Ce chien▶, ton serviteur, par Rudyard Kipling (juillet 1932)f
Traduit du ◀chien▶ par Kipling, et adapté, voire recréé par Jacques Valette dans une langue insolite et touchante, ni petit nègre, ni bêtifiante, d’une grande force d’expression concrète. Le petit ◀chien▶ Botte raconte ses journées, « des choses et des choses comme des rats qui courent ». — « On est des pauvres tout petits ◀chiens▶ qu’on habite tout par dehors et que personne s’occupe ». Dès la seconde page, c’est à pousser des cris de joie. Les enfants comprendront-ils ? Dans la mesure seulement où le plan de dépoétisation de leur monde confié aux manuels primaires, rate. Lire à petites doses. Vers la fin, qui est émouvante, décider que ceux qui n’aimeront pas sont fermés à toute poésie à l’état sauvage — la vraie.