VI. Le mythe contre le mariage
88 st plus d’obstacles entre elle et lui. Pitoyables victimes d’un mythe dont l’horizon mystique s’est refermé depuis longtemps. Po
89 t déçue. Le mythe décrivait une fatalité dont ses victimes ne pouvaient se délivrer qu’en échappant au monde fini. Mais la passi
90 pas lui qu’il convient d’accuser, mais il est la victime d’un ordre social où les obstacles se sont dégradés. Ils cèdent trop
91 ant fort bien que je ne convaincrai pas une seule victime du mythe profané. Mais il fallait faire voir, par quelques traits, co
62 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
92 it le prochain : il veut être criminel plutôt que victime . Ainsi la conscience sadique est l’inverse de la conscience romantiqu
63 1939, Articles divers (1938-1940). Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)
93 pour se faire avouer comme « vérités » par leurs victimes . Elles agissent par coup de force sur les consciences ; elles leur im
64 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
94 autre, et qui déjà croient pouvoir abuser de ses victimes . Mille et trois vérités se sont rendues, et pas une seule n’a su le r
65 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
95 s dames sont en retard d’au moins deux guerres ou victimes d’expressions telles que « sous les drapeaux ». En vérité, l’armée c’
66 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre premier. Le mythe de Tristan
96 e ainsi par l’intérieur). Prouesse dont il est la victime  ! La chasteté du chevalier marié répond à la déposition de l’épée nue
67 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
97 favori de sa femme, et fait servir le cœur de la victime sur un plat. La dame le mange sans savoir ce que c’est. Le seigneur l
98 sitôt absorbé, le philtre de la passion place ses victimes dans un au-delà de toute morale, qui ne saurait être que divin. Ainsi
99 cile de nier que certains troubadours n’aient été victimes . 62. Textes traduits et commentés dans Wolfgang Schultz, Dokumente d
68 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre III. Passion et mystique
100 ent ? Ne sommes-nous pas jusqu’à un certain point victimes d’une illusion verbale ? d’une sorte de « calembour continué » ? Quan
101 ne s’y tient. La conscience moderne, par exemple, victime des réflexes que lui a donnés la science matérialiste, tranche toujou
102 ce qu’on nomme des intoxiqués. L’intoxiqué est la victime non de sa passion, mais de l’agent matériel qu’elle utilise pour s’ex
69 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
103 rarque a su l’analyser mieux que les plus lucides victimes de ce que l’on baptisera plus tard le mal du siècle : Des autres pass
104 philtre comme d’un fait indiscutable privant ses victimes de toute espèce de responsabilité : « C’est Vénus tout entière à sa p
105 âtie en vouant à la mort la fille de Minos, et sa victime  ! Racine, sous le couvert de son sujet antique, se punit doublement d
106 de l’esprit. La vérité, c’est que Stendhal est la victime d’un phénomène spirituel que ses croyances matérialistes ne sont plus
107 atérialistes ne sont plus en mesure de justifier. Victime heureuse d’ailleurs, et cela suffit à l’empêcher de pousser plus avan
108 de l’action. Tant qu’on regarde la scène, on est victime de l’illusion des formes — et des plus ridicules. Il n’y a là, « visi
109 e nier la complaisance que réclame de ses propres victimes l’élaboration du vieux philtre. Elle est minutieusement décrite, jusq
70 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre V. Amour et guerre
110 bien l’acte du crime sadique, la possession d’une victime morte, donc en fait la non-possession. Elle n’exprime plus l’instinct
71 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VI. Le mythe contre le mariage
111 st plus d’obstacles entre elle et lui. Pitoyables victimes d’un mythe dont l’horizon mystique s’est refermé depuis longtemps. Po
112 t déçue. Le mythe décrivait une fatalité dont ses victimes ne pouvaient se délivrer qu’en échappant au monde fini. Mais la passi
113 pas lui qu’il convient d’accuser, mais il est la victime d’un ordre social où les obstacles se sont dégradés. Ils cèdent trop
114 ant fort bien que je ne convaincrai pas une seule victime du mythe profané. Mais il fallait faire voir, par quelques traits, co
72 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre premier. Le mythe de Tristan
115 e ainsi par l’intérieur). Prouesse dont il est la victime  ! La chasteté du chevalier marié répond à la déposition de l’épée nue
73 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre II. Les origines religieuses du mythe
116 favori de sa femme, et fait servir le cœur de la victime sur un plat. La dame le mange sans savoir ce que c’est. Le seigneur l
117 sitôt absorbé, le philtre de la passion place ses victimes dans un au-delà de toute morale, qui ne saurait être que divin. Ainsi
118 de nier que certains troubadours n’aient pas été victimes . 55. Textes traduits et commentés dans Wolfgang Schultz, Dokumente d
74 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre III. Passion et mystique
119 ent ? Ne sommes-nous pas jusqu’à un certain point victimes d’une illusion verbale ? d’une sorte de « calembour continué » ? Quan
120 ne s’y tient. La conscience moderne, par exemple, victime des réflexes que lui a donnés la science matérialiste, tranche toujou
121 ce qu’on nomme des intoxiqués. L’intoxiqué est la victime non de sa passion, mais de l’agent matériel qu’elle utilise pour s’ex
75 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre IV. Le mythe dans la littérature
122 rarque a su l’analyser mieux que les plus lucides victimes de ce que l’on baptisera plus tard le mal du siècle : Des autres pas
123 philtre comme d’un fait indiscutable privant ses victimes de toute espèce de responsabilité ; « C’est Vénus tout entière à sa p
124 âtie en vouant à la mort la fille de Minos, et sa victime  ! Racine, sous le couvert de son sujet antique, se punit doublement d
125 de l’esprit. La vérité, c’est que Stendhal est la victime d’un phénomène spirituel que ses croyances matérialistes ne sont plus
126 atérialistes ne sont plus en mesure de justifier. Victime heureuse d’ailleurs, et cela suffit à l’empêcher de pousser plus avan
127 de l’action. Tant qu’on regarde la scène, on est victime de l’illusion des formes — et des plus ridicules. Il n’y a là, « visi
128 e nier la complaisance que réclame de ses propres victimes l’élaboration du vieux philtre. Elle est minutieusement décrite, jusq
76 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre V. Amour et guerre
129 bien l’acte du crime sadique, la possession d’une victime morte, donc en fait la non-possession. Elle n’exprime plus l’instinct
77 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VI. Le mythe contre le mariage
130 st plus d’obstacles entre elle et lui. Pitoyables victimes d’un mythe dont l’horizon mystique s’est refermé depuis longtemps. Po
131 t déçue. Le mythe décrivait une fatalité dont ses victimes ne pouvaient se délivrer qu’en échappant au monde fini. Mais la passi
132 pas lui qu’il convient d’accuser, mais il est la victime d’un ordre social où les obstacles se sont dégradés. Ils cèdent trop
133 ant fort bien que je ne convaincrai pas une seule victime du mythe profané. Mais il fallait faire voir, par quelques traits, co
78 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
134 it le prochain : il veut être criminel plutôt que victime . Ainsi la conscience sadique est l’inverse de la conscience romantiqu
79 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
135 lérisme, c’est le romantisme, mais adopté par ses victimes , les philistins. 10 juin 1939 À Saint-Germain-des-Prés, le printemps
80 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
136 neutres en fait, nous sommes en guerre parce que victimes d’une agression systématique et quotidienne contre les principes même
81 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
137 neutres en fait, nous sommes en guerre parce que victimes d’une agression systématique et quotidienne contre les principes même
82 1941, Tapuscrits divers (1936-1947). Passion et origine de l’hitlérisme (janvier 1941)
138 disposent tous à l’hypnose collective, à être les victimes de la passion de la masse. b) Les Allemands en général, et plus parti
83 1942, Tapuscrits divers (1936-1947). Le miracle suisse (1942)
139 s édifices publics, où ils seraient les premières victimes des bombardements. (Il y a plus de cent mille Allemands en Suisse.) L
84 1942, La Part du diable. Première partie. L’Incognito et la Révélation
140 ui pardonne. Elle ne laisse aux meilleures de ses victimes que l’héroïsme autosadique de la révolte. 7. Le Menteur L’homme
141 l’impardonnable sophisme dont ils se montrent les victimes  : « Le diable est un bonhomme à cornes rouges et à longue queue ; or
85 1942, La Part du diable. Troisième partie. Le diable démocrate
142 hacun sait que les « primitifs » de la Mélanésie, victimes des plus célèbres études sociologiques du siècle, ont coutume de pers
86 1942, La Part du diable. Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
143 ’auteur, et l’homme qui réussit, cette galerie de victimes est classique au point d’en être presque démodée. Car Satan marche av
144 s un sujet prédisposé à l’hypnose collective, une victime virtuelle des passions de masse. Partout où un individu prend sa vie
145 he next of kin of casualties… », les familles des victimes ont été informées. (Grand développement de l’information dans notre s
146 tous de la famille, et que nous sommes aussi les victimes  ! « Vous êtes tous membres les uns des autres », dit l’Évangile. Nous
87 1942, La Part du diable (1944). Première partie. L’Incognito et la Révélation
147 l’impardonnable sophisme dont ils se montrent les victimes  : « Le diable est un bonhomme à cornes rouges et à longue queue ; or
148 ient dans la panique et le délire des milliers de victimes convaincues de sorcellerie, et souvent prêtes à s’accuser elles-mêmes
149 e névrose collective ? Non par la guérison de ses victimes , mais par la suppression de ceux qui prétendaient les guérir par le f
150 ui pardonne. Elle ne laisse aux meilleures de ses victimes que l’héroïsme autosadique de la révolte. 11. Légion Enfin, la
88 1942, La Part du diable (1944). Troisième partie. Le diable démocrate
151 Chacun sait que les primitifs de la Mélanésie, victimes des plus célèbres études sociologiques du siècle, ont coutume de pers
152 entre maris et femmes, ou entre fonctionnaires et victimes normales de l’État. Prenez en effet une démocratie quelconque. Suppri
89 1942, La Part du diable (1944). Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
153 pacte satanique. Le devin en serait à la fois la victime et le bénéficiaire. En échange de sa pureté d’âme, il se verrait doté
154 irablement les desseins du Malin. Elle empêche la victime du charlatan de comprendre que ses malheurs ne sont pas le Mal, ni mê
155 ’auteur, et l’homme qui réussit, cette galerie de victimes est classique au point d’en être presque démodée. Car Satan marche av
156 s un sujet prédisposé à l’hypnose collective, une victime virtuelle des passions de masse. Partout où un individu prend sa vie
157 he next of kin of casualties… », les familles des victimes ont été informées. (Grand développement de l’information dans notre s
158 tous de la famille, et que nous sommes aussi les victimes . « Vous êtes tous membres les uns des autres », dit l’Évangile. Nous
90 1942, La Part du diable (1982). Première partie. L’Incognito et la révélation
159 l’impardonnable sophisme dont ils se montrent les victimes  : « Le diable est un bonhomme à cornes rouges et à longue queue ; or
160 ient dans la panique et le délire des milliers de victimes convaincues de sorcellerie, et souvent prêtes à s’accuser elles-mêmes
161 e névrose collective ? Non par la guérison de ses victimes , mais par la suppression de ceux qui prétendaient les guérir par le f
162 ui pardonne. Elle ne laisse aux meilleures de ses victimes que l’héroïsme autosadique de la révolte. 11. Légion Enfin, la
91 1942, La Part du diable (1982). Troisième partie. Le diable démocrate
163 Chacun sait que les primitifs de la Mélanésie, victimes des plus célèbres études sociologiques du siècle, ont coutume de pers
164 entre maris et femmes, ou entre fonctionnaires et victimes normales de l’État. Prenez en effet une démocratie quelconque. Suppri
92 1942, La Part du diable (1982). Quatrième partie. Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
165 pacte satanique. Le devin en serait à la fois la victime et le bénéficiaire. En échange de sa pureté d’âme, il se verrait doté
166 irablement les desseins du Malin. Elle empêche la victime du charlatan de comprendre que ses malheurs ne sont pas le Mal, ni mê
167 ’auteur, et l’homme qui réussit, cette galerie de victimes est classique au point d’en être presque démodée. Car Satan marche av
168 s un sujet prédisposé à l’hypnose collective, une victime virtuelle des passions de masse. Partout où un individu prend sa vie
169 he next of kin of casualties… », les familles des victimes ont été informées. (Grand développement de l’information dans notre s
170 tous de la famille, et que nous sommes aussi les victimes . « Vous êtes tous membres les uns des autres », dit l’Évangile. Nous
93 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable I : « Je ne suis personne » (15 octobre 1943)
171 l’impardonnable sophisme dont ils se montrent les victimes  : « Le diable est un bonhomme à cornes rouges et à longue queue ; or
94 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable IV : L’accusateur (5 novembre 1943)
172 ui pardonne. Elle ne laisse aux meilleures de ses victimes que l’héroïsme autosadique de la révolte. l. Rougemont Denis de, «
95 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VI : Le mal du siècle : la dépersonnalisation (19 novembre 1943)
173 ’auteur, et l’homme qui réussit, cette galerie de victimes est classique au point d’en être presque démodée. Car Satan marche av
174 s un sujet prédisposé à l’hypnose collective, une victime virtuelle des passions de masse. Certes, il n’y aurait pas de masses
96 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable IX : « Nous sommes tous coupables » (10 décembre 1943)
175 hacun sait que les « primitifs » de la Mélanésie, victimes des plus célèbres études sociologiques du siècle, ont coutume de pers
97 1944, Articles divers (1941-1946). Quelle guerre cruelle (octobre-novembre 1944)
176 t menacé par ce qu’il appelle des esprits. Il est victime de terreurs inexplicables. Des cauchemars envahissent sa vie quotidie
177 être unique. 1. La guerre nous plaît. Toutes ses victimes le nient, et presque tous ceux qu’elle fait vivre. Je dis que la guer
98 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 1. Le silence de Goethe
178 ns garde de tomber dans un conformisme à rebours, victimes de valeurs sentimentales héritées des temps révolus. Prenons garde de
99 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 3. Kierkegaard
179 n œuvre provoquait, et qui, vaincue par une telle victime , lui révéla dans les derniers instants le vrai sens, la valeur de des
180 les malheurs du temps, dont il feint de se croire victime ou responsable47. Cet homme que l’Histoire fait trembler, et qui se r
100 1944, Les Personnes du drame. III. Sincérité et authenticité — 7. Vues sur Ramuz
181 ), nullement moralisant (comme les marxistes), ni victime ni bourreau d’une bourgeoisie à laquelle il échappe entièrement et de